Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:

Crise économique, crise migratoire, dérèglement climatique, crise sanitaire, guerres, et plus récemment crise...
Des chantiers à la pelle et une demande "jamais vue": en Espagne, les installations photovoltaïques individuelles sont en plein boom, dopées par la flambée des prix de l'énergie. L'occasion pour le pays de combler son retard dans un secteur à fort potentiel."Le soleil, ici, on en a quasiment toute l'année", rappelle Paloma Utrera, en présentant les panneaux noirs installés sur le toit de son pavillon de Pozuelo de Alarcón, commune aisée de la banlieue de Madrid. "Il faut en profiter", ajoute-t-elle, tout sourire.
La crise énergétique a créé "un élan sans précédent" en faveur du déploiement des énergies renouvelables, dont les capacités mondiales devraient quasiment doubler sur les cinq ans à venir, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Le monde devrait développer autant de capacités renouvelables ces cinq prochaines années qu'il l'a fait au cours des 20 dernières, selon le rapport 2022 de l'AIE sur les énergies renouvelables.
Le gouvernement avait annoncé à la fin de juin sa réouverture temporaire durant l’hiver, en raison des tensions dans l’approvisionnement en énergie.
Le cercle de cinq économistes, qui conseille le gouvernement d’Olaf Scholz, défend une réponse « non idéologique » à la crise énergétique.
"On n'arrive plus à fournir la demande": en Bourgogne, un des derniers charbonniers de France à produire l'or noir de manière artisanale profite de la flambée du prix des autres énergies. "On le fait toujours comme on le faisait il y a 3.500 ans": Gabriel Taviot, 55 ans, barbe, bonnet et cils recouverts d'un voile de poussière grise, effeuille de son râteau la couche superficielle de "la meule". Il écume la motte de sa croute de paille et de terre et, précautionneusement, pour ne pas abimer le charbon de bois cassant comme du verre, dévoile les bouts de bois noirs qui s'affaissent au sol dans des fumeroles virevoltant à travers les grands arbres. A même le sol de la forêt d'Arthonnay, dans les profondeurs de l'Yonne, Gabriel installe depuis des décennies ses meules de charbonnier.
Sur les hauteurs d'une banlieue balnéaire d'Athènes, des bûches soigneusement empilées attendent d'être chargées dans les coffres des voitures. Face à la flambée des prix de l'énergie en Grèce, des distributions gratuites de bois de chauffage sont organisées pour les habitants. "On en a bien besoin (...) surtout en cette année difficile", lance Yiannis Dimitrakopoulos, un retraité âgé de 75 ans venu récupérer du bois à Glyfada, à une vingtaine de kilomètres du centre de la capitale grecque. Un peu plus loin, des dizaines d'automobilistes attendent patiemment leur tour.
Décryptage de LN24+ dans les entrailles du plus grand réacteur de fusion nucléaire au monde.
En Allemagne, certains hôpitaux pourraient devoir fermer leurs portes en raison de la crise énergétique, a mis en garde dimanche le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach.
Le vacarme assourdissant de l'énorme turbine tournant à pleine puissance sonne comme un soulagement: avec douze ans de retards, le réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto en Finlande arrive à pleine puissance juste avant un hiver très tendu en matière d'énergie en Europe. La vapeur du réacteur voisin, portée à près de 300 degrés, fait tourner la turbine de plus de 60 mètres de long jusqu'à 25 fois par seconde, réchauffant l'atmosphère à l'intérieur du bâtiment à une température digne d'un sauna finlandais pour le visiteur vêtu de l'équipement de protection.
La crise énergétique plombe la première économie de la zone euro. Une récession de 0,4% est attendue en 2023.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.
L’Organisation de coopération et de développement économiques a publié, le 26 septembre, des prévisions économiques sombres pour les pays européens en 2023. L’Allemagne devrait connaître une récession, ainsi que plusieurs autres États européens, en cas d’aggravation de la crise énergétique actuelle. Les températures de cet hiver joueront un rôle important dans ce scénario. Explications.
Les prix élevés du gaz et de l'électricité font peser un "risque imminent" de "pertes de production" et "d'arrêts de milliers d'entreprises européennes", a averti jeudi BusinessEurope, une organisation représentant le patronat européen.
Les gouvernements demandent aux citoyens de réduire leur consommation mais ne demandent pas aux industries des plastiques et de la pétrochimie de faire des efforts alors qu'"elles sont le principal moteur de l’augmentation de la demande mondiale de pétrole et de gaz."
Les institutions de soins courent droit vers la faillite à cause de l'augmentation des prix de l'énergie, a présagé lundi Santhea, l'association professionnelle et patronale d'institutions de soins wallonnes et bruxelloises.
