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2025
D’ici 25 ans, à quoi ressembleraient nos vies si nous n’agissons pas dès aujourd’hui ? Le docteur en sciences de l’environnement et de l’éducation Nathanaël Wallenhorst utilise des mots très forts : si nous restons sur la même trajectoire climatique, nous avons de grandes chances de "pulvériser nos sociétés". Julie Morelle et Pascal Claude le recevaient pour son nouvel essai "2049, ce que le climat va faire à l’Europe" (Editions Le Seuil) dans Le Monde en direct.
Et si, dans un monde de plus en plus instable et menaçant, la meilleure préparation aux crises était de miser sur nos liens sociaux plutôt que sur les ressources matérielles ? C’est la proposition du Réseau des tempêtes : que chacun se tisse un robuste filet de sécurité sociale, composé d’un maximum de liens avec ses amis, sa famille, ses voisins, les secours, les autorités… ou avec n’importe qui !
La plupart des gens s'entraident en cas de crise. Partout. Tout le temps. En cas de crise grave… Qui aidez-vous en premier ? À qui demandez-vous de l'aide ? Quel est votre réseau ? Les personnes sur qui vous pouvez vraiment compter, et que vous allez aider quoi qu'il arrive, voilà votre réseau. Développez-le avec l'appui du Réseau des Tempêtes.
Et si, dans un monde de plus en plus instable et menaçant, la meilleure préparation aux crises était de miser sur nos liens sociaux plutôt que sur les ressources matérielles ? C’est la proposition du Réseau des tempêtes : que chacun se tisse un robuste filet de sécurité sociale, composé d’un maximum de liens avec ses amis, sa famille, ses voisins, les secours, les autorités… ou avec n’importe qui !
En mars dernier, je constatais une évolution des discours écologiques : enfin, en 2025, le pouvoir d'achat intégrait le débat (voir ce post : https://lnkd.in/dP3C7NzF). […] ❓ J’interpelais alors certains acteurs sur la difficulté à énoncer que la contrainte environnementale (l'impossible développement infini dans un monde fini) allait nécessairement impacter la production de richesse
Dans « 2049. Ce que le climat va faire à l’Europe » (Seuil), Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement et membre de l’Anthropocene Working Group (AWG), a compilé un nombre colossal de données scientifiques pour nous avertir : ce que nous vivons depuis quelques années (canicules, mégafeux, sécheresse…) n’a désormais plus rien d’exceptionnel. Nous devons apprendre à composer avec cette nouvelle donne climatique.
Les discours politiques sont imperméables aux idées de rupture, alors que la Terre atteint ses points de bascule, selon le chercheur Nathanaël Wallenhorst. Il en va pourtant de notre survie, explique-t-il.
L’Effondrement de 2026 - L’alerte de Fred Harrison […] Il nous avait prévenu en 1990. Il nous avait prévenu en 2008. Les deux fois, le monde l'a ignoré. Les deux fois, il avait raison. Fred Harrison, l'économiste qui avait anticipé les deux dernières grandes récessions, tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme et cette fois, il affirme que l'effondrement a une date.
En plein backlash écologique, “2049, ce que le climat va faire à l’Europe”*, le nouveau livre de Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement, devrait fonctionner comme un électrochoc. Pénurie, famine, mortalité liée à la chaleur, migrations…voilà un aperçu de ce qui nous attend. Entretien.
A quoi ressemblerait notre vie quotidienne, en 2049, sur une Terre qui franchirait les principaux points de basculement ? Fort de savoirs sans cesse actualisés, Nathanaël Wallenhorst anticipe d’une façon très concrète ce que pourrait être 2049 côtés écosystème, climat et société. Aurons-nous toujours des saisons en 2049 ? De quoi sera faite notre alimentation ? Quels seront nos loisirs ? Climat, eau, santé et migrations, l’auteur raconte notre quotidien dans ce futur proche si rien ne change.
Il avait prédit le krach de 1990. Il avait prédit le krach de 2008. Aujourd’hui, l’économiste Fred Harrison avertit que le prochain effondrement aura lieu en 2025 — et cette fois, il pourrait être encore plus grave.
Face à la destruction imbécile et délibérée de notre monde par une clique d’industriels décérébrés, pourquoi avons-nous tant de scrupules à nous mettre en colère, à nommer les coupables et à les mettre hors d’état de nuire ? Pourquoi sommes-nous aussi nuls ? Parce que la colère, c’est mal ? Non, ça, c’est ce qu’on nous a enseigné pour nous rendre dociles et anxieux. Et ça a marché ! Nous avons été amputés d’une émotion vitale, la seule qui pourrait encore nous sauver aujourd’hui, la seule qui ait jamais fait trembler les puissants : la colère. Est-elle réellement aussi mauvaise qu’on le dit ? Est-elle forcément synonyme de violence ? Qui a intérêt à nous faire croire cela ? Le moment n’est-il pas venu de la réhabiliter ? de l’organiser ? d’investir nos colères individuelles dans de grandes “banques de colère” ? Il ne tient qu’aux femmes et aux hommes de bonne volonté de s’emparer de la seule émotion qui puisse changer le monde. Les brutes qui nous assassinent, elles, n’hésitent pas.
Il faut réenchanter le futur. Partout, la démocratie deviendra un combat parce que son entretien deviendra insupportable pour ceux qui nous dirigent et sont incapables de formuler un avenir. La mondialisation a fait de chacun un concurrent, et les problèmes de nature holistique, comme l’écologie, sont devenus une réalité existentielle qui conduit à les nier faute de pouvoir les résoudre. La proximité de leur imminence va dresser les peuples, qui tendront eux-mêmes leurs mains au fer dans un maelström de vérités tronquées et d’irresponsabilités collectives. L’histoire dira un jour que notre consumérisme était un chemin mortifère, et que la mondialisation nous aura abaissés en de tristes individus en quête de jouissances dont ils se verront privés. C’est d’ailleurs une pulsion de mort qui nous pousse, par prédation, à sacrifier nos descendants pour les protéger contre les autres.
