les Ressources Minières

OA - Liste

Les Ressources minérales (*)

Résultats pour:
focusclimat réchauffement co2

2024

Pour l’année dernière, les émissions de CO2 en France ont baissé de 4,8 %, soit le double de l’année précédente. Ce record, en partie due à la crise énergétique, ne signifie pas que le réchauffement climatique est derrière nous.

2023

Les efforts des Etats pour limiter les émissions de gaz à effet de serre sont très insuffisants pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, alerte le Programme des Nations unies pour l’environnement à quelques jours de la COP28.
Signé en 2015, l’accord de Paris prévoyait un ensemble d’objectifs climatiques, dont le plus ambitieux était de limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle
L’écologue Patrick Astruch alerte sur les menaces auxquelles fait face cette plante sous-marine si importante, menacée par l’homme, le réchauffement et la concurrence d’espèces invasives.
Dans la perspective d’une neutralité carbone en 2050, la captation du CO2 atmosphérique sera un enjeu majeur. Nous nous intéressons ici aux perspectives de coopération entre les Etats-Unis et la France ou l’Europe sur des puits de carbone en milieu agricole et forestier, présentant un important potentiel de stockage de carbone.
Alors que 90 % des produits consommés sont transportés par les mers, quel sera l'avenir du transport maritime avec la montée des eaux et le dérèglement climatique ? Réponse.
Dans le port de Los Angeles, une étrange barge recouverte de tuyaux et de réservoirs abrite une idée qui promet de faire des vagues: se servir de l'océan comme d'une éponge à CO2, pour retirer ce gaz à effet de serre de l'atmosphère.
Si le monde entier arrêtait d’emettre des gaz à effet de serre très rapidement, le processus de changement climatique serait entravé, explique le climatologue Christophe Cassou
Supprimer le béton de la planète ou le produire autrement ? Les géants de la construction se lancent dans des expérimentations tous azimuts pour réduire l'empreinte carbone du bâtiment, qui pèse près de 40% des émissions mondiales de CO2, et le quart en France.
Cet amoureux de l’Antarctique où il fit plusieurs expéditions à partir de 1957, appartenait aussi à la tribu des explorateurs polaires.

2022

L’une des plus longues COP de l’histoire a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche en Egypte après de rudes négociations. Le deal comprend une résolution sur «pertes et dommages» mais pas de nouveaux engagements pour la baisse des gaz à effet de serre.
Carte d’immonde. Quels sont les endroits du globe qui émettent le plus de gaz à effet de serre (GES) ? L’immense carte interactive publiée ce mercredi par la coalition Climate trace répertorie près de 80 000 sources d’émissions à travers la planète.
Dans une étude publiée dans PNAS, la professeure Jessica Tierney de l’Université de l’Arizona et ses collègues ont produit des cartes complètes à l’échelle mondiale du réchauffement provoqué par le carbone qui s’est produit au Paléocène Eocène Thermal Maximum (PETM), il y a 56 millions d’années. Alors que le PETM a quelques parallèles avec le réchauffement actuel, le nouveau travail comprend des résultats inattendus – la réponse climatique au CO2 alors était environ deux fois plus forte que la meilleure estimation actuelle du GIEC.
Le rapport United in Science fait le point sur les gaz à effet de serre, les températures mondiales, les prévisions climatiques et les points de bascule, le changement climatique dans les villes, l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes et les alertes précoces.
Alors que la Cop 27 débutera dans tout juste deux mois, l’objectif de l’accord de Paris consistant à maintenir la hausse des températures mondiales sous les 1,5 °C semble toujours éloigné, en particulier dans l’économie.
Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus intenses et nombreuses. 🥵🌡️ En cause : le réchauffement climatique, lui-même dû à nos émissions de gaz à effet de serre. Mais quels sont ces gaz ? (Il n'y a pas que le CO2 !) Qui les émet ? Depuis quand ? Et surtout comment : Quelles sont les activités humaines qui "polluent" le plus l'atmosphère ?
Les entreprises impliquées dans l’extraction de combustibles fossiles, dont les plus importantes étaient en 2013 à l’origine d’environ les deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, font aujourd’hui face à un mouvement grandissant de désinvestissement dans leurs activités. Les promoteurs de cette initiative mondiale, née en 2010 sur les campus américains ont pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en compressant les flux financiers en direction de l’industrie des énergies fossiles.
Nous émettons du CO2. Les forêts brûlent. Les glaces fondent. La Terre se réchauffe. Inexorablement. Et de plus en plus de gros titres nous préviennent. Le point de non-retour est proche. Même si certains chercheurs remarquent que le concept n\'a peut-être que peu de sens en écologie. Chaque détérioration apportant son lot de conséquences.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Les voitures électriques contribuent-elles vraiment à sauver la planète ? Leurs détracteurs estiment que les bénéfices environnementaux sont exagérés, mais concernant le réchauffement climatique, les études montrent bien qu'elles émettent moins de gaz à effet de serre que les voitures à moteur à combustion.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Ce sol gelé de l'Arctique, menacé par le réchauffement climatique, pourrait accélérer ce dernier en libérant d'importantes quantités de gaz à effet de serre.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.

