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Among the many things global warming will be melting this century—sea ice, land glaciers and tourist businesses in seaside towns across the world—is permafrost. Lying underneath 15% of the northern hemisphere, permafrost consists of accumulating dead biomass that remains frozen, never having had a chance to release all its carbon.
Restez toujours informé: suivez-nous sur Google Actualités (icone ☆) Le pergélisol, cette couche de sol gelée en permanence, pourrait bientôt alimenter un danger inattendu. Des incendies violents, dans des régions où le feu semblait presque absent, menacent de dévaster l'Arctique. D'ici 2100, une vague d'incendies pourrait enflammer les régions arctiques et subarctiques. Une situation inédite, étudiée par des climatologues utilisant des modèles avancés.
La perte du pergélisol augmente le risque de libérer d’anciens agents pathogènes auxquels notre organisme n’a peut-être jamais été confronté. Quelles sont les probabilités que ce scénario se produise ? Dans le pire des cas, pourraient-ils mener à notre extinction ?
Tout réchauffement du climat, même temporaire, au-delà de 1,5°C, limite jugée la plus sûre par les scientifiques, entraînerait des "conséquences irréversibles" pour l’avenir de l’humanité, conclut une vaste étude publiée dans Nature. Dans une telle trajectoire, des "points de bascule" seraient atteints, comme le dégel du pergélisol et des tourbières, deux immenses réservoirs de carbone qui, s’ils disparaissaient, libéreraient d’énormes volumes de gaz à effet de serre qui réchaufferaient la planète.
Depuis plusieurs années, le pergélisol, ce sous-sol gelé en permanence, fond sans cesse, libérant dans l’air une multitude de bactéries et de virus piégés depuis des milliers d’années. Si nous n’agissons pas rapidement, les conséquences pourraient être désastreuses. Le documentaire Dégel du permafrost : une bombe à retardement s’intéresse à l’archipel du Svalbard en Norvège, où les effets de ce phénomène sont particulièrement visibles.
Une terrible vague d'incendies pourrait se déclencher dans les régions nordiques d'ici la fin de ce siècle en raison du dégel du pergélisol.
Les feux de forêt sont de plus en plus fréquents dans l’Arctique. Et des chercheurs pensent avoir compris quel est le mécanisme qui les alimente.
Dans le budget carbone associé au scénario "réchauffement de 1.5°C", combien de gigatonnes de CO2 sont attribuées au permafrost ? D'ici la fin du siècle, le permafrost pourrait dégager 400 gigatonnes de CO2 dans l'atmosphère. Ce chiffre correspond-il bien au scénario "1.5°C" ? Comment sait-on qu'il y a un stock 1600 Gigatonnes de carbone organique dans le permafrost ? Comment avons-nous estimé cette valeur ? Est-ce que ces 400 gigatonnes correspondent à des scénarios plus pessimistes ? Pourquoi est-il important de viser ces 1.5°C ?
Dans la chaîne de montagnes de Brooks, en Alaska, les rivières ont viré à l’orange vif en raison de la contamination par des métaux toxiques libérés par la fonte du pergélisol.
Avec le réchauffement climatique, les sols jusqu’ici gelés en permanence des régions septentrionales pourraient dégeler. Les microbes qui s’y cachent libèreraient alors des quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Sans doute plus encore que les scientifiques le craignaient déjà, révèlent de nouveaux travaux.
Les cours d’eau d’une région reculée d’Alaska ont pris une couleur de rouille, comme le montrent des images satellite. Selon les scientifiques qui sont allés sur place, c’est une manifestation du changement climatique.
Alors que la COP 28 vient de conclure ses travaux et que le GIEC entame un nouveau cycle, les émissions de gaz à effet de serre demeurent au centre des débats sur les changements climatiques. Diverses zones riches en carbone organique, telles que le pergélisol ou les tourbières, sont affectées par les changements climatiques et contribuent à des émissions qui s'ajoutent à celles des combustibles fossiles. Afin de mieux appréhender les enjeux mondiaux liés à ces phénomènes, nous avons interviewé la Pre Sophie Opfergelt, géologue et maître de recherches FNRS à l'UCLouvain (Institut ELI), à propos de ses travaux sur le pergélisol en Alaska. Nous avons ensuite abordé le thème des tourbières tropicales avec le Pr Suspense Averti Ifo, enseignant-chercheur à ’Université Marien N'Gouab (Brazzaville, République du Congo). En fin de Lettre, l’agenda reprend des événements liés aux changements climatiques et aux activités du GIEC.
Elle travaille à l'interface du monde minéral et du monde vivant. Les travaux de recherche de Sophie Opfergelt, Chercheuse qualifié FNRS à l’Earth and Life Institute de l’UCL, portent sur les réactions à la surface de la terre entre l’eau et les minéraux qui composent les roches. Ces réactions n’échappent pas aux changements liés au réchauffement climatique. Sophie Opfergelt tente de quantifier l’influence des facteurs extérieurs et d’évaluer l’impact de ceux-ci sur les cycles des éléments qui interviennent dans ces réactions. Spécialiste du permafrost ou pergélisol (sol gelé en permanence) elle revient d'une expédition et nous explique concrètement ce qui s'y déroule en ce moment...
