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mai 2024

Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.

avril 2024

« La défiance grandissante qui s’installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d’une virulence rare, de la part de scientifiques. Signée par 260 chercheurs, dont le climatologue Jean Jouzel, et publiée dans Le Monde le 18 avril, celle-ci dresse une liste implacable de l’inaction écologique (...)

janvier 2024

Les scientifiques sont unanimes et leur constat est sans appel : notre mode de vie moderne, basé sur une croissance absolue, dépendant aux énergies fossiles et inconscient de la finitude des ressources, entraîne le dépassement de nombreuses limites planétaires. Chaque jour, l’habitabilité de la Terre, notre avenir et celui de nos enfants sont un peu plus menacés.

août 2023

Le memorandum de Terre-en-vue est un recueil reprenant de nombreuses propositions concrètes en faveur d’une agriculture durable et de la préservation de nos terres nourricières. Ce memorandum se veut vivant, évoluant au fil de l’actualité. Il est fait pour être partagé, discuté et surtout pour être source d’inspiration pour des changements législatifs réels. En vue des élections 2024, nous souhaitons relayer au maximum ces revendications !
Titre original : Déclarons l'Etat d'Urgence climatique - Cet appel signé par plus de 160 personnes appelle les partis, les candidates et les candidats aux élections 2024 à exprimer publiquement leur soutien à une politique de décroissance annuelle des émissions de gaz à effet de serre en phase avec l’état de la science.
Faut-il attendre que la Belgique se fasse attaquer pour quitter le Traité sur la charte de l’énergie?

juillet 2023

En 2018, la Belgique a connu l’été le plus chaud de son histoire et l’émergence d’une mobilisation citoyenne historique pour le climat. La pandémie a eu raison de cet élan démocratique. En 2023, qu’est-ce qui a changé ? Rien, ou presque. La situation n’a fait qu’empirer, faute de mobilisation citoyenne et faute d’action politique. Une pandémie, des inondations historiques, une guerre sur le sol européen, une crise énergétique mondiale et la montée de tous les fascismes, toutes ces causes et ces conséquences sont aggravées par l’écocide planétaire, lui-même dû à l’absence de transition écologique juste. Les inégalités augmentent, la démocratie est en péril, nous détruisons l’habitabilité de notre planète. Nous ne faisons pas ce qui doit être fait pour éviter le pire, et nous ne sommes pas prêts à affronter ce que nous ne pouvons déjà plus éviter.
Une opinion d’Alain Cornet, Grand-Maître du Grand Orient de Belgique, Daniel Menschaert, Grand-Maître de Fédération belge de l’ordre maçonnique mixte international du Droit-Humain, Léon Gengoux, Grand Maître de la Grande Loge de Belgique, Raymonda Verdyck, Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de Belgique et Jan Vanherck, Président de la Confédération de Loges Lithos
Après avoir assisté au forum pour une Transition Juste, la Fédération des Services Sociaux prend position et demande davantage de clarté et d’investissement de la part de tous les acteurs qui peuvent et doivent assurer la survie de notre planète.

novembre 2021

Dénonçant l’influence des entreprises à la COP26 et l’échec de ce sommet, quelque 200 universitaires internationaux demandent dans cette lettre de prendre des « décisions plus radicales ». Et appellent à une « révolution verte » face à l’urgence climatique.
Avez-vous bien lu nos mises en garde ? C’est la question que posent en substance plus de 200 climatologues, dont le Belge Jean-Pascal van Ypersele, qui appellent la COP26 à agir immédiatement et massivement contre le réchauffement.

août 2021

Environ 300 champions australiens, du capitaine de l’équipe nationale de rugby Michael Hooper en passant par l’ex-joueur de tennis Mark Philippoussis, ont signé une pétition appelant le gouvernement à mener une politique plus ambitieuse en matière de lutte contre le changement climatique.