Scientists say ‘shocking’ discovery shows rapid cuts in carbon emissions are needed to avoid catastrophic fallout
Several, more recent global warming projections in the coupled model intercomparison project 6 contain extensions beyond year 2100–2300/2500. The Atlantic meridional overturning circulation (AMOC) in these projections shows transitions to extremely weak overturning below the surface mixed layer (<6 Sv; 1 Sv = 106 m3 s−1) in all models forced by a high-emission (SSP585) scenario and sometimes also forced by an intermediate- (SSP245) and low-emission (SSP126) scenario. These extremely weak overturning states are characterised by a shallow maximum overturning at depths less than 200 m and a shutdown of the circulation associated with North Atlantic deep water formation. Northward Atlantic heat transport at 26°N decreases to 20%–40% of the current observed value. Heat release to the atmosphere north of 45°N weakens to less than 20% of its present-day value and in some models completely vanishes, leading to strong cooling in the subpolar North Atlantic and Northwest Europe. In all cases, these transitions to a
The Atlantic meridional overturning circulation (AMOC) is an important tipping element in the climate system. There is a large uncertainty whether the AMOC will start to collapse during the century under future climate change, as this requires long climate model simulations which are not always available. Here, we analyze targeted climate model simulations done with the Community Earth System Model (CESM) with the aim to develop a physics-based indicator for the onset of an AMOC tipping event. This indicator is diagnosed from the surface buoyancy fluxes over the North Atlantic Ocean and is performing successfully under quasi-equilibrium freshwater forcing, freshwater pulse forcing, climate change scenarios, and for different climate models. An analysis consisting of 25 different climate models shows that the AMOC could begin to collapse by 2063 (from 2026 to 2095, to percentiles) under an intermediate emission scenario (SSP2-4.5), or by 2055 (from 2023 to 2076, to percentiles) under a high-end emission scenar
This is not a call to despair, but an invitation to understand the forces driving the process of collapse, and to explore how we might navigate the descent with integrity, purpose, and care for the living world.
Que se passe-t-il lorsque les masses prennent conscience de l’effondrement ? L’illusion collective et le réconfort du déni La société s’accroche à des illusions réconfortantes face au destin funeste. L’histoire offre des exemples qui donnent à réfléchir. Les psychologues décrivent le « biais de normalité », c’est-à-dire notre tendance à sous-estimer les menaces et à continuer comme si de rien n’était.
Le monde va s’effondrer, et personne ne s’y prépare. Dans cet épisode vertigineux, Yves Cochet expose avec clarté et gravité sa vision de l’avenir : un effondrement systémique mondial est non seulement inévitable, mais imminent. Loin du fantasme survivaliste, il propose une lecture historique, politique et physique de notre civilisation thermo-industrielle. Il parle décroissance, relocalisation, chute brutale des systèmes complexes, et appelle à une révolution collective et poétique. À contre-courant du techno-solutionnisme ambiant, il nous invite à faire le deuil d’un monde, pour en bâtir un autre. Un témoignage lucide et essentiel.
A team of researchers in California drew notoriety last year with an aborted experiment on a retired aircraft carrier that sought to test a machine for creating clouds. But behind the scenes, they were planning a much larger and potentially riskier study of salt-water-spraying equipment that could eventually be used to dim the sun’s rays — a multimillion-dollar project aimed at producing clouds over a stretch of ocean larger than Puerto Rico.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
Un travail colossal a amené un chercheur à dresser un bilan anxiogène de notre système. D’après ses études, si les inégalités ne sont pas enrayées, un effondrement sociétal mondial est à prévoir prochainement.
Societal downfalls loom large in history and popular culture but, for the 99 per cent, collapse often had its upsides
New research is warning that the most likely outcome is that human civilization is poised for collapse. As The Guardian reports, a sweeping new historical survey that analyzes 5,000 years and the collapse of more than 400 societies makes the case that we're in for a rude awakening.
« La malédiction de Goliath : brève histoire et avenir de l’effondrement sociétal. » Retrouvez une conférence de Luke Kemp du 8 Septembre 2022 à Princeton; cette conférence correspond à la première partie du livre "La malédiction de Goliath" qui vient de sortir chez Penguin Books (en anglais)
The unspoken truth about humanity's frightening future.
An epic analysis of 5,000 years of civilisation argues that a global collapse is coming unless inequality is vanquished
New research reveals Earth's natural carbon sink nearly collapsed in 2024, absorbing almost zero human CO₂ emissions.
Dans cet épisode, Bastien Roulot échange avec Yamina Saheb sur ce que signifie, coûte et révèle, concrètement et politiquement, de mettre la sobriété au cœur des politiques climatiques. Autrice principale du dernier rapport du GIEC sur l’atténuation, initiatrice de l’introduction du terme "sobriété" dans les discussions climatiques internationales, Yamina Saheb développe une pensée rigoureuse, offensive, mais parfois piégée par les cadres institutionnels qu’elle tente de subvertir. L’entretien navigue alors entre espérance stratégique et désenchantement lucide. Face à l'inefficacité des manœuvres dominantes (croissance verte, techno-solutionnisme, géo-ingénierie…), elle appelle à une rupture structurelle, planifiée, équitable. Mais dans un monde où la coopération internationale s’effrite et dans lequel les États semblent de plus en plus dépossédés de leur capacité d’agir, comment cette stratégie peut-elle encore être mise en œuvre ? Un échange sans montage, franc, parfois inconfortable, où s’expriment à la
« Que sont-ils devenus ? » Pour fêter ses 15 ans, Usbek & Rica revient tout au long de l’été sur ces concepts qui ont pris un coup de vieux… ou pas. Après les fab labs, place à la collapsologie. Très en vogue pendant un temps, l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle, qui a brusquement disparu des radars en 2020, n’a peut-être pas dit son dernier mot.
L’idéologie dominante de l’extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable. […] Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l’arrêter.
