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Jancovici enterre l'accord de Paris par une simple démonstration
Les géants bancaires du monde financent encore massivement le charbon, le pétrole et le gaz, dévoile un rapport du consortium d’ONG Reclaim Finance ce lundi 13 mai. Chez les banques françaises les montants sont néanmoins en repli.
Au moins vingt développements de champs pétroliers et gaziers ont fait l’objet d’une décision finale d’investissement en 2023. Ils devraient déboucher sur une production de 8 milliards de barils équivalent pétrole (bep), selon l’édition annuelle du Global Oil and Gas Extraction Tracker, publiée par l’ONG étasunienne Global Energy Monitor jeudi 28 mars.
Les grandes compagnies pétrolières continuent de développer des projets difficilement compatibles avec l’accord sur le climat de Paris et aucune n’est sur la voie pour tenir la limite de 1,5°C de réchauffement fixée par la communauté internationale, selon un rapport publié mercredi par le groupe de réflexion Carbon Tracker.
La température mondiale a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900 entre février 2023 et janvier 2024, pour la première fois. La hausse des températures doit cependant être mesurée sur une période plus longue pour être pertinente.
D'après une étude du Global Carbon Budget publiée mardi, l’action mondiale visant à réduire les combustibles fossiles n’est pas assez rapide pour empêcher un changement climatique dangereux.
La COP28 s'ouvre dans exactement un mois aux Émirats arabes unis. Huit ans après l'adoption de l'Accord de Paris, l'heure est au bilan. Si l'on sait que le monde est toujours sur la mauvaise trajectoire, les États devront être à la hauteur et accroître leurs ambitions pour rectifier le tir. C'est l'un des principaux objectifs du sommet qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
Combien de CO2 l'humanité peut-elle encore émettre si elle veut tenir les objectifs de l'accord de Paris? Une nouvelle étude montre qu'il reste sans doute moins de temps que prévu pour limiter les émissions et le réchauffement, tout en soulignant les incertitudes entourant cette question.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records: après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Dix-sept pays de l'Union européenne ont des ambitions en termes d'installations d'énergie éolienne bien en deçà des objectifs de l'accord de Paris, a indiqué jeudi l'organisation environnementale WWF dans son dernier rapport sur l'énergie éolienne au sein de l'UE. La Belgique, pour sa part, dévoile des ambitions plus élevées que la trajectoire prévue dans l'accord de Paris.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records : après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
A huit semaines de la COP28 sur le climat à Dubaï, les pays du monde ont encore des "vues divergentes" sur les moyens d'atteindre les objectifs de l'accord de Paris de 2015, même s'ils s'accordent sur la nécessité de faire plus, constate l'ONU mercredi.
Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
C’est ONUbilan. L’ONU a publié vendredi son évaluation de huit années de lutte contre le réchauffement climatique, depuis l’adoption de l’Accord de Paris en 2015. Ce compte rendu cinglant, largement inspiré des conclusions du Giec, servira de base à la 28ème conférence mondiale (COP28) sur le climat à Dubaï en novembre.
Signé en 2015, l’accord de Paris prévoyait un ensemble d’objectifs climatiques, dont le plus ambitieux était de limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle
Un premier bilan de la mise en œuvre de l'accord de Paris de 2015, publié vendredi par l'ONU à 83 jours de la COP28, avertit le monde qu'il "n'est pas sur la trajectoire pour atteindre les objectifs de long terme" du texte. Selon ce document, il faut faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Les pays du monde entier doivent faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" en matière de lutte contre le changement climatique, selon un premier bilan de la mise en oeuvre de l'accord de Paris de 2015, publié vendredi par l'ONU à 83 jours de la COP28.
Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d'ici 2025 et faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" pour affronter la crise climatique, selon un rapport sous l'égide de l'ONU Climat qui sera au coeur de la COP28 de Dubaï dans trois mois.
Le «Global Stocktake», premier point d’étape des engagements pris par les Etats dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat en 2015, est publié ce vendredi 8 septembre.
Touché-coulé ! À quelques mois de la COP28 sur le climat, les pays membres de l'Organisation maritime internationale (OMI) ont échoué vendredi 7 juillet à s'entendre sur un accord suffisamment ambitieux pour respecter le scénario 1,5°C. Une nouvelle occasion manquée alors que la fenêtre de tir pour agir avant 2030 se referme.
Les représentants de près de 200 pays sont réunis jusqu'au 15 juin à Bonn, en Allemagne, pour préparer la COP28. La prochaine conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra à Dubaï en décembre, est particulièrement attendue car elle doit dresser le premier bilan mondial de l’action climatique, tel que prévu dans l’Accord de Paris. Où en sont les pays à quelques mois de l'échéance ?