juin 2021

Pénurie d'eau, exode, malnutrition, extinction d'espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l'ONU obtenu par l'AFP.
Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces… La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au GIEC, et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
La planète a peut-être déjà franchi un point de bascule vers un réchauffement climatique irréversible, avec à la clef des conséquences "en cascade" du Groenland à la Grande barrière de corail, a averti mardi le responsable de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord.
Le gouvernement belge projette de construire de nouvelles centrales électriques au gaz. Or, la lutte contre la crise climatique implique que nous cessions de construire de nouvelles infrastructures basées sur les combustibles fossiles. Tout de suite.
50 experts du Giec et de l’IPBES ont rendu un rapport commun aux deux organisations jeudi. Les constats étaient déjà connus. Il s’agit désormais de penser les crises - et les solutions - en interdépendance, et non en silos.
Comment le dérèglement climatique aggrave-t-il l’érosion de la biodiversité, et comment la destruction du vivant accélère-t-elle le réchauffement? Quelles solutions pourraient permettre de répondre simultanément à ces deux défis majeurs? Des compromis sont-ils parfois nécessaires? Pour la première fois, cinquante des plus grands spécialistes mondiaux de la biodiversité et du climat publient, jeudi 10juin, un rapport commun sur le sujet. Ils y affirment l’impérieuse nécessité d’aborder conjointement ces crises pour espérer les résoudre.
La politique des biocarburants est indéfendable tant sur le plan écologique qu’humain. Le terme "biocarburants" est totalement trompeur.
Des scientifiques pressent les dirigeants du monde entier d’accélérer sur l’adoption d’un traité en faveur de la haute mer, ces vastes zones océaniques qui ne sont placées sous l’autorité d’aucun État. Un texte permettrait de les protéger contre des risques environnementaux de plus en plus préoccupants.

mai 2021

Faut-il se résigner au scénario d’un Titanic qui coule avec ses chaloupes réservées à une élite, où devons-nous construire un effort solidaire pour éviter au mieux les icebergs et colmater les brèches ?
C’est peu dire que la situation climatique est sérieuse. Non seulement parce que les conséquences du réchauffement climatique sont de plus en plus tangibles, mais aussi parce que le thème est devenu central dans l'agenda politique. Qui aurait pu s'attendre à ce que la Chine  fixe l'année dernière des objectifs ambitieux? Et que les États-Unis lui emboîteraient le pas lors d'un sommet international sur le climat qu’ils avaient eux-mêmes organisé?
’Ademe a récemment rendu un avis tranché sur « la neutralité carbone ». Face à la multiplication des engagements des organisations, l’agence a voulu identifier les contributions possibles des acteurs à cet objectif et aider à distinguer les ambitions réelles des effets d’annonce. L’Ademe estime que la neutralité carbone est une notion qui ne peut être définie qu’à l’échelle de la planète ou d’un État.
par Sylvia Becerra, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Mickaël Coriat, Adeline Grand-Clément, Steve Hagimont, Laurence Huc, Jean-Michel Hupé, Béatrice Roure, Laure Teulières et Laure Vieu, L'atelier d'écologie politique (Atécopol)

avril 2021

Le rôle des sociétés est déterminant. Leur résilience dépendra notamment des réponses mises en œuvre au sein des territoires. Elles se trouvent aussi bien dans l’atténuation, essentielle, que l’adaptation, terme du langage courant repris d’abord en biologie pour parler d’évolution, puis en sciences sociales pour rendre compte des interactions complexes entre nature et sociétés humaines.
À quelques mois de la 26e Conférence des parties sur le climat, l’hebdomadaire scientifique dresse un état des lieux de la planète, qui n’en finit plus de se réchauffer, et montre qu’il est encore temps d’agir.
Le gouvernement polonais vient d’autoriser la reprise des coupes forestières à Bialowieza, dans la dernière forêt primaire de plaine en Europe. De quoi raviver les craintes des écologistes, qui gardent en mémoire l’épisode de déforestation amorcé en 2016.
Six jeunes militants pour le climat ont déposé une plainte devant un tribunal de l’État de São Paulo contre le gouvernement brésilien. Le motif invoqué ? Le Brésil est le seul pays au monde à avoir présenté un nouvel engagement moins ambitieux dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.