L'idéologie dominante de l'extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable, dont Terrestres publie la traduction en français. Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l'arrêter. Naomi Klein · Astra Taylor 16 juillet 2025 […] Pour le dire crûment, les personnes les plus puissantes au monde se préparent pour la fin du monde, une fin dont elles accélèrent frénétiquement l’arrivée.
Interview with CBC: "If we had done it we would have saved billions of dollars and many many countless lives and we didn't do anything" "We have elevated economics and politics above science"
Les attaques répétées de la droite conservatrice contre l'écologie prouvent, paradoxalement, la place primordiale qu'a pris le sujet dans notre société. Cette agitation apeurée est le chant du cygne de l'ère industrielle.
Un combat pour sauver nos vies ! Une promesse si forte qu’elle devrait emporter l’adhésion du plus grand nombre. Et pourtant non. Éléments de réponses pour comprendre ce grand mystère de notre temps.
Every single day, someone pops the question. When is the collapse going to start? This question comes up all the time on Reddit, in private chats, on social media, in the comments section of articles about doom… It sits on the tip of tongues. It lurks in the back of minds. Even those friends and relatives who don’t believe in that “doomer nonsense” still crave an answer, even if they don’t want to talk about it. It’s an interesting question that generates a lot of different answers, depending on who’s talking. Some say 2030. Some say 2050.
The Kenyan marine ecologist David Obura is chair of a panel of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES), the world’s leading natural scientists. For many decades, his speciality has been corals, but he has warned that the next generation may not see their glory because so many reefs are now “flickering out across the world”.
News and views on the coming collapse
This Contemplation is the result of my beginning to put together a different one that’s focussing upon an academic article I’ve been reading (Collapse, Environment, and Society) but that got me thinking about the academic ‘debate’ regarding what ‘societal collapse’ is, how it may–or may not–unfold for our current experiment in large, complex societies, and how things are perceived in the moment by those experiencing societal change. The ‘debate’ (centred more-or-less on the question: Do societies actually ‘collapse’ or are they ‘merely’ shifting/transforming/adapting to changing conditions?) is rather ‘academic’ in that in the grand scheme of things it’s intellectually interesting but doesn’t have much to do with the on-the-ground, real-life experiences and concerns of most humans in a society–especially if they are experiencing some of the more ‘problematic’ consequences of collapse/transformation.
A subreddit tracking apocalyptic news in a calm, logical way comforts users who believe the end The threat of nuclear war, genocide in Gaza, ChatGPT reducing human cognitive ability, another summer of record heat. Every day brings a torrent of unimaginable horror. It used to be weeks between disasters, now we’re lucky to get hours.
Démocraties en danger : pourquoi nous minimisons les risques, selon les sciences du comportement Publié: 2 juin 2025, THE CONVERSATION Ralph Hertwig, Max Planck Institute …
It’s actually pretty obvious: the climate catastrophe is escalating, climate collapse has in all probability already begun, all the while fossil fuel infrastructures are being expanded all around the world. More and more people are turning away from climate action, while more and more people, no longer only in the global South, are suffering the consequences of climate chaos.
Je me suis beaucoup intéressé aux travaux d’Olivier Hamant (j’ai d’ailleurs consacré une longue note de lecture de son excellent ouvrage « La troisième voie du vivant », accessible ici) qui popularise depuis quelques mois maintenant la notion de robustesse. Autant j’ai apprécié son approche de biologiste, basée sur le vivant, sa proposition de "ringardiser la performance au profit de la robustesse", très convaincante (suivez son profil LinkedIn, c'est passionnant), autant je ressens un certain malaise face à une espèce de « rivalité » qu’il entretient avec la notion de résilience.
Ende August organisieren Klimaaktivisten das erste »Kollapscamp«, um solidarisch durch Krisen zu gehen
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
« Le monde devient ce que nous avons rêvé ou ce que nous avons laissé advenir. Les pires réalités de notre époque sont des réalités fabriquées. Il nous incombe donc, en tant que participants créatifs dans l'univers, de repenser notre monde. Le fait de posséder de l'imagination signifie que tout peut être repensé. » C’est sur ces propos tenus par le poète et romancier nigérian Ben Okri que s’est ouvert le "premier symposium transdisciplinaire mondial sur les risques systémiques", selon les termes des organisateurs, près de Paris, le 7 juin 2025, en présence de quelque 300 participants venus d’une cinquantaine de pays.
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.
Face à l’emballement simultané des crises écologiques, économiques, sociales, politiques et existentielles, nos sociétés semblent piégées dans une fuite en avant. Loin de simples dysfonctionnements, c’est un effondrement structurel qui se profile : celui des équilibres vitaux de notre biosphère, mais aussi de nos représentations collectives, de nos institutions démocratiques et de notre capacité à percevoir le réel. Dans cet article, Jacques de Gerlache explore les racines systémiques de cette crise de civilisation, et pointe notamment l’une de ses carences majeures : l’absence, au sein des mouvements socio-politiques constructifs du XXe siècle, d’une métaphysique émotionnelle et spirituelle capable de nourrir des récits mobilisateurs, porteurs d’espoir, d’incarnation et de plaisir partagé à construire ensemble.
Recent simulations using the Community Earth System Model (CESM) indicate that a tipping event of the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) would cause Europe to cool by several degrees. This AMOC tipping event was found under constant pre-industrial greenhouse gas forcing, while global warming likely limits this AMOC-induced cooling response. Here, we quantify the European temperature responses under different AMOC regimes and climate change scenarios. A strongly reduced AMOC state and intermediate global warming (C, Representative Concentration Pathway 4.5) has a profound cooling effect on Northwestern Europe with more intense cold extremes. The largest temperature responses are found during the winter months and these responses are strongly influenced by the North Atlantic sea-ice extent. Enhanced North Atlantic storm track activity under an AMOC collapse results in substantially larger day-to-day temperature fluctuations. We conclude that the (far) future European temperatures are dependent o
Ten kinds of possible collapses examined.
