Le climat est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. L’étude du climat est la climatologie. Elle se distingue de la météorologie qui désigne l’étude du temps dans l’atmosphère à court terme et dans des zones ponctuelles. source : wikipedia
COPERNICUS – Mises à jour

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écologie média
Vous le savez sûrement si vous tombez sur cet article : l’écologie ne représente que 5% du temps d’antenne des médias dits mainstream, est mal traitée et la désinformation gagne du terrain. Vous le savez, mais sauriez-vous dire pourquoi ? Les réponses sont à chercher dans les dynamiques actuelles des médias et leur reconfiguration, mais également dans la manière d’exercer le métier de journaliste. Tentative d’éclaircissement d’une des sources majeures de l’inaction climatique.
Voilà des mois que le contexte politique, en particulier le champ de bataille que sont devenues l'agriculture et l'écologie, me hante. Pour ne pas rester sans rien faire, j'ai écrit un texte qui, je l'espère, contribuera à éclairer les dynamiques fétides actuellement à l’œuvre. Merci d'avance pour vos partages.
Les médias audiovisuels publics ont accordé trois fois plus de temps d’antenne aux enjeux environnementaux que les médias privés pendant la 30ème conférence mondiale (COP 30) sur le climat organisée au Brésil du 10 au 23 novembre, révèle Quota Climat.
Militants et militantes écolos avaient-ils besoin d’être davantage caricaturés, raillés, décrédibilisés ? Pas vraiment. Le paysage médiatique et la classe politique s’en chargeaient déjà très bien tout seuls jusqu’ici, dans un exercice collectif de greenbashing chorégraphié à la perfection, où le cynisme le dispute à la mauvaise foi. Mais dorénavant, leur vie va être encore plus facile grâce à l’intelligence artificielle – elle tient décidément toutes ses promesses.
Dans ce nouvel épisode, on revient sur les rapports entre les extrêmes droites et l'écologie, que nous avions commencé à aborder dans deux épisodes précédents (voir Peste brune et greenwashing). Pour approfondir le sujet, j'ai invité Antoine Dubiau, auteur notamment du livre Écofascismes (aux éditions Grevis). Avec lui on parle à la fois des grands partis d'extrême droite, ceux qui occupent le devant de la scène électorale et que l'on peut décrire comme relevant d'un fascisme fossile ou d'un carbofascisme, et de courants ou de sensibilités numériquement plus marginaux et qui construisent un rapport différent à l'écologie, mais toujours à partir d'un socle raciste et réactionnaire, une culture qu'on peut qualifier d' écofasciste. On montre que les rapports entre ces deux polarités, à l'extrême droite, ne sont pas simplement d'opposition : non seulement certains partis comme le FN/RN tentent de donner un vernis écologique à leurs obsessions identitaires mais on pourrait imaginer une cohabitation/col
Des sénateur·ices viennent d’annoncer la création d’un groupe transpartisan pour améliorer le traitement de l’écologie dans les médias. Une initiative chapeautée par l’association Quota Climat, déjà engagée sur ce sujet à l’Assemblée nationale. On vous explique.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Dans cette nouvelle ère politique où la confusion et l’extrême droite marquent des points, le climat n’est plus seulement une affaire de polémiques : il devient un objet de bataille culturelle. Aux États-Unis, Donald Trump a fait de l’écologie une ennemie, une menace pour l’économie, le bouc émissaire parfait pour justifier sa politique de dérégulation totale. Mais en Europe aussi, l’écologie est de plus en plus décrite comme uniquement « idéologique », et « punitive» ; la droite et l’extrême droite du Parlement européen s’échinent à démanteler les politiques pour le climat ; et les scientifiques spécialistes du climat ou de la biodiversité sont attaqués pour leurs études. Comment et par qui ce grand déni est-il organisé ? Comment se protéger contre cette grande désinformation sur le climat et la biodiversité ?
Éleveuse de lamas en Ariège, Laurence Marandola est également porte-parole de la Confédération paysanne. Pour la syndicaliste, qui appelle à renouer le dialogue entre agriculteurs, seule une « rupture systémique » avec le capitalisme néolibéral permettra l’émergence d’une écologie vraiment populaire.
Des données chiffrées sur le traitement médiatique des enjeux environnementaux dans les programmes d’information
Plusieurs associations, entreprises et acteurs institutionnels s’unissent dans un consortium qui a pour but de mesurer le traitement des enjeux environnementaux par vingt chaînes de télévision et radios françaises. Les données seront accessibles à partir du jeudi 7 novembre.
Nier le changement climatique, attaquer les militants, développer une « écologie de droite » : dans les médias d'extrême droite, cette triple mission dessine les contours de leur projet raciste, défendu comme « civilisationnel ».
Clément Sénéchal a été pendant plusieurs années chargé de plaidoyer chez Greenpeace France. Dans Pourquoi l’écologie perd toujours, il décrypte les écueils des ONG environnementales ; le culte de l’image, la frilosité politique et un certain rapport au renoncement dont il s’agirait de s’extraire.
Victimes d’attaques répétées, les programmes du service public dédiés à l’écologie doivent être défendus, alertent dans cette tribune les signataires de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, dont Reporterre. La Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique a été signée en septembre 2022 par plusieurs dizaines de médias, dont Reporterre, et 1 800 journalistes. Retrouvez ici la liste complète de ses signataires. Nous, journalistes, scientifiques, organisations de (...)
Le mouvement climatique estime qu’il est plus facile de faire campagne contre l’industrie fossile qu’en faveur d’une industrie verte. Cette dernière est toutefois nécessaire pour mener à bien une transition écologique.
L’émission écolo phare de France Inter, « La Terre au carré », préserve son avenir après avoir été menacée. Mais plusieurs autres programmes environnementaux du service public n’ont pas cette chance. Rétropédalage à France Inter. Après avoir annoncé la disparition de l’émission « La Terre au carré » sous sa forme actuelle le 6 mai dernier, la direction a fini par céder. La journaliste Camille Crosnier va récupérer sa chronique. Le répondeur, où les auditrices et auditeurs pouvaient laisser des messages, sera (...)
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.
Dans une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès intitulée Les habits verts des influenceurs, Mises en scène de soi « écolos » au service des imaginaires consuméristes, Erica Lippert, docteure en analyse du discours environnemental de l'Université libre de Bruxelles, décortique la manière dont les influenceurs prônent une consommation dite durable sans bousculer le système. Il ne faudrait pas non plus tirer une croix sur les partenariats commerciaux et le lancement de produits dans l'ensemble plutôt inutiles. Et ce même si un nombre croissant de penseurs et scientifiques souligne l'incompatibilité entre écologie et capitalisme.
Reporterre, le média de l’écologie

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