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eau h2o agriculture
Toujours plus de besoins et toujours moins de disponibilité. Dans une note, l’organisme de réflexion prospective met en évidence les conflits à venir entre les différents usages de l’eau en France, sous l’effet du réchauffement climatique, et recommande de revoir notamment les pratiques agricoles.
Alors que la Commission européenne vient de présenter sa stratégie de résilience en matière d’eau, l’hydrologue française Emma Haziza met en garde contre les risques que le manque d’eau fait courir à nos économies et à notre agriculture.
La saison 2024-2025 a été une année record pour l’avocat marocain, qui a connu une croissance fulgurante au cours des dix dernières années. Un succès controversé dans un pays frappé par la sécheresse et le réchauffement climatique.
Pesticides, sécheresses, agriculture intensive… Alors que de nombreuses sources sont mises à mal par les activités humaines, des sites de captage sont contaminés. En première ligne, ceux exploités par Nestlé, accusé de fraude dans ses sites du Gard et des Vosges.
La rivière de la vallée d’Ornans, dans le Doubs, voit pulluler algues vertes et poissons morts par vagues récurrentes depuis 2010. L’intensification de la production agricole, dédiée majoritairement à la filière comté, est pointée du doigt.
L'Irak pratique l'agriculture désertique en puissant de l'eau dans ses nappes phréatiques. Cette technique lui a permis en 2024 de dépasser l'autosuffisance avec 6,4 millions de tonnes de blé récoltées. Mais elle risque par ailleurs de causer l'épuisement des réserves hydriques souterraines du pays.
Bruxelles reproche à la France d’exposer la population à un « danger potentiel pour la santé » en ne respectant pas les seuils maximaux sur les nitrates dans 107 unités de distribution d’eau potable réparties dans sept régions. La Commission a saisi la Cour de justice de l’Union européenne.
Lundi 17 mars, pour la première fois depuis plus de cinquante ans, le gouvernement des Etats-Unis a refusé d’envoyer de l’eau du Rio Colorado à Tijuana, une ville de près de 2 millions d’habitants qui souffre de graves pénuries durant la saison sèche. Le motif, selon Brooke Rollins, secrétaire à l’agriculture de l’administration de Donald Trump : obliger le gouvernement du Mexique à verser plus d’eau dans le Rio Bravo (Rio Grande aux Etats-Unis), un fleuve situé à plus de 1 000 kilomètres de Tijuana, pour satisfaire les agriculteurs du Texas.
Eau des espoirs. Pour commémorer les deux ans de la manifestation violemment réprimée contre la mégabassine de Sainte-Soline, des militant·es ont reconstruit un monument de pierres en mémoire des deux cents blessé·es à Melle. Là-bas se trouvait la base arrière qui a recueilli les colères et traumas de cette journée décisive de la lutte contre ces projets de stockage d’eau.
Le gouvernement a publié samedi un décret autorisant la réutilisation d'eaux usées au sein d'installations agricoles et industrielles classées et dans des sites nucléaires, dans le but de réduire la pression sur cette ressource. Le décret interministériel "permet l'utilisation d'eaux impropres à la consommation humaine pour certains usages domestiques, en remplacement de l'eau potable, lorsque la qualité de ces eaux n'a aucune influence, directe ou indirecte, sur la santé des usagers".
Dans le sud du pays, les terres agricoles ont été desséchées par le drainage intensif et le changement climatique. La commune de Ruzsa tente de sauver les siennes grâce au recyclage des eaux grises et à un bassin de rétention, raconte le portail “Valasz Online”.
L’île française vient d’enregistrer le mois de janvier le plus sec depuis 54 ans. Les coupures d’eau s’enchaînent et paralysent une bonne partie des paysans.
Déni scientifique, intimidations... Pour l'agro-industrie, tous les moyens sont bons pour accaparer la gestion de l’eau en France, dénonce Greenpeace dans un rapport publié le 13 février.
Un groupe d’élus de Loire-Atlantique doit rendre public, vendredi 7 février, un manifeste signé par plus de 150 maires, conseillers départementaux et parlementaires locaux issus de l’ensemble du spectre politique, demandant l’interdiction des usages de pesticides sur les aires d’alimentation des captages d’eau potable.