Comment les riches ravagent la planète (et nous avec...)
A new point in history has been reached, entomologists say, as climate-led species’ collapse moves up the food chain even in supposedly protected regions free of pesticides
What are the most significant groups in this complex network of our emergent ‘collapse culture’? These groups don’t cohere into a single unified culture that understands itself as singular. Instead, the are thinly connected inside the complex of contemporary culture, a set of linked clusters. Between them, ideas do circulate, but the links between them, as I will return to, are more often established through intermixing in the heads of their proponents, however chaotically this takes place.....
Mon enfance a été perpétuellement peuplée de personnes créatives. Mes parents, tous deux musiciens, organisaient souvent des rencontres d’artistes, d’écrivains et d’interprètes. À chaque fois, un thème récurrent émergeait : la lutte de l’esprit créatif dans un monde qui semblait de plus en plus indifférent, voire hostile, à leurs contributions. Chaque personne exposait ce qui est devenu une fenêtre très claire sur la façon dont nos systèmes exploitent et marginalisent les personnes les plus créatives.
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Matthieu Auzanneau,, auteur et directeur du think tank de la transition énergétique The Shift Project nous abordons l’inexorable épuisement des ressources fossiles et ses conséquences géopolitiques (Golfe Persique, Irak, Ukraine) La dépendance de l’Europe au pétrole et au gaz. Les grands moments historiques du pétrole (pic de 1970, Mer du Nord, boom du shale aux USA) Les premiers accords climatiques (Protocole de Kyoto) et la croissance paradoxale de la consommation de gaz L’analogie du corps humain pour montrer que l’énergie est l’« organe vital » de nos sociétés Les pistes de sortie de la « marriage pétrolier » : sobriété organisée, souveraineté industrielle, transition vers les renouvelables Et un appel à l’élaboration d’un plan clair et collectif pour réduire la dépendance aux énergies carbonées « Decarbonons la France ! »
Now that the collapse of our political, economic, social and ecological systems is accelerating, the signs of this collapse, including scapegoating, corruption, and social disorder are becoming more obvious. This is the seventh of a series of articles on some of these signposts.
Dans une tribune au « Monde », l’universitaire déplore qu’en dépit de diagnostics fermement établis, le monde qu’on appelait autrefois « moderne » ne se réforme pas, mais intensifie encore les travers qui ont mené à l’actuelle crise « socio-écologique ».
Le temps des tempêtes, que Joanna Macy nommait il y a quelques années, est à présent bien là, aussi chez nous ! Il vient nous toucher dans nos réalités familiales ou professionnelles, bousculer nos idéaux, secouer nos valeurs, déraciner nos espoirs, fragiliser nos collectifs … Face à ce déferlement d’informations anxiogènes, comment sortir de la sidération et de l’impuissance ? Au milieu du chaos, comment rester debout? Quelles postures pouvons-nous incarner?
Il faut vraiment absolument bien le comprendre, c’est un fait majeur de la métaphysique et de l’ontologie (les deux disciplines qui constituent les fondations de toute la philosophie) : L’inertie, l’adaptation inertielle et le déni de tout ce qui exige un changement sont au cœur de la condition humaine.
J’ai l’habitude de voir les écologistes et les futurologues parler des limites de la croissance (« The Limits to Growth »). Je suis moins habitué à voir des spécialistes de l’investissement mentionner des recherches liées aux limites de la croissance. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Joachim Klement dans sa lettre d’information quotidienne. Bien entendu, quiconque écrit sur les limites de la croissance doit d’abord procéder à toutes les vérifications d’usage. En effet, la combinaison des mots « limites » et « croissance » dans le titre a suscité un grand nombre de réactions critiques, allant de la déformation pure et simple de l’ouvrage à l’incompréhension du modèle de dynamique des systèmes qui le sous-tend.
Véritable agitateur de consciences, le philosophe slovène navigue avec aisance dans les eaux du politiquement incorrect. Il affirme que nous sommes entrés dans une nouvelle ère, où il ne s’agit plus de rêver à un monde meilleur, mais simplement de survivre. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
Que prédisent les IA grand public lorsqu'on leur pose la question ultime ?
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently.
La Terre, notre précieuse planète bleue, semble être un endroit stable et inaltérable dans l’immensité de l’univers. Cependant, la question de son avenir, et plus particulièrement de la fin de la vie, est une interrogation qui taraude de plus en plus de scientifiques. Le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la montée des températures et d’autres facteurs liés à l’activité humaine contribuent à rendre notre avenir incertain. Mais que disent vraiment les données scientifiques sur la fin de la vie sur Terre ? Quand cela arrivera-t-il et comment ?
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently. Of course, anyone who writes about Limits of Growth has to do all the usual disclaimers first. This is because the combination of the words “limits” and “growth” in the title produced a lot of critical responses, on a range from straight-up hatchet jobs which misrepresented the book, to people who didn’t appear to understand the systems dynamics model that sat behind it.
On Monday House Republicans released the final parts of their proposed tax and budget bill — and it’s the stuff of nightmares. As Bobby Kogan of the Center for American Progress documents, the bill would impose the largest cuts to Medicaid and SNAP — the program formerly known as food stamps — in history. Millions of low-income Americans would lose health coverage; millions would go hungry. Many of those suffering would be children.
Destructions par les Blancs, le monde après le capitalisme... Ailton Krenak, l’une des voix des peuples indigènes du Brésil, partage sa vision inspirante pour retarder la fin du monde.