La Norvège, qui administre l'archipel, ne veut pas gérer les cadavres enterrés dans le permafrost. Ce sol gelé en permanence empêche les corps de se décomposer et peut préserver des virus pendant des dizaines de milliers d'années. Avant de les voir réémerger avec le dégel…
Les cratères explosifs géants de Sibérie déconcertent les scientifiques depuis leur découverte. Une nouvelle explication solide appelée « l’effet bouchon de champagne » a été proposée, offrant peut-être l'éclairage tant attendu sur ce mystère arctique.
Des « virus zombies » emprisonnés depuis des millénaires dans le pergélisol arctique pourraient bientôt être libérés et provoquer de nouvelles pandémies.
Trois chercheuses belges sont actuellement en Alaska pour étudier le permafrost. Cette couche, normalement gelée en permanence, l’est de moins en moins. La géologue, Sophie Opfergelt, professeure à la faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, coordonne cette expédition.
C’est l’un des endroits les plus mystérieux de la planète, des plus dangereux aussi. Lui, c’est le cratère de Batagaika, immense gouffre thermokarstique d’environ 800 mètres de large et de 100 mètres de profondeur. Situé à 660 kilomètres au nord-est de la ville de Yakutsk en Russie, celui que les habitants de la région ont surnommé les "portes de l’enfer" inquiète, car il ne cesse de s’agrandir.
Alors que les incendies ravagent toujours une partie des forêts canadiennes, la Sibérie, cette région du nord-est de la Russie, suffoque quant à elle sous des chaleurs inédites. Début juin, le mercure a dépassé plusieurs fois les 40°C. Une mauvaise nouvelle pour la planète, mais une aubaine pour la Russie.
Depuis début juin, la Sibérie est confrontée à des températures records : le 3 juin, la ville de Kourgan située à l’est de Moscou, près de la frontière avec le Kazakhstan, voyait son thermomètre monter à 38,3 °C. « L’histoire climatique mondiale écrit une nouvelle page incroyable aujourd’hui avec une vague de chaleur extrême en Sibérie », écrivait alors sur Twitter le climatologue Maximiliano Herrera, qui suit les records de températures à travers le monde. Depuis, les records tombent les uns après les autres. Le 7 juin, on relevait 40,1 °C dans la ville de Kljuci, 39,5 °C à Rubcovsk, 39 °C à Volchiha et 38,5 °C à Alejskaja.
Cette immense région de Russie est en proie à des chaleurs caniculaires. Le mercure a dépassé les 40°C début juin, accentuant un peu plus les risques d’incendies et accélérant la fonte du pergélisol, bombe à retardement pour le climat.
Avec le réchauffement de la planète, les terres glacées du nord de l’Amérique dégèlent. Outre le carbone, elles libèrent un élément plus menaçant à court terme pour les populations et les écosystèmes : du mercure. Reste à savoir en quelle quantité, ce que les scientifiques tentent de déterminer, retrace “Hakai magazine”.
Alors que les experts font état depuis longtemps de la menace posée par la libération de quantités massives de gaz à effet de serre — méthane et CO2 — qui vont s’échapper avec le dégel du pergélisol, une nouvelle étude démontre que des contaminants toxiques de toutes sortes, accumulés depuis des décennies sur des sites industriels dans le Grand Nord, sont également à risque de s’échapper.
Sous l'effet du réchauffement climatique, le dégel des sols de l'Arctique relâche des pathogènes parfois endormis depuis des dizaines de milliers d'années.
Un virus a été réveillé en laboratoire après 50 000 ans passés dans le permafrost sibérien. Un phénomène qui peut se produire dans la nature suite au réchauffement climatique. Qu’en sait la science ?
Après plusieurs dizaines de milliers d’années de sommeil, des virus dits « zombies » sont revenus à la vie grâce au dégel du pergélisol de la Sibérie. Cette résurrection s’est faite dans le cadre de travaux menés par des microbiologistes. Or, il ne s’agit pas vraiment d’une bonne nouvelle.
La Sibérie connaît chaque été une saison des incendies. Toutefois, les brasiers survenus ces dernières années ont atteint des proportions exceptionnelles, les plaçant dans la catégorie des méga-feux. Dans quelle mesure le réchauffement climatique a-t-il contribué à leur apparition ? C’est la question posée par des chercheurs dans une étude parue dans Science ce 3 novembre.
Ces dernières années chaudes, les vagues de chaleurs s’aventurent jusqu’au pôle Nord. Elles ont apporté des températures excessives de plus de 20 degrés en Sibérie (blog). Les sécheresses inouïes dans ces régions et les foudres de plus en plus fortes provoquent des feux de forêts. Tout cela déclenche la fonte du permafrost, sol boréal gelé depuis des milliers d’années qui contient des débris de plantes anciennes, et d’animaux congelés. Le permafrost (ou pergélisol) est en partie, à certains endroits à moitié composé d’eau gelée. Lorsqu’il dégèle, le sol glisse, s’effondre, et forme des lacs. Il y a des millions de lacs de ce type en Arctique, certains sont récents.
Des «points de bascule» climatiques ne sont pas un lointain horizon. Certains bouleversements majeurs peuvent déjà advenir, et ils seront beaucoup plus probables dès un réchauffement de 1,5°C, selon une nouvelle étude.
Giant ice sheets, ocean currents and permafrost regions may already have passed point of irreversible change