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.
Le monde peut encore garder le réchauffement climatique "bien en-deçà de 2°C", à condition de quadrupler d'ici 2030 les capacités d'électricité décarbonée et d'investir massivement en particulier dans la capture du carbone et l'hydrogène, souligne mercredi un rapport de BloombergNEF (BNEF). "Des chemins existent encore pour rester bien en-deçà de 2°C de réchauffement (par rapport à la période pré-industrielle), si les gouvernements et les entreprises agissent de façon déterminée en faveur des énergies et des technologies bas carbone", souligne l'édition annuelle du New Energy Outlook, publié par le cabinet d'expertise BNEF quelques jours après la fin d'une COP27 peu concluante en termes d'ambition climatique mondiale.
La Banque mondiale a injecté 14,8 milliards de dollars dans des projets liés à l'énergie fossile depuis l'adoption de l'Accord de Paris sur le climat, selon un rapport d'une coalition d'ONG environnementales publié jeudi. L'institution financière internationale a promis en 2018 de cesser de financer l'extraction pétrolière et gazière, souligne cette analyse compilée par la coalition The Big Shift Global. Mais si ces financements directs ont baissé, la mesure n'incluait pas les financements indirects via des intermédiaires, par exemple des banques privées, note-t-elle.
Canada, États-Unis, Japon, Royaume-Uni, France, Italie et Allemagne ne sont absolument pas alignés avec les objectifs fixés à Paris lors de la Cop21, révèle un rapport.
Alors que la Cop 27 débutera dans tout juste deux mois, l’objectif de l’accord de Paris consistant à maintenir la hausse des températures mondiales sous les 1,5 °C semble toujours éloigné, en particulier dans l’économie.
1,81°C d'ici 2069 pour Shell, 1,73°C pour Equinor... Des chercheurs ont passé au crible les objectifs climatiques de géants du pétrole et du gaz. Sans surprise, aucun n'arrive à limiter son réchauffement à +1,5°C, rendant leur trajectoire d'émission incompatible avec l'Accord de Paris.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les experts ont ensuite comparé ces différentes trajectoires aux scénarios décrits dans un rapport spécial du groupe d'experts du climat des Nations Unies (Giec) pour limiter à 1,5°C le réchauffement moyen de la planète.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le gouvernement fédéral est bloqué quant à un nouvel accord de coopération sur la répartition des efforts climatiques entre les différentes entités du pays.
L’accord de Paris sur le climat s’est donné pour objectif de limiter le réchauffement global de la planète sous 2 °C et de poursuivre les efforts pour contenir la hausse à 1,5 °C. Cependant, en raison de la faiblesse des mesures visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre, l’objectif des 1,5 °C est actuellement hors de portée. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs de l’Université de Concordia (Canada). Les résultats ont été publiés dans la revue Science le 23 juin dernier.
La diplomate Laurence Tubiana, l’une des architectes de l’accord de 2015 sur le climat, est l’invitée du nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Soutenir un programme écologiste lors d’une élection nationale, c’est comme soutenir le PSG en Ligue des Champions : c’est l’assurance d’être toujours déçu. Trois réflexions sur l'échec du 1er tour.
Un groupe d'investisseurs de TotalEnergies, représentant 0,8% de ses titres, ont annoncé déposer une résolution en vue de l'assemblée générale des actionnaires du groupe pour lui demander de se conformer à l'accord de Paris sur le climat. Dans cette motion, ces onze investisseurs "appellent la compagnie à fixer et publier des objectifs cohérents avec l'accord de Paris", selon un communiqué publié par le gestionnaire d'actifs MN, qui a conduit l'initiative en vue de l'AG annuelle prévue le 25 mai.
Cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
C'est le rendez-vous climatique le plus important depuis la COP21. La COP26 s'est ouverte dimanche, à Glasgow, au Royaume-Uni, jusqu'au 12 novembre. Les dirigeants du monde entier doivent désormais passer des promesses aux actes pour s'inscrire dans la trajectoire fixée par l'Accord de Paris. C'est un moment de vérité qui doit permettre de relancer la dynamique. Mais les chances de succès sont mitigées dans un contexte international tendu, alors que Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui comptent parmi les principaux pays pollueurs au monde, ne se rendront pas en Écosse.
Les projets de production de combustibles fossiles de par le monde ne sont pas compatibles, et de loin, avec les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, confirme mercredi le dernier rapport sur l'"écart de production" réalisé par plusieurs instituts de recherche de premier plan et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le résultat édifiant du nouveau rapport Production Gap Report.