2021

Avec l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les plantes stockent plus de carbone par la photosynthèse. C'est ce que nous apprennent aujourd'hui les chercheurs. Mais ils notent que cette augmentation est loin de suffire à compenser nos émissions de gaz à effet de serre.
D’après une nouvelle étude (1) publiée le 5 novembre, l’empreinte carbone des 1 % les plus riches de la planète sera 30 fois supérieure en 2030 à celle compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris. Ces chiffres sont publiés alors que les délégués du monde entier tentent de maintenir en vie cet objectif à la COP26 de Glasgow.
L’horloge permet de surveiller les émissions mondiales et les données en matière de température, et d’utiliser les tendances les plus récentes des émissions sur cinq ans afin d’estimer le temps qu’il reste avant que le réchauffement climatique n’atteigne ce seuil critique de 1,5 °C. La nouvelle estimation des émissions pour 2021 retranche près d’une année au compte à rebours, ce qui signifie qu’il ne reste qu’un peu plus de 10 ans avant d’atteindre le seuil critique de 1,5 °C.
La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.
La crise du Covid n’aura été qu’une parenthèse pour le climat. Malgré les promesses de plans de relance «verts», les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude publiée ce jeudi.
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
Depuis la nuit des temps, la forêt joue un rôle important dans l’environnement en luttant contre le réchauffement climatique en stockant le carbone atmosphérique. Derrière les océans, les forêts sont considérées comme d’importants puits de carbone. 190 millions de tonnes de dioxyde de carbone ont été absorbées cette année.
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
Total savait et Total n'a rien fait, sinon fabriquer du doute. En écho au récent coup de tonnerre scientifique et médiatique sur l'attitude délétère de la multinationale face au changement climatique, nous publions la traduction intégrale en français de l'étude de Global Environmental Change, enrichie de précisions et de nouveaux documents.
Depuis un demi-siècle, Total sait que ses activités contribuent au réchauffement climatique. Réaction de la majeure pétrolière ? Détourner les yeux, instiller le doute sur la véracité des données scientifiques puis retarder toute politique de lutte ambitieuse, comme le montrent trois chercheurs dans une étude.
Cela fait des années que des appels à l’engagement des pays se succèdent et s’accroissent. Mais trop peu, trop lent, alerte une nouvelle fois l’ONU à six semaines de la COP26 à Glasgow. Les engagements déposés par les États signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’organisation internationale.
Dans quelques semaines, la COP26 réunira les représentants des 197 pays de la convention climat. Or, l’ONU a alerté sur le fait que même respectés, les engagements actuels des États conduiraient à une augmentation considérable des émissions de CO2 et à un réchauffement du climat d’au moins 2,7 °C.
Les engagements déposés par les Etats signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’ONU à six semaines de la COP26.
L'Australie va continuer à extraire du charbon pour l'export en raison d'une hausse de la demande, a indiqué jeudi le Premier ministre Scott Morrison, rejetant une étude appellant à laisser 95% des ressources du pays inexploitées pour ralentir le réchauffement climatique.
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
« Les trajectoires énergétiques qui limitent le réchauffement moyen à l’échelle mondiale à 1,5 °C ou 2 °C d’ici 2100 supposent l’utilisation d’approches CCS en combinaison avec des réductions d’émissions pour obtenir des émissions nettes négatives de CO2 dans la seconde moitié de ce siècle. Par exemple, dans l’EES1.5, toutes les voies analysées limitant le réchauffement à 1,5 °C d’ici 2100 sans dépassement ou avec dépassement limité comprennent l’utilisation du CCS dans une certaine mesure pour compenser les émissions anthropiques de CO2…
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août le premier chapitre de son sixième rapport, qui porte sur les bases physiques du changement climatique. Celui-ci fait un état des lieux des connaissances sur le climat et ses perspectives d'évolution en fonction des émissions de gaz à effet de serre. En voici cinq chiffres clés.
Le concept de "zéro émission nette" se réfère aux gaz à effet de serre : il implique que toutes les émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines doivent être retirées de l’atmosphère grâce à des mesures de réduction, jusqu’à ce que le bilan climatique net de la Terre soit équivalent à zéro, donc après avoir enlevé les diminutions naturelles et artificielles de CO2.
Les entreprises qui cherchent à compenser leurs émissions liées au réchauffement climatique peuvent avoir un impact plus important en soutenant les initiatives des gouvernements visant à mettre fin à la destruction des forêts plutôt qu’en plantant de nouveaux arbres, a déclaré un groupe environnemental.
Ici, ce sont des records de chaleur qui tombent. Là, ce sont des trombes d'eau. Et plus loin, des forêts entières qui partent en fumée. Les scientifiques nous avaient avertis de ces conséquences du réchauffement climatique. Mais eux-mêmes sont aujourd'hui surpris de leur ampleur.
La tarification du carbone et les taxes sur le carbone sont désormais proposées par les institutions internationales et l’économie dominante comme les principales solutions pour mettre fin au réchauffement climatique et au changement climatique destructeur.
Les meilleures connaissances disponibles montrent qu’au contraire, le réchauffement devrait plus ou moins s’arrêter lorsque les émissions de dioxyde de carbone (CO2) seront nulles, ce qui signifie que l’Homme a le pouvoir de choisir son avenir climatique.
Les émissions mondiales de CO2, source première du réchauffement, devraient atteindre un niveau jamais vu d'ici 2023 et continuer à croître par la suite, au vu de la trop faible part que les plans de relance liés au Covid consacrent aux énergies propres, met en garde mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Source première du réchauffement climatique, les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau jamais vu d’ici à 2023, met en garde, mardi 20 juillet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Et si, lorsque nous préparons nos vacances, nous divisions par deux la distance que l’on parcourra ? Pourquoi sommes-nous si immobiles face à l'urgence climatique?
La Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Japon et le Vietnam ont au total plus de 600 nouvelles centrales à charbon en projet, des chantiers qui menacent la lutte contre le réchauffement climatique.
L’année écoulée a été riche en grandes promesses et en soi-disant plans pour enrayer la crise climatique. Les entreprises super-émettrices, contribuant le plus au réchauffement de la planète, ont mis en avant un programme «net zéro». Ceci par le biais d’actions irréalistes et à très long terme… Aujourd’hui, un rapport révèle comment ces promesses cachent… des plans climatiques insuffisants qui, loin d’apporter une contribution, vont retarder l’action climatique.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
Les Suisses ne veulent pas de taxes incitatives pour lutter contre le réchauffement climatique. La loi sur le CO2 a été rejetée dimanche par 51,6% des votants. Seuls cinq cantons, dont trois romands, l'ont acceptée. Le résultat révèle un fossé ville-campagne.
Pour que les océans continuent à capter le carbone, nous avons besoin de tout cet écosystème , des algues, ainsi que des champignons marins. Les interactions sont innombrables. Des bactéries spécifiques protègent les poissons d’infections par des champignons, et certains de ceux-ci produisent des substances antibiotiques. Il est essentiel de sauver la vie des océans, d’éviter la pollution des eaux, et de limiter le réchauffement et l’acidification, ainsi que l’utilisation de fongicides dans l’aquaculture.
Les océans couvrent plus de 70 % de la surface de notre Planète. Les scientifiques savent depuis longtemps qu'il est un rouage essentiel de la machine climatique. Ne pourraient-ils pas jouer un rôle dans notre lutte contre le dérèglement climatique ? La question est posée. Mais la réponse n'est pas si simple. Deux chercheurs nous en détaille les tenants et les aboutissants.
Sous pression pour arrêter l'exploration au nom du climat, le secteur pétrolier n'a pour l'instant pas du tout renoncé à chercher de nouvelles ressources, et insiste sur la nécessité d'une transition progressive. Les géants du secteur sont sous une pression croissante de leurs actionnaires voire de la justice afin de faire plus pour le climat : Shell a même été condamné par la justice néerlandaise à réduire ses émissions de CO2 d'ici fin 2030 de 45%. La nécessité d'un changement de paradigme a été soulignée par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui vient de presser le monde d'oublier dès "maintenant" tout nouveau projet d'exploration pour garder le réchauffement sous contrôle.
Un consortium emmené par Equinor a convenu de développer le champ pétrolier Bacalhau au large du Brésil, un investissement d'environ 8 milliards de dollars pour la seule première phase, a annoncé le géant norvégien mardi. Ensemble de 19 puits sous-marins reliés à une unité de production, stockage et déchargement (FPSO), le champ entrera en exploitation en 2024, aura une capacité de production de 220 000 barils par jour et sera rentable avec un baril à moins de 35 dollars, indique le groupe dans un communiqué.
Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale vit à moins de 200 km d’une côte, et une personne sur dix habite à moins de dix mètres au-dessus du niveau marin actuel. Aussi, la montée des eaux sera, pour les habitants de la planète, une des conséquences les plus impactantes du changement climatique. Mais pourquoi dit-on que ces deux phénomènes sont liés ? Le niveau de la mer n’a-t-il pas toujours fluctué ?
Plus du tiers des décès dans le monde dus aux canicules sont directement attribuables au réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi. en moyenne 37% des décès liés à la chaleur sont directement attribuables aux conséquences du réchauffement. Ce qui se traduirait selon les chercheurs par un bilan de 100.000 décès par an liés à la chaleur et directement attribuables au changement climatique.
Depuis la parution du premier rapport du GIEC sur le changement climatique en 1990, les publications scientifiques sur ses conséquences potentiellement dévastatrices se sont multipliées : températures insoutenables dans les régions tropicales, sécheresses, possible déstabilisation des calottes polaires et hausse majeure du niveau marin… Pourtant, face à ces perspectives alarmantes, la plupart des estimations des dommages économiques associés suggèrent que la perte de PIB mondial serait limitée
Beaucoup de chercheurs posent sur la géoingénierie - l'idée d'intervenir à grande échelle sur le climat pour contrebalancer le réchauffement anthropique - un regard méfiant. Ils en craignent notamment les effets collatéraux non maîtrisés. Mais le philosophe Frédéric Neyrat va un peu plus loin encore. Selon lui, le recours à la géoingénierie ne fera qu'entretenir le désastre. Il nous explique sa pensée.
Les dirigeants mondiaux ont appelé à agir davantage et à inclure tous les pays dans les efforts pour l'environnement, lors d'un sommet mondial virtuel sur le climat et la croissance durable qui s'est ouvert dimanche sous les auspices de la Corée du Sud. Antonio Guterres: "Lutter de front contre le changement climatique aidera à protéger les personnes les plus vulnérables de la prochaine crise tout en soutenant une reprise riche en emplois après la pandémie"
Comme si la fonte de l’inlandsis groenlandais ne se suffisait pas à elle-même, de récentes analyses de l’eau qui s’en échappe ont montré que cette dernière était étonnamment riche en mercure. Les tenants et aboutissants de ces observations ont paru le 24 mai dernier dans la revue Nature.
Plus il y a de personnes riches, plus il y a des avions privés pour effectuer des déplacements aux quatre coins du monde. Particulièrement émetteur en CO2, ce mode de transport statutaire est pointé du doigt dans un rapport de Transports et Environnement. Un rapport du groupe de campagne de l’ONG Transport & Environnement (T&E) dévoilé ce jeudi, révèle que les émissions de CO2 des jets privés en Europe ont augmenté de près d’un tiers (31%) entre 2005 et 2019, soit une croissance supérieure à celle des lignes commerciales.
Ils étaient 17.379. Plus de 17.000 citoyens à se constituer partie civile contre le géant pétrolier. Leur demande : que la marque au coquillage réduise drastiquement ses émissions de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre. L’affaire, dénommée 'le peuple contre Shell" a été lancée voici deux ans par le collectif Milieudefensie, la branche néerlandaise des "Amis de la Terre".
Il y a 40 % de probabilités que la température moyenne sur une année dépasse d'ici 2025 le seuil de 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, objectif de l'Accord de Paris de lutte contre le réchauffement climatique, a averti jeudi l'ONU. Sous les effets du changement climatique, la dernière décennie a enregistré des températures records : 2020 a ainsi rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, avec une moyenne de 1,25 °C au-dessus de la période préindustrielle.
C’est une décision majeure, une réelle victoire qui pourrait marquer un tournant pour la justice climatique. La justice néerlandaise a ordonné ce mercredi à la multinationale pétrolière anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell de réduire ses émissions nettes de CO2 de 45 % d’ici à la fin 2030 par rapport à 2019. Le tribunal de La Haye a ainsi donné raison à Milieudefensie, la branche aux Pays-Bas de l’organisation internationale les Amis de la Terre, qui avait saisi la justice en avril 2019.
S’étendant sur un territoire de 21 millions de km2 et de 24 fuseaux horaires, la région polaire arctique est habitée par environ 4 millions de personnes, dont des dizaines de peuples indigènes. Par ailleurs, l’Arctique abrite aussi une riche biodiversité et différents écosystèmes qui participent directement à l’équilibre climatique mondial, avec notamment un rôle majeur dans la redistribution de chaleur par le biais des courants océaniques entre le pôle Nord et l’équateur. Toutefois, le réchauffement climatique d’origine anthropique s’est récemment traduit en Arctique par des conséquences environnementales désastreuses, telles que l’amincissement et le rétrécissement de la banquise, la fonte du permafrost et le recul des glaciers, réserves considérables d’eau douce de la planète.
La probabilité que la hausse de la température moyenne de la Terre atteigne 1,5 °C d’ici cinq ans augmente, prévient l’Organisation météorologique mondiale. Ce seuil crucial constitue la limite inférieure de l’accord de Paris à ne pas dépasser pour éviter que les effets des changements climatiques deviennent incontrôlables.
The climate crisis is damaging the mental health of hundreds of millions of people around the world but the huge costs are hidden, scientists have warned. Heatwaves are increasing rates of suicide, extreme weather such as floods and wildfires are leaving victims traumatised, and loss of food security, homes and livelihoods is resulting in stress and depression. Anxiety about the future is also harming people’s mental health, especially the young, the scientists said in a report.
Une seule baleine dans l’océan pourrait faire autant de bien à la planète que plusieurs milliers d’arbres. Sur une période d’un an, un arbre ne peut absorber en moyenne que 21 kilos de CO2, principal gaz responsable de l’effet de serre provoquant le réchauffement climatique. À titre de comparaison, le corps d’une baleine bleue, le plus gros animal vivant à notre époque, peut stocker jusqu’à 33 tonnes de dioxyde de carbone.
Les États figurent aujourd’hui au premier rang des accusés dans l’échec, relatif, des politiques mises en œuvre pour respecter les engagements internationaux, en particulier ceux de l’Accord de Paris. Un certain nombre d'actions témoignent d’une prise de conscience, au sein de la société, de l’importance du climat, et du souhait que les acteurs institutionnels et économiques passent « de la parole aux actes ». Mais la réussite souhaitée dans la lutte contre le changement climatique n’est-elle pas « l’affaire de tous » ?
C'est un "pas en avant important" pour les pays industrialisés. Le G7 s'est engagé, vendredi 21 mai, à mettre fin dès cette année aux aides publiques à destination des centrales à charbon. À trois semaines du sommet du G7 en Angleterre et à six mois de la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, les ministres de l'Environnement de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2.
La Pologne doit "cesser immédiatement" l'exploitation d'une mine de charbon proche de la République tchèque et dont les effets nocifs pour l'environnement ont été dénoncés par Prague, a ordonné vendredi la Cour de justice de l'UE. La juridiction établie à Luxembourg était saisie d'une demande en référé du gouvernement tchèque qui souhaitait obtenir d'urgence l'arrêt de l'exploitation. L'affaire sera examinée sur le fond plus tard.
En 2020, les déplacements forcés de population ont atteint de nouveaux records sous l’effet du changement climatique et des conflits. Les personnes devant se déplacer à l’intérieur de leur pays sont désormais deux fois plus nombreuses que les réfugiés se déplaçant hors de leurs frontières d’origine. Une catastrophe qui se déroule loin des caméras.
L’Amazonie a atteint un important point de bascule. D’après une récente étude, elle émet désormais plus de CO2 qu’elle n’en capte, ce qui pourrait avoir un effet d’accélérateur sur les changements climatiques. Experte en écosystèmes forestiers à l’EPFL, Charlotte Grossiord nous explique les mécanismes et enjeux d’une telle inversion.
Plus de 90 aéroports européens se sont engagés à atteindre la « neutralité carbone » dès 2030, un objectif en avance de 20 ans sur les promesses du secteur mais qui n’inclut pas les émissions de gaz à effet de serre des avions eux-mêmes, a annoncé jeudi l’instance les fédérant.
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler les trajectoires qui permettraient d’atteindre, ou non, l'objectif de neutralité carbone au niveau mondial, d’ici 2050.La lutte contre le réchauffement climatique repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre GES (CO2 en tête) via une baisse massive de la consommation des énergies carbonées; elle repose aussi sur le développement des puits de carbone, avec l’augmentation des capacités de stockage des forêts et des sols, ainsi que sur le déploiement de technologies de captage et stockage du CO2...
Un énorme iceberg, long de 170 kilomètres et large de 25, s’est séparé du Pôle sud. Avec une surface de 4320 kilomètres carrés, il est désormais le plus grand iceberg actuel connu au monde.
Un rapport historique de l’Agence internationale de l’énergie appelle toutes les nations à agir plus rapidement et de manière plus agressive pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Plusieurs récentes études révèlent que la fonte accélérée d’une partie de la calotte glaciaire au Groenland, notamment à l’Ouest, est désormais quasi irréversible. Ces zones menacent en effet de ne plus se régénérer.
C’est une historique impulsion vers une démocratie transgénérationnelle qui vient d’être lancée par une décision communiquée par le Tribunal constitutionnel fédéral allemand, le 29 avril. Pour la première fois, dans une action attaquant les dispositions d’une loi climat, une juridiction constitutionnelle reconnaît l’obligation d’un État d’agir de manière audacieuse sur le terrain du changement climatique au regard des libertés futures.
Les efforts de recherche se poursuivent pour mieux évaluer la rétroaction des nuages sur le réchauffement climatique. De récents travaux annoncent avoir réussi à réduire l’incertitude associée à cette dernière. Ils projettent un impact amplificateur modéré, lié à une dissipation partielle des nuages bas et de leur effet parasol. Les résultats paraissent dans la revue Nature ce 13 mai. 
Le changement climatique fait peser une réelle menace sur la disponibilité planétaire de la ressource la plus vitale à l'humanité. Près d'un tiers de la population mondiale risque la pénurie. Même l'hémisphère nord est sous pression.
Where it’s no longer credible to deny climate change, the fossil fuel giant puts the focus on ‘risk’ and blame on consumers, in echo of tobacco industry PR, researchers find.
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
Dans un rapport publié le 10 mai, l’organisation européenne Climate Action Network montre que la réforme de la Politique agricole commune n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques. Et appelle les États membres à revoir leurs propositions à la hausse.
L’état d’urgence est déclaré dans presque toute la Californie, en raison d’une sécheresse précoce et massive.
The framing of climate change, in particular, as something that wouldn’t be an issue if “we” had all just made better consumer choices has been persistent and effective. Every Earth Day, we’re bombarded with tips about how to minimize our personal carbon footprints; meanwhile, it’s 2021 and the GOP is still suggesting tree-planting as climate policy.
C’est peu dire que la situation climatique est sérieuse. Non seulement parce que les conséquences du réchauffement climatique sont de plus en plus tangibles, mais aussi parce que le thème est devenu central dans l'agenda politique. Qui aurait pu s'attendre à ce que la Chine  fixe l'année dernière des objectifs ambitieux? Et que les États-Unis lui emboîteraient le pas lors d'un sommet international sur le climat qu’ils avaient eux-mêmes organisé?
Dans les eaux du Groenland, le changement climatique expose le narval à la pollution au mercure. Ce phénomène est directement lié à la fonte des glaces et au changement de l’alimentation de ces cétacés. Afin d’évaluer l’impact de cette pollution, des scientifiques ont analysé les défenses de dix de ces licornes de mer.
Alors qu'en 2050, 70 % de la population de la population vivra dans des villes, un nouveau rapport de l'ONG CDP montre que 43 % d'entre elles n'ont pas de plan d'adaptation face au changement climatique. Le manque de budget est identifié comme un des freins principaux. 
D’après un rapport scientifique, une réduction de 45 % des émissions mondiales de méthane serait possible d’ici 2030, et permettrait d’atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. En outre, cette réduction aurait des effets bénéfiques sur la santé humaine et les rendements agricoles.
’Ademe a récemment rendu un avis tranché sur « la neutralité carbone ». Face à la multiplication des engagements des organisations, l’agence a voulu identifier les contributions possibles des acteurs à cet objectif et aider à distinguer les ambitions réelles des effets d’annonce. L’Ademe estime que la neutralité carbone est une notion qui ne peut être définie qu’à l’échelle de la planète ou d’un État.
Malgré une période délétère qui a vu un Président fou tenter de bloquer l’application des accords de Paris sur le climat (2015 – lien), la thématique semble enfin être devenue une priorité mondiale. Bien évidemment, des lobbies tentent d’inverser cette tendance. Mais l’heure est bien aux débats de politiques ambitieuses, tant au niveau international qu’européen. Plans, lois, législations, accords, rencontres, conférences, … donnent une impression de compétition vertueuse. Et voici nos pachydermes qui s’invitent. Trônant silencieusement sur les tables.
Les médias affirment souvent que le monde est confronté à un “réchauffement déjà acté pour l’avenir” en raison des émissions passées, ce qui signifie que des températures plus élevées sont “verrouillées”, “sur les rails” ou “inévitables”, quels que soient les choix de société pris aujourd’hui.
A l’heure où les consciences écologiques s’éveillent et où la perspective d’être emprisonnés dans une planète chaude à la fin du siècle semble de plus en plus probable, que faisons-nous, nous, architectes et ingénieurs? Nous bétonnons encore et toujours plus. La production du ciment émet deux fois plus de CO2 que tous les avions du monde. Nous avons aimé le béton de manière démesurée. Le 20e siècle fut une longue nuit de noce avec lui et nous nous réveillons aujourd’hui avec la gueule de bois.
La coalition d’Angela Merkel a annoncé mercredi 5 mai un renforcement de ses objectifs climatiques. Un effort notable pour la première économie d’Europe et la sixième émettrice de gaz à effet de serre mondiale, motivée par une décision de justice sans précédent et la popularité des Grünen.
Avec son plan de relance, la Belgique figure parmi les meilleurs élèves européens pour réduire ses émissions de gaz, selon une étude européenne, menée par un think tank appuyé par des chercheurs de Solvay (ULB), et citée dans Le Soir mercredi. Les chercheurs de Solvay (ULB) en collaboration avec l'institut Wuppertal, spécialisé dans les questions environnementales, ont cherché à déterminer si le plan de relance, adressé à la Commission européenne vendredi, allait contribuer à réduire les émissions de la Belgique (qui doivent baisser de 35 à 40% d'ici 2030).
La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un record en dépassant les 420 parties par million (ppm), un taux qui n’avait pas été mesuré depuis 5 millions d’années. La trajectoire est telle que nous pourrions bientôt connaître les mêmes taux de dioxyde de carbone qu’il y a 15 millions d’années, quand les êtres humains n’existaient pas.
les ONG et militants écologistes dénoncent une trahison de l’urgence climatique et du débat démocratique. Sous l’influence directe des lobbies, la majorité gouvernementale a complétement censuré le débat sur la responsabilité environnementale des grandes entreprises en rejetant systématiquement les amendements qui les concernaient
Plusieurs ONG environnementales ont organisé une conférence de presse pour dénoncer le décalage entre l’ambition portée par la loi Climat et les amendements adoptés par les députés. Elles espèrent que la société se mobilisera dimanche 9 mai pour de nouvelles marches pour le climat.
ExxonMobil se place en position de risque majeur à force de ne pas suffisamment prendre en compte le réchauffement climatique dans sa stratégie. C’est ce qu’écrit le récent fonds activiste Engine n°1 dans une lettre aux actionnaires du groupe, en amont de l’assemblée générale du 26 mai. Ce nouveau coup de pression sur la major texane est symptomatique d’un secteur pétrolier qui, mis sous tension par ses actionnaires, doit transformer son modèle pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Un groupe d’experts alerte dans une nouvelle étude parue dans Biological Conservation sur les effets délétères des émissions de gaz à effet de serre sur les récifs coralliens. Ils invitent les décideurs à mener les bonnes actions pour sauver l’écosystème qui court le plus de dangers au monde. Entretien avec Jean-Pierre Gattuso, océanographe, codirecteur de ces travaux sur les récifs coralliens.
Les banques sont au cœur de l’économie. Par les choix d’investissements ou de financements qu’elles font, c’est tout un modèle de société qu’elles façonnent. En apportant des soutiens financiers à des entreprises, projets, particuliers ou États, en France ou à l’international, les banques sont responsables d’émissions de gaz à effet de serre.
Suivre l’évolution de la chimie océanique avec le changement climatique n’est pas une mince affaire. Aussi, aucune base de données observationnelles ne rendait jusqu’à présent compte de l’altération du système des carbonates marins sur le long terme. Des résultats récemment parus dans la revue Earth System Science Data viennent désormais combler ces lacunes. Ils illustrent entre autres la façon dont les eaux de notre planète se sont acidifiées ces dernières décennies.