Décision rare aux Pays-Bas, le tribunal de La Haye a sanctionné, mercredi 22 janvier, le recul de la coalition au pouvoir en matière de réduction de l’azote qui menace la qualité de l’eau, de l’air et des sols.
Toujours plus eau. Selon France stratégie, la consommation d’eau dans l’agriculture va s’envoler sous l’effet du changement climatique. Dans un important rapport, le service présente trois scénarios pour le futur, du plus gourmand au plus sobre.
La Mer d’Aral, autrefois le quatrième plus grand lac du monde, est aujourd’hui un symbole frappant des conséquences dramatiques de la gestion environnementale hasardeuse. Située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, cette vaste étendue d’eau s’étendait sur 68 000 km² dans les années 1960. Pourtant, en seulement quelques décennies, elle s’est réduite à une fraction de sa taille initiale. Ce déclin, orchestré par l’Union soviétique, résulte d’un projet d’irrigation massif. Cet article explore les raisons de cette catastrophe, ses conséquences à long terme et les efforts de restauration entrepris.
Dans une note d’analyse dévoilée ce lundi 20 janvier, France Stratégie explore trois scénarios sur la demande d’eau à venir. Seule une société plus sobre pourrait permettre de limiter fortement la pression sur la ressource, notamment l’été.
Face à une multiplication des pollutions de l’eau, des élus choisissent d’inciter directement les agriculteurs présents autour des zones de prélèvement à changer leurs pratiques.
Environ 1,4 milliard d'hectares, soit 10,7 % des terres de la planète, sont touchés par une hausse de la teneur en sel, selon un rapport publié mardi par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une salinisation amplifiée par le réchauffement climatique et les activités humaines, avec des conséquences néfastes pour l'agriculture et l'alimentation.
Le rapporteur public de la cour administrative d’appel de Bordeaux préconise de suspendre l’arrêté préfectoral qui autorise quatre mégabassines dont celle de Sainte-Soline faute de dérogation à la destruction d’une espèce d’oiseau protégée.
La production de l’avocat, très rentable, a explosé ces dernières années au Maroc. Les faibles précipitations poussent les agriculteurs à puiser dans les eaux souterraines. Et à côté, les coupures d’eau au robinet se multiplient.
Les ressources hydriques sont massivement contaminées par une molécule issue de la dégradation du flufénacet, un pesticide récemment classé perturbateur endocrinien. Les associations demandent son interdiction en urgence.
Selon les informations du Monde, les ressources hydriques françaises seraient massivement touchées par une pollution à l’acide trifluoroacétique (TFA), un «polluant éternel» issu de la dégradation d’un pesticide.
Avec le réchauffement de la planète, les sécheresses deviennent plus importantes, plus sèches et plus fréquentes.
Pour la chercheuse Julie Trottier, les infrastructures d'irrigation sont une « maladaptation » au changement climatique. « Il faut sortir de cet imaginaire porteur de sa propre perte », car se passer d'irrigation, c'est possible !
Une étude menée par l’association Générations futures répertorie cinquante-six molécules issues de la dégradation de pesticides susceptibles d’être présentes dans les eaux souterraines françaises et ne faisant l’objet d’aucun suivi par les autorités sanitaires, pourtant averties par les fabricants des risques encourus.
Générations Futures révèle, dans un rapport exclusif publié ce jour, une surveillance de l’eau très insuffisante et une sous-estimation importante de la pollution des eaux en France.
Face aux sécheresses récurrentes, l’Occitanie détourne une partie de l’eau du Rhône pour arroser ses terres et abreuver ses habitants. Cette solution, promue comme « sécurisée » et « durable », n’est pas la panacée.
Les orages de l’été et leurs fortes pluies sont parfois accueillis avec soulagement après une période de sécheresse. Mais aident-ils vraiment à recharger l’eau des nappes ?
Face aux sécheresses qui s’intensifient, Marlène Vissac développe une pratique « hydronomique ». À contre-courant des pratiques intensives, l’éleveuse de brebis plante des arbres et enrichit ses sols.
Face à la multiplication des épisodes de sécheresse, le monde agricole s'interroge sur ses pratiques d'irrigation.
Les Soulèvements de la Terre sont une source d’inspiration pour les activistes européens. Certains ont participé aux mobilisations contre les mégabassines et en tirent un bilan stratégique fait d’espoir et de doutes.