Le Parlement turc a ratifié à l’unanimité, mercredi soir, cet accord adopté en 2016, qui devait permettre de limiter la hausse des températures à moins de 2 °C. La COP26 sur le réchauffement climatique s’ouvrira à la fin d’octobre à Glasgow.
Il s’avère que seule la Gambie est en passe de tenir un tel objectif. Ce pays représente environ un cent-millième des émissions de CO2 mondiales ! Un constat accablant.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, mardi devant l’Assemblée générale de l'ONU, que l’accord de Paris sur le climat, qu' Ankara avait signé en 2016, serait soumis au vote du Parlement le mois prochain, dans le but d'être ratifié.
Les scénarios de transition bas carbone de l’Agence internationale de l’énergie prévoient une augmentation de la demande de métaux critiques. En effet, la construction d’un panneau solaire ou d’une éolienne peut nécessiter plus d’une dizaine de ressources minérales différentes. Or, cet accroissement des besoins ne pourra pas être immédiatement compensé par l’ouverture de nouvelles mines. Le développement de nouvelles capacités d’extraction est en effet un processus long et coûteux.
Selon le groupe de recherche Paris Equity Check, la Chine, la Russie, le Brésil et l’Australie mènent actuellement des politiques climatiques « désastreuses ». Si leur modèle de transition était appliqué par l’ensemble de la planète, les températures pourraient augmenter de 5° C par rapport à l’ère préindustrielle.
L’analyse proposée ici de « l’Accord de Paris », c’est celle d’un enseignant-chercheur de droit international de l’environnement. Elle prend en compte des données scientifiques, financières, économiques, sociales, incorporées un peu, beaucoup ou pas du tout, selon les cas, dans cet Accord. Elle prendra en compte des rapports de forces, ceux des Etats et de beaucoup d’autres acteurs...
Malheureusement, force est de constater qu’après des mois de négociations, la loi Climat européenne ne va pas assez loin pour limiter la hausse de la température mondiale à 2°C, encore moins 1,5°C. Pourtant, c’est, selon les scientifiques, l’objectif que nous devons atteindre. La loi Climat a été édulcorée par les lobbys des énergies fossiles et par les gouvernements de l’Union européenne. Elle ne respecte ni les demandes des scientifiques ni les objectifs de l’Accord de Paris.
Ils étaient 17.379. Plus de 17.000 citoyens à se constituer partie civile contre le géant pétrolier. Leur demande : que la marque au coquillage réduise drastiquement ses émissions de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre. L’affaire, dénommée 'le peuple contre Shell" a été lancée voici deux ans par le collectif Milieudefensie, la branche néerlandaise des "Amis de la Terre".
2021 doit être l'année de l'action contre le changement climatique "dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète", a exhorté l'ONU, avant un Sommet sur le climat voulu par Joe Biden. Les pays "doivent agir maintenant pour protéger les populations contre les effets désastreux du changement climatique", a mis en garde le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres,
Cinq ans après l'Accord de Paris, la croissance des émissions de CO2 a commencé à ralentir. Sous l'effet ponctuel de la crise du Covid-19, qui a provoqué une baisse des émissions d'environ 7% en 2020 pour plafonner à 34 milliards de tonnes. Mais pas seulement. Entre 2016 et 2019, les émissions ont baissé dans 64 pays, analyse une étude publiée mercredi dans la revue Nature Climate Change. Une baisse qui s'est limitée en moyenne à 0,16 milliard de tonnes par an, soit "un dixième de ce qui serait nécessaire au niveau mondial pour atteindre les objectifs climatiques de Paris", indiquent les auteurs. Objectifs pour lesquels une réduction annuelle de 1,5 milliard de tonnes est nécessaire. Parmi les 150 pays où les émissions ont augmenté, la croissance annuelle moyenne aura été de 0,37 milliard de tonnes.
La copie est (très) largement à revoir. Selon l’ONU, les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a dénoncé vendredi l’organisation, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.
Seulement 14% des entreprises cotées en bourse dans les secteurs de l’acier, du ciment, de l’aluminium, du papier et des mines sont en voie d’atteindre l’objectif climatique de 2°C de l’accord de Paris, selon un rapport de la Transition Pathway Initiative (TPI), un groupe d’investisseurs mondiaux soutenu par les Nations unies. Néanmoins, certaines entreprises européennes offrent de l’espoir,
Les Etats-Unis sont officiellement revenus vendredi dans l'accord de Paris, au moment où l'administration du président Joe Biden s'est engagée à faire de la lutte contre le changement climatique une haute priorité. Près de quatre ans après l'annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis, ce retour de la première économie du monde, deuxième plus grosse émettrice de C02, signifie que la quasi totalité des nations de la planète sont aujourd'hui parties prenantes de l'accord signé en 2015.
Only if there is a fundamental change in the way we manage land we can reach the targets of climate-change mitigation, avert the dramatic loss of biodiversity and make the global food system sustainable.