Des chercheurs ont étudié la stabilité du permafrost dans le passé. 400.000 ans que son dégel est limité. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car le carbone prisonnier de ce sol gelé en permanence est considéré comme un amplificateur potentiellement puissant du réchauffement climatique. Un carbone qui pourrait être libéré brutalement lorsque le permafrost connaîtra un dégel.
Pour faire face à la crise climatique déjà largement enclenchée, un ensemble de mesures pourraient permettre de modifier artificiellement et à grande échelle le climat : il s’agit de la géo-ingénierie solaire. Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont encore loin de baisser de manière suffisante pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, et que les indicateurs du changement climatiques se font de plus en plus alarmants, le déploiement de ce type de méthodes de géo-ingénierie fait l’objet de discussions et débats. L’une de ces techniques consiste à modifier le rayonnement solaire par l’injection d’aérosols dans la stratosphère, dont le but est de faire baisser la température moyenne planétaire. Une technique à la fois potentiellement efficace, et très contestée, étant donné l’incertitude autour de ses bénéfices, les difficultés relatives à sa mise en œuvre mais surtout les nombreux risques qu’elle induit. Un article de Loïc Giaccone.
Le rôle des sociétés est déterminant. Leur résilience dépendra notamment des réponses mises en œuvre au sein des territoires. Elles se trouvent aussi bien dans l’atténuation, essentielle, que l’adaptation, terme du langage courant repris d’abord en biologie pour parler d’évolution, puis en sciences sociales pour rendre compte des interactions complexes entre nature et sociétés humaines.
Des réductions importantes des émissions de méthane, y compris de l’industrie des combustibles fossiles, sont nécessaires de toute urgence pour ralentir le rythme du réchauffement climatique et le maintenir en dessous d’un seuil convenu par les dirigeants mondiaux, selon un rapport de l’ONU qui doit être publié début mai. Les gouvernements se penchent de plus en plus sur les émissions de méthane alors qu’ils cherchent des solutions pour plafonner le réchauffement à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, l’objectif de près de 200 pays convenu dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015 sur le changement climatique.
Le gouvernement et les syndicats polonais sont parvenus mercredi à un accord préliminaire sur la fermeture d'ici 2049 de toutes les mines de charbon dans le pays, prévoyant des indemnités de départ pour 120.000 travailleurs et des aides pour le bassin minier de Silésie.
les animaux, particulièrement les plus volumineux, sont de formidables réservoirs à CO2. Tout au long de leur longue vie (entre 100 et 200 ans), les cétacés piègent, selon les espèces et leur volume, jusqu’à 33 tonnes de CO2. C’est beaucoup mieux qu’un arbre qui capte en moyenne 20 kg de CO2 par an.
Quoique largement méconnu, les océans jouent un rôle crucial dans la régulation du climat en absorbant le CO2. Ce rôle pourrait toutefois s’atténuer voire s’inverser à l’avenir, a averti mardi l’UNESCO, ajoutant que les océans, qui sont aujourd’hui les « poumons bleus de notre planète », contribueraient alors à son réchauffement.
Il est désormais prouvé que le fait de couvrir certaines portions de glaciers avec des bâches réfléchissantes permet de contenir la fonte estivale et, ainsi, de diminuer les effets délétères du changement climatique. Si l’utilisation est pour l’instant limitée à l’échelle locale, certains avancent que ce procédé pourrait à terme offrir une protection aux glaciers du monde entier…
Selon une récente étude, les changements océaniques particulièrement rapides observés au large de Terre-Neuve sont consécutifs à une migration vers le nord du Gulf Stream.
Des chercheurs se sont récemment penchés sur une nouvelle espèce de café plus résistante. “Coffea Stenophylla” (c’est son nom) pourrait bientôt remplacer l’arabica et le robusta, deux espèces phares menacées par le changement climatique.
À quelques mois de la 26e Conférence des parties sur le climat, l’hebdomadaire scientifique dresse un état des lieux de la planète, qui n’en finit plus de se réchauffer, et montre qu’il est encore temps d’agir.
Les jeunes les plus sensibilisés aux effets et aux dangers du changement climatique seraient moins enclins à faire des enfants. Un nouveau paramètre à l'heure du choix de procréer ou pas.
la question de l’adaptation a du mal à être prise en charge par l’État ou, dans ce cas-ci, par la justice environnementale qui semble émerger à cette occasion. La récente proposition de loi Climat et résilience, issue de la Convention citoyenne pour le Climat, l’illustre encore : seulement deux articles sur les 69 concernent l’adaptation. C’est bien l’atténuation qui mobilise surtout l’action publique. L’enjeu parait plus clair, défini à partir d’objectifs chiffrés de réduction de gaz à effet de serre. Pourtant, l’adaptation figure dans tous les grands engagements nationaux et internationaux de l’État vis-à-vis du changement climatique.
si on respecte l’accord de Paris, c’est-à-dire la neutralité carbone dans la deuxième partie de ce siècle, on va vers 3 ou 4 degrés en plus. Après, il y a la trajectoire dans les textes et la trajectoire dans la réalité…Quant à la réalité, même le gouvernement reconnait qu’il faudrait aller deux à trois fois plus vite pour respecter l’objectif de 40% de baisse des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport au niveau de 1990.
Avec la participation des plus gros pollueurs de la planète, y compris la Chine, le sommet virtuel réuni par le président des Etats-Unis, Joe Biden, a relancé la dynamique mondiale sur le climat et montré que, dans ce domaine, la coopération est possible.
En cette journée internationale du livre et au lendemain de la journée de la Terre, Novethic présente le nouvel ouvrage de Naomi Klein et Rebecca Stefoff "Vaincre l'injustice climatique et social", publié le 21 avril. Dans cet essai, les autrices s'adressent aux jeunes générations. Elles livrent des outils pour comprendre le réchauffement climatique, et s'engager efficacement. 
Pour lutter contre le réchauffement climatique, rien de mieux que planter des arbres ? C’est ce que certains chercheurs soutiennent, cartes à l’appui. Toutefois, cette thèse ne fait pas l’unanimité. Car si des pays se lancent dans d’immenses projets de reforestations, la frontière avec le greenwashing n’est jamais très loin. En tout cas, quand il ne s’agit que de “compenser” simplement les effets de l’activité humaine actuelle.
Joe Biden réunit jeudi un sommet virtuel mondial sur le climat censé marquer le retour des Etats-Unis dans la lutte contre le réchauffement, avec un objectif "ambitieux" dont le président américain espère qu'il donnera l'exemple au reste de la planète. Le démocrate prendra la parole dans la matinée avant la quarantaine de dirigeants étrangers invités à cette réunion sur deux jours, dont le Chinois Xi Jinping, le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi, le Français Emmanuel Macron ou encore le pape François.
Le climat en Europe a continué de se réchauffer en 2020, les régions arctiques de la Sibérie ayant même connu une année exceptionnelle, avec une température de plus de 4 degrés supérieure à la moyenne, a indiqué jeudi le service européen de surveillance du changement climatique Copernicus.
Comment va la Terre en 2021, un an après le déclenchement de l’épidémie de coronavirus ? Les confinements stricts décrétés dans plusieurs pays ont-ils vraiment eu un effet positif sur l’environnement ? Quel est l’état de santé de la planète bleue alors que se tient ces jeudi et vendredi un sommet mondial pour le climat à l’initiative du président américain Joe Biden et avant la Cop26 qui se tiendra en novembre à Glasgow ? Tour d’horizon des données actuellement disponibles.
Joe Biden a dévoilé jeudi, lors de son sommet sur le climat, un nouvel objectif américain de réduction des émissions polluantes quasiment doublé, pour marquer le retour de l'Amérique dans la lutte contre le réchauffement et pousser le reste du monde à "l'action".
Alors que la population mondiale continue d’augmenter et que la catastrophe climatique empire, une étude montre que le changement climatique est déjà nuisible à la production agricole mondiale, compromettant la sécurité alimentaire.
Alors que la population mondiale continue d’augmenter et que la catastrophe climatique empire, une étude montre que le changement climatique est déjà nuisible à la production agricole mondiale, compromettant la sécurité alimentaire.
L’Union Européenne annonce ses objectifs climat : -55% de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Du moins sans compter l’absorption du dioxyde de carbone par les sols et les forêts. “Un jeu comptable” hasardeux qui ramène l’objectif à -52,8%.
2021 doit être l'année de l'action contre le changement climatique "dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète", a exhorté l'ONU lundi, avant un Sommet sur le climat voulu par Joe Biden.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.
2021 doit être l'année de l'action contre le changement climatique "dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète", a exhorté l'ONU, avant un Sommet sur le climat voulu par Joe Biden. Les pays "doivent agir maintenant pour protéger les populations contre les effets désastreux du changement climatique", a mis en garde le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres,
Avec le réchauffement climatique, des microalgues toxiques pourraient proliférer sur les côtes françaises. Un projet européen alerte notamment sur l’impact que cela pourrait avoir pour les eaux de baignade et les fermes conchylicoles. Explications de Phillipp Hess, chercheur en chimie et spécialiste des phycotoxines à l’Ifremer de Nantes.
Les entreprises intensifient leur greenwashing pour parer à toute mesure visant à maîtriser leurs émissions de GES. Après avoir passé cinq ans à ne rien faire pour atteindre les objectifs déjà compromis fixés par l'Accord de Paris de 2015, des dizaines de grands pollueurs comme Nestlé et Shell prennent aujourd'hui des engagements « zéro net », principalement pour satisfaire les besoins de relations publiques des acteurs financiers qui les alimentent en capitaux. Ce changement dans le greenwashing des entreprises n'aidera en rien à réduire les émissions, mais risque de générer un accaparement massif de forêts et de terres agricoles, en particulier dans les pays du Sud. Les grandes entreprises alimentaires et agro-industrielles sont les principaux acteurs de cette escroquerie meurtrière. L'action climatique continuera d'être sabotée par le greenwashing des entreprises tant que les gens n'auront pas repris le contrôle des financements, des territoires et des gouvernements qui sont sous la mainmise des entr
Quelles conséquences du changement climatique sur les vignes ? Avec quels effets sur les arômes ? Qu’en est-il des attentes des consommateurs ? Comment adapter le vignoble au changement climatique ? Nouvelles géographies du vin : l’exemple de l’Angleterre
Il faut absolument augmenter la taxation des émissions carbone si on veut renouer avec une croissance plus durable après la pandémie. C’est un des messages délivrés par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans un nouveau rapport publié mercredi et intitulé "Objectif croissance 2021".
Si la planète se réchauffe dans son ensemble, le déroulé plus local de cette évolution fait intervenir une complexité supplémentaire. En effet, à une accumulation continue de chaleur viennent se superposer des évènements (canicules, inondations, etc.). Ces derniers étant souvent les marqueurs d’une prise de conscience ou d’un rappel du problème pour le grand public. Aussi, appréhender la façon dont le changement climatique se développe à l’échelle d’un pays comme la France et s’y adapter demande d’aller au-delà des seules moyennes. Le présent article se veut contribuer, modestement mais réellement, à une meilleure compréhension de ces enjeux.
L’injection de fumée dans la stratosphère par les incendies australiens de 2019-2020 se classe comme la plus importante jamais observée par satellite. Aussi, des chercheurs ont montré qu’en plus d’affecter la couche d’ozone, ce phénomène avait induit une redistribution notable d’énergie entre la stratosphère et la surface terrestre. Des résultats récemment publiés dans la revue Geophysical Research Letters.
La concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) continue d’enchaîner les records, perpétuant une fâcheuse tradition. Aussi, les dernières mesures indiquent que ce gaz présente désormais un niveau 50 % plus élevé que celui d’avant la révolution industrielle. Des valeurs qui nous renvoient près de 4 millions d’années dans le passé, à un moment où le climat global était bien plus chaud.
Six jeunes militants pour le climat ont déposé une plainte devant un tribunal de l’État de São Paulo contre le gouvernement brésilien. Le motif invoqué ? Le Brésil est le seul pays au monde à avoir présenté un nouvel engagement moins ambitieux dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.
Malgré les initiatives en faveur de la « zéro déforestation », la consommation européenne de soja et d’huile de palme continue de détruire des milieux tropicaux, selon une étude du WWF publiée mercredi 14 avril.
The latest report from the Climate Council of Australia, Aim High, Go Fast: Why Emissions Need to Plummet This Decade, lays out the science behind the necessity of urgent near-term climate action. The diagnosis is in, now the treatment must be ramped up with a greater sense of urgency than ever before, and we have to do it in the next 10 years.
Après une semaine de fortes gelées printanières, le régime de calamité agricole a été activé. La viticulture et l’arboriculture sont particulièrement touchées par cet épisode météorologique extrême, dont les effets sont accentués par le réchauffement climatique.
Jean Pisani-Ferry, professeur d’économie, est l' invité éco. Pourquoi pensez-vous que la taxe carbone n’est pas suffisante pour atteindre la neutralité carbone?
La figure de la lutte contre le changement climatique, Greta Thunberg, ne compte pas se rendre à la grande conférence climat COP26 de Glasgow en novembre en raison des inégalités d'accès aux vaccins défavorables aux pays pauvres, a-t-elle déclaré vendredi à l'AFP. "De fait de la distribution extrêmement inéquitable des vaccins, je ne me rendrai pas à la conférence de la COP26 si la situation continue comme aujourd'hui", a dit la militante suédoise.
Les riches polluent plus que le reste de la population. Sur la base de l’enquête sur le budget des ménages en Belgique, et comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les individus du quartile de revenu le plus élevé consomme de 3 à 5 fois plus de ce qui pollue beaucoup (chauffage, carburants, voyages en avion) que le quartile le moins nanti. Cela donne à la taxation de la pollution un potentiel hautement redistributif. Concilier fin de mois et fin du monde est donc parfaitement possible.
Les chiffres de la FAO pour l’année 2021 indiquent que l’élevage est responsable de 50 % des émissions de méthane dans le monde, de 24 % des émissions de protoxyde d’azote et de 26 % des émissions de dioxyde de carbone (tous des gaz à effets de serre). Des chiffres qui interrogent : faudrait-il ne pas manger de viande pour sauver la planète ?
Les pertes de récoltes liées à ces épisodes climatiques ont déjà triplé ces cinquante dernières années en Europe.
À côté des mines de charbon à ciel ouvert, les habitants du Kouzbass, le grand bassin houiller de la Russie, endurent une situation sanitaire et écologique catastrophique.
On appelle sécheresse une période de temps anormalement sèche et suffisamment longue pour causer un grave déséquilibre hydrologique. Plus précisément, on parle de : sécheresse météorologique en cas de déficit anormal des précipitations, sécheresse agricole quand la pénurie de précipitations se prolonge suffisamment longtemps pour réduire le stock en eau des sols, affectant ainsi l’eau disponible pour les plantes, sécheresse hydrologique quand les niveaux des nappes et des cours d’eau sont bas.
Joe Biden vient d’annoncer son plan d’investissement dans les infrastructures de 2 mille milliards de dollars dont les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique font partie. Toutefois, nombreux sont les critiques de ce plan, et sa mise en action s’annonce compliquée.
Remplacer les combustibles fossiles des énergies bas carbone (les renouvelables et le nucléaire) est indispensable pour limiter le dérèglement du climat. Mais comme les énergies fossiles ne vont pas disparaître de sitôt, il est aussi impératif d’augmenter l’efficacité avec laquelle on les utilise. Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’efficacité énergétique est d’ailleurs considérée comme le premier levier pour réduire les émissions de CO2. Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et de toutes les machines qui nous entourent contribuerait à l’effort ..
Réunis mercredi en sommet, les hauts responsables de l'énergie dans le monde ont appelé à faire plus, et plus vite, pour casser la reprise des émissions après le choc de la pandémie. La pandémie n'est pas encore maîtrisée, loin s'en faut, que les émissions de CO2, un temps freinées par les restrictions sanitaires, repartent déjà à la hausse dans l'énergie.
Depuis le milieu des années 2000, la Russie a intensifié l’extraction du charbon dans le bassin houiller du Kouzbass, dans le sud de la Sibérie occidentale, autorisant la multiplication des mines à ciel ouvert pour obtenir une matière première à bas coût. Au prix d’un désastre écologique, sanitaire et social.
Températures moyennes, records de chaleur, émissions et concentrations de CO2 et de méthane, dégel du pergélisol, fonte des banquises et des calottes glaciaires, hausse du niveau de la mer, tempêtes, acidification des océans, courants marins, forêts, sols, biodiversité, incendies, sécheresses, inondations, déplacements de populations… Tour d’horizon d’une Terre en surchauffe.
En amont de la COP26 prévue en novembre à Glasgow, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et la présidence britannique de la conférence climat COP26 réunissaient aujourd’hui le monde de l’énergie pour une réunion internationale à distance. Baptisée “Sommet Net Zéro“, la réunion visait à trouver les moyens de limiter les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’énergie, source de trois quarts des émission mondiales. Ces acteurs craignent un “très fort rebond” cette année avec la reprise économique.
Le rapport publié mercredi 31 mars par l’ONG britannique Possible rappelle qu’une minorité de personnes, aux revenus les plus élevés, plane... et pollue. Il recommande entre autres d’instaurer une « taxe grands voyageurs ».
Des travaux effectués par des chercheurs de la NASA démontrent de façon directe le lien entre nos rejets de gaz à effet de serre et le réchauffement global. Ainsi, pour la première fois, il a été possible de prouver par les observations l’origine anthropique du changement climatique en cours. Les résultats sont publiés dans la revue Geophysical Research Letters ce 25 mars.
Multiplication d’événements météorologiques extrêmes, meilleure quantification des conséquences des activités humaines sur le climat, avancement de la date de franchissement du seuil de 1,5 °C… Le climatologue Christophe Cassou revient pour Reporterre sur ce qu’a appris la science du climat durant les deux dernières années.
Si l’océan a jusqu’à présent absorbé une partie de nos émissions de chlorofluorocarbones (CFCs), la situation menace de s’inverser en seconde partie de siècle. Un phénomène jusqu’à présent ignoré qui demanderait de revoir l’horizon de réémission effective de la couche d’ozone. Les résultats sont publiés dans la revue PNAS ce 23 mars.
Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.
Une récente étude montre que la circulation méridienne de renversement de l’Atlantique (AMOC), un courant océanique qui joue un rôle fondamental dans la redistribution de la chaleur sur Terre, est en perte de vitesse.
Pascal Boniface a reçu Jean-Marc Jancovici pour une discussion sans détour sur les questions climatiques, les enjeux de gouvernance et les débats qui les entourent.
il faut distinguer deux choses : l’efficacité et l’injustice. Pour changer de comportement, il ne suffit pas seulement d’être désincité, il faut avoir une capacité réelle à changer. Et plus on augmente le prix de la taxe, plus elle a un impact important, mais avec des effets violents sur les populations. La taxe carbone vise les comportements individuels, Or, la majorité des efforts sont à trouver dans les structures collectives : le monde économique et industriel, l’État.
Réchauffement climatique : y a-t-il des « points de bascule » : certains phénomènes tels que la fonte de la calotte glaciaire arctique, du pergélisol (le sous-sol gelé) ou le ralentissement du Gulf Stream qui pourraient avoir des effets en cascade, systémiques et irréversibles ?
Le système de compensation carbone Corsia [1] sera inefficace pour réduire les effets négatifs du secteur aérien sur le climat : c’est le principal résultat d’une étude de la Commission européenne, publiée le jeudi 18 mars, en avant-première, par le Réseau Action Climat (RAC).
En février 2021, le réchauffement climatique a atteint environ 1,19°C au-dessus des niveaux préindustriels. Pour le GIEC, la limite des 1,5 °C sera atteinte en 2034. Ce, si la tendance au réchauffement se poursuit comme ces 30 dernières années. Copernicus lance une application pour suivre le réchauffement climatique en quasi temps-réel.
Ces dernières années, l’Europe continentale a connu une série d’étés marqués par une chaleur et une sécheresse exceptionnelles. Aussi, depuis 2014-2015, la saison chaude semble avoir basculé vers un mode plus caractéristique des latitudes subtropicales que tempérées. De nouveaux travaux révèlent désormais que cet enchaînement d’épisodes secs est d’une ampleur sans précédent depuis au moins 2000 ans. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 15 mars. 
Une animation produite par des chercheurs de la NASA permet de visualiser le détail des échanges de CO2 entre l’atmosphère et l’océan. En particulier, la résolution journalière du produit permet d’accéder à l’importante variabilité spatiale et temporelle des flux. Ces données servent à comprendre de façon toujours plus fine le fonctionnement du cycle du carbone.
Comment les économistes abordent le changement climatique et quelles sont les solutions prônées pour y faire face ? Est-ce que leur approche joue un rôle dans notre incapacité à limiter les émissions de gaz à effet de serre ?
Si le réchauffement global venait à dépasser les 1,5 °C, une fraction notable de la zone intertropicale serait sujette à des chaleurs excédant le seuil d’adaptabilité humaine. C’est en tout cas ce qu’indique une nouvelle étude. Des résultats signifiants qui rappellent qu’un dixième de degré au global peut faire une grande différence au niveau des territoires. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 8 mars.
La calotte glaciaire qui couvre l'ensemble du Groenland depuis les deux derniers millions d'années a potentiellement déjà disparu dans son entièreté auparavant, sous un climat plus chaud, de l'ordre de 1 à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, selon une étude internationale à laquelle a participé le laboratoire de glaciologie de l'ULB. Ce constat se base sur l'analyse de sédiments prélevés il y a plus de 50 ans et qui avaient été perdus de vue pendant des années.
Un constat peut être posé : les émissions de gaz à effets de serre n’ont fait que croître d’année en année et les gouvernements en Belgique n’ont pas l’ambition d’agir, malgré leurs engagements », a plaidé Me Carole Billiet, avocate de l’ASBL Klimaatzaak, mardi matin, dans le « procès climat », devant le tribunal civil de Bruxelles. L’association, rejointe par 62.000 citoyens, a intenté une action contre l’Etat et les trois Régions en vue de contraindre les autorités belges à respecter leurs promesses dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
La surface agricole utilisée pour alimenter la population française est « approximativement de 26 millions d’hectares », près de 37% de cette surface(2) étant situé hors de France selon les estimations de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Dans l’étude ci-après, l’Ademe évalue cette empreinte « sol » mais aussi les empreintes énergie et carbone de la production agricole permettant de nourrir les Français. Les impacts de différents régimes alimentaires et des différents types de productions y sont estimés.
Dès le printemps 2020, le monde a connu une baisse drastique des activités humaines. Ceci avait entraîné une réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Malheureusement, ces mêmes émissions sont revenues à la normale dès la fin de l’année.
Nous sommes des membres du corps soignant, de toutes les professions qui le composent. Nous sommes dans nos villes, nos campagnes. Nous sommes libéraux, salariés, fonctionnaires. Soigner est notre but, le système de santé, notre outil de travail. En tant qu’utilisateur de cet outil, nous souhaitons manifester notre inquiétude. En effet, les prochaines décennies seront celles de la contrainte écologique. Notre système santé n’y est pas préparé. Nous craignons pour sa survie.
Selon une étude, si l’on ne fait pas d’efforts pour atténuer le réchauffement climatique, des étés de près de six mois pourraient devenir la nouvelle norme d’ici 2100 dans l’hémisphère nord. Si la tendance se confirme, ces changements saisonniers auront des effets considérables sur la biosphère terrestre.
Comment concilier hausse des exigences climatiques et compétitivité ? Les eurodéputés ont voté, le 10 mars, en faveur d'une taxe aux frontières pour les produits issus des pays dont les normes environnementales sont moins ambitieuses. En contrepartie, les quotas de droits à polluer alloués gratuitement au sein de l'Union européenne devraient être supprimés.
Le collectif Supaéro Décarbo et le think tank The Shift Project ont rendu, mercredi 3 mars, un rapport sur la décarbonation du secteur aérien. Conclusion : l'activité aéronautique doit nécessairement décroître, par rapport aux +4% de croissance actuelle, pour garder une chance de limiter le réchauffement climatique à +2°C d'ici 2100.
Selon de nouvelles recherches, « les systèmes alimentaires » étaient responsables de 34% de toutes les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine en 2015.
Le changement climatique impacte la biodiversité mondiale en forçant les espèces à se déplacer pour suivre l’évolution des températures. Une collaboration internationale impliquant des chercheurs français, suédois, néerlandais et finlandais montre, dans un article publié dans la revue Ecology Letters, que la fragmentation des habitats due à l’activité humaine empêche certaines espèces de papillons de se déplacer suffisamment, les rendant ainsi vulnérables au changement climatique.
Le Parlement européen a rejeté les propositions visant à supprimer progressivement les allocations à titre gratuit pour les industries couvertes par le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE), alors même que le bloc prévoit de remplacer progressivement le système par une taxe carbone aux frontières.
La loi Climat et résilience peut-elle enfin changer les politiques climatiques ? Non, répond le spécialiste de ce sujet Cyrille Cormier. Il a décortiqué toutes les lois pour le climat depuis vingt ans et conclut : elles ont été inefficaces. Emmanuel Macron n’a pas fait mieux que ses prédécesseurs.