mars 2021

On les appelle les envahisseurs, pourtant, ils ne viennent pas de l’espace… mais bien des différentes régions du globe. Ce sont des plantes d’Amérique du Sud, des étoiles de mer d’Afrique, des insectes d’Europe ou des oiseaux d’Asie. Ces espèces proviennent de forêts tropicales, de savanes sèches, de lacs tempérés et d’océans froids. Elles envahissent tous les endroits de la planète où les humains ont mis les pieds. Elles sont là parce que nous les avons apportées, comme animaux de compagnie, plantes ornementales, ou comme passagers clandestins
Située dans l’Est de la Pologne entre Varsovie et la frontière de Biélorussie, la forêt de Bialowieza est hautement symbolique car elle est la dernière forêt primaire de plaine en Europe ; elle réunit la flore et la faune caractéristiques des forêts qui couvraient le continent européen avant que les êtres humains ne s’y installent. La Pologne ne faisait pas encore partie de l’Europe lorsqu’en 1977 l’UNESCO élève Białowieża au rang de réserve de biosphère, qui était déjà un parc national depuis 1921 et, en 1979, toute la forêt entre au Patrimoine de l’Humanité. Hélas, Bialowieza est actuellement menacée dans son existence même et c’est ce qui justifie ma protestation....
Réchauffement climatique : y a-t-il des « points de bascule » : certains phénomènes tels que la fonte de la calotte glaciaire arctique, du pergélisol (le sous-sol gelé) ou le ralentissement du Gulf Stream qui pourraient avoir des effets en cascade, systémiques et irréversibles ?
Un constat peut être posé : les émissions de gaz à effets de serre n’ont fait que croître d’année en année et les gouvernements en Belgique n’ont pas l’ambition d’agir, malgré leurs engagements », a plaidé Me Carole Billiet, avocate de l’ASBL Klimaatzaak, mardi matin, dans le « procès climat », devant le tribunal civil de Bruxelles. L’association, rejointe par 62.000 citoyens, a intenté une action contre l’Etat et les trois Régions en vue de contraindre les autorités belges à respecter leurs promesses dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
La pollution de l’air aux micro-particules cause la mort prématurée de millions de personnes à travers le monde. Les trois-quarts des pays ont connu en 2020 une pollution excessive aux micro-particules, responsable de nombreux décès prématurés, malgré une baisse significative des activités polluantes due à la pandémie de Covid-19, selon un rapport publié mardi.
Le message de l'ONU est clair: avec environ 20% des plans de relance post-Covid favorables à l'environnement en 2020, le monde n'est pas à la hauteur des dangers qui menacent la planète.
Entre 1990 et 2020, 220 millions d’hectares de forêts tropicales et équatoriales humides ont été déforestés. Soit 17 % de la superficie totale de ces milieux riches en biodiversité. Publiés le 5 mars dans la revue Science Advances, ces chiffres sont le résultat d’analyses des images de trois satellites d’observation de la Terre appartenant à la Nasa. Étudiées conjointement par des scientifiques du Centre commun de recherche (JRC), du Cirad, du Cifor et de l’INPE, elles ont permis d’établir que la déforestation avait été grandement sous-estimée dans les précédents travaux.

février 2021

La copie est (très) largement à revoir. Selon l’ONU, les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a dénoncé vendredi l’organisation, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.
Pénurie d'eau, émeutes, catastrophes naturelles... Les armées sont en première ligne face à la crise climatique. Lors d'un Conseil de sécurité de l'ONU, plusieurs pays ont plaidé pour plus de coopération dans ce domaine alors qu'Emmanuel Macron appelle à la création d'un ou une envoyée spéciale pour la sécurité climatique. Le changement climatique en tant que "multiplicateur de menaces" doit devenir une priorité, alerte les Etats-Unis. 

janvier 2021

Nous sommes des scientifiques et universitaires de plus de vingt pays et nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de bouleversements, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris de 2015 sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant faire face aux conséquences.

décembre 2020

Le "sommet de l’ambition" organisé samedi a donné lieu à quelques annonces, sans progrès majeurs. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé le monde à "déclarer l’état d’urgence climatique", et à redoubler d’efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, samedi, lors d’un sommet en visioconférence organisé pour marquer la date anniversaire des cinq ans de l’accord de Paris.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé le monde à "déclarer l’état d’urgence climatique", en ouvrant ce samedi un sommet virtuel destiné à relancer les efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, cinq ans après l’Accord de Paris.
En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.