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juin 2024

Jancovici enterre l'accord de Paris par une simple démonstration

mai 2024

Les géants bancaires du monde financent encore massivement le charbon, le pétrole et le gaz, dévoile un rapport du consortium d’ONG Reclaim Finance ce lundi 13 mai. Chez les banques françaises les montants sont néanmoins en repli.

mars 2024

Au moins vingt développements de champs pétroliers et gaziers ont fait l’objet d’une décision finale d’investissement en 2023. Ils devraient déboucher sur une production de 8 milliards de barils équivalent pétrole (bep), selon l’édition annuelle du Global Oil and Gas Extraction Tracker, publiée par l’ONG étasunienne Global Energy Monitor jeudi 28 mars.
Les grandes compagnies pétrolières continuent de développer des projets difficilement compatibles avec l’accord sur le climat de Paris et aucune n’est sur la voie pour tenir la limite de 1,5°C de réchauffement fixée par la communauté internationale, selon un rapport publié mercredi par le groupe de réflexion Carbon Tracker.

février 2024

La température mondiale a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900 entre février 2023 et janvier 2024, pour la première fois. La hausse des températures doit cependant être mesurée sur une période plus longue pour être pertinente.

décembre 2023

D'après une étude du Global Carbon Budget publiée mardi, l’action mondiale visant à réduire les combustibles fossiles n’est pas assez rapide pour empêcher un changement climatique dangereux.

octobre 2023

La COP28 s'ouvre dans exactement un mois aux Émirats arabes unis. Huit ans après l'adoption de l'Accord de Paris, l'heure est au bilan. Si l'on sait que le monde est toujours sur la mauvaise trajectoire, les États devront être à la hauteur et accroître leurs ambitions pour rectifier le tir. C'est l'un des principaux objectifs du sommet qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
Combien de CO2 l'humanité peut-elle encore émettre si elle veut tenir les objectifs de l'accord de Paris? Une nouvelle étude montre qu'il reste sans doute moins de temps que prévu pour limiter les émissions et le réchauffement, tout en soulignant les incertitudes entourant cette question.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records: après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Dix-sept pays de l'Union européenne ont des ambitions en termes d'installations d'énergie éolienne bien en deçà des objectifs de l'accord de Paris, a indiqué jeudi l'organisation environnementale WWF dans son dernier rapport sur l'énergie éolienne au sein de l'UE. La Belgique, pour sa part, dévoile des ambitions plus élevées que la trajectoire prévue dans l'accord de Paris.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records : après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
A huit semaines de la COP28 sur le climat à Dubaï, les pays du monde ont encore des "vues divergentes" sur les moyens d'atteindre les objectifs de l'accord de Paris de 2015, même s'ils s'accordent sur la nécessité de faire plus, constate l'ONU mercredi.

