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Selon le président ukrainien, la Russie a lancé plus de 70 missiles et 100 drones ce mercredi, ciblant des structures énergétiques du pays.
Aujourd’hui, nous allons parler des infrastructures dont nous avons hérité, comme les autoroutes, les stations de ski ou les usines à engrais. Des infrastructures toujours plus nombreuses et toujours plus polluantes, pour remplir des besoins toujours plus superflus, rendant nos territoires toujours plus inhabitables. Face à la crise socio-écologique, certaines infrastructures devront disparaître. Mais lesquelles choisir ? Et comment bien les démanteler ? En somme, comment apprendre à renoncer ? Pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Alexandre Monnin. Alexandre est philosophe, directeur du master "Stratégie et Design pour l’Anthropocène", et directeur scientifique d’Origens Medialab. Ses recherches portent sur la redirection écologique, le démantèlement d'infrastructures, et le renoncement.
Chaque coup de chaud sur nos villes relance les débats sur l’adaptation de nos villes, mais les infrastructures sociales sont systématiquement oubliées. C’est pourtant elles qui feront la différence face à des chocs dont l’ampleur dépasse de plus en plus la capacité des institutions à aider les populations.
Olena Halushka et Victoria Voytsitska, membres de l’International Center for Ukrainian Victory expliquent, dans une tribune au « Monde », ce que l’Europe peut faire pour sauver le secteur énergétique ukrainien du terrorisme nucléaire russe.
Dans nos pays tempérés, les infrastructures ne sont pas adaptées à la crise environnementale et une météo en surchauffe. Le temps presse, mais les rendre résilientes prendra beaucoup du temps et d’argent
Les Etats-Unis suffoque sous la chaleur et met à rude épreuves les hommes et les infrastructures, comme ce pont de New York à l'arrêt.
La Russie a lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, ciblant ses "infrastructures essentielles", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La région de Kiev a été "massivement attaquée", a rapporté le chef de l'administration militaire locale.
- Afp
Le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Guerachtchenko, a prévenu lundi que les dégâts infligés aux infrastructures énergétiques la semaine passée se chiffraient en "milliards" après la "plus grosse attaque" russe contre ce réseau depuis le début de l'invasion.Vendredi, de lourdes frappes russes sur le réseau énergétique ukrainien avaient entraîné des coupures d'électricité d'ampleur, plongeant dans le noir la deuxième ville du pays, Kharkiv.
Terminal gazier d’Oust-Louga, raffineries de Touapsé et de Volgograd... Depuis début janvier, les attaques de drones ukrainiens visant des infrastructures énergétiques russes se multiplient. Selon le recensement effectué par notre rédaction, au moins huit d’entre elles ont pris feu en raison de ces attaques. Un moyen, pour Kiev, de démontrer sa puissance militaire et de tenter d’affaiblir l’économie russe, analyse Benjamin Schmitt, expert en énergie.
La République démocratique du Congo (RDC) et le Groupement des entreprises chinoises (GEC) ont trouvé un accord amendant le contrat minier de 2008 unissant la RDC au consortium chinois. Les deux parties ont convenu d'attribuer 55% des bénéfices à la partie congolaise et 45% à la partie chinoise, a appris l'agence congolaise de presse (ACP, officielle) de sources officielles lundi.
Andreas Malm | Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la détruire. Il en va de même pour notre planète...
La Commission européenne a proposé mardi une liste de 166 projets transfrontaliers d'infrastructures énergétiques nécessaires pour le développement des énergies renouvelables qui seront éligibles à un soutien financier de l'UE et à des procédures d'autorisation simplifiées.Plus de la moitié des projets (85) concernent le transport d'électricité, notamment pour connecter des parcs éoliens en mer ou bâtir des réseaux intelligents qui permettront d'ajuster les flux d'électricité en temps réel. Ils devraient être mis en service entre 2027 et 2030.
- Novethic
Phénomène météorologique "medicane", instabilité politique, infrastructures vétustes… Les causes derrière les inondations meurtrières qui ont dévasté l’est de la Libye sont multifactorielles. La catastrophe a engendré plus de 3 800 victimes selon un bilan provisoire, auquel pourrait s’ajouter une crise sanitaire alors que les secours sur place manquent de moyens face à l’ampleur des dégâts.
Lors d'une vague de chaleur extrême, quels sont les risques pour les réseaux eau, électricité, transport ou télécom et comment les anticiper.
Placée en état d’urgence depuis le mercredi 4 janvier, la Californie fait face à un nouvel épisode météorologique extrême. Frappée par une "bombe cyclonique", la région subit de fortes précipitations et des vents violents qui fragilisent une fois encore ses infrastructures. Tandis que de nombreux foyers sont déjà privés d’électricité, les routes et aéroports sont bloqués par la tempête.
Le poids des maux. Les humains ont tellement fabriqué d’objets, bâti d’immeubles ou de routes, que leurs constructions pèsent plus lourd que le poids total du vivant. Ce dépassement se serait produit en 2020, avait révélé une étude parue cette année-là dans Nature. La trajectoire est spectaculaire, puisque ce poids double tous les 20 ans. En moyenne, pour chaque personne sur le globe, une « masse anthropique » équivalente à son poids est produite chaque semaine.
Comment faire changer la trajectoire de modèles d’infrastructures économiques, sociales, politiques, non seulement vectrices d’inégalités mais qui détruisent l’habitabilité du monde ? Et où ? Le défi serait d’arriver à une écologie des milieux impurs impulsée par les pays du Nord où la France donnerait l’exemple d’un pays qui prendrait des mesures à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui.
C'est la première fois depuis le début de la guerre que la Russie ciblait tant ces infrastructures.
De multiples attaques ont secoué l'Ukraine ce lundi matin. On fait le point.
Nord Stream 1 et Nord Stream 2 sont tous les deux endommagés.
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
Fleuves asséchés, récoltes menacées, eau rationnée... Le nord de l'Italie est confronté à une sécheresse historique due au manque de pluie mais aussi à des infrastructures vieillissantes et au sous-investissement.
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Ukraine : une série d'attaques contre les infrastructures agricoles menacent la sécurité alimentaire
- Pariesa YoungDes vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
Le système d’entreposage des combustibles usagés s’approche dangereusement de la saturation. Alors que le retraitement accumule les difficultés, les nouvelles infrastructures de stockage risquent de ne pas être prêtes assez vite pour absorber les quantités croissantes de rebuts et déchets produits.
Wellington et Auckland, les deux plus grandes villes de l’archipel, pourraient connaître des inondations importantes chaque année dès 2040. Selon les autorités, la budgétisation de la relocalisation de certains habitants et infrastructures, est en cours.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.