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Page de l’Observatoire de l’Anthropocène dédiée au groupe FaceBook

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Bruno

2024

Des milliers de départs de feu ont eu lieu depuis le début de l’année dans cette importante zone humide, dans le centre-ouest du Brésil. ONG et autorités craignent que la saison sèche, qui vient à peine de débuter, ne donne lieu à des incendies encore plus importants qu’en 2020.
La transition vers une gestion plus durable et inclusive nécessite l’implication de toutes les parties prenantes mais aussi du débat, du temps et de la formation. Une chronique de Bruno Gemenne; sustainability Manager HEC Liège, École de gestion de l’Université de Liège.
Op de 28ste klimaattop beloofde voorzitter Al-Jaber in zijn toespraak na het klimaatakkoord vol trots “een betere toekomst voor de mensheid en de planeet”. Opvallend is dat hij hier mens en planeet apart benoemd. Deze scheiding tussen ‘natuur’ en ‘mens’ op COP28 is kenmerkend voor het antropocentrisme, een denkwijze waarin de mens centraal staat. Deze ideologie domineert niet alleen het taalgebruik van de klimaattop, maar ook dat van de media. In zijn boek ‘We Have Never Been Modern’ legt de bekende denker Bruno Latour, een socioloog, antropoloog en filosoof, uit wat de gevolgen zijn van deze loskoppeling: het geeft de mens de mogelijkheid om boven de natuur uit te stijgen, deze te beheersen en te manipuleren.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Bruno Colmant, docteur et professeur d'économie, membre de l'académie royale de Belgique. 88 livres à son actif. Il nous fait le plaisir de revenir sur notre chaîne pour nous partager son point de vue sur l'explosion des différents programmes d'I.A. disponible pour les citoyens et les entreprises. Il considère au vu de leurs rapides évolution qu'on es entrain de vivre une nouvelle révolution plus conséquente encore que la révolution industrielle de 1850. Nous abordons les enjeux humains et le lien inévitable avec l'écologie.

2023

Le Massachusetts Institute of Technology définie l'IA comme la capacité des ordinateurs à imiter les fonctions cognitives humaines telles que l'apprentissage et la résolution de problèmes, en utilisant les mathématiques et la logique pour simuler le processus de raisonnement qui aide les humains à apprendre de nouvelles informations et à prendre des décisions. L'IA générative, comme ChatGPT, est mentionnée comme étant énergivore, tant pendant l'entraînement que lors de l'inférence. La puissance de calcul nécessaire à l'IA contribue à une consommation électrique importante et à des émissions de CO2 à grande échelle. Les chercheurs comparent le coût énergétique de l'inférence et de l'entraînement, soulignant que ce dernier a un impact environnemental beaucoup plus important.
Économiste et professeur à l’UCLouvain et à l’ULB, Bruno Colmant était l’invité du “Café sans filtre” de Maxime Binet ce lundi 30 octobre 2023 sur LN 24 et LN Radio.
Nous approchons du bicentenaire de la Belgique. C’est une étape majeure pour un Royaume qui a navigué à travers les siècles avec une stabilité constitutionnelle inébranlable.
Le journal l’Indépendant à Narbonne a révélé le 2 août 2023 qu’ « une erreur a entraîné le 5 juillet un hélicoptère à larguer 2 000 litres provenant d’un bassin d’évaporation du site d’Orano Malvési de Narbonne ». L’incident s’est produit dans le cadre des opérations de lutte contre un incendie à Montredon-des-Corbières. Un hélicoptère bombardier d’eau basé à Carcassonne a en effet « effectué un ravitaillement en eau dans les bassins de décantation de la société Orano…/…Un équipage de pompiers a été impacté par un largage…“. Le journal précise que la source de ce message, émane de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise (DGSCGC) au ministère de l’Intérieur.
Mémoire présenté au ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie dans le cadre de la Consultation sur l'encadrement et le développement des énergies propres au Québec
Paris est la capitale européenne la plus mortelle en cas de canicule. Une situation qui s’explique par le phénomène d’îlot de chaleur urbain et des logements peu adaptés aux fortes températures.
