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Les sciences exactes sont trop peu présentes dans le débat public pour guider les décisions des autorités et la réflexion des citoyens sur la transition écologique, regrette la sociologue dans sa chronique.
Comment sont fabriqués les scénarios climatiques présentés dans les rapports du GIEC ? Sur quelles hypothèses reposent-ils ? Quels sont les modèles utilisés pour les faire tourner ? Qui sont les scientifiques qui travaillent sur ces scénarios ? Quelles sont les projections des climats futurs ? Peut-on encore limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici 2100 ? C'est ce que nous allons voir dans l'épisode d'aujourd'hui avec Loïc Giaccone, doctorant à l’Institut de géographie et de durabilité et vulgarisateur sur les enjeux climat.
Une période de sécheresse qui semble ne plus vouloir en finir et des vagues de chaleur extrême à répétition. Et voilà l’Amazonie menacée comme jamais. La forêt brûle et les populations souffrent.
Le Rassemblement National (RN) n’a pas réussi son pari d’une majorité absolue, à l’issue du deuxième tour des élections législatives anticipées en France. Le Front de Gauche arrive en première position, le camp macroniste et la formation d’extrême droite suivent au coude à coude. Un scénario inattendu qui dessine une Assemblée nationale difficilement gouvernable. Analyse avec François Debras, politologue (ULiège, HELMo) spécialiste de l’extrême droite.
Vu de Russie, les résultats du premier tour des législatives françaises représentent une bonne nouvelle. Mais pas seulement parce que le RN, réputé être le plus prorusse des partis en France, est arrivé en tête. La propagande russe s'accommoderait aussi d'un résultat au second tour sans majorité claire.
Davantage de pluie en hiver, moins en été ; plus de sécheresses ; des cours d’eau à sec et d’autres plus sujets aux crues… Le programme Explore 2, rendu public le 28 juin, balaie, à travers 72 simulations, les évolutions possibles des bassins-versants du pays.
Les guerres et tensions géopolitiques en cours correspondent à l’un des pires scénarios du Giec sur l’avenir du climat. Ce modèle a ses limites et n’a pas de valeur prédictive à long-terme, modèrent toutefois des scientifiques.
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Cet article avait été commencé sous la forme d’un court fil Twitter sur la mise-à-jour en cours des projections de PIB et de population des scénarios SSP, les scénarios socioéconomiques utilisés comme base pour une majeure partie des projections climatiques, notamment dans les rapports du GIEC. Ce fil est rapidement devenu beaucoup trop long, car pour montrer l’intérêt de cette actualité, il faut expliquer ce que sont les scénarios SSP, comment ils sont élaborés, ce à quoi ils servent, leur intérêt ainsi que leurs limites. De plus, comme Twitter bloque désormais l’accès à celles et ceux qui n’ont pas de compte, en voici une version sous forme d’article, bien plus développée. Ce sujet permet de revenir sur l’origine de la croissance économique dans les scénarios climatiques, et sur les alternatives actuellement développées avec des scénarios limitant la demande en énergie, voire décroissants.
La synthèse du 6e rapport du GIEC est parue hier, avec pratiquement 4 mois de retard sur le calendrier initialement prévu. Un retard d’autant plus regrettable que l’urgence climatique transparaît pratiquement à toutes les pages du fameux Résumé pour décideurs(1).
Lors d’une conférence sur l’adaptation des territoires organisée le 30 janvier 2023 par France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé souhaiter étudier deux scénarios de réchauffement pour la stratégie d’adaptation de la France : +2 °C et +4 °C. La signification de ces deux chiffres – périmètre, échéance, etc. – n’était pas tout-à-fait claire au moment de l’annonce, ce qui a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins pertinentes.
Une équipe pluridisciplinaire de l’université de Cambridge, composée de spécialistes des questions climatiques, des systèmes complexes et des enjeux de gouvernance, a alerté cet été sur la nécessité d’étudier et d’évaluer les conséquences de scénarios climatiques extrêmes, encore trop largement sous-estimés par la communauté scientifique aujourd’hui. Ils sont à l’origine d’un programme de recherche, Climate Endgame, qui a pour but d’étudier ces perspectives extrêmes.