Le secteur agricole pourrait être privé d’eau dans les trois semaines dans le centre et le sud de l’Italie, met en garde l’association nationale des consortiums de gestion et de protection des terres et des ressources d’irrigation (Anbi) selon des propos relayés par l’agence de presse italienne Ansa.
Vendredi 19 juillet, des activistes ont lâché des lentilles d’eau dans une mégabassine, par la voie des airs. L’objectif ? Bloquer sa pompe et incarner « la revanche du vivant ». La scène est digne d’un roman d’anticipation. Un mélange entre La guerre des boutons et Les Furtifs de Damasio. Il faut imaginer une foule bariolée de plusieurs centaines de personnes à vélo, grimée de masques d’animaux et de bleus de travail. Autour, des champs agro-industriels, du maïs à perte de vue, et un hélicoptère qui (...)
Rage against the bassines. Entre les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime, des milliers de personnes se sont retrouvées ce weekend pour s’opposer à une agro-industrie toujours plus gourmande en eau, et lui opposer un contre modèle. Vert y était.
Maire de Melle, Sylvain Griffault soutient le mouvement antibassines. La commune vient d’accueillir campings, concerts et conférences, après avoir déjà servi de base arrière à Sainte-Soline l’an dernier. Melle (Deux-Sèvres), reportage « Petite cité de caractère », indique une plaque à l’entrée de Melle, dans les Deux-Sèvres. Son maire aussi semble en avoir, du caractère. Élu à ce poste en 2020 après un mandat en tant que conseiller municipal, Sylvain Griffault, 51 ans, s’affiche comme l’un des soutiens (...)
A l’issue de plusieurs jours de rassemblement dans l’ouest de la France et d’une manifestation à La Rochelle, les militants du climat ont annoncé ce dimanche 21 juillet leur volonté de continuer la lutte jusqu’à l’obtention d’un moratoire.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Une tentative de blocage du port, symbole de l’agro-industrie, le matin ; une grande manifestation rassemblant 6 000 personnes l’après-midi : le 20 juillet, les militants antibassines ont investi La Rochelle. La Rochelle (Charente-Maritime), reportage À l’ombre de tracteurs venus à petite vitesse depuis l’île de Ré voisine, deux cents paysans, activistes de l’eau et faucheurs volontaires d’OGM ont bloqué les hangars de la coopérative céréalière Soufflet dans le port de La Rochelle, dès 6 h 45 samedi 20 (...)
Malgré la répression drastique, le mouvement de défense de l'eau a réalisé un coup d’éclat avec le désarmement d'une mégabassine.
La manifestation de milliers d'opposants aux "bassines" a avorté, vendredi, après un incendie déclenché par l'action des forces de l'ordre dont les tirs de lacrymogènes ont provoqué un feu qui a semé la panique. Le cortège, qui devait initialement rejoindre la commune de Saint-Sauvant, où une "bassine" doit être construite à l'automne, s'était finalement réuni dans l'agglomération de Poitiers, en raison de nombreux contrôles des gendarmerie. Cette manifestation n'avait pas été déclarée.
Les organisateurs ciblent ce samedi 20 juillet le port de la Pallice, utilisé pour les exportations agricoles, pour dénoncer les réserves d’eau géantes symboles de «l’accaparement» de l’eau par l’agroindustrie.
Des fouilles et contrôles à répétition aux champs de paille incendiés par les grenades, l’État a essayé d’empêcher les antibassines de manifester. Des milliers d’opposants ont quand même réussi à se réunir dans la Vienne. Vivonne et Migné-Auxances (Vienne), reportage Il faut faire preuve de patience pour manifester contre les mégabassines. Supporter les incessants contrôles policiers, les fouilles au corps, les confiscations d’objets personnels aussi innocents que des bouchons d’oreilles, des piquets de (...)
Une gendarme et cinq manifestants ont été blessés après une course-poursuite, des dégradations et des violences en marge de la manifestation à La Rochelle contre les projets de mégabassines. Un second cortège s'est approché du terminal agro-industriel du port de La Pallice, pour dénoncer un "accaparement" de l'eau par l'agro-industrie.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Plusieurs milliers d'opposants aux réserves d'irrigation, rassemblés depuis mardi dans les Deux-Sèvres, doivent manifester vendredi dans la Vienne malgré l'interdiction des autorités. La "grande marche" prévue est destinée à "arracher un moratoire" sur la construction de retenues d'eau.
