Le climat est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. L’étude du climat est la climatologie. Elle se distingue de la météorologie qui désigne l’étude du temps dans l’atmosphère à court terme et dans des zones ponctuelles. source : wikipedia
COPERNICUS – Mises à jour

Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
écologie focuscollaps
Le premier quart du XXIième siècle arrive à sa fin et le bilan est catastrophique. Les avertissements des scientifiques sur les risques systémiques ne sont toujours pas à l’ordre du jour des débats…
La grande descente énergétique et matérielle qui nous menace – Entretien avec Arthur Keller (PART I)
- Crépuscule,Arthur Keller,
Arthur Keller est spécialiste des vulnérabilités systémiques et des stratégies de résilience. Il analyse les fragilités structurelles de nos sociétés face aux crises écologiques, énergétiques et économiques, et explore les voies d’une sécurité globale des territoires. 🔍Dans cet entretien, il revient sur les risques systémiques qui nous menacent, les points de bascule déjà franchis, ceux en cours ou à venir, et les effets de seuil qui annoncent une grande descente énergétique et matérielle. Comment réagir face à un système devenu instable ? L’irréversibilité est-elle certaine ? Et en quoi la pensée systémique permet-elle de dépasser la logique du « problème-solution » ? L’expert nous livre ses éléments de réponse dans cette première partie de l’entretien.
L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
L’effondrement écologique est tout sauf un fantasme millénariste : c’est une réalité documentée, incontestable. Les émissions de CO2 continuent à augmenter au niveau mondial, la biodiversité animale et végétale est anéantie à un rythme toujours plus accéléré, le cycle de l’eau est profondément perturbé, les diverses formes de pollution continuent à transformer le monde entier en poubelle (notamment en poubelle à micro-plastiques), les points de bascule irréversibles sont atteints et franchis les uns après les autres, etc. Pas la peine de dresser ici une énième fois et dans le détail un tableau apocalyptique, on peut aller directement à la conclusion, qui est assez évidente : une partie de l’espèce humaine, la plus riche, la plus soumise à la folie productiviste et consumériste, la plus inconsciente, la plus égoïste, est en train de rendre la Terre inhabitable.
Bilan personnel et intellectuel d’une décennie de réflexion sur nos trajectoires. Peurs, doutes, effondrement, anarchie, révolution, vivant, entraide et sérénité. Biologiste de formation, chercheur indépendant et auteur majeur de la pensée écologique contemporaine, Pablo Servigne revient dix ans après "Comment tout peut s’effondrer" pour faire le point : Qu’est-ce que l’effondrement voulait dire, et que veut-il encore dire aujourd’hui ? Pourquoi nos sociétés semblent conscientes mais inertes ? Et comment rester humain, lucide et vivant dans une époque en perte de sens ?
Il faut réenchanter le futur. Partout, la démocratie deviendra un combat parce que son entretien deviendra insupportable pour ceux qui nous dirigent et sont incapables de formuler un avenir. La mondialisation a fait de chacun un concurrent, et les problèmes de nature holistique, comme l’écologie, sont devenus une réalité existentielle qui conduit à les nier faute de pouvoir les résoudre. La proximité de leur imminence va dresser les peuples, qui tendront eux-mêmes leurs mains au fer dans un maelström de vérités tronquées et d’irresponsabilités collectives. L’histoire dira un jour que notre consumérisme était un chemin mortifère, et que la mondialisation nous aura abaissés en de tristes individus en quête de jouissances dont ils se verront privés. C’est d’ailleurs une pulsion de mort qui nous pousse, par prédation, à sacrifier nos descendants pour les protéger contre les autres.
Le monde va s’effondrer, et personne ne s’y prépare. Dans cet épisode vertigineux, Yves Cochet expose avec clarté et gravité sa vision de l’avenir : un effondrement systémique mondial est non seulement inévitable, mais imminent. Loin du fantasme survivaliste, il propose une lecture historique, politique et physique de notre civilisation thermo-industrielle. Il parle décroissance, relocalisation, chute brutale des systèmes complexes, et appelle à une révolution collective et poétique. À contre-courant du techno-solutionnisme ambiant, il nous invite à faire le deuil d’un monde, pour en bâtir un autre. Un témoignage lucide et essentiel.
Les attaques répétées de la droite conservatrice contre l'écologie prouvent, paradoxalement, la place primordiale qu'a pris le sujet dans notre société. Cette agitation apeurée est le chant du cygne de l'ère industrielle.
Un combat pour sauver nos vies ! Une promesse si forte qu’elle devrait emporter l’adhésion du plus grand nombre. Et pourtant non. Éléments de réponses pour comprendre ce grand mystère de notre temps.
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
En 2051, il y aura beaucoup moins d'humains, les catastrophes y auront veillé. Le climat sera plus chaud qu'aujourd'hui. Les très grandes villes avec plusieurs millions d'habitants, ne seront plus fonctionnelles...
“L’effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l’équipe interdisciplinaire à l’origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-…
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
Aux bains des Pâquis à Genève.

![]()
![]()