La première économie de l’Union européenne subit de plein fouet les effets de la crise énergétique, affirme “Handelsblatt”. Face à la hausse des prix du gaz, les entreprises allemandes ont le choix entre réduire leur production et changer leur mode de fonctionnement.
Le secteur du commerce a décidé d'adopter des mesures d'économie d'énergie sans précédent pour faire face à la crise énergétique actuelle et aux prix élevés de l'électricité et du gaz, annonce mercredi la fédération sectorielle Comeos.
Quelque 300 entreprises françaises risquent de se retrouver en difficulté d'ici la fin de l'année en raison de l'envolée des coûts de l'énergie, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie, Roland Lescure. "On parle aujourd'hui de quelques dizaines d'entreprise, un peu plus de 300, qui nous alertent en disant +là, je peux plus, il va falloir faire quelque chose+", a déclaré le ministre sur l'antenne de Sud Radio, interrogé sur un "risque de décrochage" pour certaines entreprises cet hiver.
Une ampoule moins brillante, des SMS d'alerte Ecowatt, voire des "coupures ciblées" d'électricité ou de gaz en "dernier recours" : les gestionnaires des réseaux d'électricité RTE et de gaz GRTgaz ont proposé mercredi une sorte de boîte à outils pour préserver le système énergétique en cas de tensions entre l'offre et la demande cet hiver. Ecowatt, la "météo" de l'électricité RTE mise sur sa plateforme Ecowatt (www.monecowatt.fr) pour améliorer la "sobriété" énergétique des Français. Elle permet aux entreprises, collectivités et particuliers d'être avertis d'éventuelles tensions sur le réseau électrique trois jours à l'avance et d'adopter des écogestes pour réduire leur consommation, sur la base du volontariat. À ce jour, 100.000 personnes sont inscrites sur la plateforme Ecowatt.
Les universités ont agi en concertation.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
L'industrie allemande de la chimie devrait connaître une lourde chute de sa production en 2022 en raison de la crise énergétique et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi la puissante fédération du secteur VCI. "Compte tenu de l'évolution spectaculaire des marchés du gaz et de l'électricité, le VCI (...) prévoit une baisse de la production en 2022 de 5,5% pour l'ensemble du secteur" et sur un an, a déclaré l'organisation dans son rapport d'activité trimestriel. Sans l'industrie pharmaceutique, la production reculerait encore davantage, de 8,5%. "L'industrie de la chimie (...) ressent très nettement les conséquence de la guerre en Ukraine : prix de l'énergie astronomique, fort coût des matière premières et pénuries", a-t-elle détaillé. "À cela s'ajoute l'incertitude de savoir si un rationnement du gaz sera nécessaire cet hiver", selon l'organisation. Au deuxième trimestre, la production du secteur de la chimie a déjà chuté de 6,4% par rapport au début de l'année. Les capacités productiv
Dans son discours annuel sur l’état de l’Union devant les eurodéputés à Strasbourg, la présidente de la Comission Ursula von der Leyen fait ce mercredi plusieurs annonces face à la flambée des prix de l’énergie.
Dans son discours sur l’état de l’Union européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé un mécanisme visant à aider les États membres à « amortir » la crise énergétique. Un plafonnement des revenus des entreprises produisant de l’électricité permettrait de rapporter « plus de 140 milliards d’euros ».
Un édito de François Mathieu. Le document de deux pages postérieur au kern de vendredi dernier relatif aux mesures à prendre en réponse à la crise de l’énergie confirme le sentiment d’incompréhension qui nous habite depuis quelques mois.
Comme chaque lundi, nous recevons un invité. Aujourd'hui, il s'agit de Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School of Economics and Management de l'Université libre de Bruxelles. Ses domaines de compétences sont, en particulier, la finance durable, la résilience au sein des entreprises, l'innovation sociale et l'éthique dans le business. Nous parlons avec lui des pistes pour résoudre la crise énergétique, du rôle des entreprises, du scandale Solvay, du rachat de Twitter et même de la journée sans voiture en Région bruxelloise.
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
Face à des discours prônant une sobriété qui cacherait un agenda de décroissance, le Mouvement réformateur a plaidé dimanche, lors de sa "journée des familles", pour une consommation "intelligente", soutenue par la prolongation des centrales nucléaires et la mise à contribution du secteur.
Les ministres européens de l'Energie tentaient vendredi, dans la douleur, de se mettre d'accord sur des mesures d'urgence pour enrayer l'envolée des prix du gaz et de l'électricité provoquée par l'offensive russe en Ukraine. "Il faut des mesures exceptionnelles (...) Nous allons connaître un hiver très difficile, mais notre union énergétique est solide et prévaudra", a assuré la commissaire à l’Énergie Kadri Simson à son arrivée à la réunion à Bruxelles, au début de laquelle les ministres ont observé une minute de silence en hommage à Elizabeth II. Sous pression, la Commission européenne a soumis aux 27 États membres plusieurs pistes de mécanismes, souvent complexes et dont les détails restent à affiner, avec l'espoir d'aboutir la semaine prochaine à un texte suffisamment consensuel pour être rapidement approuvé.