Les mégabassines témoignent des immenses inégalités entre paysans, entre ceux qui bénéficient des bassines et ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Melle (Deux-Sèvres), reportage Les mégabassines réactivent la lutte des classes dans le monde paysan : c’est le cheval de bataille sur lequel se focalise le mouvement antibassines à l’occasion des deux jours de « manif’action » organisés ces vendredi 19 et samedi 20 juillet à Saint-Sauvant et La Rochelle, en Charente-Maritime. Cet axe de mobilisation est (...)
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers les Deux-Sèvres, où se tient un rassemblement antimégabassines, a été violemment attaqué. Bilan : 2 blessés, des vélos et tentes volés et des pneus crevés. Dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers le Village de l’eau à Melle (Deux-Sèvres) a été violemment attaqué. Venu de Bordeaux, le groupe faisait étape sur le terrain d’un pépiniériste, dans le village de Saint-Loup (Charente-Maritime), lorsque (...)
Alors qu’un grand rassemblement contre les mégabassines est en cours, un débat a réuni des opposants et un partisan de ces retenues d’eau. Ce dernier, membre d’un syndicat proche de l’extrême droite, s’est montré agressif. Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), reportage Pour la première fois sans doute, un débat direct a eu lieu entre un opposant aux mégabassines et un partisan de cette technique de stockage d’eau. L’événement a eu lieu à Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), lors du Festival (...)
Une décision inédite du tribunal administratif de Poitiers réduit grandement le volume d’eau pompable pour remplir les mégabassines du Marais poitevin. Un camouflet pour les administrations locales, bien plus généreuses. La Rochelle, correspondance Le tribunal administratif de Poitiers vient de mettre les mégabassines du Poitou au régime sec. Mardi 9 juillet, les juges ont annulé l’autorisation unique pluriannuelle de prélèvement (AUPP), délivrée fin 2021 par les préfets. Résultat : les volumes (...)
Les prélèvements autorisés pour l’usage agricole jusqu’en 2026, jugés trop importants notamment en raison de la création des réserves de substitution, ont été retoqués par la justice.
Des concentrations trop élevées de cette substance ont été relevées en Wallonie et en Flandre et affectent la potabilité de l'eau.
Selon une étude réalisée dans dix pays de l’Union européenne et menée par les organisations partenaires du Pesticide action network Europe, La Mehaigne serait le troisième cours d’eau le plus pollué d’Europe en TFA, un produit chimique éternel qui fait partie de la famille des PFAS.
Révélations exclusives sur une contamination aux PFAS ignorée - En février 2024, une recherche conjointe du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) et de ses membres a révélé une forte augmentation de la contamination des fruits et légumes européens par des pesticides appartenant au groupe chimique problématique des PFAS, également connus sous le nom de "forever chemicals" (polluants éternels). Le présent rapport se concentre sur leur produit de dégradation final, l’acide trifluoroacétique (TFA), un produit chimique très persistant.
Suite à une étude européenne sur la présence alarmante des métabolites de PFAS dans les eaux, Nature & Progrès et Pesticide Action Network Europe demandent une action politique rapide et efficace pour stopper cette pollution chimique délibérément passée inaperçue.
Dans le Puy de Dôme, 6000 manifestants ont semé des milliers de graines le long de l’emplacement de deux méga-bassines.
Plusieurs milliers de personnes ont participé à une randonnée «festive et pédagogique» ce samedi 11 mai à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand, dans une zone qui pourrait accueillir deux projets de bassines.
Entre 4 000 militants, selon la préfecture, et 6 500, d’après les organisateurs, sont mobilisés samedi pour dénoncer la construction de deux réserves d’eau destinées à irriguer 800 hectares dans la plaine de la Limagne.
Les deux plus grandes méga-bassines de France sont en projet dans le Puy-de-Dôme. 36 agriculteurs en bénéficieraient, pour la plupart adhérents de Limagrain, quatrième groupe semencier mondial. Une mobilisation est prévue le 11 mai.