Climate change is driving rising global temperatures, ecological degradation, and widespread human suffering. Yet, as a collective, humanity has failed to implement sufficient changes to mitigate these threats. This paper introduces the concept of “global narcissism” as a speculative lens to analyze the psychological barriers to climate action. By examining different levels of narcissism and their manifestations in human responses to climate change, this framework highlights key obstacles to meaningful action. While humanity is diverse, and lived experiences vary greatly, this perspective offers a way to discuss patterns of response and resistance. A central challenge lies in humanity’s difficulty in recognizing its symbiotic relationship with the non-human world. Through the metaphor of “global narcissism” this paper explores how humanity’s response to ecological crisis mirrors narcissistic defense mechanisms and suggests a collapse is taking place. This framework provides insights into how psychological int
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
It is said that George W. Bush Jr. decided to invade Iraq in 2003 because he had read some papers on oil depletion by the Association for the Study of Peak Oil (ASPO). Of course, it may be just a legend, but I don’t see it as impossible, and perhaps not even improbable. Politicians make decisions on the basis of vague ideas, often on the spur of the moment, and in many cases making terrible mistakes. But they normally understand some of the critical elements that keep alive the system. For the US, the critical resource was, and still is, crude oil. So, it is possible that Bush thought that it was necessary to compensate for the decline of the US oil production by seizing the Iraqi resources. That didn’t necessarily imply to start a war, just like filling the tank of your car doesn’t imply shooting dead the service station operator. But that’s the way some people’s minds work.
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
Le marché de l’abri souterrain, s’il reste quasi inexistant en France, prend de l’ampleur en Angleterre, et surtout aux Etats-Unis où fleurissent des projets pharaoniques ultra-sécurisés et très équipés, à destination des ultra-riches.
An international forum for leaders addressing interconnected crises, systemic challenges, the imperative for a new approach, collaborative solutions, and adapting to inevitable consequences. - An international forum for leaders addressing interconnected crises, systemic challenges, the imperative for a new approach, collaborative solutions, and adapting to inevitable consequences. - 25 April 2025 – MagNet Community House, Pallavicini Palace, Budapest
... , il me semble suffisant d’imaginer qu’un scénario à 2 °C en 2050, et au-delà par la suite, pourrait provoquer une mortalité massive sur un pas de temps variable, s’élevant potentiellement à plusieurs centaines de millions d’êtres humains, sans qu’il soit loisible de fixer un plafond. Telle serait d’ailleurs tout simplement la conséquence d’une baisse significative, pour un temps indéfini, de nos capacités de production alimentaire, associée à une régression rapide des ressources marines.
Before you read this, a word of caution. You may want to prepare yourself a stiff drink and sit down before you read the following. I think most people who read this will at some point in their life heard about the Club of Rome’s Limit to Growth publication from the 1970s. Back then, the Club of Rome asked the MIT to produce a series of forecasts for the world’s industrial and services output, food production, and pollution levels to the year 2100. Almost from the get-go, these forecasts were derided as scaremongering and flat out wrong. But were they really?
The governing ideology of the far right has become a monstrous, supremacist survivalism. Our task is to build a movement strong enough to stop them
Kohei Saito voit le monde au bord de l’effondrement climatique. Seul un communisme de guerre axé sur la décroissance pourrait nous permettre de retrouver des jours meilleurs.
Dans cette vidéo, Philippe Grandcolas, expert en biodiversité, nous plonge au cœur des enjeux écologiques actuels, en mettant en lumière l'importance vitale de la biodiversité et l'impact de son déclin. Bien que ce sujet soit souvent relégué au second plan face aux crises climatiques, la biodiversité est cruciale pour la stabilité de nos écosystèmes et la survie de nombreuses espèces, y compris la nôtre. Entre catastrophe écologique et solutions fondées sur la nature, nous explorons des pistes d'espoir, d'action, et de réconciliation avec le vivant.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
What if the rules of the game have already sealed our fate? This is a brutal mathematical reality: an unstoppable, self-reinforcing chain reaction in the Earth’s climate system is now underway.
Des chercheurs travaillent sur le développement de "bactéries miroir", qui pourraient aider à traiter des maladies qui restent incurables jusqu'à présent. Celles-ci représentent toutefois un risque non-négligeable pour l'humanité.
Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)
Ces organismes hypothétiques pourraient-ils ravager le monde si les biologistes parvenaient à les créer ? Faut-il interdire absolument toute recherche en ce sens ? Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Revue de détail d’un scénario apocalyptique.
Les offensives politiques de Donald Trump sont synonymes d'encore plus "d'incertitudes" qu'à l'époque de la pandémie de Covid-19 pour l'environnement économique mondial, estime le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié dimanche dans le Sunday Times.
Le vice-président de la Banque centrale européenne, Luis de Guindos, affirme ce dimanche 16 mars dans un entretien accordé au «Sunday Times» que les offensives politiques imprévisibles du président américain contre ses alliés comme ses concurrents rendent la situation actuelle «volatile».
Do civilizations have tipping points that determine their rise and fall? Untangling how and why civilizations fall could, in theory, help humanity avoid a future calamitous collapse. “The reason why complex societies disintegrate is of vital importance to every member of one, and today that includes nearly the entire world population,” Tainter wrote. “Whether or not collapse was the most outstanding event of ancient history, few would care for it to become the most significant event of the present era.”
Lenton, the founding director of the Global Systems Institute at the University of Exeter, was the lead author of the 2008 paper that formally introduced the idea of tipping points in the Earth’s climate system.
In this book Adam Greenfield, author of Radical Technologies, recovers lessons from the Black Panther survival programs, the astonishingly effective Occupy Sandy disaster-relief effort and the solidarity networks of crisis-era Greece, as well as municipalist Spain and autonomous Rojava, to show how practices of mutual care and local power can help shelter us from a future that often feels like it has no place for us or the values we cherish.
For years, climate scientists have warned us of rising temperatures, extreme weather, and ecological breakdown. Now, the very people who calculate financial risk—actuaries—are sounding the alarm. Their latest report projects a 50% collapse in global GDP within decades. That’s not a recession. That’s economic devastation on a scale we’ve never seen.
In thinking about the war being waged against life on Earth by Donald Trump, Elon Musk and their minions, I keep bumping into a horrible suspicion. Could it be that this is not just about delivering the world to oligarchs and corporations – not just about wringing as much profit from living systems as they can? Could it be that they want to see the destruction of the habitable planet?