Les climats de demain se décident aujourd’hui. Et ceux nous que connaîtrons après 2050 dépendront de nos émissions des deux prochaines décennies. C’est l’un des enseignements majeurs du sixième rapport d’évaluation(1) publié par le Groupement intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC) à partir de 2021.
Les scénarios climatiques les moins émetteurs de gaz à effet de serre, et par conséquent compatibles avec l’Accord de Paris, sont souvent perçus comme peu réalistes. De leur côté, les scénarios les plus émetteurs ont également leurs contradicteurs. Aussi, des chercheurs ont appelé la communauté internationale à se détacher des narratifs les plus extrêmes et à rediriger son attention vers les scénarios médians qui sont jugés plus réalistes.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la sobriété n’est pas forcément la seule solution possible. L’Ademe a exploré également d’autres pistes.
Il y a un mois, Daria Douguina, 29 ans, était tuée par un attentat mystérieux. Rapidement, la Russie a imputé la faute à l'Ukraine qui nie toute implication. La jeune femme de 29 ans n'est pas une inconnue au Kremlin. Elle est la fille du théoricien Alexandre Douguine. Inconnu ou presque en Europe, il est une sommité en Russie et est proche de Vladimir Poutine.
Le Club de Rome, un groupe de réflexion de scientifiques et d’économistes fondé en 1968, publie un nouvel ouvrage sur les catastrophes que notre civilisation pourrait bientôt endurer : "Earth For All : A Survival Guide for Humanity" (La terre pour tous : guide de survie pour l’humanité).
Dans un long article publié en juillet dans la revue scientifique IEEE Access, une équipe de chercheurs dirigée par Christian Breyer fait une revue de la littérature relative aux scénarios de transition reposant à 100 % sur les énergies renouvelables. Plus de 700 articles scientifiques ont déjà été publiés sur sujet. Le domaine de recherche est en pleine explosion depuis 2018 et de nombreux modèles démontrent la faisabilité technique du projet. Pourtant les autorités gouvernementales et les instances internationales tardent à reconnaître ces résultats, s’en tenant à des scénarios plutôt frileux.
Six mois après le début de l’invasion russe, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, et notre journaliste Emmanuel Grynszpan ont répondu à vos questions.
L’occupation militaire russe du site nucléaire de Zaporijia est une situation inédite qui soulève - à juste titre - de nombreuses craintes au plan international. Le site au bord du Dniepr est équipé de 6 réacteurs à eau sous pression du concept russe VVER, de 1000 MWe par unité. Seules deux de ces centrales seraient en fonctionnement, les réacteurs étant pilotés par le personnel ukrainien sous la contrainte militaire russe. Des bombardements et des tirs de roquettes auraient eu lieu à proximité du site et des lignes de haute tension. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), incapable d’inspecter le site, éprouve beaucoup d’inquiétude et juge la situation d’une extrême gravité. Stockage d’armement lourd et de munitions y compris dans les bâtiments sont contraires à toutes les conventions internationales.
L'Ukraine doit se préparer à "tous les scénarios" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes russes et visée par des bombardements répétés, a averti mercredi le ministre ukrainien de l'Intérieur.
Prudent risk management requires consideration of bad-to-worst-case scenarios. Yet, for climate change, such potential futures are poorly understood. Could anthropogenic climate change result in worldwide societal collapse or even eventual human extinction? At present, this is a dangerously underexplored topic. Yet there are ample reasons to suspect that climate change could result in a global catastrophe...
Prudent risk management requires consideration of bad-to-worst-case scenarios. Yet, for climate change, such potential futures are poorly understood. Could anthropogenic climate change result in worldwide societal collapse or even eventual human extinction? At present, this is a dangerously underexplored topic. Yet there are ample reasons to suspect that climate change could result in a global catastrophe. Analyzing the mechanisms for these extreme consequences could help galvanize action, improve resilience, and inform policy, including emergency responses. We outline current knowledge about the likelihood of extreme climate change, discuss why understanding bad-to-worst cases is vital, articulate reasons for concern about catastrophic outcomes, define key terms, and put forward a research agenda. The proposed agenda covers four main questions: 1) What is the potential for climate change to drive mass extinction events? 2) What are the mechanisms that could result in human mass mortality and morbidity? 3) Wh
Avec le 6ème rapport d’évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), une nouvelle génération de scénarios climatiques permet de mieux appréhender les futurs possibles en termes de dérive climatique. Les scénarios dits SSP (Shared Socio-economic Pathways) viennent remplacer les scénarios dits RCP (Representative Concentration Pathways).