Une envie de transmettre, d’expliquer. De s’expliquer aussi. Sur la cohérence d’une pensée que l’apparente dispersion et variété des sujets qu’il a abordés avait, en partie, masquée. Bruno Latour s’est livré à cette série d’entretiens avec une simplicité, une jubilation et une puissance qui n’adviennent que dans les moments où l’on sait que la vie, et notamment celle de l’esprit, se condense. Un apaisement lié au sentiment d’urgence, une immanence indissociable de l’imminence et de la nécessité à tout concentrer, résumer, déployer. Un souci de clarté, un plaisir de la conversation, un art de la performance. Comme si tout s’éclaircissait alors que la fin approchait.
Dans quelques dizaines d’années, le coût du vieillissement de la population représentera près du tiers du PIB. Si le système de pensions doit être changé, cela ne doit pas signifier qu’on gomme les fondements du système actuel. Au contraire : il faut les renforcer.
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
A l'initiative des Joyeux résistants, le projet "quelques bières avec..." poursuit l'objectif d'aborder le vaste domaine de la transition ou du basculement, ...
Si l’été est le moment du recul et de la réflexion, je suis, en vérité, pétrifié. Nous sommes face à des défis environnementaux existentiels, dont les conséquences sociales, économiques, migratoires et militaires sont d’une envergure qui nous dépasse. Cette réalité se conjugue à une anxiété sociale, qui reflète la dualisation croissante de la société. Car, ne l’oublions pas, bon pays, mauvais pays développé, la part de la population qui est sous le seuil de pauvreté dépasse 25 %. Et c’est honteusement un problème de riches, puisque 10 % de la population mondiale vit dans l’extrême pauvreté.
Le biologiste français Bruno David, invité dans l'émission Tout un monde, fait part de ses espoirs pour la protection de la biodiversité. Il déplore cependant une méconnaissance générale du vivant et une forme d'immobilisme en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Pourquoi la monnaie s'appelle-t-elle la monnaie? Et qu'est-elle devenue pour nous aujourd'hui? Petit cours de mythologie et d'histoire.
Nous pénétrons dans un monde où la volatilité sociétale s’amplifie à mesure que la mondialisation physique et informationnelle s’intensifie
"La décroissance, ça veut dire être moins bien soigné, ça veut dire se déplacer moins, ça veut dire une qualité de transport moins bonne et ça veut dire moins de prospérité pour nos enfants", a dénoncé le ministre de l'Économie.
En 2021, les fuites enregistrées sur l’EPR de Taishan 1 sont d’abord considérées comme banales par de nombreux experts. Après étude d’informations transmises par un salarié du nucléaire, la CRIIRAD interpelle les autorités et révèle que ces dysfonctionnements sont liés à un défaut de conception de l’hydraulique de la cuve susceptible d’impacter tous les réacteurs EPR, dont celui de Flamanville. Huit mois plus tard, l’IRSN confirme l’analyse de la CRIIRAD : un défaut de conception est bien à l’origine de vibrations anormales conduisant à un endommagement inédit du combustible nucléaire dans le cœur des EPR. L’Autorité de Sûreté Nucléaire laissera-t-elle malgré tout démarrer l’EPR de Flamanville ?
Logement, mobilité, nourriture, énergie… Pour satisfaire la demande, 180 milliards de tonnes de matières premières, soit 3 fois la quantité de ressources actuelles, seront nécessaires à l’horizon 2050.
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
Les résultats du premier trimestre sont dans la même dynamique que les résultats record de 2022, avec une demande forte pour cet été et des tarifs qui s'envolent.
L'avènement de l'IA est bien plus qu'une simple révolution technologique, c'est une menace pour la valeur même du travail et de la cognition humaine.
