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Ce jour-là, la colère gronde dans le village de Riew. Au pied de l'Himalaya, les habitants dénoncent un projet de méga-barrage qui menace leur vallée, nouvelle manoeuvre de l'Inde pour disputer la maîtrise de l'eau à la Chine. "Nous nous battrons jusqu'à la fin des temps s'il le faut, mais nous ne laisserons personne construire un barrage sur notre fleuve", lance l'ancien chef de la tribu locale, Tapir Jamoh. Pour ceux qui douteraient de sa détermination, il bande son arc et fait mine de décocher une flèche trempée, dit-il, dans les herbes empoisonnées qui poussent sur les rives du Siang. Son village est l'un des trois sites retenus dans la région pour installer un énorme barrage hydroélectrique sur le puissant fleuve qui s'écoule des plus hauts glaciers du monde. Le projet est énorme, à la mesure de l'âpre guerre de l'eau que se livrent l'Inde et la Chine.
Avec des barrages presque vides et des nappes phréatiques surexploitées, la côte égéenne turque vit une grave crise hydrique. La troisième plus grande ville du pays impose des coupures d’eau aux habitants et les agriculteurs sont contraints de changer de semences.
L'Ethiopie doit inaugurer officiellement mardi son Grand barrage de la Renaissance (GERD) sur le Nil, source de tensions avec l'Egypte depuis plus d'une décennie. Présenté comme le plus grand ouvrage hydroélectrique d'Afrique, le mégabarrage est l'un des rares sujets faisant l'unanimité dans ce pays de la Corne de l'Afrique déchiré par plusieurs conflits armés, encore actifs dans les deux régions les plus peuplées du pays, l'Amhara et l'Oromia. Mais il a été vertement critiqué par Le Caire, notamment, qui, craignant un tarissement de sa principale source d'approvisionnement en eau, martèle qu'il constitue une "menace existentielle".
Avec une capacité de 5.150 mégawatts (MW), le Grand barrage de la Renaissance (GERD), inauguré mardi sur le Nil Bleu en Éthiopie, devient le plus puissant d'Afrique et se hisse au 15e rang mondial des barrages en activité, selon des données de Global Energy Monitor analysées par l'AFP.
Une "menace existentielle" s'alarme l'Égypte, une "opportunité" régionale, assure l'Éthiopie : le mégabarrage sur le Nil construit par Addis Abeba, qui doit être inauguré le 9 septembre, est source de tensions entre les deux pays depuis plus d'une décennie.
Le mégabarrage hydroélectrique construit sur le Nil, qui sera inauguré en septembre, rapportera à terme un milliard de dollars par an à l'Ethiopie, a annoncé lundi le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à propos de ce projet source de tensions avec ses voisins, notamment l'Egypte. Lancé en 2011 pour un montant de 4 milliards de dollars, le Grand barrage de la Renaissance (GERD) est présenté comme le plus grand ouvrage hydroélectrique d'Afrique. Il fait 1,8 kilomètre de large et 145 mètres de haut. "Nous ferons d'autres projets comme le GERD dans les prochaines cinq, dix ou quinze années", a promis M. Abiy lors d'un entretien télévisé sur les médias d'Etat. "Nous voyons que nous pouvons terminer ce que nous avons commencé."
Cet été ont débuté les travaux préparatoires d’un très grand aménagement hydroélectrique chinois au Tibet, avec une cérémonie d’inauguration organisée à cette occasion mi-juillet. Ce projet inclut cinq usines hydroélectriques entre la ville de Lingzhi (altitude 2 900 m) et la ville de Medog (altitude 700 mètres), avec une puissance attendue d’environ 60 GW. Soit approximativement la capacité installée de l’ensemble du parc nucléaire français. Que sait-on aujourd’hui de ce projet titanesque(1) ?
Le gouvernement du pays d’Amérique centrale défend la construction d’un réservoir d’eau pour alimenter le passage stratégique entre les océans Pacifique et Atlantique, menacé par la sécheresse. Plusieurs milliers d’habitants du bassin, qui risquent l’expulsion, tentent de préserver leurs terres.
La retenue de Luang Prabang va transformer le Mékong en fleuve quasi immobile sur 75 kilomètres. Il s’ajoutera à deux ouvrages laotiens et 12 chinois déjà construits sur le cours d’eau, venant menacer un peu plus ce riche écosystème.
