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COPERNICUS – Mises à jour
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Connaissance des Énergies
La France pourrait mieux exploiter ses "mines urbaines" de métaux, c'est-à-dire le recyclage de ses déchets métalliques, en particulier le cuivre issu du démantèlement de réseaux électriques, de démolition de bâtiments ou d'épaves de voitures, selon un rapport publié mercredi.
A deux jours de la fin de la COP29 à Bakou, les pays riches se voient réclamer entre 440 et 900 milliards de dollars par an d'aide climatique pour le monde en développement, ont rapporté mercredi les ministres chargés de débloquer les négociations.Les pays développés sont pour leur part toujours silencieux sur le montant qu'ils sont prêts à contribuer, au-delà de leur promesse précédente de 100 milliards annuels, pour le "Nouvel objectif collectif quantifié" (NCQG selon son sigle anglais) de finance climatique que doit établir la conférence de l'ONU.
Des émissaires des pays développés sont réunis cette semaine à l'OCDE pour discuter de l'arrêt d'un soutien financier public aux industries fossiles, espérant une évolution de la position américaine avant l'arrivée du climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.Ces discussions qui ont démarré lundi se poursuivent jusqu'à jeudi auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques, basée à Paris, "mais il est possible qu'elles se poursuivent après", a indiqué à l'AFP une source proche des négociations.
Vingt-cinq pays, riches pour la plupart, se sont engagés mercredi à la COP29 à ne plus ouvrir de centrale au charbon, dans l'espoir d'emmener d'autres pays vers la fin du charbon.Le Royaume-Uni, qui vient de fermer sa dernière centrale au charbon, le Canada, la France, l'Allemagne et l'Australie, très gros producteur de charbon, ont signé cet appel volontaire pendant la conférence sur le climat de l'ONU en Azerbaïdjan. La Chine, l'Inde et les Etats-Unis n'y sont pas.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a salué mercredi un engagement "concret" de l'Iran, après la mise en place par Téhéran de mesures pour stopper l'expansion de son stock d'uranium hautement enrichi. «»"Je pense que c'est un pas concret dans la bonne direction", et ce "pour la première fois", a-t-il déclaré devant la presse, au premier jour du Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne, à Vienne.
Depuis Bakou, les délégués et ONG présents à la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) ont relevé des avancées sur la finance climatique dans la déclaration finale des dirigeants du G20 réunis à Rio dans la nuit de lundi à mardi, sans y voir d'impulsion décisive.Mais ils ont en revanche souligné clairement leur déception face à l'absence d'engagement à accélérer la transition vers l'abandon des énergies fossiles, une formulation qui était un acquis de la COP28 de Dubaï l'an dernier et n'a pas été repris à Rio.
Les participants de la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) notent mardi les avancées générales sur la finance climatique pour les pays en développement contenues dans la déclaration du G20 à Rio, mais préviennent que le plus dur reste à accomplir à Bakou. D'autant que, le communiqué de Rio s'accompagne d'un silence des 20 puissances sur la sortie des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï mais qui n'a pas été reprise, ce qui sème la consternation parmi les ONG.- "Ordre de marche"-
La sortie des énergies fossiles "reste toujours d'actualité" et il faut "maintenir la pression" pour que cet objectif soit réaffirmé au niveau international, a estimé mardi la ministre française de la Transition écologique et de l'Energie dans un entretien aux Echos.Cette question d'une réduction progressive du recours au pétrole, charbon et au gaz pour tenter d'enrayer le réchauffement climatique faisait partie de l'accord obtenu l'an dernier à la COP28 de Dubaï. Mais depuis, elle semble progressivement reléguée au second plan voire remise en cause par certains.
USA: Trump nomme Chris Wright, entrepreneur dans la fracturation hydraulique, secrétaire à l'Energie
(18/11) - Afp,Le président-élu des États-Unis Donald Trump a annoncé samedi la nomination au poste de secrétaire à l'Energie de Chris Wright, magnat de la fracturation hydraulique, PDG de l'entreprise Liberty Energy, qui devra "réduire les formalités administratives", pour stimuler les investissements dans les combustibles fossiles. "En tant que secrétaire à l'Energie, Chris sera un leader clé, stimulant l'innovation, réduisant les formalités administratives et inaugurant un nouvel +âge d'or de la prospérité américaine et de la paix mondiale+", a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
Dans le cadre de la transition énergétique, les tensions d'approvisionnement autour des matières premières stratégiques pourraient être « significativement réduites » par le développement des politiques de recyclage, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un premier rapport consacré à ce sujet publié ce 18 novembre(1).