Alors que la guerre en Ukraine a plongé l’Europe dans une grave crise énergétique, l’économiste Jacques Percebois revient, dans un entretien au « Monde », sur l’histoire de la dérégulation du secteur, qui a contribué, selon lui, à la situation actuelle.
La Finlande a dû démarrer jeudi matin deux centrales électriques de secours pour éviter une pénurie de courant, a annoncé l'opérateur chargé du réseau après avoir averti fin août du risque de coupures cet hiver face à la crise énergétique en Europe. Fonctionnant au fioul, les centrales de réserve exploitées par l'opérateur Fingrid à Huutokoski (sud-est) et Forssa (sud-ouest) ont été démarrées durant trois heures, a annoncé l'entreprise publique dans un communiqué.
Les céréaliers français, qui ont déjà subi depuis un an un triplement du prix des engrais, se sont inquiétés jeudi de la disponibilité de ces intrants, constatant déjà des "rationnements" sur le marché européen. Jamais les engrais de synthèse n'ont été aussi chers : depuis 2020, le prix de l'azote (N), qui favorise la croissance des tiges et feuilles, a augmenté de 80%, celui du phosphore (P), qui aide à l'enracinement, de 36% et celui de la potasse (K), qui renforce la résistance aux maladies, de 22%, a souligné l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) lors d'une conférence de presse à Paris.
Les subventions aux combustibles fossiles, néfastes pour la planète, ont presque doublé en 2021 et devraient encore progresser fortement en 2022. Cela s'explique par la hausse des prix de l'énergie, exacerbée depuis février dernier par la guerre en Ukraine. En réponse, de nombreux gouvernements ont mis en place des dispositifs de soutien public aux consommateurs et/ou aux producteurs. L'OCDE et l'AIE appellent à mettre en place des mesures ciblées et à investir dans la transition bas-carbone.
Une circulaire vient d'être envoyée par le ministre des Pouvoirs locaux à toutes les communes wallonnes afin de les inciter à réduire leur consommation énergétique.
Un quart des PME et des indépendants subissent actuellement des pertes en raison des prix élevés de l'énergie, indique ce mardi Unizo sur la base d'une enquête menée auprès de 1 143 entreprises. L'organisation des indépendants souhaite un "cadre de soutien" pour les entreprises en difficulté. L'enquête montre qu'un tiers des entreprises ont vu leur facture de gaz doubler et un cinquième même tripler. Pour 22 % d'entre elles, les prix qu'elles paient pour l'électricité ont déjà au moins doublé. Et à peine 7 % des PME et des indépendants disent qu'ils peuvent ou osent répercuter l'augmentation des coûts sur leurs clients.
Les pays riverains de la Baltique se sont mis d'accord mardi pour y multiplier par sept leur capacité éolienne offshore d'ici 2030, à 20 gigawatts, pour se passer du pétrole et du gaz russes. "Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant également l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie.
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
Si le cours du pétrole cessait sa remontée, celui de gaz ne montrait aucun signe de ralentissement ce vendredi. La guerre en Ukraine couplée à la hausse de la demande continuaient de faire grimper les prix.
Déjà confrontée à de longues coupures d’électricité, l’Afrique du Sud fait en plus face à un fléau qui vient accentuer la précarité énergétique : le vol de câbles électriques, qui engendre la paralysie des services essentiels à la vie de tous les jours.
Dans l'ouest de l'Allemagne, le manque d'eau dû au pic de chaleur estival rend le Rhin difficilement navigable, faisant peser une menace supplémentaire pour une économie allemande déjà affaiblie. La perspective d'un arrêt partiel du trafic fluvial de ce fleuve parmi les plus fréquentés du monde constitue un nouveau casse-tête pour l'industrie allemande, déjà éprouvée par la crise du gaz russe et la flambée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Selon Madame von der Leyen, le plan d'urgence européen conclu la semaine dernière pour réduire la consommation de gaz permettra de garantir l'approvisionnement pour l'hiver prochain. Le président de la Commission a souligné qu'avec ce plan, l'UE a franchi "une étape décisive et sans précédent" dans la lutte contre les menaces du président russe Vladimir Poutine de couper complètement les approvisionnements en gaz.
"Nous avons pris un gros risque, aujourd'hui gagnant": avec la flambée des prix de l'énergie, le choix de Béthune d'exploiter le grisou, un gaz de mine autrefois cauchemar des mineurs, apparaît désormais comme un filon à creuser dans l'ex-bassin minier. Pour la zone, partagée entre Nord et Pas-de-Calais, "le gaz de mine est un atout compétitif", estime Pierre-Emmanuel Gibson, adjoint au maire de Béthune en charge de la transition énergétique.