In recent years, governments of several low-income countries have taken decisive action by removing fully or partially user fees in the health sector. In this study, we review recent reforms in six sub-Saharan African countries: Burkina Faso, Burundi, Ghana, Liberia, Senegal and Uganda. The review d …
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
Quel est le sujet politique de la bifurcation écologiste ? Le livre de Latour et Schultz part d’un constat de plus en plus partagé : maintenir les conditions d’habitabilité de la Terre nécessite de rompre avec le développement irrésistible de la production. Mais à l'heure de cette redéfinition terrestre des classes, les écologistes sont-ils voués à devenir la nouvelle classe dominante ou bien doivent-ils lutter avec les autres dominé·es pour abolir les classes ?
Un économiste orthodoxe bien médiatisé depuis toujours a fait (fin 2022) un virage à 180° : « Le capitalisme néolibéral n’est plus compatible avec le défi climatique. Chaque jour me rend plus inquiet, car nous sommes devant les silences qui précèdent les grands périls. Une planification étatique est indispensable. » On (il) en parle sur tous les médias. Un ex. parmi d’autres : https://www.lalibre.be/.../le-capitalisme-neoliberal.../ La conférence proprement dite (45 minutes), lors de notre AG annuelle le 18-03-23, commence à la 6ème minute, et est suivie d'un échange de Q/R. Bruno Colmant est Economiste, membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur au sein de trois universités, ex- membre du Management Committee de la Bourse de New York (NYSE), ex-CEO de ING, ex-CEO de la Bourse de Bruxelles, ex-Chef de Cabinet du Min. des Finances, auteur de 87 ouvrages dont le dernier (en 2023) - Un brûlante inquiétude-, signe d’un virage important, appelle à des changements profonds de notre modèle économique. htt
La rivière Colorado et ses grands barrages, qui alimentent sept États de l’Ouest et quarante millions d’Américains, sont au plus bas. Et l’avenir s’annonce pire…
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐂𝐨𝐥𝐦𝐚𝐧𝐭 n’est pas le premier venu : intellectuel de haut vol, doté d’une culture impressionnante, il est l’auteur de plus de 80 ouvrages et une myriade d’articles, économiques principalement. Pour son pedigree, trop long à développer ici, je vous renvoie vers votre moteur de recherche favori, sachez tout de même qu’il est économiste, fiscaliste, chargé de cours dans plusieurs universités, qu’il a travaillé pour plusieurs banques et a même présidé la bourse de Bruxelles (en plein crash de 2008). J’avoue que pendant longtemps, je ne me suis guère intéressé à sa pensée ...
Comme les températures sont « de saison », on parle moins d’écologie en Belgique, et on parle à peine de la France qui va devoir rationner l’eau.
Nous ne pouvons plus dissocier, ainsi que je l’ai erronément cru trop longtemps, l’économie et l’écologie, car l’âpreté de la consommation et de l’enrichissement entraîne un saccage de la nature. Ceci n’est pas encore intégré dans les marchés financiers dont les rendements exigés et l’horizon de temps semblent incompatibles avec les limites planétaires.
Si l’économie politique1 s’est depuis longtemps efforcée d’expliquer l’extraordinaire plasticité et l’impressionnante résilience de l’économie capitaliste face aux crises, et l’anthropologie culturelle de dévoiler les croyances fondamentales de notre modernité prétendument débarrassée de toute forme de superstition et de pensée magique, les ouvrages qui tentent de bâtir des ponts entre ces deux disciplines sont plus rares. C’est le projet d’Alf Hornborg, professeur d’anthropologie culturelle et d’écologie humaine à l’Université de Lund.
L’économie face au défi climatique. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires,...
L’économie de marché est ambivalente. Elle attire par sa capacité à générer le progrès et à démultiplier la richesse. Mais, en même temps, elle est effrayante, voire suffocante, à cause de son narcissisme.