septembre 2023

Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
C’est ONUbilan. L’ONU a publié vendredi son évaluation de huit années de lutte contre le réchauffement climatique, depuis l’adoption de l’Accord de Paris en 2015. Ce compte rendu cinglant, largement inspiré des conclusions du Giec, servira de base à la 28ème conférence mondiale (COP28) sur le climat à Dubaï en novembre.
Signé en 2015, l’accord de Paris prévoyait un ensemble d’objectifs climatiques, dont le plus ambitieux était de limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle
Un premier bilan de la mise en œuvre de l'accord de Paris de 2015, publié vendredi par l'ONU à 83 jours de la COP28, avertit le monde qu'il "n'est pas sur la trajectoire pour atteindre les objectifs de long terme" du texte. Selon ce document, il faut faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Les pays du monde entier doivent faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" en matière de lutte contre le changement climatique, selon un premier bilan de la mise en oeuvre de l'accord de Paris de 2015, publié vendredi par l'ONU à 83 jours de la COP28.
Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d'ici 2025 et faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" pour affronter la crise climatique, selon un rapport sous l'égide de l'ONU Climat qui sera au coeur de la COP28 de Dubaï dans trois mois.
Le «Global Stocktake», premier point d’étape des engagements pris par les Etats dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat en 2015, est publié ce vendredi 8 septembre.

juillet 2023

Touché-coulé ! À quelques mois de la COP28 sur le climat, les pays membres de l'Organisation maritime internationale (OMI) ont échoué vendredi 7 juillet à s'entendre sur un accord suffisamment ambitieux pour respecter le scénario 1,5°C. Une nouvelle occasion manquée alors que la fenêtre de tir pour agir avant 2030 se referme.

juin 2023

Les représentants de près de 200 pays sont réunis jusqu'au 15 juin à Bonn, en Allemagne, pour préparer la COP28. La prochaine conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra à Dubaï en décembre, est particulièrement attendue car elle doit dresser le premier bilan mondial de l’action climatique, tel que prévu dans l’Accord de Paris. Où en sont les pays à quelques mois de l'échéance ?

mai 2023

Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.

avril 2023

L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.

novembre 2022

Le monde peut encore garder le réchauffement climatique "bien en-deçà de 2°C", à condition de quadrupler d'ici 2030 les capacités d'électricité décarbonée et d'investir massivement en particulier dans la capture du carbone et l'hydrogène, souligne mercredi un rapport de BloombergNEF (BNEF). "Des chemins existent encore pour rester bien en-deçà de 2°C de réchauffement (par rapport à la période pré-industrielle), si les gouvernements et les entreprises agissent de façon déterminée en faveur des énergies et des technologies bas carbone", souligne l'édition annuelle du New Energy Outlook, publié par le cabinet d'expertise BNEF quelques jours après la fin d'une COP27 peu concluante en termes d'ambition climatique mondiale.

octobre 2022

La Banque mondiale a injecté 14,8 milliards de dollars dans des projets liés à l'énergie fossile depuis l'adoption de l'Accord de Paris sur le climat, selon un rapport d'une coalition d'ONG environnementales publié jeudi. L'institution financière internationale a promis en 2018 de cesser de financer l'extraction pétrolière et gazière, souligne cette analyse compilée par la coalition The Big Shift Global. Mais si ces financements directs ont baissé, la mesure n'incluait pas les financements indirects via des intermédiaires, par exemple des banques privées, note-t-elle.

