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L’Union Européenne et les pays du Mercosur ont annoncé ce vendredi 6 décembre avoir finalisé le décrié accord commercial de libre-échange. «L’accord n’est ni signé, ni ratifié», a souligné l’Elysée.
L'ONG CNCD-11.11.11 et l'alliance syndicale agricole majoritaire française FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) ont fait part de leur mécontentement à la suite de cette annonce d'un accord. Le Premier ministre Allemand a quant à lui félicité cet accord.
"Aujourd’hui marque un véritable jalon historique" se félicite la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, avant d’immortaliser ce moment par une photo, en tailleur bleu Europe, aux côtés des dirigeants de l’Argentine, de l’Uruguay, du Paraguay, du Brésil : les quatre pays fondateurs du marché commun sud-américain, le "Mercosur".
La Fugea (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs) et Entraide & Fraternité appellent à refuser l’accord UE-Mercosur et à repenser la politique commerciale de l’UE.
L'Union européenne comme le Mercorsur ont beaucoup à perdre d'un accord qui pourrait être finalisé avant la fin de l'année. Un vote à la majorité qualifiée au Conseil de l'UE pour éviter le véto des États membres et des parlements nationaux constituerait un déni démocratique flagrant.
Alors que Paris dénonce l'accord de libre échange avec plusieurs pays d’Amérique du Sud, d’autres pays membres de l’Union européenne émettent leur réserve. A l’inverse, certains y sont favorables. «Libération» fait le point.
Le refus de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie) fait l’objet d’un consensus politique inhabituel. Mais fragilisé par un modèle agricole à bout de souffle et tétanisé par la perspective d’une crise sociale, Paris n’a guère les moyens de peser sur le débat.
L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur est au centre de la colère des agriculteurs. Concurrence déloyale, conséquences écologiques... Ce traité est la source de nombreuses critiques.
"Sans clauses miroirs contraignantes, nous ne pourrons accepter, nous ne pourrons pas être favorables à l'accord avec le Mercosur". C'est en ces termes que le ministre fédéral de l'Agriculture David Clarinval a décrit, jeudi en séance plénière de la Chambre, la position du gouvernement fédéral au sujet de l'accord UE-Mercosur.
L’accord actuel ne respecte pas les critères démocratiques, économiques, environnementaux et sociaux fixés par l’Assemblée nationale et le Sénat, estiment 622 élus d’horizons politiques divers, dans une tribune au « Monde », rédigée à l’initiative du sénateur (Les Ecologistes) Yannick Jadot.
Comme en France, des organisations d’agriculteurs dénoncent, en Belgique et en Pologne, l’accord de libre-échange négocié entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Des actions se préparent.
Le gouvernement français l'a assuré ce dimanche.
Sur la scène communautaire, la France est de plus en plus isolée dans son combat contre ce traité de libre-échange.
Le président français Emmanuel Macron a martelé mercredi au Brésil que l'accord commercial négocié entre l'Union européenne et le bloc sud-américain du Mercosur était un "très mauvais accord" et appelé à en construire "un nouveau".
Le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, aux nombreux effets néfastes sur l’environnement, pourrait être accéléré en marge d’un sommet en Belgique, les 17 et 18 juillet.
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