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Toujours plus de besoins et toujours moins de disponibilité. Dans une note, l’organisme de réflexion prospective met en évidence les conflits à venir entre les différents usages de l’eau en France, sous l’effet du réchauffement climatique, et recommande de revoir notamment les pratiques agricoles.
Alors que la Commission européenne vient de présenter sa stratégie de résilience en matière d’eau, l’hydrologue française Emma Haziza met en garde contre les risques que le manque d’eau fait courir à nos économies et à notre agriculture.
La saison 2024-2025 a été une année record pour l’avocat marocain, qui a connu une croissance fulgurante au cours des dix dernières années. Un succès controversé dans un pays frappé par la sécheresse et le réchauffement climatique.
Pesticides, sécheresses, agriculture intensive… Alors que de nombreuses sources sont mises à mal par les activités humaines, des sites de captage sont contaminés. En première ligne, ceux exploités par Nestlé, accusé de fraude dans ses sites du Gard et des Vosges.
La rivière de la vallée d’Ornans, dans le Doubs, voit pulluler algues vertes et poissons morts par vagues récurrentes depuis 2010. L’intensification de la production agricole, dédiée majoritairement à la filière comté, est pointée du doigt.
L'Irak pratique l'agriculture désertique en puissant de l'eau dans ses nappes phréatiques. Cette technique lui a permis en 2024 de dépasser l'autosuffisance avec 6,4 millions de tonnes de blé récoltées. Mais elle risque par ailleurs de causer l'épuisement des réserves hydriques souterraines du pays.
Bruxelles reproche à la France d’exposer la population à un « danger potentiel pour la santé » en ne respectant pas les seuils maximaux sur les nitrates dans 107 unités de distribution d’eau potable réparties dans sept régions. La Commission a saisi la Cour de justice de l’Union européenne.
Lundi 17 mars, pour la première fois depuis plus de cinquante ans, le gouvernement des Etats-Unis a refusé d’envoyer de l’eau du Rio Colorado à Tijuana, une ville de près de 2 millions d’habitants qui souffre de graves pénuries durant la saison sèche. Le motif, selon Brooke Rollins, secrétaire à l’agriculture de l’administration de Donald Trump : obliger le gouvernement du Mexique à verser plus d’eau dans le Rio Bravo (Rio Grande aux Etats-Unis), un fleuve situé à plus de 1 000 kilomètres de Tijuana, pour satisfaire les agriculteurs du Texas.
Eau des espoirs. Pour commémorer les deux ans de la manifestation violemment réprimée contre la mégabassine de Sainte-Soline, des militant·es ont reconstruit un monument de pierres en mémoire des deux cents blessé·es à Melle. Là-bas se trouvait la base arrière qui a recueilli les colères et traumas de cette journée décisive de la lutte contre ces projets de stockage d’eau.
Le gouvernement a publié samedi un décret autorisant la réutilisation d'eaux usées au sein d'installations agricoles et industrielles classées et dans des sites nucléaires, dans le but de réduire la pression sur cette ressource. Le décret interministériel "permet l'utilisation d'eaux impropres à la consommation humaine pour certains usages domestiques, en remplacement de l'eau potable, lorsque la qualité de ces eaux n'a aucune influence, directe ou indirecte, sur la santé des usagers".
Dans le sud du pays, les terres agricoles ont été desséchées par le drainage intensif et le changement climatique. La commune de Ruzsa tente de sauver les siennes grâce au recyclage des eaux grises et à un bassin de rétention, raconte le portail “Valasz Online”.
L’île française vient d’enregistrer le mois de janvier le plus sec depuis 54 ans. Les coupures d’eau s’enchaînent et paralysent une bonne partie des paysans.
Déni scientifique, intimidations... Pour l'agro-industrie, tous les moyens sont bons pour accaparer la gestion de l’eau en France, dénonce Greenpeace dans un rapport publié le 13 février.
Un groupe d’élus de Loire-Atlantique doit rendre public, vendredi 7 février, un manifeste signé par plus de 150 maires, conseillers départementaux et parlementaires locaux issus de l’ensemble du spectre politique, demandant l’interdiction des usages de pesticides sur les aires d’alimentation des captages d’eau potable.