Pour le titre de son livre, Bruno Comant s'est inspiré de l'Encyclique de Pie XI contre le nazisme en 1937 qui traduisait à l'époque une grande angoisse face à notre capacité de répondre aux enjeux majeurs du moment. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires, énergétiques et économiques sont les premières secousses de multiples chocs sociétaux d'une envergure titanesque. Tous les déséquilibres vont s'embraser et se conjuguer avec rapidité et violence. Il en résultera des conflagrations écologiques et socio-économiques dont les premières détonations sont aujourd'hui audibles. Face à ces défis stupéfiants, il faut immédiatement rebâtir l'efficacité stratégique des États européens tout en clôturant l'hégémonie du néolibéralisme anglo-saxon. S'il existe des périodes politiques, il faut désormais un temps étatique.

2022

Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
Président du Muséum national d’histoire naturelle, paléontologue et biologiste marin, Bruno David explique en quoi la crise de la biodiversité, silencieuse, fulgurante, représente un péril vital pour l’humanité. Et appelle à un sursaut.
"La solution au déficit de la Belgique est à trouver dans la croissance et l’emploi", avance l’économiste Bruno Colmant
Une carte blanche de Bruno Colmant, Docteur en Économie appliquée, Expert-comptable, Membre de l’Académie Royale de Belgique.
Une rencontre passionnante entre l’un des plus éminents anthropologues de notre époque, lu et étudié dans le monde entier, et un auteur de BD qui sait mêler avec brio sciences humaines et humour incisif. D’après Philippe Descola – anthropologue et professeur au Collège de France –, Bruno Latour et de nombreux autres penseurs contemporains, il est temps de se défaire de notre concept de « Nature » et d’apprendre à penser par-delà la distinction que l’Occident moderne trace entre la nature et la culture. Selon Alessandro Pignocchi, chercheur mais aussi auteur de bande dessinée, en France c’est dans les ZAD, et notamment celle de Notre-Dame-des-Landes, que cette révolution cosmologique trouve son expression la plus concrète et la plus massive. Il faut sortir de la nature à vocation utilitaire à laquelle elle se trouve cantonnée : la nature n’est pas utile, elle est source de liens. À partir d’images tirées des albums d’Alessandro Pignocchi, les deux auteurs croiseront leurs points de vue sur l’anthropologie, l’é
l'Académie Royale de Belgique a organisé un séminaire exceptionnel sur les cinquante ans du rapport Meadows. Les défis environnementaux (changement climatique, bouleversement des équilibres environnementaux, éradication des espèces, dévastation des espaces naturels, problèmes hydriques, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution par le plastique, etc.) sont, en effet, gigantesques, car l'écosphère est déstabilisée par nos modes de production, de consommation et de gaspillage.
Programme Accueil par Didier Viviers, Secrétaire perpétuel Introduction par Isabelle Ferreras, Directrice de la Classe La commande du Rapport Meadows par le Club de Rome. Retour sur l'histoire par Daniel Janssen Le Rapport Meadows a 50 ans. Quels constats quant aux rapports entre science, technologie et société ? Intervenants : Bruno Colmant, Dominique Méda et Jean-Louis Migeot Présidente : Véronique Cabiaux
En août 2019, le philosophe Bruno Latour, décédé dans la nuit du 8 au 9 octobre derniers, inaugurait la rentrée des nouveaux étudiants de Sciences Po Paris, sous le signe d’une conférence consacrée à l’Anthropocène. Quatre ans plus tard, nous avons demandé à Thomas, Lola et Emma, trois étudiants témoins de cette « leçon inaugurale », ce qu’ils en retenaient.
Il faut restaurer le culte de l’intérêt collectif. La troisième voie vers un projet sociétal ambitieux est peut-être de combiner une moindre croissance de capitalisme d’accumulation, une taxation du carbone et la promotion de la recherche.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Bruno Colmant, docteur en économie et membre de l'académie royale de Belgique. 87 livres à son actif. Comme il le dit, sa vie s'est orienté sur 3 axes : Travailler dans le secteur financier, donner cours dans les universités et écrire des livres. Il crie haut et fort aujourd'hui que le capitalisme néolibéral n'est pas compatible avec le défi climatique, il reconnaît humblement qu'il faisait fausse route.