Le barrage de Glen Canyon en Arizona devait miraculeusement transformer le désert en terre fertile. Soixante ans plus tard, son lac de retenue menace de devenir une mer morte. Avec lui, c'est tout le Sud-Ouest américain qui est victime du changement climatique et des mauvais choix politiques.
Depuis près de deux siècles, l’ingéniosité humaine a façonné les paysages de la planète, notamment à travers la construction massive de barrages destinés à retenir l’eau pour l’irrigation, la production d’énergie, ou encore l’approvisionnement en eau potable. Pourtant, ces gigantesques ouvrages hydrauliques, au-delà de leur rôle économique et social, ont eu un impact insoupçonné sur la Terre elle-même : ils ont modifié la position des pôles terrestres. Une découverte récente issue d’une étude publiée dans Geophysical Research Letters révèle comment la redistribution de l’eau à travers le globe provoque un léger mais réel déplacement de l’axe de rotation de notre planète.
Méga-barrage au Tibet : un rêve de grandeur pour la Chine, un cauchemar pour l’Inde et le Bangladesh
- Sébastian Seibt,La Chine a annoncé le week-end dernier le début des travaux de construction d'un barrage géant sur le fleuve Yarlung Tsangpo, au Tibet. Censé devenir le plus grand du monde, le projet inquiète l’Inde et le Bangladesh qui craignent que la Chine instrumentalise ainsi l’accès à l’eau de ce fleuve, vital pour les deux pays.
La construction d'un méga-barrage controversé sur un fleuve traversant le Tibet et l'Inde a commencé, ont annoncé samedi les médias d'Etat chinois, le Premier ministre Li Qiang assistant à la cérémonie d'inauguration. En décembre, la Chine a annoncé le projet sur le fleuve - connu sous le nom de Yarlung Tsangpo au Tibet et de Brahmapoutre en Inde - en le liant aux objectifs de neutralité carbone de Pékin et aux objectifs économiques dans la région du Tibet.
La construction par l’Ethiopie du grand barrage de la Renaissance vient de s’achever mais inquiète toujours le Soudan et l’Egypte, situés en aval, qui craignent pour leurs ressources en eau.
Le mégabarrage hydroélectrique construit par l'Ethiopie sur le Nil est "maintenant terminé" et sera inauguré en septembre, a annoncé jeudi le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, un projet source de tensions avec ses voisins, notamment l'Egypte. Lancé en 2011 pour un montant de 4 milliards de dollars, le Grand barrage de la Renaissance (GERD) est présenté comme le plus grand ouvrage hydroélectrique d'Afrique. Il fait 1,8 kilomètre de large et 145 mètres de haut.
L'Égypte a accusé jeudi l'Éthiopie d'actions "unilatérales" après l'annonce par Addis Abeba que son mégabarrage hydroélectrique sur le Nil était terminé et serait officiellement inauguré en septembre. Le plus grand projet hydroélectrique d'Afrique Le Grand barrage de la Renaissance (Gerd), lancé en 2011 avec un budget de quatre milliards de dollars, est le plus grand projet hydroélectrique d'Afrique, s'étendant sur 1,8 kilomètre de large et 145 mètres de haut. L'Éthiopie considère ce barrage comme essentiel à ses objectifs de développement et d'électrification, mais l'Égypte et le Soudan, situés en aval, craignent qu'il n'affecte leurs ressources en eau.
Les militantes du Mouvement des personnes affectées par les barrages ont manifesté à Brasilia, le 5 juin, pour dénoncer les « crimes environnementaux » commis sur leurs terres. Trois d’entre elles nous ont confié leur histoire.
Depuis l’année dernière, le Venezuela est frappé par une sécheresse redoutable, en grande partie en raison d’un phénomène El Niño plus intense que prévu. La situation dans le pays est difficile, également amplifiée par le déclin des réserves d’eau de l’imposant barrage de Guri, sur la rivière Caroni en raison de l’exploitation des mines de fer. L’objectif du gouvernement Maduro est d’économiser l’eau du barrage servant d’ordinaire à produire pas moins de 75% de l’électricité du pays.
