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👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
Paranthropes, australopithèques, néandertaliens… Plus nous en apprenons sur les homininés, plus il devient difficile de définir ce qu’est un être humain, relève “New Scientist”.
À Dubaï, siège de la dernière « Cop » (Conference of parties), le lobby des énergies fossiles se trouvait en position confortable. Pas moins de 2.456 participants à l'événement entretenaient des liens avec le secteur du gaz et du pétrole. Tout indique qu'il en sera de même pour la suivante. La Cop 28 avait été organisé par Sultan al-Jaber, président de la principale compagnie pétrolière des Émirats arabes unis. La Cop 29 le sera par Mukhtar Babayev, qui cumule seize années de direction à SOCAR, le géant pétro-gazier d'Azerbaïdjan. L'omniprésence des intérêts fossiles aux dernières « Cop » fait ressortir le souvenir des premiers « sommets de la Terre », convoqués avec une certaine nostalgie. Pourtant, dès la conférence de Stockholm (1972), le secteur de l'or est présent. Il bénéficie d'un allié de taille : Maurice Strong, pétrolier et sous-secrétaire général de l'ONU. Naviguant entre le Club de Rome et les énergies fossiles, il allait avoir une influence considérable dans la configuration des sommets à
En France comme aux États-Unis, une même question taraude les scientifiques : comment le sol s’est-il formé ? Pour y répondre, deux expériences sont menées en parallèle entre l'Arizona, au sein de Biosphère2, et la lisière de la forêt de Fontainebleau, à l'Écotron Ile-de-France. Grâce à des conditions contrôlées, ces deux sites d'écologie expérimentale permettent d'étudier le fonctionnement des écosystèmes et de suivre précisément les échanges de nutriments entre la roche, l’eau et les plantes.
Le FBI a déclaré qu’il penche désormais pour la thèse d’une fuite de laboratoire. Mais ses explications vagues et le contexte politique chargé laissent pour l’instant les experts dubitatifs.
Pourquoi est-il si difficile de rompre avec le système énergétique dominant, malgré son impact catastrophique sur l’environnement ? À trop raisonner en termes de comportements individuels ou de pratiques culturelles, on se condamne à manquer l’essentiel. Les rapports de production, et plus spécifiquement la quête de maximisation de profit des classes dominantes, constituent les éléments les plus déterminants. C’est la thèse que défend Andreas Malm dans L’anthropocène contre l’histoire
Une étude publiée le 4 juin dans la revue Science Advances soulève le rôle méconnu des tourbières dans le réchauffement climatique anthropique. En toile de fond, ses conclusions interrogent quant à une possible sous-évaluation des autres émissions historiques de gaz à effet de serre.
Publié en 2012 dans la revue GAIA – Ecological Perspectives for Science and Society –, l’article de Graham Turner est l’un des principaux fondements à l’idée de l’effondrement de notre société industrielle. Le scientifique y livre une analyse comparative des projections du célèbre Rapport Meadows, paru en 1972.
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- AFP
D'abord la panique en Chine, puis l'opacité du système communiste, enfin les accusations de Donald Trump: un an après la mort de la première victime du Covid-19, la politisation de l'épidémie éloigne les chances de connaître un jour l'origine du virus.
Climat déréglé, pandémies à répétition, écosystèmes détruits, sécurité alimentaire menacée, pénurie de ressources, système financier instable... Notre Terre est gravement en péril, c’est un état de fait. Mais au-delà des constats, il est indispensable de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là.
Pour les chercheurs décoloniaux, le dérèglement climatique serait lié à l’histoire esclavagiste et coloniale de la modernité occidentale. Selon eux, le capitalisme s’est structuré sur une économie extractive et des monocultures intensives qui ont détruit la biodiversité.
Le principal gaz à effet de serre est le CO2. C’est pour cela que tous les autres sont compatbilisé en “équivalent CO2” ou CO2 eq. Ce calcul est établi selon les valeurs de PRG. Le potentiel de réchauffement global (PRG), est un indicateur qui mesure l’effet d’un gaz sur le climat en le comparant à l’effet réchauffant du CO2. Le PRG100, indique le potentiel de réchauffement équivalent sur 100 ans.
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Comment vivre, au quotidien, avec ces informations et constats catastrophiques ? # Collapsologie # Ecologie # Biodiversité