Décision rare aux Pays-Bas, le tribunal de La Haye a sanctionné, mercredi 22 janvier, le recul de la coalition au pouvoir en matière de réduction de l’azote qui menace la qualité de l’eau, de l’air et des sols.
Toujours plus eau. Selon France stratégie, la consommation d’eau dans l’agriculture va s’envoler sous l’effet du changement climatique. Dans un important rapport, le service présente trois scénarios pour le futur, du plus gourmand au plus sobre.
La Mer d’Aral, autrefois le quatrième plus grand lac du monde, est aujourd’hui un symbole frappant des conséquences dramatiques de la gestion environnementale hasardeuse. Située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, cette vaste étendue d’eau s’étendait sur 68 000 km² dans les années 1960. Pourtant, en seulement quelques décennies, elle s’est réduite à une fraction de sa taille initiale. Ce déclin, orchestré par l’Union soviétique, résulte d’un projet d’irrigation massif. Cet article explore les raisons de cette catastrophe, ses conséquences à long terme et les efforts de restauration entrepris.
Dans une note d’analyse dévoilée ce lundi 20 janvier, France Stratégie explore trois scénarios sur la demande d’eau à venir. Seule une société plus sobre pourrait permettre de limiter fortement la pression sur la ressource, notamment l’été.
Face à une multiplication des pollutions de l’eau, des élus choisissent d’inciter directement les agriculteurs présents autour des zones de prélèvement à changer leurs pratiques.
Environ 1,4 milliard d'hectares, soit 10,7 % des terres de la planète, sont touchés par une hausse de la teneur en sel, selon un rapport publié mardi par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une salinisation amplifiée par le réchauffement climatique et les activités humaines, avec des conséquences néfastes pour l'agriculture et l'alimentation.
Le rapporteur public de la cour administrative d’appel de Bordeaux préconise de suspendre l’arrêté préfectoral qui autorise quatre mégabassines dont celle de Sainte-Soline faute de dérogation à la destruction d’une espèce d’oiseau protégée.
La production de l’avocat, très rentable, a explosé ces dernières années au Maroc. Les faibles précipitations poussent les agriculteurs à puiser dans les eaux souterraines. Et à côté, les coupures d’eau au robinet se multiplient.
Les ressources hydriques sont massivement contaminées par une molécule issue de la dégradation du flufénacet, un pesticide récemment classé perturbateur endocrinien. Les associations demandent son interdiction en urgence.
Selon les informations du Monde, les ressources hydriques françaises seraient massivement touchées par une pollution à l’acide trifluoroacétique (TFA), un «polluant éternel» issu de la dégradation d’un pesticide.
Avec le réchauffement de la planète, les sécheresses deviennent plus importantes, plus sèches et plus fréquentes.
Pour la chercheuse Julie Trottier, les infrastructures d'irrigation sont une « maladaptation » au changement climatique. « Il faut sortir de cet imaginaire porteur de sa propre perte », car se passer d'irrigation, c'est possible !
Une étude menée par l’association Générations futures répertorie cinquante-six molécules issues de la dégradation de pesticides susceptibles d’être présentes dans les eaux souterraines françaises et ne faisant l’objet d’aucun suivi par les autorités sanitaires, pourtant averties par les fabricants des risques encourus.
Générations Futures révèle, dans un rapport exclusif publié ce jour, une surveillance de l’eau très insuffisante et une sous-estimation importante de la pollution des eaux en France.
Face aux sécheresses récurrentes, l’Occitanie détourne une partie de l’eau du Rhône pour arroser ses terres et abreuver ses habitants. Cette solution, promue comme « sécurisée » et « durable », n’est pas la panacée.
Les orages de l’été et leurs fortes pluies sont parfois accueillis avec soulagement après une période de sécheresse. Mais aident-ils vraiment à recharger l’eau des nappes ?
Face aux sécheresses qui s’intensifient, Marlène Vissac développe une pratique « hydronomique ». À contre-courant des pratiques intensives, l’éleveuse de brebis plante des arbres et enrichit ses sols.
Face à la multiplication des épisodes de sécheresse, le monde agricole s'interroge sur ses pratiques d'irrigation.
Les Soulèvements de la Terre sont une source d’inspiration pour les activistes européens. Certains ont participé aux mobilisations contre les mégabassines et en tirent un bilan stratégique fait d’espoir et de doutes.