Cette crise a été causée par une trop forte dépendance du pays à la Russie pour son approvisionnement énergétique.
En 1973, un choc pétrolier frappe la France et ses voisins européens. Des mesures sont prises pour réduire la consommation de pétrole et d’énergie, comme la réduction de la vitesse sur les autoroutes à 120 km/h ou la limitation du chauffage. Cinquante ans plus tard, les Français sont-ils prêts à appliquer ces règles de sobriété énergétique ? On a posé la question à une sociologue.
La raréfaction des livraisons de gaz russe en Allemagne remet sur le tapis la question de l'énergie nucléaire, en principe bientôt abandonnée, mais dont une prolongation n'est plus désormais complètement exclue. Le gouvernement allemand a indiqué lundi qu'il trancherait "dans les prochaines semaines" sur une possible prolongation des dernières centrales nucléaires, prévues pour s'arrêter définitivement en fin d'année, en s'appuyant sur une nouvelle expertise en cours.
Les coupures de courant récurrentes sont une source majeure de frustration dans le pays le plus industrialisé d'Afrique. Le président était attendu pour remédier aux pannes qui ont coûté des millions de dollars par jour au pays en juillet, imposant aussi aux Sud-Africains de vivre six à huit heures par jour dans le noir pendant plus de deux semaines.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Les grands argentiers du G20 réunis vendredi en Indonésie pour discuter de l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, ont été enjoints de s'unir et d'agir face aux crises alimentaire et énergétique dont les conséquences pourraient être "catastrophiques".
Afin de mieux résister à la baisse drastique des approvisionnements russes, voire leur possible arrêt, Bruxelles recense à l'intention des Vingt-Sept les mesures permettant de réduire la consommation européenne de l'ordre de 25 à 60 milliards de m³.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
Les vagues de chaleurs successives, couplées au manque de précipitations, assèchent le Rhin. En affichant le niveau des eaux saisonnier le plus faible en quinze ans (notamment dans les villes allemandes de Kaub, Duisburg et Düsseldorf), le fleuve le plus dynamique d'Europe de l'Ouest subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Long de 1.200 kilomètres, de la Suisse aux Pays-Bas, il s'impose comme l'une des principales artères de l'économie européenne grâce au commerce maritime. Or, la sécheresse, en abaissant son niveau, contraint les navires à devoir réduire fortement leurs cargaisons. Une contrainte d'autant plus forte que l'Europe plonge dans l'une des pires crises énergétiques de son histoire. Le robinet du gaz russe coupé, plusieurs pays européens cherchent en effet déjà à assurer leurs stocks pour l'hiver prochain, de charbon notamment.
Réquisition des centrales à gaz, remplissage forcé des stockages, réouverture de la centrale à charbon de Saint-Avold... Un volet du projet de loi «pouvoir d’achat», consulté par «les Echos», prévoit une série de mesures permettant au gouvernement de passer outre certaines règles afin de sécuriser l’approvisionnement du pays.
Sera-t-on privé de gaz et d’électricité cet hiver ? Quel impact sur les prix ? Damien Ernst, professeur de l’ULiège et spécialiste en énergie, a analysé la problématique énergétique ce mardi sur DH Radio.
Contraintes au sevrage de gaz russe, les puissances industrielles du G7 sont sous pression pour tenir leurs engagements climatiques, lors de leur sommet en Bavière, malgré le spectre d'un retour en force des combustibles fossiles les plus polluants.
L'Allemagne, qui a annoncé un recours accru au charbon pour compenser les baisses de livraisons de gaz russe, promet que cette solution sera temporaire et ne change rien à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030.
Les Pays-Bas ont annoncé lundi la levée des restrictions de production électrique au charbon afin de compenser une baisse des approvisionnements en gaz en provenance de Russie, un jour après que l'Allemagne voisine a pris une mesure similaire.
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
Je commence par la fin et je donne déjà la conclusion en disant qu’il n’y a aucune solution à la crise énergétique, même pas une « toute petite solution ». Si une société post-capitaliste émancipée advenait, alors elle cesserait de se préoccuper du problème énergétique ; elle n’irait pas le résoudre en étant « plus rationnelle » et « plus efficiente » avec l’énergie. Une société qui met la rareté à son principe — comme le fait le mode de production capitaliste — s’accule elle-même à devoir toujours plus rationner sa consommation d’énergie, parce qu’elle se rapproche d’une limite absolue. Elle se condamne à s’enfoncer dans une gestion totalitaire des ressources, dans des guerres de sécurisation, dans des crises socio-économiques d’impact croissant… Mais c’est une limite qui fait partie des principes fondateurs de cette société et non de la nature.