Une solution, en phase de test depuis janvier et qui actuellement marche, a été déployée afin de faire cohabiter les castors,
Depuis la mise en service du barrage marocain de Kaddoussa, en 2021, Alger accuse son voisin de lui fermer le robinet. Au-delà de l’approvisionnement en eau potable, des projets économiques sont en jeu : sidérurgique pour l’Algérie, agricole pour le Maroc.
Une décision emblématique pour les luttes écologistes. La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France, ce jeudi 27 février, pour violation du droit à la vie concernant la mort de Rémi Fraisse, le militant écologiste tué en 2014 lors d’une charge de gendarmes mobiles contre la zone à défendre (ZAD) de Sivens, érigée pour lutter contre un projet du barrage, dans le Tarn.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a reporté sine die sa visite, prévue le 18 février, à Washington, où il devait discuter avec Donald Trump de l’avenir de Gaza et du plan concernant le “trumpsfert” de 2 millions de Palestiniens. Au risque de perdre le soutien financier et politique américain, explique le site d’information “Daraj”.
Prévu pour être construit au Tibet, le futur plus imposant barrage hydroélectrique du monde laisse craindre le pire.
Pékin a approuvé un projet de barrage pharaonique dans l’une des gorges de l’Himalaya. Sa capacité de production électrique pourrait être trois fois supérieure à celle du barrage des Trois-Gorges, actuellement le plus puissant du monde. Pour certains observateurs, cette infrastructure gigantesque pourrait porter un coup fatal à l’écosystème de la zone.
En manque d’énergies fossiles, le pouvoir turc favorise l’exploitation minière et l’édification de centrales hydroélectriques dans le nord-est rural du pays, malgré l’opposition des habitants concernés.
Une sécheresse inédite a vidé les barrages et oblige les Equatoriens à vivre avec des coupures d’électricité de plusieurs heures par jour, alors que le président, Daniel Noboa, espère se faire réélire en février.
Une frappe russe a "endommagé" un barrage sur un réservoir de l’est de l’Ukraine, provoquant une importante montée du niveau des eaux sur une rivière et créant "une menace" d’inondations pour des localités voisines, a affirmé lundi le gouverneur local.
Pour la chercheuse Julie Trottier, les infrastructures d'irrigation sont une « maladaptation » au changement climatique. « Il faut sortir de cet imaginaire porteur de sa propre perte », car se passer d'irrigation, c'est possible !
Il y a dix ans, le militant écologiste Rémi Fraisse était tué à Sivens par un tir de grenade offensive. Sa mort affecte toujours les luttes actuelles. Militants et ONG reviennent sur cette journée.
Voilà dix ans que Rémi Fraisse, botaniste de 21 ans, a été tué par un gendarme. Reporterre revient sur la lutte contre le barrage de Sivens, une page violente de l’histoire des luttes environnementales.
Après la construction d’un mégabarrage en Ethiopie, l’entrée en vigueur d’un traité ratifié par six pays en amont fragilise un peu plus la position du Caire, qui considère le fleuve comme un enjeu national « existentiel ».
En Ardèche, la vidange d’un barrage de 3 millions de m3 a tué des milliers de poissons et déversé dans la rivière d’énormes quantités de métaux lourds. Les riverains, en colère, exigent que leur voix soit enfin entendue.
La rupture du barrage d’Alau au Nigeria, qui a entraîné le déplacement de 400 000 personnes, illustre la fragilité de vieilles infrastructures souvent mal entretenues.
Le Congo va lancer à partir de janvier 2025 les travaux de construction de son plus grand barrage hydroélectrique à Sounda (sud), d'une capacité de 600 à 800 mégawatts, selon une annonce du gouvernement mercredi.Des financements chinois"Le gouvernement par le biais du ministère de l'énergie et de l'hydraulique a signé un protocole d'accord avec la société China Overseas Co Ltd pour le développement du site de Sounda, en vue de la production de 600 à 800 mégawatts d'électricité", a déclaré Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement.
Un barrage s'est rompu en Pologne, à la suite des pluies intenses provoquées par la tempête Boris, ont indiqué dimanche les autorités polonaises.
La capitale gabonaise Libreville connaît de fortes perturbations d'approvisionnement en électricité en raison de la baisse du niveau de plusieurs barrages et d'incidents dans deux centrales électriques alimentant la ville, a annoncé mercredi le fournisseur national d'énergie."Le Grand Libreville fait face à une crise énergétique sans précédent, qui se traduit par des perturbations dans la desserte en électricité", a expliqué dans un communiqué la Société d'Eau et d'Énergie du Gabon (SEEG).