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Les frappes aériennes menées par Israël fin octobre contre l'Iran ont touché "un élément du programme nucléaire" de la République islamique, a déclaré lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. "Ce n'est pas un secret, ça été publié, un élément du programme nucléaire a été touché dans cette attaque mais le programme en soi et sa capacité à fonctionner n'ont pas encore été éliminés", a dit à la Knesset (Parlement) M. Netanyahu, dont le pays est considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Climatosceptique, PDG d'une entreprise et soutenu par les compagnies pétrolières américaines: Donald Trump a nommé au poste de secrétaire à l'Energie Chris Wright, PDG de l'entreprise Liberty Energy, avec pour feuille de route la dérégulation du secteur. "En tant que ministre de l'Energie, Chris sera un leader clé, stimulant l'innovation, réduisant les barrières administratives et inaugurant un nouvel +âge d'or de la prospérité américaine et de la paix mondiale+", a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
Le réseau énergétique ukrainien, déjà très fragile, a fait face dimanche à une nouvelle attaque russe "massive", ont annoncé les autorités nationales, des frappes faisant au moins deux morts et une dizaine de blessés à travers le pays.Une "attaque massive sur le système énergétique est en cours", a prévenu le ministre de l'Energie German Galouchtchenko. Les forces russes "attaquent les installations de génération et de transmission d'électricité dans toute l'Ukraine", a-t-il ajouté.
L'Ukraine appliquera lundi des "mesures de restriction" de consommation d'électricité sur tout son territoire, après une vaste attaque russe qui a fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, a annoncé dimanche le gestionnaire du réseau électrique ukrainien Ukrenergo."Demain 18 novembre, toutes les régions seront contraintes d'appliquer des mesures de restriction de consommation", en raison des "dommages causés aux installations électriques pendant l'attaque massive de missiles et de drones", a écrit l'opérateur sur les réseaux sociaux.
Venu passer la journée à la COP29 à Bakou, le PDG de la compagnie pétrolière française TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a défendu vendredi les actions de son entreprise et du secteur, accusé d'influence indue sur la diplomatique climatique."Oui, on est une partie du problème" climatique, mais "on est dans une logique de progrès continu", même "si on ne va jamais assez vite" aux yeux de la société, a déclaré à l'AFP Patrick Pouyanné.
Le monde de l'énergie converge vendredi à la COP29 à Bakou, où les ONG dénoncent la présence en masse et l'influence des lobbyistes des énergies fossiles sur les négociations de l'ONU, organisée cette année encore dans un grand pays producteur de pétrole.Un serpent géant représentant les intérêts fossiles à l'entrée de la COPLe PDG de la major française TotalEnergies, Patrick Pouyanné, est l'une des figures du monde du pétrole et du gaz à Bakou vendredi, avec de nombreux autres patrons, ministres de l'Énergie et consultants du monde entier.
L'ancien vice-président américain Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP sur le climat dans des "pétro-Etats" tels que l'Azerbaidjan et appelle à réformer le système actuel.Dans un entretien à l'AFP en marge de la COP29 à Bakou, le prix Nobel de la paix et président de l'ONG The Climate Reality Project, 76 ans, dit aussi espérer que l'élection de Donald Trump n'aura pas d'effet significatif.
Venu passer la journée à la COP29 à Bakou, le PDG de la compagnie pétrolière française TotalEnergies Patrick Pouyanné a défendu vendredi les actions de son entreprise et du secteur, accusé d'influence indue sur la diplomatique climatique.« Je sais que l'urgence est là »"Oui, on est une partie du problème" climatique, mais "on est dans une logique de progrès continu", même "si on ne va jamais assez vite" aux yeux de la société, a déclaré à l'AFP Patrick Pouyanné.