"HECO2" pour Hydrogène, électrification et CO2, voilà pour la fiche estampillée "industrie bas carbone" dans le projet de relance wallon. Une fiche à 50 millions d’euros, encore à prendre au conditionnel tant des choix politiques doivent encore être posés - ou officialisés. L’enjeu pour l’industrie lourde n’est, lui, pas au conditionnel : comment les cimentiers, verriers, sidérurgistes, et chaufourniers vont-ils pouvoir survivre en Wallonie (et en Europe) alors qu’ils sont fortement émetteurs de CO2 ?
L’Europe se prépare à lancer un pavé dans la mare du commerce mondial. À moins que ce ne soit un caillou: la Commission donnera le ton en juin en mettant sur la table sa proposition de mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. En attendant, le Parlement plaide pour un outil ambitieux, qui couvrirait 94% des émissions industrielles de gaz à effet de serre.
Une étude majeure parue dans la revue Nature indique que l’Amazonie risque de devenir une source nette de carbone pour l’atmosphère d’ici une quinzaine d’années. En cause, la fragilisation grandissante de l’écosystème par la déforestation et le changement climatique. Une perspective inquiétante qui signerait la disparition d’un important puits de carbone, lequel absorbait jusqu’alors une partie notable de nos émissions de CO2. 
Des travaux tirant parti des méthodes de paléo-climatologie permettent de mieux comprendre pourquoi la glace de mer a gagné du terrain à l’est de l’Antarctique ces dernières décennies. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 22 février.
Cinq ans après l'Accord de Paris, la croissance des émissions de CO2 a commencé à ralentir. Sous l'effet ponctuel de la crise du Covid-19, qui a provoqué une baisse des émissions d'environ 7% en 2020 pour plafonner à 34 milliards de tonnes. Mais pas seulement. Entre 2016 et 2019, les émissions ont baissé dans 64 pays, analyse une étude publiée mercredi dans la revue Nature Climate Change. Une baisse qui s'est limitée en moyenne à 0,16 milliard de tonnes par an, soit "un dixième de ce qui serait nécessaire au niveau mondial pour atteindre les objectifs climatiques de Paris", indiquent les auteurs. Objectifs pour lesquels une réduction annuelle de 1,5 milliard de tonnes est nécessaire. Parmi les 150 pays où les émissions ont augmenté, la croissance annuelle moyenne aura été de 0,37 milliard de tonnes.
La croissance promise au trafic aérien mondial d'ici à 2050 n'est pas compatible avec les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat, même si des avions "décarbonés" entraient en service à l'horizon promis, a prévenu mercredi un groupe de réflexion français. Selon "The Shift Project", "aucune trajectoire réaliste ne peut conduire à l'objectif sans réduire la croissance du trafic" anticipée.
Une étude scientifique montre que la circulation du grand courant océanique atlantique ralentit. S’il se poursuit, ce phénomène causé par le changement climatique aura des conséquences néfastes.
Un iceberg de plus de 1 200 kilomètres carrés vient de se séparer de la plate-forme de glace Brunt, Antarctique. Une fissure majeure s’était formée dans la région en novembre 2020.
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissant-es, isolé-es et enfermé-es chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais, nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
Alors que l'année 2020 devait marquer une étape importante dans la protection du climat et de la biodiversité, la pandémie de Covid-19 a tout différé.
Les Nations unies ont publié ce vendredi un état des lieux des contributions nationales à l'accord de Paris. Pour rappel, dans le cadre de celui-ci, les pays signataires se sont engagés à actualiser et à communiquer tous les cinq ans les politiques et mesures qu’ils entendent mettre en œuvre au niveau national pour concrétiser l’objectif de ce traité, à savoir limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C.
La copie est (très) largement à revoir. Selon l’ONU, les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a dénoncé vendredi l’organisation, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.
A l’occasion d’un récent sommet de la finance durable à Paris, les médias ont relayé l’information suivante : « Selon des simulations de la Banque de France, le PIB réel en Europe serait inférieur de 2 à 6 % en 2050, en cas de transition climatique désordonnée plutôt qu’ordonnée. »[1]. Il nous semble important d’attirer de nouveau[2] l’attention sur le fait que ces chiffres sont faux et dangereux. Certes ils sortent de modèles économiques que l’on peut supposer exempts d’erreur technique. Mais la manière dont sont élaborés ces modèles et dont leur calibration est réalisée, les rend impropres à estimer les évolutions du PIB face au changement climatique. Ceci est maintenant largement connu et documenté, mais malheureusement pas corrigé : les mêmes modèles continuent à être utilisés, fournissant les mêmes ordres de grandeur de résultat. La publication de ces chiffres et leur prise en compte dans d’autres modèles, des modèles de risque financier par exemple[3], contribue à une grave sous-estimation de l’impact é
Pour les sociétés russes de transport maritime, c’est une excellente nouvelle qui va leur faire gagner des semaines de voyage. Pour la planète, c’est un événement de bien mauvais augure. Pour la première fois, un méthanier a emprunté la voie navigable arctique entre janvier et février, en plein de cœur de l’hiver. Un signe que nos calottes glaciaires, sous l’effet du changement climatique, sont en train de disparaître.
Pénurie d'eau, émeutes, catastrophes naturelles... Les armées sont en première ligne face à la crise climatique. Lors d'un Conseil de sécurité de l'ONU, plusieurs pays ont plaidé pour plus de coopération dans ce domaine alors qu'Emmanuel Macron appelle à la création d'un ou une envoyée spéciale pour la sécurité climatique. Le changement climatique en tant que "multiplicateur de menaces" doit devenir une priorité, alerte les Etats-Unis. 
Mais comment sera produite notre électricité après la fermeture des réacteurs ? Pas de panique. Tous les experts s’accordent sur un point : nous sommes (presque) prêts ! Une question cependant focalise l’attention des médias et des politiques. Doit-on remplacer nos vieilles centrales nucléaires en fin de vie par des centrales au gaz, polluantes ?
L’ONU a rendu public un rapport dans lequel il souligne que les objectifs climatiques ne peuvent être atteints. Pour son secrétaire général António Guterres, il est urgent que les États réorientent leurs politiques économiques pour inverser la tendance.
C’est la nouvelle enquête, dévoilée ce 23 février, du groupement de journalistes Investigate Europe : le Traité sur la charte de l’énergie. Il permet aux géants des énergies fossiles de dissuader les États d’instaurer des politiques climatiques volontaristes. Qu’est-ce que ce traité ? Peut-on en sortir ? Reporterre fait le point.
Des observations de terrain ont révélé la présence d’un mécanisme jusqu’alors inconnu par lequel le dégel des sols polaires conduit au rejet de carbone dans l’atmosphère. Autrement dit, l’altération du pergélisol pourrait avoir un impact climatique plus important que prévu. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature communications.
Des chercheurs ont récemment comparé la hausse du niveau des mers réellement observée à celle anticipée par les modélisations climatiques sur la période la plus récente. Et ce, aussi bien à l’échelle globale que régionale. Les résultats ont été publiés ce 12 février dans la revue scientifique Nature communications.
Une étude publiée dans la revue scientifique The Cryosphere a dressé un bilan alarmant : ces trois dernières décennies, la fonte des glaces s'est accélérée de 65%. L'évolution des calottes glaciaires suit désormais les pires scénarios du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Avec des effets directs et indirects qui nous plongent au cœur d'un cercle vicieux.
Seulement 14% des entreprises cotées en bourse dans les secteurs de l’acier, du ciment, de l’aluminium, du papier et des mines sont en voie d’atteindre l’objectif climatique de 2°C de l’accord de Paris, selon un rapport de la Transition Pathway Initiative (TPI), un groupe d’investisseurs mondiaux soutenu par les Nations unies. Néanmoins, certaines entreprises européennes offrent de l’espoir,
Les Etats-Unis sont officiellement revenus vendredi dans l'accord de Paris, au moment où l'administration du président Joe Biden s'est engagée à faire de la lutte contre le changement climatique une haute priorité. Près de quatre ans après l'annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis, ce retour de la première économie du monde, deuxième plus grosse émettrice de C02, signifie que la quasi totalité des nations de la planète sont aujourd'hui parties prenantes de l'accord signé en 2015.
Le premier rapport de synthèse du PNUE est intitulé : Faire la paix avec la nature : un plan scientifique pour faire face aux urgences en matière de climat, de biodiversité et de pollution. Il se fonde sur des preuves issues d'évaluations environnementales mondiales.
De quoi s’agit-il? Concrètement, cinq entreprises européennes, des grands groupes mondiaux leaders dans leur secteur et des entreprises de taille moyenne ou petite, ont pris l’engagement public, et vérifiable par la Commission selon la méthode qu’elle préconise, de mesurer et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs produits ou plus généralement de leurs activités. Elles ont aussi promis – progrès tellement attendu – de faire en sorte que les consommateurs bénéficient d’une information claire et vérifiable sur l’empreinte carbone.
Les résultats d’une étude publiée le lundi 8 février montrent que la saison pollinique en Amérique du Nord s’est considérablement allongée en trente ans. La concentration de pollen a également évolué, en partie à cause d’un climat plus chaud.
Dans son livre, « Refonder l’agriculture à l’heure de l’anthropocène », l’universitaire Bertrand Valiorgue appelle à réinventer le rapport de la société avec l’acte de production alimentaire. Face au changement climatique, l’agriculture détient, à ses yeux, plus de réponses qu’elle ne pose de problèmes.
La question des matériaux utilisés pour produire les technologies bas-carbone est fondamentale, et largement commentée. Celle de la consommation en eau nécessaire à l’extraction des minerais et la fabrication de ces technologies est beaucoup moins abordée, alors qu’elle est pourtant essentielle. On parle en effet des pressions sur l’eau dans le cadre des usages agricoles, de l’élevage et plus particulièrement de la production de viande, mais peu quand il s’agit du déploiement des technologies bas carbone.
Un bâtiment pratiquement passif au cœur de Bruxelles, des bornes de recharge et des Tesla dans le parking souterrain, pas de doute, nous sommes bien au quartier général de Luminus. En effet, la filiale belge du géant français EDF a fait de la lutte contre le réchauffement climatique son principal axe de communication. Et l'homme chargé de connecter les paroles aux actes, le CEO Grégoire Dallemagne, entend bien faire de son entreprise l'un des principaux moteurs de la transition énergétique du territoire.
Le gouverneur de la BNB a profité de la présentation de son rapport annuel pour rompre une lance en faveur d’une taxe carbone. "On ne va pas résoudre les problèmes climatiques sans envoyer un message clair via les prix", estime Pierre Wunsch. Une position qui a aussi le soutien du conseil de régence de la Banque nationale, qui est composé de représentants du monde socio-économique belge. Une taxe CO2 aux montants prévisibles permettrait aux entreprises et aux ménages d’adapter leurs comportements, explique la BNB.
Le constat de Philippe Defeyt, économiste à la tête de l'IDD (Institut pour un développement durable), est tranchant: "sans coup de barre et sans coup d'accélérateur forts, il sera (très) difficile d'atteindre", en 2030, l'objectif européen de diminution de 55% des émissions de CO2 (par rapport à 1990) dans deux secteurs précis: la circulation routière et le résidentiel.
Les procédés artificiels de capture et de stockage du carbone (CSC) suscitent la convoitise des investisseurs. Derrière le filtre « vert », explique l’auteur de cette tribune, se trouve la promesse d’une activité coûteuse à l’excès qui servira à favoriser l’exploitation d’hydrocarbures.
Pour Amitav Ghosh, il nous manque un imaginaire qui réfute nos récits et nos mythes modernes. La littérature doit s’émanciper de cette Nature immuable qui fait figure de décor. Et nous devons réécrire l’histoire de la modernité, des Etats-nations dont la structure impériale explique la débauche énergétique à l’origine du réchauffement climatique.
Les citoyens n’ont pas besoin de beaucoup de messages sombres supplémentaires pour savoir qu’il est trop tard. Un récent sondage des Nations unies a indiqué que deux tiers de la population mondiale considèrent le changement climatique comme une urgence mondiale. Il est donc grand temps que les dirigeants politiques rendent également justice à ce vaste courant de préoccupations et de craintes.
Selon certains chercheurs, réduire nos émissions de CO2 n’est pas suffisant pour déjouer le dérèglement climatique en cours. Afin de mettre toutes les chances de notre côté, il faudrait démocratiser les moyens de capture de ce même CO2. La technologie existe, mais la question suivante se pose : l’humanité doit-elle massivement parier dessus ?
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.
Automobile, aérien, agrochimie... « Les industriels ont mobilisé tous les leviers d’influence à leur disposition » pour torpiller le travail de la Convention citoyenne pour le climat, démontre l’Observatoire des multinationales. Grâce à d’éminents professionnels de la communication, ils ont converti moult politiques et bénéficié de relais médiatiques.
La France appelle l'Union européenne à envisager une sortie du Traité sur la charte de l'énergie (TCE) d'ici la fin de l'année, si le processus de modernisation du texte n'aboutit pas. L'accord, signé en 1994 par l'Europe et les pays de l'ancien bloc soviétique, donne aux investisseurs la possibilité d'attaquer les gouvernements qui modifieraient leur politique énergétique. Un vrai risque pour l'Union européenne en pleine transition bas-carbone. 
Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans le passage à l'homme du coronavirus responsable du Covid-19, en offrant de nouveaux habitats aux chauve-souris, espèce d'origine présumée du virus, selon une étude publiée vendredi.
Le Système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE-UE), le principal levier de l’UE pour lutter contre les émissions de CO2, semble ne pas avoir obtenu les résultats escomptés. Des groupes industriels de premier plan, souvent avec l’accord de leurs propres gouvernements, profitent des faiblesses du système et continuent à produire de l’énergie fossile. L’une des solutions pour réduire les émissions de CO2 - les gaz à effet de serre étant l’une des principales causes du réchauffement climatique - est de les taxer...
La Nasa a annoncé mercredi créer un nouveau poste de conseiller pour le climat en son sein, dans le cadre des objectifs scientifiques et environnementaux de la nouvelle administration Biden pour l'agence spatiale américaine. Le climatologue Gavin Schmidt, qui dirige l'Institut Goddard pour les études spatiales (GISS) de la Nasa depuis 2014, assurera ce rôle par intérim en attendant une nomination permanente.
Météo-France dévoile de nouvelles modélisations de l’évolution du climat français à l’horizon 2100. Et elles font craindre des températures extrêmes, jusqu’à +6°C l’été.
En 2020, Lucie Pinson a reçu le prix Goldman pour l’environnement, qui récompense chaque année des militants engagés pour l’environnement. Ce prix, la jeune femme le doit à l’action de son ONG Reclaim Finance, qui tâche de forcer la main aux banques et aux assurances pour que celles-ci se désengagent des énergies fossiles. Elle nous explique pourquoi la négociation peut s’avérer plus efficace que l’affrontement direct.
Des chercheurs de l'université de Stanford mettent en garde contre les conséquences du réchauffement climatique sur la flore alpine. Ces plantes vivant à la limite des neiges éternelles pourraient s'éteindre, des espèces plus compétitives colonisant leur habitat.
Dans « Les Révoltes du ciel », les historiens Jean-Baptiste Fressoz et Fabien Locher font le récit de la prise de conscience, entre les XVe et XIXe siècles, des conséquences des choix humains sur l’environnement.
Les traces de l’activité humaines sont devenues tellement importantes que nous sommes entrés dans un nouvelle ère géologique : l’Anthropocène. C’était la thèse, célébrissime, défendue par le chimiste de l’atmosphère néerlandais Paul Josef Crutzen, qui s’est éteint hier. Lui qui appelait à réduire notre empreinte sur la nature en laissera une, indélébile, dans la pensée écologique. Formé en météorologie à l’université de Stockholm, Paul Crutzen dirigea le prestigieux institut Max-Planck de 1980 à 2000 – et obtiendra, au passage, le prix Nobel en 1995 pour le travail mené, avec Mario J. Molina et Frank Sherwood Rowland, sur la décomposition de l’ozone.
Après Vancouver, la ville de Barcelone a rejoint le traité sur la non-prolifération des combustibles fossiles, qui entend faire des énergies fossiles une menace aussi dangereuse que les armes nucléaires.
Le réchauffement climatique est considéré comme un problème urgent par une majorité de citoyens à travers le monde, même dans le contexte de la pandémie, ressort-il mercredi de la plus vaste enquête menée sur le sujet pour le compte du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Déterminé à mettre en oeuvre son plan pour le climat, Joe Biden doit annoncer mercredi des mesures contre les forages de gaz et de pétrole sur les terres fédérales américaines, selon plusieurs médias et un mémo de la Maison Blanche.
La quantité de dioxyde de carbone (CO2 que nous pouvons émettre tout en limitant le réchauffement planétaire à une cible déterminée représente le « budget carbone restant ». le budget carbone restant varie considérablement. En effet, bien des études recourent à des approches différentes ou confèrent des définitions diverses à la notion de budget carbone.
La Belgique est un des pays européens où les énergies éoliennes et solaires ont progressé le plus l'an dernier. Les énergies renouvelables ont dépassé les énergies fossiles comme source de production d'électricité pour la première fois l'an dernier dans l'Union européenne (UE27), selon une étude annuelle réalisée par les groupes de réflexion Agora Energiewende et Ember.
Les experts sont formels : si nous voulons rester sous la barre des 1,5°C, il nous reste moins de dix ans pour agir. Or, le monde n'est pas du tout sur la bonne trajectoire. Et bien que la pandémie de Covid-19 a permis une chute brutale des émissions en 2020, le répit ne devrait être que de courte durée si nous ne changeons pas en profondeur nos modes de production et de consommation. La clé réside dans les plans de relance qui doivent de toute urgence passer au vert.
Le doute trouble, mais la certitude leurre. Ayons l’énergie du débat, aussi dans le débat sur l’énergie.
La France a-t-elle accueilli son "premier réfugié climatique"? Dans une décision inédite, la cour d'appel de Bordeaux a annulé l'obligation de quitter le territoire français d'un Bangladais souffrant de problèmes respiratoires chroniques. Outre l'aspect médical, le tribunal a estimé que les conditions climatiques du pays d'origine du plaignant risquaient d'aggraver son état et l'exposaient à des risques de mort prématurée. C'est la première fois qu'une décision de justice invoque la réalité climatique dans une affaire de ce type. 
Une étude parue dans la revue Geophysical Research Letters appelle à une meilleure prise en compte de l’activité biologique au niveau des rivières d’eau de fonte au Groenland. En effet, des mesures de terrain suggèrent qu’une plus grande activité bactérienne s’associe à une fonte accrue en saison chaude.
Le Forum de Davos aura lieu du 25 au 29 janvier sous forme virtuelle. Y participeront, notamment, le président chinois Xi Jiping, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron. Mais pas Joe Biden, qui sera investi, ce mercredi, à la présidence des États-Unis. En prélude à ce World economic forum (WEF) un peu particulier, le Global risks report 2021* a été présenté ce mardi matin.
Une crise sociale sur fond de pandémie à court terme, un effondrement financier à moyen terme et, à long terme, des conflits impliquant des armes de destruction massive sur fond de changement climatique : voici ce qui inquiète l'élite économique mondiale, selon un sondage réalisé par le Forum de Davos publié mardi.
L’industrie du gaz et du pétrole a émis 70 millions de tonnes de méthane dans l’atmosphère en 2020. Les fuites provenant de la production et du transport d’hydrocarbures sont équivalentes aux émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie dans l’Union européenne. Ces émissions sont en baisse de 10 % grâce au Covid, selon les conclusions du dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie. « Ces émissions ne sont pas nécessaires et sont inacceptables », a déclaré Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence.
Alors que les émissions mondiales de carbone liées à l’énergie ont diminué l’année dernière en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19, un secteur a vu ses émissions augmenter en 2020 : les « véhicules utilitaires sport » (SUV), observe l’Agence internationale de l’énergie dans une note publiée le 15 janvier. Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont diminué de 7 % cette année, ce qui représente la plus forte baisse de l’histoire et environ cinq fois l’ampleur de la baisse enregistrée en 2009 à la suite de la crise financière mondiale.
La tâche pour l'industrie pétrolière et gazière est maintenant de s'assurer qu'il n'y ait pas de résurgence des émissions de méthane, même avec la reprise économique mondiale, et que 2019 reste comme leur pic historique, a déclaré le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. Ce gaz possède un effet réchauffant sur le climat bien plus important que celui du CO2. Outre l'agriculture, ses émissions proviennent pour bonne partie des fuites liées à l'industrie pétrolière et gazière.
Le réchauffement des eaux amènera les bébés requins à naître plus petits, plus fatigués et moins bien nourris d’après une étude scientifique publiée ce mardi. Leurs chances de survie seront donc encore largement amoindries.
Selon une étude majeure parue ce 13 janvier, jamais l’océan global n’avait connu une température aussi élevée qu’en 2020. Un record qui témoigne d’une tendance lourde aux nombreuses implications pour la biodiversité et les sociétés humaines. Les résultats ont été publiés dans la revue Advances in Atmospheric Sciences.
Ouragans, inondations, incendies… L’année 2020 a dénombré 980 catastrophes naturelles, qui ont coûté 210 milliards de dollars, en forte augmentation par rapport à 2019. Le changement climatique, qui entraîne une température plus élevée de l’atmosphère et des océans, explique cette multiplication des événements extrêmes.
2020 est bel et bien l'année la plus chaude, à égalité avec 2016, a confirmé jeudi l'ONU, et le monde se dirige vers une "augmentation catastrophique" de la chaleur au cours de ce siècle. Selon une consolidation de cinq grandes bases de données internationales effectuée par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU, l'année 2020 a rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes dans le monde, en apothéose d'une décennie de températures record.
2020 reste au coude-à-coude avec 2016 pour le record de l’année la plus chaude: selon la NASA, elle arriverait 1ère, selon l’agence NOAA, elle terminerait 2ème. En tout cas, ces deux années se classent en tête d’une inquiétante série: les sept années les plus chaudes enregistrées sont les sept dernières années. Et 2021, tout juste commencée, aurait déjà plus de 95% de chances de finir dans le Top 8… Comme un parfum d’emballement.
De façon très inattendue dans un document émanant d’une instance “officielle”, l’EEA affirme qu’il n’est pas possible d’augmenter la taille de l’économie (la croissance) et de faire baisser les consommations de ressources et les émissions de gaz à effet de serre. On y lit aussi qu’une économie 100% circulaire n’existe pas. Il n’y aura pas, donc, de croissance verte, pas plus dans le Green Deal (explicitement cité) qu’ailleurs.
Plutôt que de privilégier la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les politiques climatiques se tournent massivement vers les projets de compensation carbone. Mais l’impact de ces projets reste sujet à caution et ne permet pas de réduire les émissions. Voici six mythes autour de la compensation carbone qu’il est temps de détricoter!
Selon de nouveaux travaux, les arches de glace qui maintiennent en place l’épaisse banquise présente au nord du Groenland et de l’île d’Ellesmere sont de plus en plus instables. Cette banquise qui serait, pensait-on, la dernière à disparaître de l’Arctique paraît ainsi plus fragile qu’attendu. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature communications ce 4 janvier.
Nous sommes des scientifiques et universitaires de plus de vingt pays et nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de bouleversements, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris de 2015 sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant faire face aux conséquences.
Alors que l’accord de Paris impose de rendre les flux financiers compatibles avec une trajectoire à faibles émissions de gaz à effet de serre, on ne peut que constater les hésitations au sommet de la BCE quant à la volonté et aux moyens alloués pour le respecter. Le Programme des Nations unies pour l’environnement le notait dans son dernier rapport : les émissions de gaz à effet de serre (GES) ne baisseront durablement que si les mesures budgétaires de sauvetage et de relance économique, dans le contexte de la pandémie, participent à la transition vers une économie bas carbone.
Avec le report de tous les événements prévus l'année dernière en raison de la pandémie de Covid-19, c'est finalement l'année 2021 qui sera cruciale pour la planète. Sur le plan français, nous attendons une ambitieuse loi climat tandis que la Commission européenne concrétisera à la fin du premier semestre son Green Deal. Au niveau international, la fin de l'année verra la tenue des COP sur le climat, la biodiversité et la désertification, avec de forts engagements attendus de la part des Etats.
Fondée sur les travaux des climatologues, la crainte d’un effondrement planétaire hante les citoyens des pays occidentaux. Engendrant chez certains des théories catastrophistes, voire des modes de vie alternatifs, elle peut néanmoins devenir le fondement d’une nouvelle éthique Le grand historien des mentalités religieuses, Jean Delumeau (1923-2020), souriait volontiers des frayeurs de ses contemporains. L’insécurité urbaine, les accidents d’avions ou les maladies chroniques ne l’impressionnaient guère : l’auteur de La Peur en Occident (XIV e -XVIII e siècles, Fayard, 1978) avait côtoyé des périls infiniment plus menaçants en fréquentant assidûment les archives du Moyen Age et des débuts de la modernité en Occident. A cette époque, résumait-il, les hommes et les femmes étaient « exposés à la mort à chaque instant ». « Voilà pourquoi certaines peurs contemporaines me semblent excessives » , concluait-il
Transformer nos centrales nucléaires en centrales à gaz d'ici 2030 hisserait la Belgique à la deuxième place du pays le plus polluant d'Europe, juste derrière la Pologne.
En 2020, la température moyenne à Uccle a été de 12,2°C, selon le bilan annuel de l'Institut royal météorologique (IRM).  Il s'agit d'un record absolu depuis 1833, et la première fois que la température moyenne dépasse les 12°C. La normale est de 10,6°C. La température moyenne a été supérieure à la valeur normale pendant tous les mois, à l'exception du mois de juillet.