L’État a mis un terme à un projet de barrage sur l'une des dernières zones sauvages du Rhône, a annoncé vendredi la Compagnie nationale du Rhône (CNR) qui portait ce projet d'aménagement très contesté. "L’État a fait connaître le 29 août sa décision de ne pas poursuivre le projet de construction d'un nouvel aménagement hydroélectrique sur le Rhône, entre Saint-Romain-de-Jalionas (Isère) et Loyettes (Ain)", écrit la CNR dans un communiqué.
L'Ethiopie a annoncé avoir mis en service deux nouvelles turbines du Grand barrage de la Renaissance (Gerd), ce qui permet de doubler la production d'électricité de ce mégabarrage sur le Nil source de tensions avec ses voisins, notamment l'Egypte."La construction en béton du barrage est désormais terminée", a annoncé mardi l'organisme gérant le Gerd sur X. "L'avancement global du Gerd est désormais passé de la phase de construction à la phase d'exploitation."
La production électrique en France, après deux années de crise, a atteint au premier semestre son plus haut niveau depuis 2019, notamment grâce aux barrages, indique RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français.Après les crises de 2020 et 2022, la production électrique française continue à se rétablir, avec 272 térawattaheures (TWh) à mi-année au total, notamment grâce à une activité hydraulique "exceptionnellement haute", souligne un bilan électrique semestriel publié mardi.
Douze fonctionnaires chargés de la gestion des barrages ont été condamnés en Libye à des peines de prison dans le cadre de l'enquête sur les inondations meurtrières qui ont frappé la ville de Derna (dans l'est du pays) en septembre dernier, a indiqué le procureur dimanche.
Les pays Balkans risquent d'endommager de façon irréversibles leurs milliers de kilomètres de rivières encore intacts, met en garde une ONG, pointant du doigt la multiplication des projets de barrages hydroélectriques et le non-respect des normes européennes."Les Balkans possèdent parmi les rivières les plus propres et sauvages d'Europe, des réserves cruciales pour la biodiversité du continent", souligne le rapport publié mercredi par l'ONG ClientEarth.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis en demeure jeudi Orano de remettre en état le barrage qui approvisionne en eau les installations de refroidissement de son usine de recyclage de combustibles usés de La Hague (Manche).Selon la mise en demeure du gendarme de la sûreté nucléaire, le spécialiste du combustible nucléaire doit "restaurer l'état des installations du barrage des Moulinets, qui assure l'approvisionnement en eau" du site d'Orano Recyclage.
Le démantèlement de retenues hydroélectriques sur le Klamath, le fleuve qui traverse la région, provoque la colère des habitants, convaincus que les objectifs environnementaux mis en avant par les autorités vont contre leurs intérêts.
Résident du petit village de Kapoulivka, situé sur la rive droite de l’immense fleuve Dniepr qui traverse l’Ukraine du nord au sud, Serhi Karnaoukh a passé toute sa vie à pêcher dans le réservoir d’eau formé par le barrage hydroélectrique de Kakhovka. Mais il y a un an, le 6 juin 2023, à l’aube, une explosion retentissait sur des dizaines de kilomètres. L’édifice de trente mètres de haut, construit dans les années 1950 sur le Dniepr, venait d’exploser, déversant les eaux du réservoir sur des dizaines de villes et villages côtiers situés en aval du barrage, dans les régions de Mykolaïv et de Kherson.
- Belga
La branche armée du Hamas palestinien a dit dimanche avoir visé Tel-Aviv avec un "important barrage de roquettes" dans un message publié sur le réseau social Telegram.
Dans un état des lieux alarmant, l'Union internationale pour la conservation de la nature prévient mercredi que la moitié des écosystèmes de mangrove mondiaux sont menacés d'effondrement. En cause : la déforestation, le développement, la pollution et la construction de barrages. Mais aussi l'élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue des tempêtes violentes associées au changement climatique.
La rupture d'un barrage à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, au Kenya, en raisons de fortes inondations, a fait lundi au moins 42 morts, selon la gouverneure locale. Cette catastrophe fait passer le bilan total de la saison humide (mars-mai) dans ce pays à 120 morts.