Bruno Latour a le grand mérite d’avoir introduit en sciences sociales et philosophie les apports récents des sciences naturelles sur le fonctionnement du vivant, les questions écologiques et les questions fondamentales que cela pose. Je cherche à comprendre comment il reprend des découvertes scientifiques, que je connais bien par ailleurs, et comment il les reformule en questions philosophiques, de sciences sociales et dernièrement de politique.
Bruno Latour est mort le 9 octobre. Philosophe et sociologue, il a renouvelé la pensée écologique en plaidant pour le retour des « non-humains » en politique.
L’influent philosophe français est décédé ce week-end. Il s’était fait critique de la pensée qui sépare nature et culture. Et de la sécession des classes dirigeantes.
Le célèbre philosophe et sociologue Bruno Latour, considéré comme l'un des plus grands intellectuels contemporains français, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans.
Philosophe, anthropologue et sociologue des sciences et des techniques, Bruno Latour est décédé dans la nuit du 8 au 9 octobre. Il était considéré comme l’un des plus grands intellectuels contemporains et une grande figure de la pensée écologiste.
Dans le 4ème épisode du PODCAST "Déclic – le Tournant", nous nous intéressons au néolibéralisme. A l’heure où de nombreux gouvernements dénoncent les dérives du marché énergétique, certains se demandent si le néolibéralisme tel qu’incarné politiquement depuis les années 80 n’est pas en train de mourir. Alors mythe ou réalité ?
Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, de taille gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. L'euro n'est plus un projet fédérateur : en déconnexion avec les réalités de l'économie, ses erreurs de conception apparaissent au grand jour. Pourtant, il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement. Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux États-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, exbanquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'
En moins de 40 ans, le capitalisme anglo-saxon s'est engouffré dans nos communautés européennes.Chaque jour, la mondialisation et la révolution de la digitalisation amplifient la prédominance de cette sphère marchande. C'est un choc socialement insoutenable pour des pays imprégnés des équilibres d'après-guerre. Aujourd'hui, les États européens sont écartelés entre des engagements sociaux impayables et des marchés qui leur échappent.
Et si la crise de 2008 n?avait été que l?annonce de chocs sociétaux titanesques ? Le capitalisme anglo-saxon contribue-t-il à créer une société illibérale dans un monde désordonné ? Comment rendre à l?État son autorité sans qu?il devienne autoritaire ou liberticide ?
La sphère marchande, désormais mondialisée et digitalisée, entre en violente collision avec les politiques de nombreux pays européens. En effet, le néo-libéralisme américain apporte une incontestable croissance économique et une extraordinaire élévation du niveau de vie. Il exige cependant une mobilité parfaite et une individualisation du travail. En revanche, les États-providences européens furent bâtis, à l’opposé du néo-libéralisme, sur la stabilité et la solidarité du travail. L’euro lui-même est fondé sur ce même postulat, non encore vérifié, de l’amplification de la mobilité du travail.
Transposé dans le monde de l’économie, cela pourrait s’énoncer : « l’économie est un jeu simple : tous les économistes courent après leurs intuitions et, à la fin, c’est toujours John Maynard Keynes qui a raison ». Et, Bruno Colmant, professeur d’économie aux universités et ancien banquier, de retour au conseil stratégique global, est pétri d’intuitions. Le mot apparaît à nombre de reprises dans son dernier essai sur La monnaie fondante, La plus stupéfiante des révolutions financières, et dans les états d’âme fort sombres (les états, pas l’âme!) qu’il partage sur Twitter et sur LinkedIn.
En 1916, l'économiste belgo-allemand Silvio Gesell imagina une théorie monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il fallait donner une date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu’un billet thésaurisé perdrait irrémédiablement et progressivement sa valeur. La monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un pourcentage d’usure. Il préconisait un estampillage d’un millième par semaine, correspondant à un taux d’intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement aurait favorisé la rotation de l’économie et la mise à l’emploi. Sa théorie ne fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpella les plus éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta que « l'avenir apprendrait plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher, l’économiste américain majeur de l’entre-deux-guerres, avança que « le système de circulation monétaire proposé par Silvio Ge


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