2020

L'ONU appelle cela "l'apartheid climatique". Depuis quelques mois, face aux impacts réels du changement climatique, les super-riches investissent dans des bunkers qui purifient l'air, dans des services médicaux spécialisés, ou prévoient, grâce à des entreprises privées, leur évacuation en cas de problème, raconte le Financial Times. Alors que les plus pauvres subissent directement les effets de la crise climatique, les super-riches, eux, pourraient y échapper.
Incendies gigantesques, émeutes meurtrières sur fond de débâcle du Covid-19, en 2020, Portland, la plus grande ville de l’Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis, a vécu un condensé symbolique d’une année terrible. Récit.
Notre analyse se concentre sur l’augmentation de la température moyenne d’environ 100 000 communes européennes. La température moyenne des années 1960 a été comparée avec celle des années 2010 afin de rendre compte de l’impact du réchauffement climatique au niveau local.
Global warming is not only about melting icebergs or expanding deserts. It is something which does happen in our backyard as well. Data and estimates on the mean temperatures at the local level indicate that climate change has been affecting almost every corner of Europe, as mean temperatures have increased by more than 2°C in half a century in multiple areas.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé le monde à "déclarer l’état d’urgence climatique", en ouvrant ce samedi un sommet virtuel destiné à relancer les efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, cinq ans après l’Accord de Paris.
Le "sommet de l’ambition" organisé samedi a donné lieu à quelques annonces, sans progrès majeurs. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé le monde à "déclarer l’état d’urgence climatique", et à redoubler d’efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, samedi, lors d’un sommet en visioconférence organisé pour marquer la date anniversaire des cinq ans de l’accord de Paris.
Cinq ans après cet immense élan d’espoir, le constat est sans appel : le problème climatique a augmenté de manière exponentielle, alors que nos efforts ont crû de façon linéaire, creusant toujours plus le fossé entre ce que nous devrions faire et ce que nous faisons réellement.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont mis d'accord pour relever l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030, ainsi que pour sanctionner la Turquie pour ses activités en Méditerranée. Les Vingt-Sept se sont mis d'accord vendredi pour relever leur objectif de réduction de gaz à effet de serre d'ici 2030, à l'issue d'une nuit blanche de tractations avec la Pologne, après avoir sauvé la veille leur plan de relance massif post-Covid.
Cinq ans après l’Accord de Paris, le Conseil européen doit fixer un nouveau cap pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors d’une discussion entamée jeudi et qui est toujours en cours ce vendredi matin, après une nuit de débat. L'objectif pour 2030 doit être porté à -55%. Mais la discussion est compliquée. "Certains font des interprétations au rabais, ce qui est de mauvais augure, j'espère qu'on arrivera à maintenir les ambitions telles qu'elles le sont", déclarait le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel à son arrivée au Conseil. Pensait-il à la Belgique ? 
L’association Notre Affaire à Tous a publié le 9 décembre un rapport mettant en lumière les inégalités climatiques sur le territoire français. L’étude rappelle tout d’abord que les plus pauvres ont la plus faible empreinte carbone, alors qu’ils sont les premiers à souffrir des conséquences du changement climatique et ont moins de moyens pour y faire face. La crise des Gilets jaunes a montré que la fiscalité environnementale repose bien souvent de manière disproportionnée sur les plus pauvres.
Un défi de taille pour l'Union européenne. Au-delà de cet objectif, l'UE souhaite aller plus loin encore en voulant doubler son trafic ferroviaire à grande vitesse. L'exécutif européen a rappelé en effet l'importance de ces objectifs : "Il est nécessaire de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports d'ici 2050 pour que l'Europe devienne à cette date neutre en carbone".
Elles ont respectivement 9 ans, 15 ans et 24 ans. Elles vivent en Inde, en Ouganda et aux États-Unis. Licypriya Kangujam, Vanessa Nakate et Alexandria Villaseñor sont des figures de cette nouvelle génération qui se mobilise autour de l’écologie comme priorité. Portraits.
Une étude d'Oxfam révèle que les réductions d'émissions de l'UE depuis 1990 n'ont été obtenues que parmi les citoyens européens à revenu faible et moyen, alors que les émissions totales des 10% les plus riches ont augmenté, indique un rapport mardi.
De quoi la compensation écologique est-elle le nom ? Reforestation, conservation d’espaces sauvages, production d’énergies décarbonées : que révèle la compensation carbone de nos modes de vie et de notre mal-être ?
C'est une scène insolite qui s'est déroulée ce lundi au 16, rue de la Loi. Quelques centaines de lettres et dessins d'enfants réalisés dans le cadre de la campagne de la Coalition Climat lancée le 20 novembre ont été remis au Premier ministre par le saint patron des écoliers en personne. Le grand barbu, accompagné de plusieurs membres du groupe écologiste a rencontré le Premier avec pour objectif d'encourager son gouvernement à faire de la Belgique une bonne élève en matière climatique.
Près de 400 signataires soutiennent les revendications du mouvement des travailleurs d'Amazon. Ils interpellent le PDG, Jeff Bezos, pour qu'il règle ses "dettes"envers eux, la société et la planète. Retrouvez l'ensemble des signataires au bas de l'article.
Les systèmes de santé sont mal préparés pour faire face aux dangers grandissants liés au changement climatique et aucun pays - riches ou pauvres - n'est à l'abri, comme l'a prouvé la crise du Covid-19, avertissent des experts dans un rapport publié jeudi.
La ministre flamande en charge de la politique climatique, Zuhal Demir (N-VA), a relativisé jeudi une information du Standaard affirmant que le président du Conseil européen Charles Michel avait obtenu l'accord de principe des 27 États membres pour atteindre en 2030 l'objectif d'au moins -55% d'émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990.
L'Afrique, continent parmi les plus menacés et déjà impactés par le changement climatique, apparaît aussi comme l'un des champions sur la scène internationale. D'ici la fin de l'année, les États doivent relever leur ambition pour être en ligne sur l'Accord de Paris. Parmi la centaine d'entre eux à avoir annoncé leur intention de le faire, une quarantaine se trouve sur le continent africain.
Le monde doit réduire la production d'énergies fossiles de 6% par an d'ici 2030 pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C, alors que les prévisions tablent sur une hausse, selon un rapport qui s'inquiète des investissements post-Covid prévus en la matière.
Les rails sur lesquels le secteur énergétique mondial est placé ne laissent pas d’espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et il est plus que temps de corriger la trajectoire, alerte le Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep). Dans un rapport établi avec quatre institutions de recherche, l’agence spécialisée évalue l'écart entre les engagements climatiques pris lors de la conférence de Paris et la production prévue de charbon, pétrole et gaz.
le quotidien britannique The Guardian alertait cette semaine sur les pénuries d’eau qui touchent plus de 3 milliards de personnes à travers le monde. En 20 ans, la quantité d’eau douce disponible par personne a diminué de 20% et des milliards de personnes vont devoir faire face à des pénuries alimentaires chroniques. Et pourtant ! Non seulement, le système alimentaire mondial est entièrement dépendant au pétrole, comme le démontre de manière limpide l’association Les Greniers d’Abondance, qui rassemble des personnes issues de la recherche et du terrain pour agir sur la résilience alimentaire des territoires, mais le pétrole intervient bien plus directement sur les réserves d’eau douce de la planète : il les souille.
Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.
Les citoyens belges paieront les conséquences de l’arrêt du nucléaire. Nos politiques auront-ils le courage de prolonger l’exploitation de Doel 4 et Tihange 3, et ainsi de privilégier la décision la plus favorable aux citoyens et à la Belgique de demain ?
Avez-vous entendu parler de l’éco-anxiété ? De nombreux témoignages et études scientifiques attestent de cette forme de mal-être. Des solutions existent pour mieux vivre notre manière d’être au monde.
Plus de 100 désastres ont eu lieu pendant les six premiers mois de la pandémie, ressort-il du rapport sur les catastrophes dans le monde de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), publié mardi.
Le découplage est l’idée que l’économie peut croître sans aggraver dans les mêmes proportions son impact sur l’environnement – c’est alors un découplage relatif – ou en réussissant à diminuer cet impact de façon absolue – on parle alors de découplage absolu. Deux types de découplage sont souvent distingués : l’un se concentre sur l’usage de ressources, l’autre sur les « impacts environnementaux » ...
La température moyenne de notre planète a augmenté de 1 °C depuis 1850 et celle de la France de 1,5 °C. Ce réchauffement, directement lié aux activités humaines, s'intensifie.
L’épaisseur de la couche d’ozone évolue plutôt dans le bon sens grâce à un accord international contraignant. Sauf que, les gaz HFC, dorénavant utilisés par l’industrie du froid car non destructeurs de l’ozone, ont un effet de serre très supérieur à celui du CO2.
1. Personne n’y échappera. La première similitude entre la pandémie et le changement climatique est tout simplement l’impact mondial de celles-ci. En effet, aucun pays ne semble épargné, que ce soit des effets négatifs de la pandémie (sanitaires et/ou économiques) ou des impacts du réchauffement climatique.
En annonçant divers effondrements dont celui du système capitalo-consumériste, la collapsologie bouscule les croyances en la pérennité de ce système qui structure nos sociétés et la vision du monde qui en découle. Prisonniers de la doxa (opinions dominantes) de leur société, les citoyens ne veulent pas y croire,...
Des projections de l'élévation du niveau de la mer au cours des 10.000 prochaines années, réalisées par le glaciologue Jonas Van Breedam dans le cadre de son doctorat à la VUB, montrent le risque pour la Flandre et d'autres régions d'Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark de se retrouver sous eau.
La première similitude entre la pandémie et le changement climatique est tout simplement l’impact mondial de celles-ci. En effet, aucun pays ne semble épargné, que ce soit des effets négatifs de la pandémie (sanitaires et/ou économiques) ou des impacts du réchauffement climatique. Durant la grande récession de 2008, certaines nations ont su échapper à la crise ou n’y laisser que quelques plumes,...
La question de l’énergie est l’une des plus essentielles de notre époque, et pourtant elle est souvent incomprise, ou même simplement mise de côté. Nos économies, nos sociétés, nos modes de vies, notre capacité à innover, les jeux géopolitiques… tout est lié à l’énergie, directement ou indirectement, car rien ne se fait sans elle. Hors, nous entrons dans une nouvelle ère: celle de la fin du pétrole, "or noir" qui à lui seul peut expliquer le développement fulgurant des 100 dernières années, et celle du défi climatique, qui exige de nous de revoir fondamentalement notre rapport à l’énergie.
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
Les écologistes doivent-ils rompre avec la critique de la croissance, du productivisme et du capitalisme, pour mener de façon réaliste la «transition écologique»? En1972, le rapport du Clubde Rome intitulé «Les limites à la croissance» – plus connu sous le nom de «rapport Meadows», signé des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology Dennis et Donnella Meadows –prédisait un effondrement de nos sociétés avant la fin du XXIesiècle si des mesures drastiques n’étaient pas prises pour ralentir le rythme de la croissance.
La militante écologiste Greta Thunberg a dénoncé vendredi soir au côté d'autres militantes pour le climat la nouvelle politique agricole commune (PAC) adoptée plus tôt par le Parlement européen, qui "alimente la destruction écologique".
Le Parlement européen a adopté vendredi une nouvelle politique agricole commune (PAC) plus "verte" pour l'UE, qu'il doit désormais négocier avec les Etats. Les eurodéputés ont voté à une large majorité les trois rapports constituant la future PAC. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord mercredi sur leur feuille de route après d'âpres pourparlers. Mais les ONG et nombre d'eurodéputés jugent très insuffisante cette nouvelle PAC face aux enjeux environnementaux et climatiques. Ils regrettent des subventions soutenant toujours une agriculture intensive et encourageant insuffisamment selon eux des modèles plus durables et respectueux de l'environnement.
Le Parlement européen a adopté vendredi la prochaine politique agricole commune (PAC) de l'UE, avec notamment des obligations environnementales accrues pour les agriculteurs -- provoquant la colères d'ONG écologiques et d'eurodéputés qui jugent ces propositions insuffisantes face aux enjeux climatiques. Les trois rapports constituant la future PAC ont été adoptés à une large majorité, en dépit d'incertitudes sur l'issue du vote. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord sur leur feuille de route.
Que l’on nous nomme collapsologues ou autrement, nous – femmes et hommes particulièrement attentifs aux signaux systémiques – sommes confrontés à une réalité qui dépasse l’appréciation inquiète que nous pouvions en avoir il y a cinq ans à peine. L’emballement tant redouté se matérialise sous nos yeux.
Il y a trois semaines, la Chine a surpris en s’engageant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060. La Chine joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, étant aujourd’hui le plus grand émetteur de CO2 au monde (environ 29% du total) – et de loin. Des raisons d’être sceptique ? ..Un tournant géopolitique ?
La température moyenne en Belgique pourrait augmenter de 5 degrés à l’horizon 2100, selon le scénario le plus pessimiste envisagé dans le rapport climatique 2020 de l’Institut royal météorologique (IRM) publié jeudi.
La moitié des coraux de la Grande Barrière, en Australie, ont péri ces 25 dernières années, ont affirmé mercredi des scientifiques, qui avertissent que le réchauffement climatique est en train de bouleverser de façon irréversible cet écosystème sous-marin. Une étude publiée dans le journal scientifique Proceedings of the Royal Society tire la sonnette d'alarme sur l'ampleur du déclin de tous les types de coraux depuis le milieu des années 1990 sur le site du nord-est de l'Australie, inscrit en 1981 au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le Fonds monétaire international prévoit une contraction de 8,3% du PIB belge cette année, avant une hausse attendue à 5,4% en 2021. Si cette prévision se confirme, la Belgique ferait moins bien que l'Allemagne (-6% du PIB attendu en 2020, +4,2% en 2021) mais mieux que la France (-9,8% en 2020, +6% en 2021). En 2019, le PIB belge a connu une croissance de 1,4%.
Elles sont en première ligne pour lutter contre le changement climatique. Les armées du monde, dont l'objectif est d'assurer la sécurité et la paix, doivent faire face à ce nouveau contexte qui rend leurs opérations plus dangereuses et plus incertaines. Sans compter que les forces armées sont également directement touchées par les catastrophes naturelles qui détruisent leurs infrastructures.
Le changement climatique est le principal responsable du doublement des catastrophes naturelles dans le monde en vingt ans, a alerté lundi l'ONU, signalant que les désastres naturels ont tué plus de 1,2 million de personnes depuis 2000.
La plus grande expédition scientifique jamais menée au pôle Nord a regagné son port d’attache en Allemagne, entourée d’une nuée de bateaux et avec un cri d’alarme sur la fonte des glaces, provoquée par le réchauffement climatique.
Une nouvelle étude confirme que la Terre réagit bien plus vite à sa fièvre que ce que les scientifiques n’osaient encore imaginer. Celle-ci concerne le réchauffement des océans, pouvant de plus en plus perturber la circulation des courants propices à la vie, favoriser les tempêtes les plus violentes, et accélérer « naturellement » le dérèglement climatique, y compris de manière brutale.
De l’aube de l’époque moderne au milieu du XXe siècle, les sociétés occidentales ont débattu du changement climatique, de ses causes et de ses effets sur les équilibres écologiques, sociaux, politiques. On ne se préoccupait alors ni de CO2 ni d’effet de serre. On pensait par contre que couper les forêts et transformer la planète modifieraient les pluies, les températures, les saisons. Cette enquête magistrale raconte pour la première fois les angoisses et les espoirs de sociétés qui, soumises aux aléas du ciel, pensent et anticipent les changements climatiques. Elle montre que la transformation du climat fût au coeur de débats fondamentaux
La part des "émissions importées" ne cesse de croitre et atteint désormais 53% de notre empreinte carbone totale.
Les témoignages venus des vallées de la Vésubie ou de la Roya dans le Sud Est de la France sont tous les mêmes : déluge brutal, coupure généralisée, plus de routes, plus d’eau, plus d’électricité ! En pleine crise du COVID 19, cette catastrophe illustre la nécessité d‘adapter nos infrastructures et nos modes de prévention à un monde de phénomènes violents, répétitifs et complexes.
Une opinion d'Arnaud Paquet, ingénieur spécialisé en énergie. La coalition Vivaldi a reconfirmé la sortie du nucléaire en 2025 dans son rapport sur la formation du gouvernement. A l’appui de cette décision, le gouvernement maintient l’élaboration du mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) qui vise à financer de nouvelles centrales à gaz, et dont le coût est estimé à plus de 300 millions d’euros en cas de sortie complète du nucléaire.
Les représentations graphiques de données statistiques, dites dataviz, sont précieuses pour aider à comprendre des réalités climatiques parfois abstraites...
La facture de nettoyage est estimée à environ 280 milliards de dollars, dont 117 milliards pour le Texas qui compte à lui seul 783 000 puits non obturés documentés. Les puits non obturés peuvent laisser s’échapper des restes de pétrole et de gaz naturel et constituent une menace pour les milieux naturels et le climat.
Dans le cadre des débats internationaux sur les réponses à apporter au réchauffement climatique, l’attribution de la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une question difficile, délicate et politiquement très sensible. C’est le cas quand on s’interroge sur la différence de responsabilité individuelle entre hauts et bas revenus. Hormis les difficultés techniques, la manière de comptabiliser les émissions d’un individu ou d’un territoire permet tout aussi bien de masquer que de dévoiler des injustices, présentes et passées. Quand il s’agit de différencier les responsabilités individuelles en fonction du revenu, la méthode habituellement utilisée est intitulée « comptabilité à la consommation ».
L'humanité – considérant les crises climatiques, sanitaires et de la biodiversité - doit se préparer à une remise en cause fondamentale du paradigme de civilisation actuel. L’adaptation nécessaire à ces bouleversements est inédite dans l’histoire de l’humanité, et nous oblige à réinventer dès aujourd’hui nos manières de vivre, d’habiter, de nous nourrir, de nous mouvoir, etc.
Xi Jinping vient d’annoncer que la Chine atteindrait la neutralité carbone d’ici 2060. Cela dans un contexte de revigoration des investissements dans le charbon. Des comportements contradictoires et une véritable énigme climatique, mais des engagements à prendre toute de même très sérieusement.
Parler de « changement climatique » n’aide pas à prendre suffisamment conscience de la gravité du péril qui menace la planète. Des activistes ont manifesté devant le « New York Times » pour revendiquer l’usage d’un vocabulaire plus percutant. Le signataire de cette carte blanche soutient cette démarche.
De nombreux jeunes ont entamé vendredi une nouvelle grève mondiale pour le climat à l'appel du réseau international "Fridays For Future", fondé par l'activiste suédoise Greta Thunberg.
Différence entre émissions négatives et réduction des émissions, La séquestration du carbone, Les risques de la séquestration de carbone, Quel déploiement de la CSC aujourd'hui ? La CSC dans les modèles de transition énergétique, Que fait-on dans les installations existantes de CSC ? Le CO2 pour la récupération assistée de pétrole. Aspects économiques, politiques, •La CSC en Europe
En juin dernier, l'expédition Unu Mondo prenait le large vers le Groenland. A son bord, deux skippeurs, deux caméramans, un photographe et, surtout, Michaël Fonder, un chercheur de l'ULiège chargé d'une mission autant ambitieuse qu'exceptionnelle: réceptionner et installer trois stations météo sur le territoire glacé.
Alors que le gouvernement continue de maintenir à grand coût l’industrie de l’élevage, des chercheurs ont montré que passer à l'alimentation végétale permettrait de stocker vingt-cinq années d'émissions fossiles.
Les incendies qui ravagent l'Ouest américain sont "des dizaines à des centaines de fois" plus intenses que la moyenne des 15 dernières années, avec une fumée particulièrement épaisse qui a même atteint l'Europe, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique.
Une masse de glace de 113km2 vient de se détacher de la plus grande plate-forme de glace de l’Arctique, située au Groenland. La conséquence directe, estiment les chercheurs, des températures anormalement chaudes essuyées dans la région au cours de ces dernières semaines.
Une température de 33,1°C a été mesurée mardi vers 1Ah00 à Uccle, faisant de ce 15 septembre 2020 le jour de septembre le plus chaud depuis le début des mesures. Lundi avait déjà été une journée record.
La Commission européenne s’apprête à publier son mode d'emploi pour accélérer la décarbonation de l'Europe sans compromettre l’activité économique et l'emploi à long terme. Lors de son premier discours sur l'état de l'Union, ce mercredi, la présidente Ursula von der Leyen devrait défendre la proposition de réduire les émissions d'"au moins 55%" en 2030 par rapport à 1990. Pour appuyer cette proposition, son équipe doit publier une étude d'impact fouillée, assortie d'une note d'intention politique - que L'Echo a pu se procurer.
Mal de tête, toux, vision troublée: la fumée âcre qui remplit l'atmosphère de le côte ouest américaine, ravagée par des incendies géants, provoque des taux de pollution record et l'inquiétude de la population sur les risques sanitaires.
Le CO2 atmosphérique atteint des niveaux records, En juillet, sa concentration est montée à 414 ppm (Organisation Météorologique Mondiale rapporté par Reuters).
Avec plus d'un demi-million de personnes forcées à fuir les flammes et un bilan des morts appelé à s'alourdir, la situation sur le front des dizaines d'incendies qui ravagent l'ouest des Etats-Unis devenait vendredi encore plus critique. Alimentés par une sécheresse chronique et des vents violents, les feux disséminés de l'Etat de Washington, frontalier du Canada, jusqu'à la ville californienne de San Diego, à la frontière mexicaine, provoquaient de tristes records.
Bruxelles compte réhausser son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'UE pour 2030, actuellement fixé à -40% par rapport au niveau de 1990, à -55%, a indiqué samedi une source européenne à l'AFP. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit dévoiler ce chiffre lors de son discours de l'état de l'Union, au parlement européen la semaine prochaine. Il était question jusqu'ici d'une fourchette entre 50 et 55%.
Une impression d'"enfer" et un ciel d'apocalypse: alimentés par la sécheresse et des vents violents, des incendies d'une ampleur historique continuaient mercredi de ravager la côte ouest des Etats-Unis, et ont causé la mort de six personnes dont un enfant d'un an. L'enfant, retrouvé par des équipes de secours auprès de ses parents gravement brûlés, a péri dans l'Etat de Washington, a annoncé mercredi le bureau du shérif du comté de Okanogan. Tous trois tentaient d'échapper aux flammes.
Les feux de forêt en Californie ont décimé une superficie de plus de 8.000 km2, a annoncé, lundi, le département forestier et de protection contre les incendies de cet État de la côte ouest américaine. On n'y avait plus vu des feux de forêt d'une telle ampleur depuis 1987. "C'est la première fois en 33 ans qu'on dépasse les deux millions d'acres", soit 8.000 km2, a déclaré Lynne Tolmachoff, porte-parole des pompiers. "C'est clairement un record. Et nous sommes encore loin de la fin de la saison des incendies".
Derrière l'égérie du climat, une ado "intello et timide", écrasée par la responsabilité : c'est ainsi que s'est décrite Greta Thunberg lors de la présentation d'un documentaire inédit retraçant son combat depuis le premier jour, à la Mostra de Venise.
La crise du Covid a entraîné le report de tous les grands événements climat et biodiversité prévus en 2020, pourtant censée être une année déterminante. De quoi inquiéter les observateurs, qui craignent que ces sujets majeurs ne passent au second plan. Tous les yeux sont désormais rivés vers les plans de relance et la somme qu'ils consacreront à l'environnement. Toute la semaine, Novethic se penche sur les effets néfastes à long terme du Covid-19. 
Un récent rapport du New Weather Institute Think Tank, un centre d’étude créé pour « accélérer la transition rapide vers une économie juste qui prospère à l’intérieur des limites planétaires », conclut que les Etats doivent interdire la publicité pour les SUV pour atteindre leurs objectifs climatiques. La hausse importante et continue du nombre de SUV en Belgique et dans le monde est le deuxième facteur le plus important de la hausse des émissions de gaz à effet de serre mondiales depuis 2010, selon l’Agence internationale pour l’énergie
"Le Parlement est la première institution de l'UE à devenir 100% neutre en carbone." Depuis bientôt cinq ans, l'hémicycle européen arbore avec fierté l'écusson très couru de la neutralité climatique: les activités des eurodéputés et de leur administration ne contribuent pas au réchauffement climatique. La prouesse apparaît d’autant plus impressionnante quand on la met en regard de celle de la Commission européenne. Cette dernière doit présenter à l’automne un "plan d'action complet" pour devenir neutre en carbone... pour 2030. "Et nous sommes en train de découvrir que c’est un défi énorme. Énorme", concédait le commissaire au Climat Frans Timmermans en mars dernier. Le lièvre et la tortue?
Le réchauffement climatique pourrait mettre en danger plus de la moitié des grandes barrières de glace (prolongements en mer d'un glacier terrestre) soutenant les glaciers de l'Antarctique, selon une étude, alors que les alertes se multiplient sur la fonte accélérée des zones glaciaires.
La Pologne est le seul pays membre de l’Union européenne à ne pas s’être engagé à suivre l’objectif de « neutralité carbone » d’ici à 2050(1). Selon une étude de l’Institut économique polonais (PEI) publiée le 19 août(2), Varsovie pourrait envisager d'atteindre cette cible entre 2056 et 2067. En Pologne, les énergies fossiles ont compté pour 93% de la consommation d’énergie primaire en 2019 (44,6% pour le seul charbon)
Des échantillons de glace antarctique ont récemment été analysés avec une précision sans précédent, permettant de mieux comprendre la variabilité naturelle du CO2 à l’échelle séculaire. En particulier, en période interglaciaire. Ces mesures permettent entre autres de mieux contextualiser l’ampleur de la perturbation climatique en cours. Les résultats ont été publiés le 21 août dernier dans la revue Science.
Le réchauffement climatique a provoqué la fonte de quelque 28 billions (soit 28.000 milliards) de tonnes de glace entre 1994 et 2017, selon une étude britannique relayée par le journal The Guardian. L'analyse des images satellites révèlent une baisse significative de la quantité de glace dans les pôles Nord et Sud, les glaciers et les hautes montagnes, expliquent les scientifiques, qui se disent "inquiets".
Le gouverneur de l'État américain de Californie, Gavin Newsom, a demandé l'aide du Canada et de l'Australie pour lutter contre les feux de forêt. Malgré les efforts de plus de 12.000 pompiers, les incendies naturels continuent de se propager. "Nous n'avons rien vu de tel depuis de nombreuses années", a-t-il déclaré. Près de 560 incendies font rage en Californie. Au moins six personnes ont perdu la vie, 43 ont été blessées et plus de 500 maisons et bâtiments ont été détruits.
La sécheresse récurrente menace les forêts françaises. En particulier les plantations des Vosges qui pourraient brûler comme les forêts d'eucalyptus en Australie ou les plantations en Californie. La France est-elle préparée à ce traumatisme majeur ?
Des évacuations massives d'habitants, des centaines de morts, des routes submergées, des dégâts au coût astronomique: la Chine est frappée chaque année par des inondations dévastatrices. Le pays compte sur son réseau de barrages pour tenter de lutter contre les flots, mais des crues records ont encore englouti des milliers de maisons cette année.
Le principe Ubuntu, qui invite à faire humanité ensemble et qui peut être décliné à partir du triptyque humanité-solidarité-écologie, offre des moyens crédibles pour relever les défis du monde contemporain.
La situation est critique à Jakarta : la ville se noie petit à petit. Le gouvernement indonésien a récemment déclaré vouloir délocaliser la capitale politique du pays. Avec ce déplacement, certains habitants quitteront la ville, mais beaucoup d’autres seront condamnés à rester.
En Arctique, la banquise fond plus vite que les modélisations actuelles le prédisent, ont averti mardi des chercheurs de l'Université de Copenhague. "Nos analyses des conditions dans l'océan Arctique montrent que nous avons clairement sous-estimé le taux d'augmentation de la température dans l'atmosphère au plus proche du niveau de la mer, laquelle a finalement fait fondre la banquise plus rapidement que nous l'avions prévu",...
La Vallée de la Mort est l’endroit le plus bas, le plus chaud et le plus sec d’Amérique du Nord.
Entre Gandhi et Greta Thunberg: à 17 ans, la Chinoise Howey Ou cherche à sensibiliser ses compatriotes aux risques du changement climatique, une mission solitaire et difficile dans un pays qui ne tolère pas le militantisme hors du parti au pouvoir.
Des données satellitaires montrent que les glaciers du Groenland ont atteint le point de non-retour. Concrètement, ces derniers ont tellement rétréci que même si le réchauffement climatique devait s’arrêter aujourd’hui, ils continueraient de rétrécir.
La trajectoire de l’économie mondialisée détruit les conditions de vie sur Terre pour les jeunes vivants aujourd’hui, et ceux qui naîtront durant ce siècle. Le confinement pandémique a imposé aux jeunes, aux enfants (qui sont légalement soumis à l’autorité de leurs parents et n’ont aucun droit de vote) des sacrifices pour sauver la vie des vieux. On a impacté la santé mentale et physique des jeunes sans suffisamment de soucis pour eux. Dans un récent rapport de l’Organisation Internationale du Travail, on découvre maintenant que la crise socio-économique en gestation risque d’hypothéquer structurellement leur travail, leur carrière, et leur qualité de vie.
Un énorme bloc de 500.000 m³ menace de se détacher d'un glacier du Mont-Blanc. Des routes ont été bloquées et plus de 70 personnes ont été évacuées. L'accélération de la fonte des glaciers, à l'image de celui-ci des Grandes Jorasses près de Courmayeur, inquiète les scientifiques, à l'instar du climatologue Hervé Le Treut.
De nouvelles images satellites de la NASA montrent que les calottes glaciaires de la baie Saint-Patrick, située au Canada, ont complètement disparu.. Mark Serreze, directeur du Centre national des données sur la neige et la glace, est très pessimiste pour l'avenir des calottes glaciaires. En 2017, il alertait déjà la société du phénomène de fonte des glaces en prédisant que celles-ci allaient disparaître "d'ici 5 ans".
