Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:

filtre:
énergie climat focusclimat
Après dix jours d’échanges, les négociations climatiques de Bonn, en Allemagne, se sont achevées tard dans la soirée de jeudi sans avancée majeure. Ce qui laisse présager d’âpres pourparlers dans cinq mois lors de la COP30, cruciale pour l’avenir de la planète.
Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont tous promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'intelligence artificielle, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Le groupe électricien EDF a émis mardi un nouveau message annonçant de possibles restrictions de production dans son parc nucléaire, à partir du mercredi 2 juillet, notamment sur sa centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison des conséquences des fortes chaleurs sur la température des eaux de la Garonne.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
Avec la forte hausse des températures en France, le groupe a annoncé ce jeudi 18 juin se préparer à réduire la voilure à partir de mercredi pour respecter ses limites de rejets thermiques.
Un sondage d’ampleur internationale, publié par les ONG Greenpeace et Oxfam ce jeudi, révèle que 81% de la population mondiale est en faveur d’une taxe climat sur les entreprises fossiles. La France figure parmi les pays dans lesquels ce soutien est le plus important. Vert fait le point.
Une étude évalue le coût de la compensation carbone, de plus en plus utilisée par les entreprises pétrogazières, et la superficie qu’il faudrait couvrir de forêts si toutes les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient brûlées.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, a confirmé lundi l'organisme Citepa, témoignant d'un net essoufflement du rythme de décarbonation de l'économie. Selon le bilan consolidé de l'organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, les émissions sont passées de 376 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e) en 2023 à 369 en 2024.
Les partenaires d'un site de captage et de stockage de dioxyde de carbone (CCS) ont donné jeudi le coup d'envoi des travaux sur une centrale électro-thermique à Stockholm, l'installation devant être opérationnelle en 2028. Ce projet doit permettre de capter et stocker 800.000 tonnes de CO2 par an, soit plus que les émissions résultant de la circulation routière annuelle dans la capitale suédoise, a dit Anders Egelrud, directeur général de Stockholm Exergi, le fournisseur d'électricité et de chauffage de la capitale suédoise qui pilote le projet.
En dérégulant le secteur électrique américain, pourtant très polluant, les Etats-Unis de Trump sacrifient le climat, l’environnement et la santé publique sur l’autel de la «domination énergétique».
Après plusieurs années d’instruction et une forte mobilisation de la société civile, la préfecture a signé un arrêté rejetant la demande d’autorisation portée par la société canadienne Vermilion.
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
Trois ONG, Greenpeace, les Amis de la Terre et Notre Affaire à tous, ont assigné le groupe français qui doit répondre ce jeudi 5 juin devant le tribunal judiciaire de Paris de «publicités mensongères».
Le Turkménistan a assuré jeudi avoir nettement réduit la combustion des "Portes de l'enfer", un cratère en feu dans ce pays d'Asie centrale d'où s'échappe depuis un demi-siècle du méthane, l'un des gaz à effet de serre responsables du changement climatique, selon les scientifiques.Selon cette responsable de Turkmengaz, de nombreux puits ont été forés autour du cratère pour capter le méthane, ce qui illustre la volonté du Turkménistan de "respecter ses engagements internationaux en matière de climat, notamment concernant la "réduction des émissions de méthane".
Sept anciens ministres de l'Environnement du Brésil ont publié jeudi une lettre ouverte critiquant un projet de loi controversé visant à assouplir les règles pour l'obtention de licences environnementales. Déjà approuvé au Sénat, ce projet de loi doit être débattu prochainement à la Chambre des députés, alors que le pays sud-américain s'apprête à accueillir en novembre la conférence de l'ONU sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem.
Les investissements climatiques stagnent en Europe, a mis en garde l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) mardi à Bruxelles, dans une étude qui pointe le retard en matière d'éolien et de rénovation énergétique des bâtiments. Après plusieurs années de croissance soutenue, les investissements publics et privés favorables au climat dans l'UE sont passés de 491 milliards d'euros en 2022 à 498 milliards en 2023, selon ce rapport, soit une quasi-stagnation.
Objectif emblématique du secteur aérien, sa décarbonation à l'horizon 2050 s'avère aujourd'hui "en péril" en raison des politiques climatosceptiques, dont celle de Donald Trump, a prévenu dimanche la principale association de compagnies, l'Iata. L'émergence de dirigeants privilégiant les énergies fossiles et des reculs réglementaires récents constituent "évidemment un revers", a déclaré la vice-présidente de l'Iata chargée du développement durable, Marie Owens Thomsen.
Les activités de ce gisement de gaz naturel liquéfié, situé dans le nord-ouest du pays, devaient cesser en 2030. Les défenseurs de l’environnement redoutent que la prolongation de l’exploitation ne soit synonyme de nouveaux forages. Et d’un abandon de l’objectif de neutralité carbone du pays d’ici à 2050.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Matthieu Auzanneau,, auteur et directeur du think tank de la transition énergétique The Shift Project nous abordons l’inexorable épuisement des ressources fossiles et ses conséquences géopolitiques (Golfe Persique, Irak, Ukraine) La dépendance de l’Europe au pétrole et au gaz. Les grands moments historiques du pétrole (pic de 1970, Mer du Nord, boom du shale aux USA) Les premiers accords climatiques (Protocole de Kyoto) et la croissance paradoxale de la consommation de gaz L’analogie du corps humain pour montrer que l’énergie est l’« organe vital » de nos sociétés Les pistes de sortie de la « marriage pétrolier » : sobriété organisée, souveraineté industrielle, transition vers les renouvelables Et un appel à l’élaboration d’un plan clair et collectif pour réduire la dépendance aux énergies carbonées « Decarbonons la France ! »
Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a assuré vendredi devant ses actionnaires que son groupe maintenait "le cap" de sa stratégie dans les hydrocarbures comme dans les renouvelables en dépit d'un contexte économique plus incertain et malgré les critiques des militants du climat qui se sont mobilisés pour dénoncer la poursuite de l'exploitation des énergies fossiles.
Lors de l’assemblée générale de TotalEnergies, le 23 mai, les dirigeants de la multinationale ont jugé « bénéfiques » leurs nouveaux investissements dans les hydrocarbures.


Langue(3/3)
Médias(8/8)
filtre:
énergie climat focusclimat

juin 2025

Après dix jours d’échanges, les négociations climatiques de Bonn, en Allemagne, se sont achevées tard dans la soirée de jeudi sans avancée majeure. Ce qui laisse présager d’âpres pourparlers dans cinq mois lors de la COP30, cruciale pour l’avenir de la planète.
Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont tous promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'intelligence artificielle, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Le groupe électricien EDF a émis mardi un nouveau message annonçant de possibles restrictions de production dans son parc nucléaire, à partir du mercredi 2 juillet, notamment sur sa centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison des conséquences des fortes chaleurs sur la température des eaux de la Garonne.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
Avec la forte hausse des températures en France, le groupe a annoncé ce jeudi 18 juin se préparer à réduire la voilure à partir de mercredi pour respecter ses limites de rejets thermiques.
Un sondage d’ampleur internationale, publié par les ONG Greenpeace et Oxfam ce jeudi, révèle que 81% de la population mondiale est en faveur d’une taxe climat sur les entreprises fossiles. La France figure parmi les pays dans lesquels ce soutien est le plus important. Vert fait le point.
Une étude évalue le coût de la compensation carbone, de plus en plus utilisée par les entreprises pétrogazières, et la superficie qu’il faudrait couvrir de forêts si toutes les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient brûlées.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.