Le secteur agricole pourrait être privé d’eau dans les trois semaines dans le centre et le sud de l’Italie, met en garde l’association nationale des consortiums de gestion et de protection des terres et des ressources d’irrigation (Anbi) selon des propos relayés par l’agence de presse italienne Ansa.
Vendredi 19 juillet, des activistes ont lâché des lentilles d’eau dans une mégabassine, par la voie des airs. L’objectif ? Bloquer sa pompe et incarner « la revanche du vivant ». La scène est digne d’un roman d’anticipation. Un mélange entre La guerre des boutons et Les Furtifs de Damasio. Il faut imaginer une foule bariolée de plusieurs centaines de personnes à vélo, grimée de masques d’animaux et de bleus de travail. Autour, des champs agro-industriels, du maïs à perte de vue, et un hélicoptère qui (...)
Rage against the bassines. Entre les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime, des milliers de personnes se sont retrouvées ce weekend pour s’opposer à une agro-industrie toujours plus gourmande en eau, et lui opposer un contre modèle. Vert y était.
Maire de Melle, Sylvain Griffault soutient le mouvement antibassines. La commune vient d’accueillir campings, concerts et conférences, après avoir déjà servi de base arrière à Sainte-Soline l’an dernier. Melle (Deux-Sèvres), reportage « Petite cité de caractère », indique une plaque à l’entrée de Melle, dans les Deux-Sèvres. Son maire aussi semble en avoir, du caractère. Élu à ce poste en 2020 après un mandat en tant que conseiller municipal, Sylvain Griffault, 51 ans, s’affiche comme l’un des soutiens (...)
A l’issue de plusieurs jours de rassemblement dans l’ouest de la France et d’une manifestation à La Rochelle, les militants du climat ont annoncé ce dimanche 21 juillet leur volonté de continuer la lutte jusqu’à l’obtention d’un moratoire.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Une tentative de blocage du port, symbole de l’agro-industrie, le matin ; une grande manifestation rassemblant 6 000 personnes l’après-midi : le 20 juillet, les militants antibassines ont investi La Rochelle. La Rochelle (Charente-Maritime), reportage À l’ombre de tracteurs venus à petite vitesse depuis l’île de Ré voisine, deux cents paysans, activistes de l’eau et faucheurs volontaires d’OGM ont bloqué les hangars de la coopérative céréalière Soufflet dans le port de La Rochelle, dès 6 h 45 samedi 20 (...)
Malgré la répression drastique, le mouvement de défense de l'eau a réalisé un coup d’éclat avec le désarmement d'une mégabassine.
La manifestation de milliers d'opposants aux "bassines" a avorté, vendredi, après un incendie déclenché par l'action des forces de l'ordre dont les tirs de lacrymogènes ont provoqué un feu qui a semé la panique. Le cortège, qui devait initialement rejoindre la commune de Saint-Sauvant, où une "bassine" doit être construite à l'automne, s'était finalement réuni dans l'agglomération de Poitiers, en raison de nombreux contrôles des gendarmerie. Cette manifestation n'avait pas été déclarée.
Les organisateurs ciblent ce samedi 20 juillet le port de la Pallice, utilisé pour les exportations agricoles, pour dénoncer les réserves d’eau géantes symboles de «l’accaparement» de l’eau par l’agroindustrie.
Des fouilles et contrôles à répétition aux champs de paille incendiés par les grenades, l’État a essayé d’empêcher les antibassines de manifester. Des milliers d’opposants ont quand même réussi à se réunir dans la Vienne. Vivonne et Migné-Auxances (Vienne), reportage Il faut faire preuve de patience pour manifester contre les mégabassines. Supporter les incessants contrôles policiers, les fouilles au corps, les confiscations d’objets personnels aussi innocents que des bouchons d’oreilles, des piquets de (...)
Une gendarme et cinq manifestants ont été blessés après une course-poursuite, des dégradations et des violences en marge de la manifestation à La Rochelle contre les projets de mégabassines. Un second cortège s'est approché du terminal agro-industriel du port de La Pallice, pour dénoncer un "accaparement" de l'eau par l'agro-industrie.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Plusieurs milliers d'opposants aux réserves d'irrigation, rassemblés depuis mardi dans les Deux-Sèvres, doivent manifester vendredi dans la Vienne malgré l'interdiction des autorités. La "grande marche" prévue est destinée à "arracher un moratoire" sur la construction de retenues d'eau.