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,
Le rapport 2025 sur les états de fragilité se penche sur un monde marqué par des rapports de force en pleine recomposition : c’est dans les 61 contextes présentant un degré élevé ou extrême de fragilité que les effets les plus dramatiques des crises, des conflits et de l’instabilité trouvent leur point de convergence. La fragilité multidimensionnelle est en effet au cœur d’évolutions géopolitiques qui mettent à mal des décennies d’équilibre des forces à l’échelle mondiale ; tant les défis que les possibilités qu’elle apporte appellent une réflexion approfondie et une adaptation rapide de l’ensemble des sphères de l’action humanitaire, du développement et de la paix.
💡 Is our obsession with economic growth leading us to collapse? Economist and research Gaya Herrington joins us to discuss why GDP is a flawed metric, how degrowth can lead to a thriving well-being economy, and why businesses must prioritize resilience over efficiency. Tune in for a critical conversation on reshaping our economic future.
Collapse isn’t loud. It’s not a Hollywood explosion, not a sudden black hole swallowing the United States overnight. There’s no singular moment when the world collectively gasps and realizes everything has come undone. Instead, collapse is a slow, grinding process — insidious, creeping, and patient.
My childhood was perpetually filled with creative people. My parents, both musicians, often hosted gatherings of artists, writers, and performers. At each event a recurring theme emerged: the struggle of the creative mind in a world that seemed increasingly indifferent, if not hostile, to their contributions. Each person laid out what became a very clear window into how our systems exploited and marginalized the most creatively intelligent.
Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ?. Au travers de cette hypothèse, Albin Wagener – Professeur d’université en Sciences du langage et Sciences de l’information et de la communication – évoque l’étrange période dystopique que nous vivons en ce premier quart du 21ième siècle. Sommes-nous déjà en guerre mondiale ? Bonne lecture. ObsAnt
Comme le dit souvent Arthur Keller, la peur ne fige pas, elle pousse à l'action. Voici donc quelques propos choquants qui j'espère susciteront de la peur et de l'action chez ceux qui la regarderont. Les intervenants : Cédric Ringenbach, Aurélien Barrau, Jean-Marc Jancovici, Pablo Servigne
Ce concept qui désignait, à la fin du XXᵉ siècle, le petit cercle qui avait mis la Russie en coupe réglée après la décomposition de l’URSS, renvoie aujourd’hui au petit groupe de milliardaires qui a, aux États-Unis, une influence disproportionnée, au point de menacer la démocratie.
Les Suisses ont massivement rejeté dimanche une initiative des écologistes, visant à inscrire dans la Constitution le respect des limites naturelles de la planète.
Les riches continuent de s’enrichir. Cela ne fait aucun doute. Mais ce que l’on oublie souvent de dire, c’est comment ils y parviennent, non seulement par l’exploitation habituelle, mais aussi en conduisant activement le monde vers la catastrophe tout en se protégeant des retombées.
Article majeur sur la Révolution Papillon, ou Dark Enlightenment, dystopie clairement en cours aux USA via le DOGE (nommé RAGE à l’origine) – à propos de laquelle certains tiraient la sonnette d’alarme dès 2014 concernant ses soutiens de la Silicon Valley (!) en adéquation ensuite avec le Project 2025 des chrétiens nationalistes. Sa conclusion : « Le temps que la plupart des Américains comprennent ce qui se passe, le « reboot » – la destruction du gouvernement – pourrait déjà être achevé. »
Climate change will set the parameters of our post-Princeton lives. The fires that devastated the Palisades earlier this month were, as our nation’s exasperated and exhausted climate scientists continue to remind us, only harbingers of the floods, tornados, and heatwaves to come. Global warming is surpassing the climate models that scientists built in the 2010s and early 2020s that already forecasted a borderline-apocalyptic future. Undoubtedly, by the time current Princeton students reach middle age, they will have witnessed a slew of societal structures sag — or collapse entirely — under the weight of extreme weather events and ever-worsening ecological decline.
Et si la politique prédatrice de Donald Trump, de la Chine de Xi Jinping, mais aussi la prise de conscience écologique actuelle, obéissaient à la même logique, celle d’un monde fini, qu’on ne peut pas exploiter à l’infini ? C’est la thèse de l’économiste Arnaud Orain, qui publie Le Monde confisqué. Essai sur le capitalisme de la finitude (XVIe-XXIe siècle) (Flammarion, 2025). Entretien.
Elon Musk has achieved astonishing power in Trump’s administration – and spent the weekend wielding it
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
A panel of international scientists has moved their symbolic “Doomsday Clock” closer to midnight than ever before, citing Russian nuclear threats amid its invasion of Ukraine, tensions in other world hotspots, military applications of artificial intelligence and the climate crisis as factors underlying the risks of global catastrophe.
🌌 L’histoire de l’humanité est une traînée de lumière dans l’immensité du temps… Il y a 4,5 milliards d’années, la poussière d’étoiles s’est rassemblée pour former une planète. Il y a 500 millions d’années, la vie a explosé en une danse infinie d’évolution. Et aujourd’hui, nous sommes là. À l’aube d’un basculement.
What Happens When No One Stands?
Global risk management for human prosperity
Face aux crises existentielles : anthroposphère, la grande accélération, points de bascule et limites planétaires, descente énergétique, la transition n'est pas une solution, l’espoir de la systémique, les plans d'Arthur Keller.
The risk of Planetary Insolvency looms unless we act decisively. Without immediate policy action to change course, catastrophic or extreme impacts are eminently plausible, which could threaten future prosperity.
In 1919, at the height of a global crisis that resulted from the turmoil of the Russian Revolution, the devastation of the first world war, and the collapse of Europe’s great continental empires, Irish writer William Butler Yeats penned his famed warning to humanity, mourning the end of the old world: “Things fall apart; the centre cannot hold / Mere anarchy is loosed upon the world.”
Thoughts on the Collapse of Civilization
The only publication for climate action, covering the environment, biodiversity, net zero, renewable energy and regenerative approaches. It’s time for The New Climate.