septembre 2022

Canada, États-Unis, Japon, Royaume-Uni, France, Italie et Allemagne ne sont absolument pas alignés avec les objectifs fixés à Paris lors de la Cop21, révèle un rapport.
Alors que la Cop 27 débutera dans tout juste deux mois, l’objectif de l’accord de Paris consistant à maintenir la hausse des températures mondiales sous les 1,5 °C semble toujours éloigné, en particulier dans l’économie.

août 2022

1,81°C d'ici 2069 pour Shell, 1,73°C pour Equinor... Des chercheurs ont passé au crible les objectifs climatiques de géants du pétrole et du gaz. Sans surprise, aucun n'arrive à limiter son réchauffement à +1,5°C, rendant leur trajectoire d'émission incompatible avec l'Accord de Paris.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les experts ont ensuite comparé ces différentes trajectoires aux scénarios décrits dans un rapport spécial du groupe d'experts du climat des Nations Unies (Giec) pour limiter à 1,5°C le réchauffement moyen de la planète.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

juillet 2022

Le gouvernement fédéral est bloqué quant à un nouvel accord de coopération sur la répartition des efforts climatiques entre les différentes entités du pays.
L’accord de Paris sur le climat s’est donné pour objectif de limiter le réchauffement global de la planète sous 2 °C et de poursuivre les efforts pour contenir la hausse à 1,5 °C. Cependant, en raison de la faiblesse des mesures visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre, l’objectif des 1,5 °C est actuellement hors de portée. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs de l’Université de Concordia (Canada). Les résultats ont été publiés dans la revue Science le 23 juin dernier.

juin 2022

La diplomate Laurence Tubiana, l’une des architectes de l’accord de 2015 sur le climat, est l’invitée du nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.

avril 2022

Soutenir un programme écologiste lors d’une élection nationale, c’est comme soutenir le PSG en Ligue des Champions : c’est l’assurance d’être toujours déçu. Trois réflexions sur l'échec du 1er tour.
Un groupe d'investisseurs de TotalEnergies, représentant 0,8% de ses titres, ont annoncé déposer une résolution en vue de l'assemblée générale des actionnaires du groupe pour lui demander de se conformer à l'accord de Paris sur le climat. Dans cette motion, ces onze investisseurs "appellent la compagnie à fixer et publier des objectifs cohérents avec l'accord de Paris", selon un communiqué publié par le gestionnaire d'actifs MN, qui a conduit l'initiative en vue de l'AG annuelle prévue le 25 mai.

mars 2022

Cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.

octobre 2021

C'est le rendez-vous climatique le plus important depuis la COP21. La COP26 s'est ouverte dimanche, à Glasgow, au Royaume-Uni, jusqu'au 12 novembre. Les dirigeants du monde entier doivent désormais passer des promesses aux actes pour s'inscrire dans la trajectoire fixée par l'Accord de Paris. C'est un moment de vérité qui doit permettre de relancer la dynamique. Mais les chances de succès sont mitigées dans un contexte international tendu, alors que Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui comptent parmi les principaux pays pollueurs au monde, ne se rendront pas en Écosse.
Les projets de production de combustibles fossiles de par le monde ne sont pas compatibles, et de loin, avec les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, confirme mercredi le dernier rapport sur l'"écart de production" réalisé par plusieurs instituts de recherche de premier plan et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le résultat édifiant du nouveau rapport Production Gap Report.
Le Parlement turc a ratifié à l’unanimité, mercredi soir, cet accord adopté en 2016, qui devait permettre de limiter la hausse des températures à moins de 2 °C. La COP26 sur le réchauffement climatique s’ouvrira à la fin d’octobre à Glasgow.
Il s’avère que seule la Gambie est en passe de tenir un tel objectif. Ce pays représente environ un cent-millième des émissions de CO2 mondiales ! Un constat accablant.

septembre 2021

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, mardi devant l’Assemblée générale de l'ONU, que l’accord de Paris sur le climat, qu' Ankara avait signé en 2016, serait soumis au vote du Parlement le mois prochain, dans le but d'être ratifié.