Malgré sa durée de vie très limitée, le méthane a un pouvoir réchauffant beaucoup plus important que le CO2. Un récent rapport a montré que ces émissions sont en augmentation et la NASA a publié une modélisation 3D montrant parfaitement l’ampleur du problème.
Alors que la France traverse une canicule de forte ampleur, les terres de l'Hexagone s'assèchent. Météo France estime que le mois de juillet 2020 sera "probablement" le mois de juillet le plus sec depuis 1959. Plus d'une soixantaine de départements sont désormais soumis à un arrêté préfectoral destiné à restreindre l'usage de l'eau. Face à la multiplication des sécheresses, il va falloir "s'adapter", prévient l'hydrologue Emma Haziza.
Le caractère écologiquement insoutenable de la trajectoire sociétale belge, européenne et mondiale, est largement documenté scientifiquement depuis plusieurs décennies. La possibilité de la poursuite de la croissance, impliquée notamment par les politiques régionales, nationales et européennes officielles (qui continuent à en faire l’objectif politique principal dans leurs textes stratégiques), repose sur un mécanismepostulé, ledécouplage absolu.Avec le découplage absolu hypothétique, on peut rebaptiser la croissance, «croissance verte«, c’est-à-dire une forme hypothétique de «croissance soutenable».
Du méthane s’échappe en abondance d’anciens sites de forage destinés à l’extraction de gaz naturel et de pétrole en mer du Nord, alertent des experts du centre allemand de recherche océanographique de Kiel. Ces fuites sont probablement la cause principale de la présence de méthane en mer du Nord.
Analyse et modélisation de l’impact climatique du transport aérien actuel et à venir en France
"Il est évident que dans une France qui aura divisé ses émissions de gaz à effet de serre par 4, il n’y aura plus d’avion – on ne peut pas y arriver si on conserve le transport aérien."
La crise du Covid-19 a mis en lumière un système alimentaire mondial défaillant. Il a plongé des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Un élément perturbateur de ce système : la production à grande échelle de biocarburants et son impact négatif sur la sécurité alimentaire mondiale. En revoyant sa politique énergétique très friande d’agrocarburants, la Belgique a une occasion en or de contribuer à la sécurité alimentaire de nombreux pays. Une opinion d'Alba Saray Pérez Terán, responsable de plaidoyer Climat chez Oxfam Belgique.
Au bout du monde, au-delà du cercle polaire, deux scientifiques russes, Serguei Zimov et son fils Nikita, mènent une expérience unique : le Pleistocene Park. Ici, les Zimov restaurent l’ancien écosystème des steppes de Sibérie pour sauver la planète d’une catastrophe annoncée : la fonte du permafrost. Ce glacier souterrain contient des milliards de tonnes de carbone. En se libérant, ce dernier accélère le réchauffement climatique. Selon l’hypothèse révolutionnaire des Zimov une réintroduction des grands herbivores en Sibérie pourrait ralentir la dégradation du permafrost.
Si nous n’agissons pas contre le changement climatique, près de 20 % de la terre pourrait devenir difficilement vivable, avec des températures avoisinant celles constatées actuellement dans le Sahara. Près de 3,5 milliards de personnes pourraient se retrouver dans ces zones, principalement situées dans les pays en développement comme l’Inde, le Nigeria mais aussi la Guyane.
Le climat se réchauffe, la biodiversité s’effondre, mais il est pourtant difficile de prendre conscience de l’ampleur de la crise environnementale. La raison ? Notre amnésie environnementale. Analyse d’un mécanisme psychologique essentiel mais ignoré.
Les émissions de méthane, un gaz à effet de serre très puissant, flambent à cause de nos modes d’élevage, du traitement de nos déchets et de l’extraction d’énergies fossiles. Ce phénomène amplifie considérablement le dérèglement climatique et ses conséquences.
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
La température moyenne du globe de chacune des années de la période 2020-2024 devrait être supérieure d'au moins 1°C à l'ère pré-industrielle, avec des pics probables dépassant les +1,5°C, a indiqué jeudi l'ONU.
Membre du Collectif Internation, qui presse l’ONU d’opter pour une autre pensée économique et une façon nouvelle de mesurer la valeur des choses et des hommes, le prix Nobel 2008 adresse une lettre au philosophe Bernard Stiegler, en ouverture de l’essai collectif « Bifurquer ». En voici le texte.
Lissée sur les cinq dernières années, la température mensuelle moyenne à la surface des continents de l’hémisphère nord, dépasse de +1,5 °C la moyenne du XXe siècle, soit environ +2°C depuis la fin du XIXe siècle. Et 2020 rivalise toujours avec 2016 pour le titre de l’année la plus chaude.
Retour sur les différents termes utilisés pour parler des souffrances psychiques issues des effondrements en cours. Nous entendons beaucoup depuis l'été 2019 parler d'éco-anxiété. Ce terme apparu dans la sphère publique aux Etats-Unis dans les années 90. De quoi s'agit-il ?
L’agence américaine NOAA estime que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote, halocarbures) a atteint l’an passé 500 parties par million en équivalent CO2. Les chances de limiter le réchauffement à +1,5°C fondent en dessous de 30%. Et au rythme actuel, celles de le limiter à + 2°C passeront inévitablement sous la barre des 50% dans quelques années, à 530 ppm équivalent CO2.
Sortir du confinement, c’est aussi ne plus se confiner à ne parler que du confinement. Et car nous en avons besoin, parlons énergie. Décision remontant à 2003, nous allons sortir du nucléaire, et cela avec un rayon d’arguments : radioactivité des déchets, danger des centrales - des suites d’une erreur humaine, d’une catastrophe naturelle ou d’un attentat -, concentration du risque d’indisponibilité, dépendance dans l’approvisionnement en matière première et prix de revient non compétitif.
À cette période de l’année, la température autour de Khatanga, en Sibérie, tourne habituellement autour de 0 °C en journée. L’année 2020 a battu tous les records. Le 22 mai, il a fait jusqu’à 25 °C dans ce village du nord de la Sibérie, soit 13 °C de plus que lors du précédent record. D’autres villes russes situées dans le cercle polaire arctique sont dans une situation similaire. Le 9 juin 2020, la température a ainsi atteint 30 °C à Nizhnyaya Pesha. « Je suis né en Sibérie et j’y ai vécu pendant soixante ans, a déclaré le journaliste Serguei Zubchuk au Siberian Times. Je ne me rappelle d’aucun printemps semblable à celui-là. »
Les études convergent pour nous annoncer la forte probabilité de l'effondrement de nos sociétés. Pierre-Éric Sutter, psychologue, et Loïc Steffan, économiste, analysent les mécanismes de la prise de conscience, chez ceux qui rejettent l'idée de collapse et chez ceux qui l'acceptent. La peur, manifestation de l'instinct de survie, nous pousse à créer une nouvelle vision du monde, durable, solidaire, résilente et capable de succéder à nos sociétés industrielles. Les auteurs nous décrivent les voies qui conduisent de la peur à une nouvelle sagesse : celle, extérieure, de l'action et du changement de mode de vie et celle, intérieure, de la méditation philosophique et de la recherche de sens.
Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée. 
Depuis la COP21 de 2015, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s'engager dans la neutralité carbone. Mais cela implique qu'elles fassent appel à la compensation carbone, sans forcément avoir établi en parallèle une trajectoire de réduction des émissions de CO2 compatible avec le scénario 1,5°C. Or la neutralité carbone ne peut être atteinte que si ce prérequis est rempli, au risque sinon de ralentir la lutte contre le changement climatique.
Ce jeudi 11 juin, plus de cinquante scientifiques ont signé une déclaration appelant la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne (UE) à agir pour mettre fin à la surpêche « en tant que réponse urgente et nécessaire aux crises de la biodiversité et du climat ». Les scientifiques ont ainsi exhorté l’Union européenne à fixer des limites de pêche qui respectent les avis scientifiques.
Défendue comme réponse aux multiples urgences sociétales depuis de nombreuses années, l’idée de « Green New Deal » connaît un regain d’intérêt, anime les débats et s’incarne à nouveau politiquement aux niveaux national et international dans le monde. Un Green New Deal aurait pour ambition de combler l’écart grandissant entre deux constats scientifiques.....
Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts. Comme l’a rappelé l’épidémiologiste belge Marius Gilbert, « L’impact sanitaire du changement climatique est bien plus important que celui du coronavirus. Pour le Covid, on n’a pas hésité à imposer le confinement et à arrêter quasiment toute l’économie. Or, si on comptait les morts liés au réchauffement climatique comme on est en train de le faire pour le Covid, on se rendrait compte qu’il est plus meurtrier. ».
Un point  commun entre l’actrice Cécile de France, le champion du monde de foot Lilian Thuram et l'ex-directeur général de l'OMC Pascal Lamy? Entre le ministre wallon des Finances Jean-Luc Crucke (MR), le président du PS Paul Magnette et le chef de file des verts européens Philippe Lamberts? Un texte, publié ce mardi dans plusieurs quotidiens européens et cosigné par quelque 700 personnalités issues des 27 États membres de l’Union: des élus de la gauche radicale à la droite conservatrice, des scientifiques de renom, de jeunes activistes, capitaines d'ONG environnementales, employeurs, responsables syndicaux… Tous lancent un appel chiffré pour que la relance européenne soit à la hauteur du défi climatique.
Depuis le 16 mai, une vague de chaleur intense et inédite s’abat sur la Méditerranée orientale. Cela n’est jamais arrivé si tôt dans l’année, alors que l’été est encore loin.
Si les mesures de confinement décrétées pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ont eu un effet immédiat sur les émissions de gaz à effet de serre, elles ont aussi jeté une lumière nouvelle sur l’ampleur du défi climatique. La mise à l’arrêt de pans entiers de l’économie et la réduction drastique des déplacements ont entraîné sans surprise des réductions impressionnantes des émissions, que documente une équipe de chercheurs dans une étude publiée mardi Nature Climate Change. Mais elles ne suffiraient pas à atteindre en 2020 l'effort nécessaire chaque année pour espérer limiter le réchauffement à 1,5°C.
Dans cette vidéo, je vous présente le cycle du carbone. Je commence par parler du carbone dans le corps humain avant de voir le carbone stocké par les organismes vivants.
Les émissions de gaz à effet de serre détruisent nos conditions d’existence sur la Terre. Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts.
La dégradation des conditions de vie sur Terre, à cause de la pollution et du réchauffement climatique, aura des conséquences délétères sur la santé, expliquent les autrices et auteurs de cette tribune. En tant que soignantes et soignants, ils soutiennent le plan de sortie de crise proposée par la Convention citoyenne pour climat.
La crise du Covid-19 aura au moins une vertu: une prise de conscience de la fragilité du monde et des limites d'un système économique sérieusement mis à mal. Une enquête réalisée la semaine dernière auprès de 1.073 Belges (marge d'erreur de 3%) pour le compte de Fairtrade Belgium révèle qu'une part tangible de la population compte acheter davantage de produits locaux (42% des sondés), issus du commerce équitable (23%), en vrac (19%) et bio (14%).
Des conditions climatiques presque invivables. Si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, un tiers de l’humanité pourrait vivre, d’ici à cinquante ans, dans des endroits aussi chauds que le Sahara aujourd’hui. Ces 3,5 milliards de personnes sortiraient alors de la « niche climatique » dans laquelle les humains ont prospéré depuis six mille ans. Voilà les conclusions d’une étude publiée lundi 4 mai dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, qui met en lumière les risques maximaux auxquels le monde pourrait être soumis dans les prochaines décennies à moins que nous ne parvenions à inverser la tendance.
C'est la rechute. Alors que les marchés financiers avaient enregistré un net rebond en avril (le meilleur mois en bourse depuis plus de quatre ans en Europe) sur des espoirs de redressement rapide de l'économie après la crise actuelle, les indices boursiers sont repartis nettement à la baisse lundi. A la clôture, l'indice Stoxx 600   des plus grandes capitalisations européennes a reculé de 2,65%. En Bourse de Bruxelles, le Bel 20   a perdu 4,74%.
Le manque d’eau touche 40 % des terres cultivables du pays, avec d’importantes disparités régionales. La sécheresse, chronique depuis 2015, est particulièrement grave cette année.
Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Le présent texte n’est ni une carte blanche, ni une pétition : il s’agit d’une charte par laquelle les signataires, académiques de toutes les universités belges, s’engagent à sortir de leur réserve et à prendre position dans les débats qui animent notre société, dans le respect bien entendu de la liberté de pensée individuelle.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
L'Opep et ses partenaires ont convenu dimanche soir de la "plus grande baisse de production de l'histoire", dans l'espoir de faire remonter les prix du pétrole en pleine pandémie de coronavirus et malgré les tensions entre Moscou et Riad.
Face à la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, organisons notre sécurité alimentaire - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:
Le secteur automobile, marqué par des coûts fixes importants, risque de fort souffrir du coronavirus. Ce n’est une surprise pour personne. L’Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a mis ce mercredi des chiffres sur ce constat. L’ACEA estime que les fermetures d’usines actuelles dans son secteur concernent 1,1 million d’emplois directs en Europe. Ceci sans tenir compte de la chaîne des fournisseurs.
Les mesures de soutien aux travailleurs touchés par la crise du nouveau coronavirus se multiplient. L'État-providence se doit d'être créatif. Chômage temporaire, droit passerelle... Autant d'aides qui tendent souvent, et pas qu'en Belgique, à s'approcher du concept de revenu universel. Pour les défenseurs du principe du revenu de base, cette crise représente l'occasion de rappeler les avantages du concept. 
Jerome Powell a répondu aux questions de la présentatrice de l'émission matinale Today sur NBC sur sa politique monétaire. Il a tiré le constat que l'économie américaine serait bien en récession, "mais pas une récession normale". "Nous sommes dans une situation unique. Le retournement de l'économie n'est pas typique", a-t-il déclaré. "À un certain moment, le virus sera sous contrôle, et la confiance va revenir chez les gens et les entreprises. C'est pour cela que nous voulons soutenir un rebond aussi vigoureux que possible", a-t-il ajouté.
La crise du coronavirus démontre qu’il est possible de changer rapidement le fonctionnement du système, pensent les auteurs de cette tribune. Afin de forcer nos dirigeants à prendre la mesure de l’urgence, ils proposent d’entrer sans attendre en résistance climatique.
Face au déroulement actuel des événements, en tant que citoyen et intellectuel belge, ma conscience m’oblige à partager cinq urgences éthiques auprès de la Première Ministre, Sophie Wilmès. Toutes sont déplaisantes, toutes doivent être pensées, écrites et dites. Nous n’y sommes pas habitués, la responsabilité politique est de nous y préparer, avec détermination et transparence démocratique....
Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, les gouvernements européens, pris au dépourvu, prennent des mesures de santé publique compréhensibles, mais sans se coordonner entre eux, alors qu'ils constituent l'Union économique la plus intégrée et le marché le plus riche de la planète. Les citoyens européens, eux, le paient cash. Avec près de 71.000 malades et plus de 3.300 morts mercredi, l'Europe a dépassé l'Asie en nombre de victimes.
Des échanges de coordination ont beau avoir eu lieu entre les dirigeants du Benelux, ils n'ont pas empêché les Pays-Bas de faire cavalier seul dans la lutte contre le coronavirus (Covid-19). Lundi, le Premier ministre Néerlandais Mark Rutte a déroulé une stratégie différente de celle de ses voisins, déclarant vouloir développer une "immunité collective" à la maladie. Mardi, il a indiqué que contrairement à la Belgique ou la France, le pays ne va pas entrer en "lockdown".
Marc Wathelet insiste sur l'absolue nécessité d'instaurer un confinement généralisé dès maintenant. Il s’agit d’un virus à très haut potentiel pandémique, car c'est un virus très contagieux et pour lequel la population mondiale n’a aucune immunité.
La Commission européenne va interdire l'accès de l'Union européenne aux voyageurs étrangers pour une période de 30 jours afin de limiter la propagation du coronavirus, a annoncé lundi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen après une vidéoconférence du G7. Cette interdiction portera sur les voyages non essentiels. Une information confirmée dans la soirée par le président français Emmanuel Macron qui a indiqué que cette interdiction entrera en vigueur dès ce mardi à midi.
Les mesures décidées par la Belgique pour lutter contre le coronavirus étaient nécessaires, estime l'épidémiologiste Marius Gilbert, de l'Université libre de Bruxelles. Seront-elles suffisantes et devront-elles être prolongées ? On devrait y voir plus clair d'ici une semaine, si l'augmentation du nombre de cas ralentit significativement, explique-t-il. Des mesures fortes sont prises en Belgique contre la propagation du coronavirus, c'est la réponse qui était nécessaire?
Même s’il y a bien trop de pétrole disponible sur les marchés pour la demande actuelle, le pic pétrolier mondial semble bien, avec le plongeon des prix de l’or noir, frapper à notre porte. Parce que beaucoup d’entreprises du pétrole de schiste américain, déjà mal en point, ne pourront pas résister longtemps. Or, c’est ce « shale oil » qui compense en bonne partie la déplétion du pétrole conventionnel depuis une dizaine d’années.
La neutralité carbone en Europe d'ici 2050 : effet d’annonce ou révolution copernicienne? - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:monospace,monosp
Le coronavirus nous rappelle que les urgences vont s’additionner et parfois entrer en collision. Le politique devra faire preuve d’un leadership responsable pour y faire face. Le philosophe Hans Jonas pourra le guider. Nous ne savons pas combien de Belges souffriront et mourront du coronavirus. L’urgence est à l’action, surtout pour ceux qui sont en première ligne. Minimiser le nombre de victimes est un impératif catégorique pour chacun, décideur politique, professionnel de la santé, travailleur, parent, enseignant, étudiant ou pensionné.
L’épidémie naissante de Covid-19 touche aux peurs fondamentales de nos sociétés. Dans ce cadre, deux positions caractéristiques se sont développées qui mobilisent chacune une sélection subjective des chiffres relatifs aux décès et à la transmission de cette maladie.
Tant que l’épidémie (pandémie?) de Covid-19 n’est pas estompée, il est impossible de prédire quel sera son impact sur l’industrie en général, celle du tourisme en particulier. Tout juste les acteurs du terrain peuvent-ils percevoir des tendances. Ainsi, les voyageurs commencent à se demander si se retrouver confiné dans un lieu clos comme un navire de croisière est indiqué. Sur les 3.700 passagers et membres d’équipage du Diamond Princess, 630 ont contracté le Coronavirus.
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
Insécurité alimentaire, chute du tourisme, mort des animaux… Au Zimbabwe, en Zambie ou en Afrique du Sud, cyclones et sécheresses ont des répercussions désastreuses. Depuis cinq ans maintenant, toute la pointe sud du continent africain, où les températures grimpent deux fois plus vite que sur le reste du globe, souffre d’un important déficit de pluies
Atteindre une économie neutre en carbone, c'est l'objectif fixé par l'Europe pour 2050. Dans cette optique, la Commission attendait de chaque État membre qu'il lui fournisse pour le 1er janvier une note stratégique présentant les efforts envisagés afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Avec près de deux mois de retard, les représentants du gouvernement fédéral et des entités fédérées se sont accordés mercredi et vont donc pouvoir remettre leur devoir à l'Europe.
Il y a urgence à agir et pourtant nous en sommes toujours au même point : décider de s’occuper du climat, reste un choix moral. Le fait que PIB et émissions de CO2 soient totalement corrélés y est surement pour beaucoup. S’occuper vraiment du climat nécessite de mettre le doigt là ou ça fait mal. Mais soyons bien clair, ne pas s’occuper du climat fera encore plus mal et dans moins longtemps qu’on ne l’imagine.
Ce projet permettrait d'alimenter pendant encore trente ans la principale centrale du pays, et principale émettrice de CO2 de l'Union européenne. A l'heure où, partout en Europe, on débat de la date de fermeture des dernières mines de charbon, le gouvernement polonais envisage d'en ouvrir une nouvelle. Une mine de lignite à ciel ouvert, particulièrement profonde, qui obligerait 3 000 personnes vivant aux alentours de Zloczew, dans le centre de la Pologne, à quitter leurs foyers.
La marche persistante d’un climat en réchauffement se manifeste par une multitude de changements continus et progressifs. Les niveaux de CO2 dans l’atmosphère. La teneur en chaleur des océans. L’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale. Chacune s’élève d’année en année, alimentée par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Et si les records climatiques sont régulièrement battus, l’impact cumulatif de ces changements pourrait également entraîner des changements radicaux et irréversibles dans des parties fondamentales du système terrestre.
Les promesses du géant pétrolier BP d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, même encore floues, sont parmi les plus volontaristes d'un secteur critiqué pour son manque de prise de conscience dans la lutte contre la crise climatique. Voici un tour d'horizon des engagements des principaux groupes pétroliers.
Vagues de chaleur, inondations et sécheresses...: l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) a cartographié de manière interactive les implications du changement climatique à l'horizon 2100. Ces dérèglements climatiques auront des conséquences néfastes sur les écosystèmes mais aussi sur l'économie, la santé et le bien-être.
Plus que de miser sur la technologie et le marché, il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie. Jusqu’à présent, les politiques ont essentiellement misé sur la technologie et le marché pour transformer le système énergétique. Cette approche est totalement insuffisante alors qu’il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie.
The persistent march of a warming climate is seen across a multitude of continuous, incremental changes. CO2 levels in the atmosphere. Ocean heat content. Global sea level rise. Each creeps up year after year, fuelled by human-caused greenhouse gas emissions.
Pendant ce temps-là, on ne parle presque plus des feux en Australie et en Amazonie, des inondations en Espagne et encore moins d’un hiver étonnamment doux en Europe. Et pourtant le réchauffement climatique a déjà bien fait plus que les 170 victimes du Coronavirus (3) et en fera des millions… Et ce n’est pas faute d’avoir été prévenu. Ça fait 40 ans qu’on en parle et plus de 25 COP …
Aurélien Barrau nous dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Il le précise lui-même, il est astrophysicien et non écologue. Son discours et son dernier opus « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » n’a nullement prétention à la rigueur universitaire. C’est en tant qu’habitant de le Terre et membre de la tribu des vivants qu’il tente ce cri d’alerte, parmi tant d’autres plus savants et plus approfondis.
D’immenses serres qui ravitaillent l’Europe en tomates, des cultures intensives d’amandiers ou d’oliviers... En Espagne, ces pratiques agricoles provoquent de l’érosion, dégradent les sols et mènent, en bref, à la désertification accéléré du pays. En face, petits paysans et associations luttent pour une « agriculture régénératrice ».
Déjà en novembre dernier, M. Guterres, avait constaté que les efforts du monde pour arrêter les changements climatiques avaient été «totalement inadéquats» et que le réchauffement du climat s’approchait vite du «point de non-retour» . Les hausses généralisées des températures qui entraînent des conditions météorologiques extrêmes provoquent les catastrophes climatiques qui se font sentir partout sur la planète avec des conséquences dévastatrices pour les humains et les animaux.
Janvier 2020 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré sur la planète, très légèrement devant 2016, a annoncé mardi le service européen Copernicus sur le changement climatique.
Réussira-t-on à mener la transition écologique en faisant la promotion d’une écologie simple, positive et sexy ? Pas sûr. Si l’on était sérieux, il faudrait peut-être commencer à promettre du sang et des larmes...
Plus de 250 scientifiques appellent lundi le gouvernement australien à poser des actes urgents en matière de lutte contre les changements climatiques. Une requête qui intervient après plusieurs mois de feux de brousse dévastateurs dont l'ampleur a été exacerbée par le réchauffement.
Les modèles du Met Office suggèrent qu’un nouveau record de chaleur est probable dans les 5 prochaines années. Prises individuellement, les années allant de 2020 à 2024 devraient évoluer dans une fourchette comprise entre +1,06°C et +1,62°C au-dessus de la période préindustrielle. Il y aurait donc largement de quoi faire tomber le record de 2016.
« La situation est pire, bien pire que ce que vous pouvez imaginer. Si votre inquiétude face au réchauffement climatique se résume à une crainte de la montée du niveau de la mer, vous ne faites qu’effleurer la surface des catastrophes à venir… » Écouter la science et faire connaître la vérité. David Wallace-Wells a décidé de se confronter aux réalités du changement climatique. Non comme un spécialiste ou un militant écologiste, mais comme un journaliste, un citoyen, un enquêteur. Il a interviewé des dizaines de chercheurs, lu des centaines d’articles et collecté toutes les données qui tombaient, jour après jour, sur son fil d’actualité Twitter pour nous offrir une vue d’ensemble sur la situation. Et la situation est grave. Pénuries alimentaires, sécheresses et inondations, incendies, océans à l’agonie… David Wallace-Wells énumère et étudie toutes les facettes des problèmes climatiques. Et, surtout, il démontre brillamment comment le réchauffement aura des conséquences directes sur tous les aspects – politique
Un rapport de la Banque des règlements internationaux, publié le 20 janvier, tire la sonnette d’alarme. L’augmentation de la fréquence des événements climatiques de grande ampleur sera à l’origine de la prochaine crise financière, qui pourrait être dévastatrice. Les ‘cygnes verts’, dit le rapport, sont amplifiés par deux caractéristiques : premièrement, la certitude raisonnable que les risques naturels et ceux liés à la transition énergétique vont avoir des effets conjugués, d’où la nécessité d’une action pour lutter contre ces effets, malgré l’incertitude du moment auquel ils vont se produire.”...
YouTube a "mis en avant de façon très active" des vidéos de désinformation sur le changement climatique. C’est ce qui ressort d’un rapport publié par Avaaz, une organisation non gouvernementale internationale de cyber militantisme. Tout cela intervient alors que la plateforme vidéo vient d’émettre des règles plus strictes pour éviter que ses utilisateurs se retrouvent nez à nez avec des contenus liés à des théories conspirationnistes.
Pour la première fois, cinq sujets environnementaux et climatiques trustent les cinq places des risques majeurs pour l’humanité et la planète du Global Risks Report. C’est en particulier l’inaction climatique, les évènements extrêmes et la perte de biodiversité qui inquiètent les décideurs mondiaux. Cette étude est réalisée chaque année à la veille du forum de Davos.
Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.
Dans la sidération et la rage, les Australiens découvrent –trop tard– que leur Premier Ministre, Scott Morrison, un climatosceptique pro-charbon qu’ils ont reconduit au pouvoir contre toute attente en mai 2019, s’enfonce dans le déni et démontre sa totale incompétence. Abandonnés par l’Etat, la population et les volontaires des services de secours tentent d’éviter le pire avec les faibles moyens que les restrictions budgétaires leur ont laissés. Chez nous, le malaise est palpable dans les familles : comment l’Australie démocratique et éduquée, connue pour sa nature splendide et sa qualité de vie, peut-elle tomber aussi rapidement dans un tel état d’urgence climatique ?
La Commission européenne a précisé ce mardi la manière dont elle entend réaliser l’ambition de sa présidente, Ursula von der Leyen, de mobiliser 1.000 milliards d’euros pour le climat au cours de la décennie qui s’ouvre: en réallouant, pour l'essentiel, des financements déjà prévus. La manière, aussi, dont elle entend aider les régions les plus lourdement dépendantes des énergies polluantes – et convaincre au passage un pays charbonnier comme la Pologne d’embrasser avec le reste de l’Union l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
L’humanité mène « une guerre suicidaire » contre la nature qui réagit et « répond par des ouragans, des incendies et de graves sécheresses dans diverses régions du monde », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie d’ouverture de « Lisbonne - Capitale verte européenne » qui s'est tenue samedi dans la capitale du Portugal.
l’Australie est un continent spécifique, avec une faune et une flore remarquables et endémiques (n’existant que sur ce territoire). Les images effroyables de koalas, kangourous et autres animaux emblématiques morts ou blessés ont fait le tour du monde. Des chiffres d’apparence colossale ont été cités pour caractériser cette terrible situation et repris par presque tous les médias : on annonce 500 millions puis, désormais, un milliard d’animaux morts dans ces incendies.
Des milliers de dromadaires qui ont semé le chaos dans des villages reculés en Australie ont dû être abattus. La sécheresse et la chaleur qui règnent actuellement sur l'île-continent poussent ces bêtes à entrer dans les communautés locales à la recherche d'eau. Elles provoquent cependant d'importants dégâts. Les autorités aborigènes de terres situées en plein coeur de l'Australie ont piloté cette opération de régulation de troupeaux, menée à l'aide d'hélicoptères.
Sous l’impulsion de la présidence Trump, les différentes administrations américaines ont adopté une posture climatosceptique, à l’exception d’une, et pas des moindres : le Département de la défense (DOD ou Department of Defense). Ce ministère est pourtant le plus gros émetteur institutionnel mondial de gaz à effet de serre, sans que cette contradiction n’émeuve ses responsables.
Alors que les objectifs européens de CO2 sont de plus en plus contraignants pour les constructeurs automobiles, la moyenne CO2 des véhicules neufs immatriculés en 2019 en Belgique est à nouveau en hausse, ceci pour la deuxième année consécutive. Auparavant, elles n’avaient pratiquement fait que baisser pendant plus de 20 ans.
Les forêts brûlent, il s'agit là d’un phénomène naturel et généralement positif. Les incendies existent depuis 400 millions d'années, tout comme les plantes. Et le cycle vital de nombreux végétaux et animaux dépend de ces feux. Ils deviennent toutefois problématiques lorsqu'ils surviennent en dehors du régime historique auquel les forêts se sont accoutumées.
2020 sera l'année du climat mais aussi de la biodiversité. En octobre, les États du monde entier devront se fixer de nouveaux objectifs en matière de protection de la nature à la COP15 sur la biodiversité qui se tiendra en Chine. Un mois plus tard, ils se retrouveront au Royaume-Uni pour la COP26 sur le climat qui doit acter la relève de l'ambition conformément à l'Accord de Paris. Quelques rendez-vous cruciaux précéderont ces deux échéances.