Baisser d’un degré son chauffage au gaz cet hiver, réduire sa consommation d’électricité en tant que particulier ou entreprise… de multiples scénarios “sobres” sont sur la table pour faire face aux pénuries d’énergies que pourrait connaître la France dans quelques mois. D’autres mécanismes plus extrêmes pouvant aller jusqu’à des coupures de courant font aussi partie des possibilités. Explications.
Que se cache-t-il derrière les scénarios pessimistes des climatologues ?
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Alors que Vladimir Poutine a annoncé jeudi que le gaz russe devrait désormais être payé en roubles, l'Union européenne, premier client de Moscou, lui a opposé un refus catégorique et affirmé envisager d'autres scénarios pour son approvisionnement. France 24 décrypte avec Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques à l'Iris, cette nouvelle étape du bras de fer autour de la guerre en Ukraine.
Pour assurer notre sécurité énergétique, l'Union européenne se tourne vers le gaz naturel liquéfié (GNL). La Commission européenne vient de signer un accord avec les États-Unis pour assurer un approvisionnement stable jusqu'en 2030. De nouvelles infrastructures vont ainsi voir le jour sur le continent. Mais le GNL a un impact carbone plus important que le gaz transporté par gazoduc. Cette stratégie pourrait donc mettre à mal nos objectifs climatiques.
L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, ont indiqué jeudi les gouvernements des deux pays, qui ont également réitéré leur opposition à tout paiement en roubles des livraisons. "Il peut y avoir une situation dans laquelle demain (...) il n'y aura plus de gaz russe", et "c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons", a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck.
Près d'un mois après l'annonce de l'invasion en Ukraine ordonnée par Vladimir Poutine, que va décider le président russe?
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
Comment la France répondra-t-elle à des besoins électriques grandissants à horizon 2050? L'Ademe a publié jeudi plusieurs scénarios, avec ou sans nucléaire. Face au réchauffement climatique, l'électricité occupera une place croissante, pour décarboner les transports, le bâtiment etc: elle devrait passer de 27% de l'énergie finale consommée aujourd'hui, à 42-56% au milieu du siècle, estime l'établissement public dans ces travaux prospectifs "Transition(s) 2050".
Une nouvelle étude suggère que les pires scénarios tablant sur un réchauffement de 4 à 5°C ne sont plus plausibles si l’on prend en compte les observations et les projections de l’Agence Internationale de l’Energie. Toutefois, les scénarios jugés plausibles indiquent également que le monde n’est toujours pas en mesure de limiter le réchauffement du XXIe siècle à 1,5 °C ou à moins de 2 °C.
Une sobriété électrique moins coûteuse, une réindustrialisation forte de la France nécessitant plus de renouvelables: RTE a complété mercredi ses scénarios pour la France à 2050, sans remettre en cause ses conclusions dévoilées à l'automne dernier. Le gestionnaire du réseau électrique avait publié en octobre un vaste rapport sur l'avenir du système électrique à cet horizon.
Le gouvernement anglais a publié sur son site internet une étude qui prédit l'évolution du covid ces prochains mois au Royaume-Uni. Les chercheurs ont déterminé quatre scénarios, allant du plus optimiste au plus pessimiste, qui partent tous du principe que le covid continuera à circuler et que des variants apparaîtront. Voici le détail de ces hypothèses à moyen terme.
Europe autosuffisante, extraction « responsable » et recyclage : 3 scénarios sur le futur du lithium
(27/01) - Kloetzli SophieLa demande de lithium explose partout dans le monde, et cela ne fait que commencer. En Europe, l’inquiétude grandit : en aura-t-on suffisamment pour alimenter la production de batteries des voitures électriques ? Faut-il relancer l’activité minière ? Plongée dans les futurs possibles d’un métal qui concentre les convoitises.
Où en sera-t-on en 2050 ? Que fera-t-on ? Aurons-nous atteint la neutralité carbone visée et su composer avec l’incertitude et les enjeux systémiques auxquels nous sommes confronté·e·s ?