- France24
De nombreuses villes de l'Oural, en Russie, se retrouvent inondées après la rupture d'un barrage à Orsk voilà deux. Les autorités russes ont déjà fait évacuer des milliers de personnes et elles s'attendent à une dégradation de la situation au cours des prochains jours.
Le pic de la crue dans la ville proche de la frontière avec le Kazakhstan est attendu mercredi. Selon une première estimation, le coût des dégâts engendrés pourrait atteindre près de 2,1 milliards d’euros.
Les missiles ont infligé des « dégâts très importants » sans provoquer de danger immédiat. « Il s’agit de l’attaque la plus massive contre des installations énergétiques [ukrainiennes] » en 2024, selon le procureur général d’Ukraine.
- Afp
La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
EDF a signé une contrat avec l'Arabie saoudite pour bâtir une centrale hydroélectrique en plein désert afin d'alimenter la cité futuriste "The Line", qui doit voir le jour d'ici à 2030. En interne, la participation de l'énergéticien à ce projet suscite beaucoup d'interrogation chez les salariés, qui appellent à une droit de retrait.
Le projet de chantier déployé dans le cadre du projet Neom génère une forte opposition en interne, des salariés s’alarmant de son incompatibilité avec les engagements de l’entreprise pour l’environnement ou les droits de l’homme.
Le déploiement de petites centrales hydroélectriques sur les torrents alpins est en pleine croissance selon les données recueillies par Reporterre. Bien des maires sont ravis mais la biodiversité trinque.
Près de Luang Prabang, la construction d'un barrage sur le fleuve Mékong bouche l'avenir de la capitale touristique du Laos, où les défenseurs de l'environnement et du patrimoine peinent à se faire entendre."Aujourd'hui, le paysage est magnifique. Vous pouvez voir les rochers, le fleuve, les jardins sur la rive", décrit un guide conférencier, sous couvert d'anonymat, pour se protéger vis-à-vis du gouvernement autoritaire."Une fois qu'ils auront terminé le barrage, le Mékong sera différent", concède-t-il.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a juré de faire barrage au géant pétrolier américain ExxonMobil dans les eaux riches en pétrole du territoire administrée par le Guyana mais revendiqué par le Venezuela."On vous attend ici ExxonMobil, quand vous voulez, où vous voulez", a menacé M. Maduro dans des déclarations retransmises à la télévision lundi soir. Ajoutant "ExxonMobil n'entrera pas dans cette mer... il faut qu'il le sache".
C’est un chantier d’une ampleur inédite aux États-Unis : quatre barrages hydroélectriques construits le long de ce cours d’eau, sur la frontière entre l’Oregon et la Californie, sont en train d’être démantelés. Une bonne nouvelle pour la tribu amérindienne yurok, qui pourrait ainsi renouer avec son mode de vie traditionnel et voir revenir la faune et la flore endémiques, surtout les saumons, dont la population a été mise à mal par les ouvrages, rappelle le “Los Angeles Times”.
Le gouvernement veut débloquer l'investissement dans les barrages hydroélectriques, toujours au coeur d'un bras de fer avec Bruxelles quant au respect du droit de la concurrence, a déclaré mercredi la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher."Nous avons engagé avec Bruno Le Maire (ministre de l'Economie et des Finances, NDLR) et les entreprises concernées des discussions avec la Commission européenne et je ne vous cache pas qu'elles ne vont pas être simples", a précisé la ministre.
Le projet de barrage hydroélectrique de Mphanda Nkuwa sur le Zambèze au Mozambique a franchi une nouvelle étape avec la signature annoncée mercredi d'accords entre le gouvernement mozambicain et le consortium choisi pour le projet, qui associe les groupes français EDF, TotalEnergies et japonais Sumitomo.Cette centrale au fil de l'eau, d'une capacité projetée de 1.500 MW, doit être implantée à environ 60 kilomètres de la ville de Tete (nord-ouest du Mozambique).
Une consultation publique sur un projet de barrage hydroélectrique sur le Rhône va être lancée vendredi, marquée déjà par une opposition forte en raison du site choisi, un des rares espaces non aménagés du fleuve en amont de Lyon.La Compagnie nationale du Rhône (CNR) a présenté mercredi, après une phase d'étude et avant la consultation, les contours du "projet Rhônergia" qui pourrait voir le jour d'ici 2033 entre l'Ain et l'Isère, si l'Etat donne son feu vert.