2019

Depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont modifié la composition de l'atmosphère et ajouté de l'effet de serre, empêchant la chaleur de la Terre de partir vers l'espace. Météo et climat, quelle différence ?
Les quinze plus grandes catastrophes climatiques de 2019 vont coûter 140 milliards de dollars, selon le bilan annuel très partiel que publie ce vendredi l'ONG Christian Aid. L'Inde et l'Afrique du Sud payent de loin le plus lourd tribut humain.
Chaque année en Europe, plus de 1000 km² de terres agricoles et naturelles sont urbanisées. L’équivalent de la surface de Berlin. Une route, des maisons, des entrepôts, des bureaux, c’est construit pour durer. " Cela coûte assez cher à bâtir, vous n’allez pas l’enlever… et avec quoi voudriez-vous l’enlever ? " Voilà pourquoi l’urbanisation est un phénomène qualifié d’irréversible.
Le CO2, gaz incolore, inerte et non toxique, est le principal gaz à effet de serre à l'état naturel, avec la vapeur d'eau. Sa durée de vie dans l'atmosphère est d'environ 100 ans. Il est produit lorsque des composés carbonés sont brûlés et en présence d'oxygène.
Le dérèglement climatique a des conséquences souvent insoupçonnés. Une récente étude montre que les poissons migrent de plus en plus pour trouver de l'oxygène qui disparaît tranquillement des océans. ...pour la raison simple que plus la température s’élève, et plus ils ont besoin d’oxygène. Or les eaux chaudes contiennent moins d’oxygène que les eaux froides.
Depuis plus d'un siècle, les cris d'alarme se multiplient pour expliquer que la planète n'est pas faite de ressources infinies et que nos modes de vie - surpopulation, surconsommation - contribuent à la rendre de moins en moins viable. Notre monde physique n'est désormais plus synonyme d'expansion mais de contraction, écrit Jean-Marc Jancovici.
Ils l’ont fait. Après s’être réunis pour la première fois à Madrid la semaine dernière, à l’occasion de la COP25, les quatre ministres belges en charge du Climat ont adopté mercredi matin le Plan national climat-énergie (Pnec) de la Belgique. Une étape qui démontre la capacité des nouveaux exécutifs régionaux à trouver un modus vivendi sur ce sujet, malgré les divergences de vues entre la Flandre et les deux autres régions. La décision adoptée mercredi en comité de concertation va permettre à la Belgique d’envoyer son plan à la Commission européenne avant la fin de l’année, comme requis.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Si la pandémie de Covid-19 a mis à l’arrêt une grande partie des activités mondiales faisant baisser les émissions de C02 en 2020, ce répit pourrait être de courte durée. Ces dernières décennies, la crise climatique s’est aggravée et les pays les plus riches ainsi que les ménages les plus aisés en sont les premiers responsables. C’est le constat du nouveau rapport d’Oxfam qui met en lumière les inégalités en matière d’émissions de CO2. Les principales données sont résumées en une infographie.
Jean-Pascal Van Ypersele: C'était une année où l'on espérait que de nombreux pays allaient relever leur niveau d'ambition pour être enfin à la hauteur collectivement de ce qui est nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5 degrés au dessus du niveau préindustriel et ça ne s'est pas passé à Madrid.
Si le diable est dans les détails, l’enfer de la COP25 est "l’article 6". Ministres et fonctionnaires négocient pied à pied le chapitre du mode d’emploi de l’accord de Paris ("Rulebook") consacré aux approches coopératives: la manière dont les États pourront à l’avenir acheter ou vendre des certificats de réduction d’émissions. État des lieux à la veille de la clôture de la conférence de Madrid: un document de 45 pages qui contient 200 parties entre crochets – autant de points de désaccords à évacuer. La présidence chilienne de la conférence, assistée des ministres Sud-Africain et Néo-zélandais, va tenter la prouesse de résoudre le casse-tête pour boucler ce chapitre dans la capitale espagnole.
C’est le moment "Man on the Moon" de l’Europe, a lancé mercredi Ursula von der Leyen en comparant le Pacte vert qu’elle présentait à l’odyssée spatiale américaine lancée par John F. Kennedy. Deux semaines après son entrée en fonction, la présidente de la Commission posait son premier grand acte politique en dévoilant avec son vice-président au Climat Frans Timmermans un plan de 50 actions qui promettent de révolutionner le modèle de développement – pour ne pas dire le mode de vie – européen.
La Belgique a perdu quatre places dans le classement du Climate Change Performance Index (CCPI), dont l'édition 2020 a été publiée ce mardi en marge de la COP25 de Madrid. La Belgique est tombée à la 35e place, entre l'Espagne et l'Afrique du Sud, alors qu'elle était encore à la 31e place l'an dernier.
« En tant que jeunes ingénieurs on nous répète que le progrès technique et la croissance sont les solutions aux problèmes de notre société. Face à la crise écologique comment peut-on continuer à croire que l’innovation rendra la croissance infinie possible ? » C’est le postulat de « Croissance : 2% avant la fin du monde », un documentaire vital réalisé par de jeunes ingénieurs engagés qui proposent une autre direction que celle de la croissance infinie et du progrès technologique pour résoudre la crise écologique.
Alors que la COP25 sur le climat se tient à Madrid, le philosophe Bruno Latour, un des plus écoutés dans le monde, nous livre ses réflexions sur la catastrophe climatique. Face à la paralysie des politiques et à la perplexité des citoyens, il propose un regard lucide et différent sur la mutation en cours. En opérant une « révolution du détail » et en dissociant la « prospérité » - qu'il faut continuer à vouloir atteindre parce qu'elle est vitale - du « progrès », qu'il faut abandonner parce qu'il se révèle mortifère.
Dans 1 000 litres d’eau dans l’océan, il y a en moyenne 8,3 millions de morceaux de plastique, révèle une étude. C’est un million de fois plus que prévu.
Prolonger les centrales nucléaires? Le serpent de mer divise la Belgique entière depuis la loi de sortie, qui prévoit leur fermeture entre 2022 et 2025. Alors quand un climatologue de renom, Jean-Pascal van Ypersele, opposé de longue date à l’énergie atomique, se prononce en faveur d’une prolongation de centrales au-delà de la date butoir, les partisans de l’atome prennent la balle au bond. À l’image du Forum nucléaire: "L’ancien vice-président du Giec plaide pour la prolongation de quelques centrales nucléaires", a tweeté le lobby du secteur, renvoyant vers les propos que le climatologue de l’UCLouvain a tenus dans le journal De Zondag.
La Croix-Rouge française remettra, à l’occasion de la COP 25 qui s’est ouverte lundi 2 décembre 2019 à Madrid, un rapport sur les conséquences des changements climatiques sur la santé, une problématique sur laquelle l’association est fortement engagée.
La conférence climatique de Madrid, la COP25, s’ouvre ce lundi dans un climat tendu. À trois jours de l’ouverture de la conférence, la ministre espagnole de la Transition, Teresa Ribera, a mis en cause "l’attitude absolument irresponsable de l’administration Trump", qui a officialisé au début du mois son intention de se retirer de l’Accord de Paris, adopté en 2015 par 197 pays. Alors que les tensions commerciales et géopolitiques entre les États-Unis et la Chine déstabilisent l’ordre international dans un contexte de montée des populismes, la Conférence du climat est l’une des enceintes mondiales où se va se prendre le pouls d’un multilatéralisme en crise.
Plus de la moitié des points de basculement climatiques identifiés il y a plusieurs années sont désormais actifs, avertissent des chercheurs. Le climat représente désormais “une menace existentielle pour la civilisation”.
Le rapport de 2018 du GIEC sur l'impact du Changement Climatique entre 1,5 et 2°C décrypté par les Citoyens pour le Climat (CPLC).
La mise en garde lancée mardi par l'ONU est plus claire que jamais : si le monde remet encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée.
Les émissions de gaz à effet de serre divergent des engagements pris dans l’Accord de Paris : c’est l’alarme tirée par le rapport ’Emission Gap Report’ de l’ONU, publié ce mardi 26 novembre. Les scientifiques préconisent un infléchissement « radical » et « immédiat » de cette tendance pour éviter un réchauffement insupportable.
De récentes mesures montrent que la concentration atmosphérique en protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre notable, augmente bien plus rapidement qu’attendu. En cause, l’utilisation grandissante d’engrais et de fertilisants synthétiques à l’échelle globale. Des résultats rendus publics le 18 novembre dernier.
Par Cédric Chevalier, ingénieur et Eric Van Pooelvoorde, biologiste.
Les 4x4 urbains représentent plus de 40 % des ventes mondiales de voitures. Ils consomment 25 % de carburant de plus qu'un véhicule de taille moyenne. Si l'engouement des automobilistes se poursuit, il annulera une bonne partie de la réduction des émissions de CO 2 permise par l'essor du véhicule électrique, prévient l'Agence internationale de l'énergie.
C'était une évidence pour beaucoup d'observateurs avertis,mais là on franchit LA limite. L'équation est pourtant simple et connue. Au-delà d'un certain seuil de présence de différents gaz à effets de serre, le risque d'emballement devient bien réel. C'est ce seuil que nous dépasserons d'ici peu.La réponse indispensable est également connue depuis belle lurette. La diminution constante et rapide des émissions de ces gaz !
« L'accord Climat signé à Paris en 2015 avec l'engagement des pays de tenter de limiter le réchauffement climatique à 2 °C en 2100* sera impossible à atteindre. Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Unep) estime que le réchauffement climatique devrait être plus proche de 3°C.
Arnaque, crime et agriculture : comment la Politique agricole commune ruine l'environnement et les petits exploitants - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{
L'accord Climat signé à Paris en 2015 avec l'engagement des pays de tenter de limiter le réchauffement climatique à 2 °C en 2030 sera impossible à atteindre. Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Unep) estime que le réchauffement climatique devrait être plus proche de 3°C.
Depuis l’élection de Jair Bolsonaro à la tête du Brésil le 28 octobre 2018, les yeux se braquent sur l’Amazonie, qui risque d’être victime des vastes projets d’exploitation par l’agro-industrie de terres jusque-là protégées. Alors que la déforestation massive tend à faire passer l’Amazonie de rempart contre le réchauffement climatique à contributeur net de carbone, le « poumon vert » de la planète affronte le risque de l’étouffement.
 L’enfant qui naît aujourd’hui fait face à de nombreux risques découlant du changement climatique. Asthme et risques cardiaques à cause de l’air pollué, infections et malnutrition en font partie. "Sans une accélération des interventions, cette nouvelle ère en viendra à définir la santé des personnes à chaque étape de leur vie", s’alarment des experts dans un rapport publié dans la revue médicale The Lancet.
C'est une première : plus de 2 500 scientifiques d'Europe et d'ailleurs adressent une lettre ouverte au Parlement européen, en demandant la réforme de la PAC. Car Ils établissent un lien direct entre intensification de l'agriculture et disparition croissante de la biodiversité.
La chute du système soviétique a eu des bénéfices sur le climat en réduisant durablement les émissions de gaz à effet de serre, mais au prix d’une crise économique dramatique, expliquent deux études scientifiques récentes. Ces travaux permettent de mettre en perspective la manière d’affronter le dérèglement climatique.
Ce mois-ci, ce sont 10.000 scientifiques, et 10 millions de manifestants, et nul ne serait surpris si le mois prochain, c'étaient 100.000 scientifiques signant au bas de la pétition, et 100 millions de manifestants dans les rues. Que se passera-t-il quand ce seront 1 million de scientifiques signataires, et 1 milliard de personnes défilant en cortège?
Nous avons besoin des mots adéquats pour décrire la catastrophe climatique et environnementale en cours. « Je sens que je ne peux plus m'abstraire d'un combat mondial de vie ou de mort ». C'est avec ces mots qu'Edgar Morin s'engage en 1943, à 21 ans, dans la Résistance française.
Jean-Marc Jancovici était invité dans l'émission de Guillaume Erner sur France Culture le jeudi 7 novembre 2019 sur le thème : Transition énergétique : avons-nous encore le temps ?
Le retrait annoncé des Etats-Unis n'y changera pas grand chose : les engagements chiffrés des pays signataires de l'accord de Paris ne permettaient déjà pas d'inverser les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique, selon une étude publiée mardi.
Regarder sa série préférée chez soi sur son ordinateur ou dans les transports sur son portable c'est moins polluant qu'un DVD fabriqué à l'autre bout du monde et livré par coursier comme le faisait Netflix à ses débuts? Pas si simple, répondent des experts face à l'explosion du streaming.
Selon les calculs du Peterson Institute for International Economics, la forêt ne sera plus capable de produire sa propre pluie d'ici deux ans, un délai bien plus court qu'avancé par les précédentes études. Le think tank alerte sur l'impact des actions du président brésilien Jair Bolsonaro.
Le sol de l’Arctique s’est réchauffé au point de libérer plus de carbone en hiver que les plantes nordiques peuvent en absorber en été, montre une nouvelle étude. Cela signifie que la vaste ceinture mondiale de toundra — un gigantesque réservoir qui contient nettement plus de carbone que ce qu’on trouve déjà dans l’atmosphère — est en voie de devenir une source des gaz à effet de serre responsables des changements climatiques.
La Belgique a décidé de pousser la lutte contre le réchauffement de la planète aux plus hautes sphères au sein de l’ONU. Une coalition des pays les plus avancés dans la lutte contre le changement climatique, dont fait partie notre pays, souhaite que l’ONU prenne en compte le lien entre climat et sécurité. Plusieurs réunions de diplomates et d’experts ont déjà eu lieu à New York.
... Les océans deviendront plus acides et les coraux mourront. Des centaines de millions de pauvres vont s’appauvrir. Des millions de personnes seront forcées de quitter leur foyer et d’émigrer. Il est encore possible de maintenir le réchauffement à 2 °C, voire 1,5 °C, mais il faudra prendre des mesures importantes dans un délai très court.
Si elle souhaite lutter plus efficacement contre la crise climatique, la communauté internationale devrait prendre des mesures pour mieux protéger les baleines, puisque ces mammifères marins contribuent de façon très importante au stockage du carbone dans les océans de la planète, qui jouent eux-mêmes un rôle essentiel pour éviter un réchauffement irréversible et dévastateur pour l’humanité.
État des lieux de la planète, chapitre 3. Après le rapport évaluant la possibilité de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C et celui consacré aux impacts du réchauffement sur les sols, le Giec vient de rendre publique une nouvelle synthèse qui se penche sur la manière dont les dérèglements climatiques affectent les océans, les zones côtières et les régions de la Terre qui étaient jusqu’ici le royaume des glaces et du froid.
Vingt rencontres officielles en trois jours, cinq interventions devant des publics de haut niveau, une visite à l’Université de Columbia, un événement sur la santé mentale… La reine Mathilde a connu des journées intenses à New York, lors de l’ouverture de la 74e assemblée générale des Nations unies.
Un peu partout sur la planète, la jeune activiste suédoise Greta Thunberg a fait des émules. Portraits de ces militants mobilisés sur les cinq continents. Leah Namugerwa, en Ouganda, Ralyn Satidtanasarn, la guerrière thaïlandaise, L'Américaine Alexandria Villasenor, Des émules en Allemagne, Pologne, Suisse, Belgique...
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été créé en 1988 par deux institutions des Nations Unies. Sa principale mission consiste à évaluer, à chacun de ses cycles, l’état des connaissances les plus avancées relatives au changement climatique. Pour aider la compréhension par le plus grand nombre, le Pôle Sciences de CPLC élabore une synthèse de chacun des nouveaux rapports du GIEC sous forme d’un résumé.
Les changements se manifestent plus vite et plus fort, tant dans les océans que dans les zones glaciaires. Notre capacité à nous adapter et à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre aux cours des prochaines décennies sera cruciale, avertit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Le clivage et les violences se renforcent lorsqu’une société ne parvient pas à résoudre une urgence et un conflit d’intérêts latent. Face aux défis climatiques, on peut craindre pour l’avenir de la démocratie.
L’auteure de « La stratégie du choc » a publié un nouveau livre "Plan b pour la planète". Une de ses idées phares est le lien entre crise climatique et montée des nationalismes et du « suprémacisme » blanc. Dans cet entretien, elle s’explique et commente aussi le renouveau du militantisme écologique.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a estimé mardi que l'accord de Paris sur le climat n'avait pas encore échoué, mais que le temps était compté pour éviter la catastrophe climatique.
Partout en Europe, des grandes villes comme de petites communes se sont déclarées en « état d’urgence climatique ». Ces décisions sont-elles purement symboliques ? Ou ces municipalités s’engagent-elles réellement contre le réchauffement ? En Allemagne, c’est Constance, ville touristique et riche, qui a voté la première la résolution à la demande des jeunes de « Fridays for future », mobilisés depuis des mois.
Paris vient de battre un record : celui des journées à plus de 25°C. Nous en sommes à 88 (contre 87 en 1943 et 82 en 2003), ce qui confirme que le changement climatique est bel et bien en cours. Si la France restera habitable malgré une hausse du mercure, certains pays n'auront pas cette chance. C'est le cas par exemple de la Chine dont une partie sera inhabitable à partir de 2070
Action on climate change is arguably the greatest challenge for public policy of our times. But despite economic forces being the major driver of the carbon dioxide problem, this column argues that economists have so far been too silent on the subject. For example, the Quarterly Journal of Economics, the most-cited journal in economics, has never published an article on climate change. Good economics can and should play a fundamental role in guiding the policy framework that will influence investment decisions in the coming years, so it is important that the profession dramatically increases its work now.
La Commission mondiale sur l'adaptation, créée en octobre 2018 par le philanthrope Bill Gates, publie son premier rapport sur l’urgence de l’adaptation au changement climatique. Elle estime qu'investir 1 800 milliards de dollars dans cinq actions prioritaires permettrait d’engendrer plus de 7 000 milliards de bénéfices nets, tout en sauvant des milliers de vies.
Jusqu’à + 7 °C en 2100 : les experts français du climat aggravent leurs projections sur le réchauffement Les plus grands laboratoires de climatologie du pays sont engagés dans un vaste exercice de simulation du climat passé et futur qui servira de référence au prochain rapport du GIEC.
Les couches dirigeantes, coupables d’inaction climatique ? C’est pire. Elles sont coupables et responsables de politiques farouchement volontaristes qui aggravent la crise. Il n’y a pas lieu de les implorer d’en faire plus, avertit l’auteur de cette tribune. Nous devons plutôt commencer, à la base de la société, à redéfinir nos modes de vie et nos besoins.
La dévastation de l’Amazonie se fait au nom des intérêts de l’agrobusiness brésilien, expliquent les auteurs de cette tribune. Qui lancent un appel au boycott des produits de cette industrie pour défendre la forêt, bien commun des populations autochtones et de toute l’humanité.
Jean- Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie et climat, a proposé une leçon inaugurale sur la transition écologique. \"Le monde qui ne s\'occupe pas du changement climatique, c\'est un monde conflictuel et violent dans lequel vous pouvez oublier les promesses de croissance perpétuelle. \"
Le réchauffement climatique a déjà très fortement déstabilisé les océans et les glaces. Sans réduction des émissions de CO2, les conséquences seront bien pires.
Les incendies qui frappent l’Amazonie ont des impacts sur le climat, sur la biodiversité, sur la santé humaine, sur la survie de peuples autochtones. Pour en comprendre l’origine et la vigueur, il faut plonger dans l’agriculture brésilienne; dans l’économie mondiale et les accords commerciaux internationaux, voire la finance frauduleuse; dans le droit et les coutumes; dans la politique nationale,les réunions du G7 et des Nations unies. Il faut considérer le Brésil, ses voisins et le reste du monde...l’Anthropocène»: l’ère géologique où on ne peut plus séparer la Terre et le monde.
La forêt amazonienne est en proie aux flammes et c'est une catastrophe écologique majeure. Elle abrite un quart des espèces mondiales, produit 5 à 10 % de l'oxygène mondial, régule les pluies, capte du carbone... Les effets concrets des incendies qui la ravagent ne sont pas encore exactement évalués, mais les premiers éléments qui émergent sont terribles pour ce bien commun de l'humanité. 
le changement climatique risque d'engendrer des épisodes de sécheresse plus fréquents, on note aussi la présence exponentielle d'espèces invasives favorisées par la hausse des températures ou les importations. L'urbanisation et les infrastructures périurbaines ont tendance à grignoter les forêts. «On est dans une période de bascule, les forêts françaises ne sont pas loin du moment critique où s'enchaînent et se superposent des événements de dépérissement liés à ces menaces. .
Incendies en Sibérie, en Californie, en Amazonie. Les feux de forêt prennent depuis quelques années une ampleur telle qu’ils en viennent à changer de nature : nous avons désormais affaire, un peu partout dans le monde, à des « mégafeux ». D’une étendue sans précédent, nul ne parvient à les arrêter. À l’heure de la crise écologique, ils révèlent l’ambiguïté fondamentale du rapport que nous entretenons aujourd’hui avec la nature. Une nature à la fois idéalisée, bonne en soi, à laquelle il ne faudrait pas toucher mais que l’on s’évertue à vouloir dominer. En cela, les mégafeux sont le symptôme d’une société malade. Un symptôme qui devrait nous pousser à repenser la manière dont nous dialoguons avec une « nature » qui n’est jamais que le résultat des soins attentifs que les êtres humains prodiguent, depuis des millénaires, à leur environnement. C’est cette attention qu’il est urgent de retrouver.
Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
Dans son nouveau rapport publié mercredi, le GIEC tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. La planète est surexploitée et si l’homme ne modifie pas radicalement sestechniques agricoles et ses habitudes alimentaires, le réchauffement climatique va s’accentuer et la sécurité alimentaire sera menacée. Jean-Pascal van Ypersele, présent au sommet du GIEC en Suisse."On ne peut pas sauver le climat sans s’occuper de la manière dont l’agriculture et la gestiondes forets et des sols se passe
La prise de conscience est là: les agriculteurs se rendent de plus en plus compte de lagravité des événements extrêmes et des effets du changement climatique sur la viequotidienne, la santé, l'agriculture... Cette dernière fait à la fois partie des problèmes et dessolutions. Il faut se mettre autour de la table pour voir comment l'agriculture pourraitcontribuer à cette lutte contre le réchauffement en respectant les objectifs de développementdurable
Discours de Roger Hallam, co-fondateur d'Extinction Rebellion, lors d'une conférence d'Amnesty International. Il explique à quel point la situation est catastrophique et appelle à la rébellion comme seul recours.
L’analyse du Consortium PAGES 2k suggère que le taux de réchauffement actuel, causé par les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, est supérieur à tout ce qui a été observé précédemment. Les résultats ont été publiés le 24 juillet 2019 dans la revue Nature Geoscience, conjointement à une autre étude publiée dans Nature. D’après les chercheurs, les particules en suspension dans l’air provenant d’éruptions volcaniques furent les principales responsables de plusieurs brefs épisodes de refroidissement global avant la révolution industrielle du milieu du XIXe siècle.
Quelques fonctionnaires et des personnes engagées dans l’environnement et la politique, voudraient que se développe en Belgique une véritable politique de résilience territoriale locale. La résilience, cela signifie la capacité à rebondir après un choc, éventuellement extrême, et à reprendre une dynamique fonctionnelle, éventuellement différente. Alors que tous les signaux d’alarme retentissent pour nous avertir chaque jour de la hausse spectaculaire des catastrophes écologiques et de leur cortège de victimes, la résilience des territoires et de leurs habitants face aux chocs devient un impératif moral et politique absolu.
Écologie : il faut agir maintenant, il n\'est pas trop tard pour éviter le pire ! La question écologique engage notre survie. Elle ne peut pas être considérée comme secondaire. " La vie, sur Terre, est en train de mourir. L\'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire.
Nous avons besoin des mots adéquats pour décrire la catastrophe climatique et environnementale en cours.
Le 23 juin 1988, James Hansen, directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS), un laboratoire de la NASA, tirait déjà la sonnette d'alarme sur les conséquences du réchauffement climatique. 31 ans plus tard, son discours est plus d'actualité que jamais.
"Nous prédisons que le Groenland deviendra très probablement sans glace d'ici la fin du millénaire, à moins d'une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre", écrit l'équipe menée par des chercheurs de l'université d'Alaska à Fairbanks dans l'étude, publiée par la revue Science Advances.
Selon des scientifiques australiens, il pourrait nous rester que très peu d’années à vivre. Le Giec relativise
Beaucoup plus vite que prévu. Selon des chercheurs australiens réputés, la fin de notre civilisation pourrait avoir lieu en 2050, à cause du changement climatique.
l'histoire enseigne que les décisions cruciales etdisruptives sont prises lors de crises majeures ou suite à une guerre. L'apathiemondiale actuelle, dans les domaines énergétiques et environnementaux, nesemble pas déroger à cette règle.Depuis le choc pétrolier de 1973, aucune refonte sérieuse d'une utilisationjudicieuse du pétrole n'a été initiée.
L’Alberta compterait près de 343 000 puits de pétrole et de gaz. Sur ceux-ci, 150 000 sont inactifs (ne sont plus exploités, sans être rebouchés) ou abandonnés (rebouchés de manière définitive et sûre). On est également sans nouvelles d’environ 100 000 puits qui ne paient plus de redevances et qui ne produisent sans doute plus d’hydrocarbures. La loi exige la remise en état de ces sites par les entreprises pétrolières responsables,
Sous chaque forêt se trouve un réseau souterrain complexe de racines, de champignons et de bactéries qui relient les plantes. Cet internet souterrain, vieux de près de 500 millions d’années, est connu sous le nom de « wood wide web ». Essentielles à la communication des végétaux entre eux, ces interconnexions microbiennes sont surtout vitales pour les arbres. « Sans ces symbioses, les arbres ne peuvent pas bien se nourrir, explique Bruno Hérault, écologue au Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad). Car les champignons et les bactéries présentes sous terre permettent à l’arbre d’accéder à une plus grande réserve d’éléments minéraux et d’eau. »
L’accélération du dérèglement climatique est indéniable. Les rapports et mesures scientifiques s’accumulent et légitiment l’urgence d’agir pour éviter que la planète s’engage dans une dynamique incontrôlable. Reporterre fait le point sur les tristes records battus depuis le début des marches pour le climat, en septembre 2018.
Ce n'est pas la première fois que des sociétés humaines se trouvent au pied du mur face à descrises qui appellent à un sursaut majeur. Face aux enjeux du XXIe siècle, des réponses démocratiques fortes peuvent être mises en place, comme ce fut déjà le cas après la crise de1929. Un Green New Deal social, économique et écologique peut aujourd'hui répondre à ces enjeux avec cohérence et efficacité....
"Seul un changement de système permettra de contrer le réchauffement climatique", selon la vingtaine de spécialistes qui ont pris part à la rédaction du rapport, sous l'égide du professeur et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal van Ypersele, et du maître architecte flamand, Leo Van Broeck. Épais d'une centaine de pages, ce rapport est le fruit d'un travail de dix semaines, effectué par une vingtaine d'experts issus du monde académique et de divers autres domaines sur base volontaire.
Alors que le parlement britannique vient de déclarer l'état d'urgenceenvironnementale et climatique, la Belgique peine à se demander si elle vaentamer un début de commencement de " transition " écologique."La transition", un terme que nous recommandons bien vite à ses partisansde ranger au placard tant il accommode ses adversaires qui ont beau jeu de repousser toujours à ailleurs et à demain les efforts à fournir ici etmaintenant. La transition est toujours à venir, c'est un processus endevenir permanent, un peu comme le remboursement de la dette, le "RER"ou le "stade national".
Alors que les chefs d'État et de gouvernement de l'Union se retrouvent à Sibiu (Roumanie) le 9 mai pour discuter de l'avenir de l'Europe, la question du climat devrait être prioritaire dans ces débats, estiment encore les auteurs de cet appel
Crise d’éternuements, nez qui gratte, yeux qui démangent, respiration sifflante… Et si les dérèglements climatiques empiraient les allergies ? D’après des chercheurs, c’est le cas : le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques perturbe la pollinisation, la répartition des végétaux et modifie ainsi dans l’atmosphère la teneur en pollen, substance allergisante.
ELI gathers more than 300 scientists, covering a wide range of disciplines in the Earth & Life sciences. Their objective is to understand the basic processes of the Earth & Life System at different scales and to design sustainable solutions to meet some of the major challenges for our societies. ELI is organized in 5 sections. Thanks to its critical size, the role of the institute is to promote interdisciplinarity and to stimulate the interactions between scientists of complementary expertise.
ScientistsForFuture, un collectif international de scientifiques, témoigne dans une lettre ouverte de son soutien aux jeunes qui brossent les cours pour manifester en faveur de mesures de protection du climat. "Leurs inquiétudes sont fondées et soutenues par les constats scientifiques les plus sérieux. Les mesures de protection du climat et de la biosphère actuellement en vigueur sont très insuffisantes", peut-on lire dans cette missive.
Jean Cornil a rencontré le biologiste et écrivain Gauthier Chapelle qui a notamment coécrit avec Pablo Servigne et Raphaël Stevens l’ouvrage « Une autre fin du monde est possible ». Pour Gauthier Chapelle notre société va droit vers son effondrement.
A l’échelle mondiale, les émissions de CO2 s’élèvent actuellement à 4,9 tonnes par an et par habitant. Ce qui signifie que pour contenir le réchauffement à 2 °C, le budget carbone d’une personne née aujourd’hui serait épuisé en vingt-cinq ans au rythme des émissions actuelles, et en neuf ans dans une optique de 1,5 °C.
Un mauvais élève ne joue pas le jeu, et c'est toute la classe qui est punie. Le nombrede centrales à charbon en développement dans le monde a en effet reculé partoutdans le monde pour la troisième année de suite... sauf en Chine. Le nombre de centrales à charbon en activité est incompatible avec lemaintien du réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C par rapport àl'ère pré-industrielle...
Nous avons eu Tchernobyl,nous avons eu Fukushima, est-ce qu’il faut vraiment continuer à produirede l’électricité en utilisant une technologie qui en cas de problème,oblige à évacuer la population sur 30 kilomètres au moins?
Les glaciers des Alpes risquent de fondre à plus de 90% d'ici la fin du siècle si rienn'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, selon une étude publiée mardi.
Il s'agira d'exposer quelques uns des enjeux d'une réinscription de l'économie dans le cadre général posé par les contraintes matérielles et thermodynamiques, macro-économiques et historiques. Gaël Giraud discutera l'intérêt de ces enjeux pour le développement durable et la contribution de la France à l'Aide publique au développement. Conférence donnée le 8 novembre 2018 à Grenoble dans le cadre du cycle "Grands séminaires ISTerre".
S’il fallait reconnaître un mérite à la catastrophe annoncée que constitue le réchauffement climatique, c’est celui de rendre inévitablement politique la question de notre environnement et de nos modes de vie
Le coût croissant des catastrophes naturelles dues au changement climatique va avoir un impact direct sur les primes d’assurance. À tel point que, selon le réassureur Munich Re, celles-ci pourraient devenir inaccessibles pour les populations les plus modestes, un enjeu social encore sous-estimé.
Pendant des années, bénévole dans plusieurs secteurs du milieu associatif, j'ai souvent observé que nous avions tendance à agir côte à côte, sans trop nous regarder, sans trop nous parler, en nous percevant parfois comme des rivaux, accaparés par nos propres projets et priorités...
Il a fait irruption sur les plateaux de télévision avec des chiffres chocs: « 0,01% de l'ensemble des vivants est responsable de 85% des morts animales ». En publiant une tribune dans le "Monde" avec Juliette Binoche, cet astrophysicien mondialement connu a voulu sonner le tocsin pour une urgence climatique. Et sa force de conviction et sa dialectique ébouriffante ont eu un vrai impact.
Nous dirigeons-nous vers l’apocalypse ? Le risque d’une catastrophe humanitaire est réel si la transition écologique échoue, estime Gaël Giraud, actuel chef économiste de l’Agence française de développement (AFD), spécialisé en économie mathématique. Il présente les tenants et les aboutissants de la transition écologique et démontre en particulier la nécessité d’un changement de paradigme rapide et d’un investissement massif pour sauver la planète.
Le GIEC a accepté cette invitation en avril 2016, et a décidé de préparer ce rapport spécial sur les effets d’un réchauffement climatique de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels et les profils d’émission de gaz à effet de serre associés, dans le cadre d'un renforcement de la réponse mondiale à la menace du changement climatique, d'un développement durable et des efforts visant à éradiquer la pauvreté.
je suis universitaire ; je sais lire une étude scientifique publiée dans une revue internationale à comité delecture. Et je ne peux plus supporter l'écart sidérant entre les cris d'alarmes incessants de tant de scientifiques, l'inertie de tant de citoyens et l'inaction de tant de politiques face à la dévastation de notreenvironnement....je suis économiste ; je sais compter [..] ... Je suis fonctionnaire ; je sais évaluer [..]
Les perspectives ouvertes par le changement climatique pour l’alimentation humaine ne sont pas réjouissantes. C’est le tableau lugubre et déprimant que peignent Wilfried Bommert et Marianne Lanzettel dans « La fin de l’alimentation ».
Nous sommes des scientifiques et universitaires de diverses disciplines. Depuis des années, nos travaux disent des vérités difficiles à entendre sur l’état de la planète et du monde, et en particulier sur la menace existentielle que représentent les bouleversements climatiques et la destruction de la biodiversité.
Quelles seraient les mesures concrètes à mettre en place en France dans notre quotidien pour « s’aligner sur une trajectoire compatible avec les 1,5°C » ? Telle est l’interrogation d’une analyse publiée début février par le bureau d’études B&L Évolution , dont les conclusions font depuis l’objet de nombreuses réactions.
Une étude commandée par le WWF démontre que l’État belge distribue chaque année au moins 2,7 milliards € d’avantages fiscaux pour les énergies fossiles (pétrole, kérosène, mazout, gaz), cause majeure du changement climatique, dans deux domaines de notre vie quotidienne  : le logement et la mobilité. Étant donné le manque de transparence de l’État sur les montants exacts alloués aux énergies fossiles, cette somme est sans doute encore plus élevée.
La sortie du rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur les 1,5 °C en octobre dernier montre qu'il est nécessaire et même vital de prendre des mesures « ambitieuses », « drastiques », « profondes ». Est-ce réellement faisable ? Peut-on encore espérer rester sous les 1,5°C ? S'aligner sur une trajectoire 1,5 ° C signifie que l'empreinte carbone de la France doit passer de 10,5 tonnes de CO2 par habitant en 2017 à 3,7 tonnes de CO2 en 2030, ce qui implique des changements profonds dans tous les secteurs.
de nombreuses études montrent que l’efficacité des barrages est très réduite pour les sécheresses longues. Au Nord de la Chine, durant les 30 dernières années, les activités humaines ont amplifié la sévérité et la durée des sécheresses – certaines durant jusqu’à plus de deux ans. En Espagne, l’analyse des sécheresses entre 1945 et 2005 a mis en évidence que les épisodes secs les plus sévères et les plus longs avaient lieu sur les bassins les plus régulés par la présence de barrages.
Analyse de la faisabilité technique et mise en perspective de l’ampleur et de la rapidité des mesures à mettre en place.
Ces 3500 chercheurs bruxellois et louvanistes envoient un triple message fort au monde politique et académique.
Pour le cinquième jeudi consécutif, ils étaient plus de 20 000 lycéens et étudiants en Belgique et plusieurs milliers de Néerlandais à sécher les cours pour protester contre l'inaction climatique. Et à Nantes, ils étaient 150 vendredi dernier pour la première mobilisation du genre en France. Comme eux, ils sont nombreux à troquer leur cartable contre des banderoles chaque semaine pour inciter leurs élus à accélérer sur la lutte contre le changement climatique. La prochaine journée de grève mondiale est prévue pour le 15 mars.
La puissance d’un petit dessin par rapport à de longs discours.Un schéma qui illustre bien toutes les données du problème de la soutenabilité de la présence humaine surTerre, à la fois sur les plans écologique, de justice sociale, de vote citoyen et de réponse politique :
3.400 scientifiques et universitaires belges rappellent, dans une lettre ouverte, sept faits scientifiques qui montrent l’importance d’agir vite
'jamais le monde économique ne renoncera à la croissance. Il n’est pas possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre en aussi peu de temps. Les gens ne veulent pas renoncer à leur confort. Aucun candidat au pouvoir ne prendre le risque de proposer de nouvelles taxes aux électeurs.Etc.' Voici la pensée de l’impossible. Le penseur de l’impossible, l’Impossibiliste, pense obstacle, empêchement, contrainte, coût, dérangement, pénibilité. Il ne peut envisager autre chose que l’existant. Il s’auto-convainc de la vanité des efforts pour le changement....
Les générations futures risquent de devoir faire face à la "bombe à retardement" des nappes phréatiques, dont l'alimentation va se trouver elle aussi affectée par le dérèglement climatique, met en garde une étude publiée lundi. Les eaux souterraines sont aujourd'hui la première source d'eau potable de la planète, et deux milliards de personnes en dépendent pour boire ou pour l'irrigation.
Malgré l'enjeu climatique, la consommation mondiale de charbon est repartie à la hausse, selon l'Agence Internationale de l'énergie. Les plus gros producteurs et consommateurs se trouvent en Asie. En Europe, de nombreux pays se sont engagés à renoncer aux centrales à charbon, mais pas l'Allemagne...
Depuis que l’on mesure la température, jamais sa moyenne annuelle n’a été aussi élevée en France. À l’échelle mondiale, les quatre dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées. La concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère fait peser le risque de franchir un seuil d’emballement du climat.