juillet 2021

Les scénarios de transition bas carbone de l’Agence internationale de l’énergie prévoient une augmentation de la demande de métaux critiques. En effet, la construction d’un panneau solaire ou d’une éolienne peut nécessiter plus d’une dizaine de ressources minérales différentes. Or, cet accroissement des besoins ne pourra pas être immédiatement compensé par l’ouverture de nouvelles mines. Le développement de nouvelles capacités d’extraction est en effet un processus long et coûteux.
Selon le groupe de recherche Paris Equity Check, la Chine, la Russie, le Brésil et l’Australie mènent actuellement des politiques climatiques « désastreuses ». Si leur modèle de transition était appliqué par l’ensemble de la planète, les températures pourraient augmenter de 5° C par rapport à l’ère préindustrielle.

juin 2021

L’analyse proposée ici de « l’Accord de Paris », c’est celle d’un enseignant-chercheur de droit international de l’environnement. Elle prend en compte des données scientifiques, financières, économiques, sociales, incorporées un peu, beaucoup ou pas du tout, selon les cas, dans cet Accord. Elle prendra en compte des rapports de forces, ceux des Etats et de beaucoup d’autres acteurs...
Malheureusement, force est de constater qu’après des mois de négociations, la loi Climat européenne ne va pas assez loin pour limiter la hausse de la température mondiale à 2°C, encore moins 1,5°C. Pourtant, c’est, selon les scientifiques, l’objectif que nous devons atteindre. La loi Climat a été édulcorée par les lobbys des énergies fossiles et par les gouvernements de l’Union européenne. Elle ne respecte ni les demandes des scientifiques ni les objectifs de l’Accord de Paris.

mai 2021

Ils étaient 17.379. Plus de 17.000 citoyens à se constituer partie civile contre le géant pétrolier. Leur demande : que la marque au coquillage réduise drastiquement ses émissions de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre. L’affaire, dénommée 'le peuple contre Shell" a été lancée voici deux ans par le collectif Milieudefensie, la branche néerlandaise des "Amis de la Terre".

avril 2021

2021 doit être l'année de l'action contre le changement climatique "dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète", a exhorté l'ONU, avant un Sommet sur le climat voulu par Joe Biden. Les pays "doivent agir maintenant pour protéger les populations contre les effets désastreux du changement climatique", a mis en garde le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres,

mars 2021

Cinq ans après l'Accord de Paris, la croissance des émissions de CO2 a commencé à ralentir. Sous l'effet ponctuel de la crise du Covid-19, qui a provoqué une baisse des émissions d'environ 7% en 2020 pour plafonner à 34 milliards de tonnes. Mais pas seulement. Entre 2016 et 2019, les émissions ont baissé dans 64 pays, analyse une étude publiée mercredi dans la revue Nature Climate Change. Une baisse qui s'est limitée en moyenne à 0,16 milliard de tonnes par an, soit "un dixième de ce qui serait nécessaire au niveau mondial pour atteindre les objectifs climatiques de Paris", indiquent les auteurs. Objectifs pour lesquels une réduction annuelle de 1,5 milliard de tonnes est nécessaire. Parmi les 150 pays où les émissions ont augmenté, la croissance annuelle moyenne aura été de 0,37 milliard de tonnes.

février 2021

La copie est (très) largement à revoir. Selon l’ONU, les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a dénoncé vendredi l’organisation, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.
Seulement 14% des entreprises cotées en bourse dans les secteurs de l’acier, du ciment, de l’aluminium, du papier et des mines sont en voie d’atteindre l’objectif climatique de 2°C de l’accord de Paris, selon un rapport de la Transition Pathway Initiative (TPI), un groupe d’investisseurs mondiaux soutenu par les Nations unies. Néanmoins, certaines entreprises européennes offrent de l’espoir,
Les Etats-Unis sont officiellement revenus vendredi dans l'accord de Paris, au moment où l'administration du président Joe Biden s'est engagée à faire de la lutte contre le changement climatique une haute priorité. Près de quatre ans après l'annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis, ce retour de la première économie du monde, deuxième plus grosse émettrice de C02, signifie que la quasi totalité des nations de la planète sont aujourd'hui parties prenantes de l'accord signé en 2015.

janvier 2021

Only if there is a fundamental change in the way we manage land we can reach the targets of climate-change mitigation, avert the dramatic loss of biodiversity and make the global food system sustainable.