Read writing from Alan Urban on Medium. Preparing for the collapse of global industrial civilization. Every day, Alan Urban and thousands of other voices read, write, and share important stories on Medium.
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Trump 47 : La fin de l'organisation mondiale tel que nous le connaissions ? Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, mais ses choix pour l'avenir de l’Amérique risquent de bouleverser le monde entier. Drill, Baby, Drill, annexer le Groenland, exploiter jusqu'à la dernière goutte de pétrole… Quelles seront les conséquences de ses actions sur le climat, les ressources et l'équilibre géopolitique mondial ? Dans cette vidéo, on plonge dans les 4 grandes clés de son mandat qui risquent de redéfinir le futur de notre planète
The CIO of Goldman Sachs has said that in the next year, companies at the forefront will begin to use AI agents as if they were employees — as team members with tasks to do.
Pendant qu'Elon Musk se joue des symboles et provoque - sans aucun doute intentionnellement - une contre-réaction politique qui sert son camp, Donald Trump prépare le désengagement des États-Unis de la plupart des accords internationaux en faveur de la protection du milieu. À quel point devons-nous être surpris ? Je ne le suis pas, malheureusement.
Après son best-seller « Dans la forêt », l'autrice étasunienne Jean Hegland publie « Le Temps d’après ». Dans notre entretien, elle revient sur la perte de sa maison dans un incendie en 2020 en Californie.
The 20th edition of the Global Risks Report 2025 reveals an increasingly fractured global landscape, where escalating geopolitical, environmental, societal and technological challenges threaten stability and progress. This edition presents the findings of the Global Risks Perception Survey 2024-2025 (GRPS), which captures insights from over 900 experts worldwide. The report analyses global risks through three timeframes to support decision- makers in balancing current crises and longer-term priorities.
La fin de la pensée critique et l’effondrement de la civilisation. À une époque où la logique et l’esprit critique sont plus importants que jamais, la société évolue dans la direction opposée – vers la désinformation, le mysticisme et les régimes autoritaires. Le monde est plongé dans un état permanent de polycrise : instabilité économique, effondrement écologique, tensions géopolitiques et fracture sociétale. Au lieu d’affronter ces crises avec logique et des solutions fondées sur des preuves, de vastes pans de la population se replient sur la superstition et l’autoritarisme.
Comment s'engager politiquement dans cette ère de destruction inouïe ? Le philosophe québécois Alain Deneault évoque l'écoangoisse qui nous saisit, et comment réorienter cette énergie vers l'action. Une piste ? Les biorégions.
The abrupt loss of many species from a system is generally attributed to a breakdown in ecological functioning. As species are sequentially knocked out, the whole community becomes unstable, and it all comes crashing down. Another mechanism that may be at play. My colleagues and I argue that despite the fact life on Earth displays such great variety, many species that live together appear to share remarkably similar thermal limits. That is to say, individuals of different species can tolerate temperatures up to similar points.
Si s'agit ici d'un scénario impossible, une baisse de 50% de la population mondiale d'ici la fin de ce siècle pourrait soulager notre planète.
Environnement : six des neuf limites planétaires ont été dépassées et d’autres signaux s’aggravent. Effondrement en vue ? Difficile à penser. Certains en sont persuadés. D’autres estiment que le pire n’est pas inéluctable. Mais si un sursaut est urgent et crucial, l’inertie politique, économique et sociale complique les choses.
Le prix Nobel de physique 2024 Geoffrey Hinton ne cache pas ses craintes face à l'avenir du développement de l'intelligence artificielle.
2024
Avant de lancer cette chaîne. Nous avions créer un pilote lorsque j'étais encore sur @TarmacRTBF la plate-forme média de la @rtbf qui avait pour vocation d'introduire les limites planétaires à des personnes qui n'y connaissaient rien. "1,5°C" était le titre que nous avions trouvé en symbole avec les accords de paris de la COP 21. Cette vidéo j'ose espérer captivante revient sur le constat global de notre époque : comment notre planète, nos écosystèmes et nos sociétés sont à la croisée des chemins face au changement climatique. Avec des invités comme @jean-marcjancovici2537 Pablo Servigne, @RokhayaDialloFR ou encore le climatologue François Massonnet de @universitedelouvain nous dressons un état des lieux sans concessions mais aussi porteur d'espoir.
The year 2024 wasn’t just another chapter in the unfolding climate saga; it felt like the plot twist no one wanted to believe. For decades, climate scientists warned of ifs — if we pass this tipping…
Every December, people ask us how severe the year’s extreme weather events were. To answer this question, we’ve partnered with Climate Central to produce a report that reviews some of the most significant events and highlights findings from our attribution studies. It also includes new analysis looking at the number of dangerous heat days added by climate change in 2024 and global resolutions for 2025 to work toward a safer, more sustainable world.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
In 2024, global average temperatures breached the critical threshold of 1.5°C above pre-industrial levels — a tipping point long warned about by scientists. Instead of catalyzing swift global action, this milestone has only underscored a grim reality: the collapse of our global ecological and economic systems is not a distant possibility — it is unfolding before us. Climate change, combined with the many other dimensions of the polycrisis — resource depletion, biodiversity loss, political instability, and economic inequities — has created a perfect storm. This storm is not just brewing; it’s here.
Une brève explication des crises mondiales simultanées. J’ai beaucoup écrit sur la polycrise, mais surtout d’un point de vue environnemental/écologique. Si je postule que les éléments sous-jacents de chaque aspect de la polycrise découlent de la surexploitation des ressources, il y a en réalité beaucoup plus que cela. Pour être clair, nous vivons à l’ère de la polycrise – une cacophonie de désastres imbriqués, une tempête parfaite des pires échecs de l’humanité convergeant en une seule réalité catastrophique. Il ne s’agit pas d’une seule crise. Il s’agit de tout, partout, en même temps, et la spirale se dirige vers nous plus vite que nous ne pouvons l’imaginer.