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
Crise énergétique

mars 2023

Crise économique, crise migratoire, dérèglement climatique, crise sanitaire, guerres, et plus récemment crise...

décembre 2022

Des chantiers à la pelle et une demande "jamais vue": en Espagne, les installations photovoltaïques individuelles sont en plein boom, dopées par la flambée des prix de l'énergie. L'occasion pour le pays de combler son retard dans un secteur à fort potentiel."Le soleil, ici, on en a quasiment toute l'année", rappelle Paloma Utrera, en présentant les panneaux noirs installés sur le toit de son pavillon de Pozuelo de Alarcón, commune aisée de la banlieue de Madrid. "Il faut en profiter", ajoute-t-elle, tout sourire.
La crise énergétique a créé "un élan sans précédent" en faveur du déploiement des énergies renouvelables, dont les capacités mondiales devraient quasiment doubler sur les cinq ans à venir, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Le monde devrait développer autant de capacités renouvelables ces cinq prochaines années qu'il l'a fait au cours des 20 dernières, selon le rapport 2022 de l'AIE sur les énergies renouvelables.

novembre 2022

Le gouvernement avait annoncé à la fin de juin sa réouverture temporaire durant l’hiver, en raison des tensions dans l’approvisionnement en énergie.
Le cercle de cinq économistes, qui conseille le gouvernement d’Olaf Scholz, défend une réponse « non idéologique » à la crise énergétique.
"On n'arrive plus à fournir la demande": en Bourgogne, un des derniers charbonniers de France à produire l'or noir de manière artisanale profite de la flambée du prix des autres énergies. "On le fait toujours comme on le faisait il y a 3.500 ans": Gabriel Taviot, 55 ans, barbe, bonnet et cils recouverts d'un voile de poussière grise, effeuille de son râteau la couche superficielle de "la meule". Il écume la motte de sa croute de paille et de terre et, précautionneusement, pour ne pas abimer le charbon de bois cassant comme du verre, dévoile les bouts de bois noirs qui s'affaissent au sol dans des fumeroles virevoltant à travers les grands arbres. A même le sol de la forêt d'Arthonnay, dans les profondeurs de l'Yonne, Gabriel installe depuis des décennies ses meules de charbonnier.

octobre 2022

Sur les hauteurs d'une banlieue balnéaire d'Athènes, des bûches soigneusement empilées attendent d'être chargées dans les coffres des voitures. Face à la flambée des prix de l'énergie en Grèce, des distributions gratuites de bois de chauffage sont organisées pour les habitants. "On en a bien besoin (...) surtout en cette année difficile", lance Yiannis Dimitrakopoulos, un retraité âgé de 75 ans venu récupérer du bois à Glyfada, à une vingtaine de kilomètres du centre de la capitale grecque. Un peu plus loin, des dizaines d'automobilistes attendent patiemment leur tour.
Décryptage de LN24+ dans les entrailles du plus grand réacteur de fusion nucléaire au monde.
En Allemagne, certains hôpitaux pourraient devoir fermer leurs portes en raison de la crise énergétique, a mis en garde dimanche le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach.
Le vacarme assourdissant de l'énorme turbine tournant à pleine puissance sonne comme un soulagement: avec douze ans de retards, le réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto en Finlande arrive à pleine puissance juste avant un hiver très tendu en matière d'énergie en Europe. La vapeur du réacteur voisin, portée à près de 300 degrés, fait tourner la turbine de plus de 60 mètres de long jusqu'à 25 fois par seconde, réchauffant l'atmosphère à l'intérieur du bâtiment à une température digne d'un sauna finlandais pour le visiteur vêtu de l'équipement de protection.
La crise énergétique plombe la première économie de la zone euro. Une récession de 0,4% est attendue en 2023.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.

