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Ouragans, sécheresses, inondations : la facture alarmante du réchauffement climatique en 2024
Dix ans après la découverte de milliers d’oiseaux marins morts sur les plages du Pacifique Nord, des biologistes révèlent l’origine de cette extinction de masse, la plus importante jamais observée.
Climate Central a évalué comment le réchauffement des températures, attribué au dérèglement climatique, a affecté le nombre de jours à + 0°C en décembre, janvier et février dans 123 pays de l'hémisphère nord entre 2014-2023.
Alors que 2024 sera la première année au-dessus d'1,5°C de réchauffement climatique, une étude révèle que cela pourrait accélérer l'extinction des espèces animales.
Selon un rapport de l’Agence d’observation atmosphérique et océanique américaine, la région polaire vient d’opérer un «changement spectaculaire» : elle n’est désormais plus un puits de carbone, mais bien une source supplémentaire.
De précédentes études, dont celles du GIEC, estimaient que la neutralité carbone d'ici 2050 permettrait de limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C. Une nouvelle étude basée sur une IA de prédiction avancée avance cependant que cet objectif est en réalité presque hors d’atteinte.
2024 sera la première année où le réchauffement de la Terre dépassera les 1,5 °C. Le franchissement durable de ce seuil décuplerait les dégâts du changement climatique et le risque de franchir d'irréversibles points de bascule.
Encore plus chaude que le record de 2023: il est maintenant certain que 2024 sera la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l'accord de Paris.
Comme le prouve une hécatombe d'éléphants au Botswana, la crise climatique peut favoriser les empoisonnements de la faune à l'échelle mondiale
Avec le réchauffement climatique, la glace de l’océan Arctique fond. À un rythme sans précédent, notent les chercheurs. À tel point qu’il est aujourd’hui possible que la région connaisse un jour libre de glace dès 2027 !
Le fait que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, en lien avec les activités humaines, fait l'objet d'un large consensus scientifique. Pourtant, des publications sur les réseaux sociaux prétendent depuis fin novembre que le réchauffement climatique serait une "arnaque", s'appuyant sur le fait que certaines zones se réchauffent "plus rapidement" que le reste du monde.
Catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, guerres… une vaste campagne de sensibilisation va être lancée en Belgique dès 2025.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
La hausse des températures océaniques a augmenté la vitesse des vents de tous les ouragans de l’Atlantique en 2024, selon une étude publiée mercredi 20 novembre, confirmant que le dérèglement climatique amplifie la puissance des tempêtes.
Malgré une meilleure compréhension des risques climatiques, la Belgique reste peu préparée aux canicules qui la menacent.
Hystérie, escroquerie, catastrophisme… Les mots ne manquent pas pour accabler ceux qui tentent d’alerter l’Humanité sur la possibilité d’un effondrement lié au climat. Pourtant, le réchauffement global pourrait nous faire entrer dans des zones d’incertitudes très importantes.
Dans son rapport provisoire sur l’état du climat en 2024 publié lundi 11 novembre, l’Organisation météorologique mondiale sonne « l’alerte maximale face au rythme effréné du changement climatique ».
Les Etats font face au coût croissant des catastrophes climatiques et dénoncent de devoir s’endetter davantage pour accéder à des financements.
Onu bilan. D’importants rapports viennent de paraître, en amont de la 29ème conférence mondiale (COP29) sur le climat, qui démarre ce lundi à Bakou (Azerbaïdjan). Ils dressent un portrait calamiteux de l’état de l’action internationale. Tour d’horizon de leurs principales leçons.
Dans une étude parue ce lundi, un binôme de chercheurs assure que les activités humaines ont commencé à réchauffer le climat bien avant la période pré-industrielle, prise comme référence pour calculer la hausse du thermomètre mondial.
Le réchauffement des océans et des mers est un enjeu majeur dans le contexte du changement climatique actuel. Les conséquences seront nombreuses d'ici à la fin du siècle : orages violents, nuits tropicales, canicules marines… Quelles répercussions auront ces phénomènes sur notre quotidien et notre santé ?
Alors que la COP29 s'ouvre dans quelques jours, le service européen Copernicus estime, jeudi, qu'"il est désormais quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais enregistrée et la première année avec plus d'1,5° C au-dessus des niveaux préindustriels".
Cette année sera quasi certainement la première avec une hausse de la température moyenne mondiale de plus d’1,5°C, annonce ce jeudi 7 novembre l'observatoire européen Copernicus. Octobre est le 15e mois (sur 16) où ce seuil a été franchi.
- Le Monde
Le mois d’octobre a été le deuxième plus chaud dans le monde, après octobre 2023, selon le service européen Copernicus, qui appelle à « rehausser l’ambition » en matière de lutte contre le réchauffement climatique lors de la COP29 qui s’ouvre le 11 novembre.
Trajectoire de réchauffement, émissions, concentration de gaz à effet de serre, financements : tous les signaux sont au rouge avant la COP29.
Dans une tribune au « Monde », la géographe Magali Reghezza-Zitt alerte quant aux risques majeurs que l’inaction climatique engendre : chaque dixième de degré supplémentaire augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques.
Expert en catastrophes naturelles, le géologue Antonio Aretxabala analyse les raisons du très lourd bilan humain et matériel après les inondations qui ont fait près de cent morts en Espagne.
77 % des récifs coralliens mondiaux sont touchés par le phénomène de blanchissement, principalement dû au réchauffement des eaux océaniques, conséquence directe du changement climatique d'origine humaine. Il s'agit du plus grand épisode de blanchissement jamais observé.
Dans son huitième rapport annuel consacré aux conséquences du changement climatique sur la santé, la revue scientifique «The Lancet» révèle, ce mercredi 30 octobre, que le bien-être et la survie des personnes se dégradent.