Les mégabassines témoignent des immenses inégalités entre paysans, entre ceux qui bénéficient des bassines et ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Melle (Deux-Sèvres), reportage Les mégabassines réactivent la lutte des classes dans le monde paysan : c’est le cheval de bataille sur lequel se focalise le mouvement antibassines à l’occasion des deux jours de « manif’action » organisés ces vendredi 19 et samedi 20 juillet à Saint-Sauvant et La Rochelle, en Charente-Maritime. Cet axe de mobilisation est (...)
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers les Deux-Sèvres, où se tient un rassemblement antimégabassines, a été violemment attaqué. Bilan : 2 blessés, des vélos et tentes volés et des pneus crevés. Dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers le Village de l’eau à Melle (Deux-Sèvres) a été violemment attaqué. Venu de Bordeaux, le groupe faisait étape sur le terrain d’un pépiniériste, dans le village de Saint-Loup (Charente-Maritime), lorsque (...)
Alors qu’un grand rassemblement contre les mégabassines est en cours, un débat a réuni des opposants et un partisan de ces retenues d’eau. Ce dernier, membre d’un syndicat proche de l’extrême droite, s’est montré agressif. Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), reportage Pour la première fois sans doute, un débat direct a eu lieu entre un opposant aux mégabassines et un partisan de cette technique de stockage d’eau. L’événement a eu lieu à Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), lors du Festival (...)
Une décision inédite du tribunal administratif de Poitiers réduit grandement le volume d’eau pompable pour remplir les mégabassines du Marais poitevin. Un camouflet pour les administrations locales, bien plus généreuses. La Rochelle, correspondance Le tribunal administratif de Poitiers vient de mettre les mégabassines du Poitou au régime sec. Mardi 9 juillet, les juges ont annulé l’autorisation unique pluriannuelle de prélèvement (AUPP), délivrée fin 2021 par les préfets. Résultat : les volumes (...)
Les prélèvements autorisés pour l’usage agricole jusqu’en 2026, jugés trop importants notamment en raison de la création des réserves de substitution, ont été retoqués par la justice.
Des concentrations trop élevées de cette substance ont été relevées en Wallonie et en Flandre et affectent la potabilité de l'eau.
Selon une étude réalisée dans dix pays de l’Union européenne et menée par les organisations partenaires du Pesticide action network Europe, La Mehaigne serait le troisième cours d’eau le plus pollué d’Europe en TFA, un produit chimique éternel qui fait partie de la famille des PFAS.
Révélations exclusives sur une contamination aux PFAS ignorée - En février 2024, une recherche conjointe du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) et de ses membres a révélé une forte augmentation de la contamination des fruits et légumes européens par des pesticides appartenant au groupe chimique problématique des PFAS, également connus sous le nom de "forever chemicals" (polluants éternels). Le présent rapport se concentre sur leur produit de dégradation final, l’acide trifluoroacétique (TFA), un produit chimique très persistant.
Suite à une étude européenne sur la présence alarmante des métabolites de PFAS dans les eaux, Nature & Progrès et Pesticide Action Network Europe demandent une action politique rapide et efficace pour stopper cette pollution chimique délibérément passée inaperçue.
Dans le Puy de Dôme, 6000 manifestants ont semé des milliers de graines le long de l’emplacement de deux méga-bassines.
Plusieurs milliers de personnes ont participé à une randonnée «festive et pédagogique» ce samedi 11 mai à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand, dans une zone qui pourrait accueillir deux projets de bassines.
Entre 4 000 militants, selon la préfecture, et 6 500, d’après les organisateurs, sont mobilisés samedi pour dénoncer la construction de deux réserves d’eau destinées à irriguer 800 hectares dans la plaine de la Limagne.
Les deux plus grandes méga-bassines de France sont en projet dans le Puy-de-Dôme. 36 agriculteurs en bénéficieraient, pour la plupart adhérents de Limagrain, quatrième groupe semencier mondial. Une mobilisation est prévue le 11 mai.