2018

Invité de l’émission « On va plus loin », le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, a alerté sur la prochaine extinction de l’espèce humaine. Mais il estime que chacun d’entre nous peut agir.
Avec le changement climatique, pour la première fois, l'humanité se trouve confrontée à une menace majeure mais qui est longtemps apparue à la fois diffuse et lointaine. Nous n'en étions pas directement informés par nos sens, mais par une médiation scientifique. Le climat est un enjeu de civilisation, comme le sont aussi la biodiversité ou les ressources naturelles, vis-à-vis desquelles nous nous sommes enfermés dans un modèle de prédation accélérée qui n'est pas tenable. Cet enjeu exige une coordination internationale
Ce mercredi 4 décembre, les 57 institutions de recherche participant au Global Carbon Project (GCP) publient le Global Carbon Budget 2018 dans les revues Nature, Earth System Science Data et Environmental Research Letters. Le budget examine en profondeur la quantité de combustibles fossiles que les pays du monde entier brûlent et ce qu’il advient des émissions de CO2 associées. Selon les projections du Global Carbon Project, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) devraient augmenter de 2,7 % en 2018, principalement en raison de la croissance soutenue de la consommation de pétrole et de gaz. En 2017, les émissions de carbone étaient déjà à la hausse (+ 1,6 %) après une stagnation de trois ans.
La fabrication de ciment est l’une des activités industrielles les plus émettrices de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. L’énergie nécessaire au procédé représente environ 40% des émissions, mais 60 % provient du calcaire lui-même, qui libère du carbone sous forme de CO2 lors qu’il se transforme en ciment. Ce texte présente les trois avenues envisagées pour réduire les émissions des cimenteries : réduction des pertes de chaleur, carburants alternatifs et modifications à la composition du ciment.
Des milliers de manifestants pour sauver le climat étaient rassemblé ce dimanche à Bruxelles. Parmi ceux-ci le collectif radical "Act for Climate Justice"déterminé à rompre avec les modes traditionnels d'action. Pour eux, l'urgence climatique impose de changer rapidement les règles qui prévalent dans les Etats. Un changement "systématique" s'impose, affirment-ils. Pour eux, il faut passer par la désobéissance civile et l'action directe. Des modes d'action non-violents mais parfois illégaux. La plupart des militants au sein de ces collectifs sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans
La COP24 s’ouvre dimanche 2 décembre à Katowice, en Pologne. Reporterre explique en les trois enjeux principaux : définir les règles d’application de l’Accord de Paris, élever l’ambition climatique mondiale et renforcer la solidarité internationale face aux transformations en cours et à venir.
Le climatologue et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal Van Ypersele, a rappelé lundi au Parlement wallon l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, soulignant les avantages à limiter la hausse de la température mondiale à maximum 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) détaille aussi les différences, en termes d'évènements météorologiques extrêmes, de montée des eaux, de dégradation de la biodiversité ou de baisse des rendements des céréales, entre un réchauffement d'1,5°C et une hausse des températures de 2°C
Alors que des milliers de citoyens sont attendus dans les rues de Bruxelles dimanche en faveur de la marche pour le climat, les initiateurs d'une pétition visant l'instauration d'un état d'urgence environnemental appellent mardi le pays à se mobiliser en vue des élections de mai prochain.Porteurs d'une pétition déjà signée par plus de 25.000 personnes, ils pressent la société civile de se mobiliser pour établir un cahier de revendications minimum à remettre aux futurs représentants politiques.
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère. Avec la surabondance de gaz à effet de serre, ce phénomène fragile tend à transformer la Terre en véritable étuve.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif de scientifiques tire la sonnette d'alarme sur les conséquences d'une croissance démographique trop rapide. Selon les prévisions, près de 10 milliards d'habitants peupleront la Terre en 2050.
Carte blanche engagée et poétique de l'astrophysicien grenoblois Aurélien Barrau, lors de la 9e F(ai)tes de l'Ecologie à Grenoble.
Dans une tribune publiée dans le Monde, ces scientifiques appellent à une réduction de l'accroissement démographique, sous peine de se diriger vers "une catastrophe pour notre planète"
Une pétition lancée le 6 septembre dernier afin d'exiger du gouvernement belge qu'il déclare immédiatement l'état d'urgence environnemental a déjà récolté plus de 10.000 signatures, se réjouissent lundi Paul Blume et Cédric Chevalier, à l'initiative de la pétition.
Dans l’optique de définir des axes d’action pour réduire notre empreinte carbone, Il semble judicieux de distinguer les émissions selon différents actes de consommation d’une part, et ensuite de hiérarchiser ces émissions selon leurs motivations en se référant à des grilles employées dans le marketing, puisque nous parlons de consommation. C’est le cas de la pyramide de Maslow.
La fonte du permafrost, en libérant des gaz à effet de serre, pourrait mettre à mal les efforts entrepris par l’humanité pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée dans Nature Geoscience. Mais au-delà du CO2 et du méthane, cette libération des sols gelés présente de nombreux autres dangers environnementaux et sanitaires.
Le principal gaz à effet de serre est le CO2. C’est pour cela que tous les autres sont compatbilisé en “équivalent CO2” ou CO2 eq. Ce calcul est établi selon les valeurs de PRG. Le potentiel de réchauffement global (PRG), est un indicateur qui mesure l’effet d’un gaz sur le climat en le comparant à l’effet réchauffant du CO2. Le PRG100, indique le potentiel de réchauffement équivalent sur 100 ans.
Dans un discours prononcé lundi au siège des Nations Unies à New York, le Secrétaire général de l’Organisation, António Guterres, a appelé les dirigeants mondiaux à ne plus perdre de temps pour protéger la planète et sa population des conséquences désastreuses du changement climatique, alors que « le monde change sous nos yeux ».
Face à l’urgence, mise en lumière durant l’été 2018 par une succession de catastrophes écologiques, 700 scientifiques français se mobilisent dans «Libération», exhortant les gouvernants français à passer de l’incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone. D’autant que les solutions sont disponibles.
Sommes-nous devenus à ce point insensibles que nous nous satisfassions de rester inertes face à l’énormité du réchauffement climatique ? Partout dans le monde : surmortalité de tout ce qui vit et pertes de récoltes dues aux températures, sécheresses, inondations, feux de forêt et tempêtes extrêmes. En Belgique, nous ne sommes plus épargnés : difficultés cardio-respiratoires et surmortalité des personnes fragiles, de la faune et de la flore à cause de la canicule, pertes de récoltes et restrictions d’eau à cause de la sécheresse, dégâts matériels à cause d’orages violents. Chaque année voit tomber de nouveaux records météorologiques et de nouvelles calamités.
Selon une étude de la prestigieuse grande école américaine MIT,la plaine du nord de la Chine pourrait bientôt devenir si chaude et si humide qu'un homme en pleine santé succomberait en seulement six heures.
Un pic historique de 52,9°C a été enregistré le 24 juillet dans la vallée de la Mort, dans cette Californie qui lutte depuis une semaine contre des incendies dévastateurs. Au Japon, où Kyoto a connu un record de chaleur à 39,8°C le 19 juillet, les habitants étaient presque heureux ce week-end de voir arriver un typhon pour faire baisser le thermomètre. Au même moment, la température nocturne n’est pas descendue sous 25,2°C au bord de la mer de Barents, du jamais vu en Scandinavie, elle aussi en train de se battre contre les flammes. Canicule française la semaine dernière. La verte Albion qui attend désespérément la pluie depuis fin mai. Des incendies meurtriers en Grèce.
Des chercheurs ont mis au point des systèmes de captation et de séquestration du carbone pour réduire les taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ils souhaitent ainsi infléchir la courbe du réchauffement climatique. Mais en raison de leur faible rentabilité économique et énergétique, ces technologies peinent à convaincre.

2017

Un tribunal allemand a jugé « recevable » la plainte d’un paysan péruvien contre l’énergéticien RWE, qu’il rend responsable du réchauffement climatique dans les Andes. Cette décision « historique » ouvre une brèche juridique contre les entreprises émettrices de gaz à effet de serre.
Les tourbières boisées des zones tropicales, d'importants puits de carbone, sont menacées par le changement climatique qui, en changeant les précipitations pourrait les assécher, contribuant à accélérer le réchauffement de la planète, selon une étude publiée lundi.

2015

2014

2013

Hausse des précipitations ou désertification, multiplication des cyclones et des séismes, fonte des glaces... la quasi-totalité de la planète subit les effets du réchauffement climatique.
La conjonction d’une évolution parallèle défavorable de nombreux paramètres qui caractérisent notre système, sous l’effet de l’évolution parallèle défavorable de nombreuses variables qui le déterminent, ainsi que l’absence manifeste de reconnaissance sociétale et politique de cet état de fait, et l’absence consécutive de toute action collective massive susceptible d’inverser les tendances précitées, me convainc chaque jour davantage qu’il est inévitable que nous allons percuter un mur....

2009