I mapped out a likely scenario, based on a synthesis of a variety of estimates combined with a dose of interpretation. While I can't predict the future, if we continue business as usual we'll soon witness compounding destruction of our infrastructure, economy and agricultural systems. A reasonable estimate suggests cascading civilizational and social collapses by mid-century - just 25 years from now.
The climate and ecological crisis poses an unprecedented challenge, with scientists playing a critical role in how society understands and responds. This study examined how 27 environmentally concerned scientists from 11 countries construct the future in the context of climate change, applying a critical discursive psychology analysis. The degree to which the future is constructed as predetermined or transformable impacts both the urgency and scope of proposed actions. ...
In this article, we’ll see why cascading disruptions of environmental and political systems are entangled and mutually reinforcing. We’ll also try to identify the next stages of global collapse, and explore the options for individuals and communities seeking to survive and to prevent as much harm and suffering as possible.
Several high-profile research papers have brought renewed attention to the potential collapse of a crucial system of ocean currents known as the Atlantic Meridional Overturning Circulation, or AMOC, as we discussed in part one of this two-part post. Huge uncertainties in both the timing and details of potential impacts of such a collapse remain.
A short definition of the polycrisis, including global environmental, geopolitical, and economic aspects.
The masses cry out for immediate solutions to long-term problems, inviting despots to lead them.
Le gouvernement haïtien a dénoncé, lundi 9 décembre, le « massacre abject » survenu ce week-end dans la capitale, où près de 200 personnes ont été tuées selon l’ONU.
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
In March 2022, a New York City-sized ice shelf collapsed in East Antarctica, long thought to be relatively stable against rapid change. The Conger-Glenzer ice shelf collapsed following decades of ocean-induced thinning, allowing its long-stabilizing features to transform into destabilizing ones.
Paul et Vincent Burnand-Galpin avaient évoqué l’hypothèse d’un « moment Pearl Harbor », un choc écologique assez puissant pour faire basculer l’opinion publique dans le sens de l’écologie et permettre la mobilisation générale face à l’urgence existentielle. J’ai aussi écrit à ce sujet. C’était faire l’hypothèse d’une boucle de rétroaction négative (régulatrice) dans le système combiné de la Mégamachine et de la Biosphère...
Cyrus Farhangi est un expert vulgarisateur des enjeux environnementaux. Il partage quotidiennement sur Linkedin ses découvertes, ses craintes et ses espoirs concernant un possible effondrement de notre civilisation suite aux catastrophes environnementales en cours. Il travaille aujourd’hui pour une entreprise de production d’énergie solaire. D’abord convaincu que l’effondrement était inéluctable compte tenu de la complexité de la situation, de la gravité des catastrophes et de l’inertie de notre système économique, il a depuis nuancé son approche et considère que des solutions existent et que nous ne sommes pas condamnés. En piochant parmi les solutions imaginées par les milieux décroissants que dans celles imaginées dans les milieux techno-solutionnistes, Cyrus pense que nous pouvons imaginer un chemin nous permettant d'éviter de vivre l'effondrement de notre civilisation.
Le changement climatique rend plus probables les conditions météorologiques nécessaires à la propagation des incendies de forêt, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cette semaine, les dirigeants du monde se sont réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, pour COP29 – le dernier cycle de négociations de l’ONU sur le climat. Et le Dr Goodall affirme qu’il est plus urgent que jamais d’agir pour ralentir le réchauffement de notre planète.
Hystérie, escroquerie, catastrophisme… Les mots ne manquent pas pour accabler ceux qui tentent d’alerter l’Humanité sur la possibilité d’un effondrement lié au climat. Pourtant, le réchauffement global pourrait nous faire entrer dans des zones d’incertitudes très importantes.
En 2051, il y aura beaucoup moins d'humains, les catastrophes y auront veillé. Le climat sera plus chaud qu'aujourd'hui. Les très grandes villes avec plusieurs millions d'habitants, ne seront plus fonctionnelles...
Human pressures have pushed the Earth system deep into the Anthropocene, threatening its stability, resilience and functioning. The Planetary Boundaries (PB) framework emerged against these threats, setting safe levels to the biophysical systems and processes that, with high likelihood, ensure life-supporting Holocene-like conditions. In this Review, we synthesize PB advancements, detailing its emergence and mainstreaming across scientific disciplines and society. The nine PBs capture the key functions regulating the Earth system. The safe operating space has been transgressed for six of these. PB science is essential to prevent further Earth system risks and has sparked new research on the precision of safe boundaries. Human development within planetary boundaries defines sustainable development, informing advances in social sciences. Each PB translates to a finite budget that the world must operate within, requiring strengthened global governance. The PB framework has been adopted by businesses and informed
Sans amertume, mais avec lucidité, notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux réagit à la réélection de Donald Trump. « Car le jour où l'on cessera de voir la beauté du monde, alors il n’y aura plus aucune raison de continuer. »
The idea that the AMOC is headed to collapse is very controversial, but it is clearly weakening. If the circulation did collapse, the consequences on both sides of the Atlantic Ocean would be immense—including large changes in temperature and a spike in weather-related disasters.
Une opinion signée par Amnesty International Belgique, Canopea, le CNCD-11.11.11, la CSC, la FGTB et Greenpeace - La répression des voix critiques en Azerbaïdjan s'est fortement aggravée depuis l'annonce de la tenue de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Bakou. Lors de celle-ci, il est indispensable que la Belgique fasse aussi entendre une voix forte sur le respect des droits humains.
If despair is the most unforgivable sin, then hope is surely the most abused virtue. That observation feels particularly apposite as we enter the Cop season, that time of United Nations megaconferences at the end of every year, when national leaders feel obliged to convince us the future will be better, despite growing evidence to the contrary.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
The Atlantic Ocean's most vital ocean current is showing troubling signs of reaching a disastrous tipping point. Oceanographer Stefan Rahmstorf tells Live Science what the impacts could be.
The network of Atlantic ocean currents keeping the Earth's climate stable are far closer to collapse than first estimated, scientists warn.