septembre 2022

L’Organisation de coopération et de développement économiques a publié, le 26 septembre, des prévisions économiques sombres pour les pays européens en 2023. L’Allemagne devrait connaître une récession, ainsi que plusieurs autres États européens, en cas d’aggravation de la crise énergétique actuelle. Les températures de cet hiver joueront un rôle important dans ce scénario. Explications.
Les prix élevés du gaz et de l'électricité font peser un "risque imminent" de "pertes de production" et "d'arrêts de milliers d'entreprises européennes", a averti jeudi BusinessEurope, une organisation représentant le patronat européen.
Les gouvernements demandent aux citoyens de réduire leur consommation mais ne demandent pas aux industries des plastiques et de la pétrochimie de faire des efforts alors qu'"elles sont le principal moteur de l’augmentation de la demande mondiale de pétrole et de gaz."
Les institutions de soins courent droit vers la faillite à cause de l'augmentation des prix de l'énergie, a présagé lundi Santhea, l'association professionnelle et patronale d'institutions de soins wallonnes et bruxelloises.
La première économie de l’Union européenne subit de plein fouet les effets de la crise énergétique, affirme “Handelsblatt”. Face à la hausse des prix du gaz, les entreprises allemandes ont le choix entre réduire leur production et changer leur mode de fonctionnement.
Le secteur du commerce a décidé d'adopter des mesures d'économie d'énergie sans précédent pour faire face à la crise énergétique actuelle et aux prix élevés de l'électricité et du gaz, annonce mercredi la fédération sectorielle Comeos.
Quelque 300 entreprises françaises risquent de se retrouver en difficulté d'ici la fin de l'année en raison de l'envolée des coûts de l'énergie, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie, Roland Lescure. "On parle aujourd'hui de quelques dizaines d'entreprise, un peu plus de 300, qui nous alertent en disant +là, je peux plus, il va falloir faire quelque chose+", a déclaré le ministre sur l'antenne de Sud Radio, interrogé sur un "risque de décrochage" pour certaines entreprises cet hiver.
Une ampoule moins brillante, des SMS d'alerte Ecowatt, voire des "coupures ciblées" d'électricité ou de gaz en "dernier recours" : les gestionnaires des réseaux d'électricité RTE et de gaz GRTgaz ont proposé mercredi une sorte de boîte à outils pour préserver le système énergétique en cas de tensions entre l'offre et la demande cet hiver. Ecowatt, la "météo" de l'électricité RTE mise sur sa plateforme Ecowatt (www.monecowatt.fr) pour améliorer la "sobriété" énergétique des Français. Elle permet aux entreprises, collectivités et particuliers d'être avertis d'éventuelles tensions sur le réseau électrique trois jours à l'avance et d'adopter des écogestes pour réduire leur consommation, sur la base du volontariat. À ce jour, 100.000 personnes sont inscrites sur la plateforme Ecowatt.
Les universités ont agi en concertation.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
L'industrie allemande de la chimie devrait connaître une lourde chute de sa production en 2022 en raison de la crise énergétique et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi la puissante fédération du secteur VCI. "Compte tenu de l'évolution spectaculaire des marchés du gaz et de l'électricité, le VCI (...) prévoit une baisse de la production en 2022 de 5,5% pour l'ensemble du secteur" et sur un an, a déclaré l'organisation dans son rapport d'activité trimestriel. Sans l'industrie pharmaceutique, la production reculerait encore davantage, de 8,5%. "L'industrie de la chimie (...) ressent très nettement les conséquence de la guerre en Ukraine : prix de l'énergie astronomique, fort coût des matière premières et pénuries", a-t-elle détaillé. "À cela s'ajoute l'incertitude de savoir si un rationnement du gaz sera nécessaire cet hiver", selon l'organisation. Au deuxième trimestre, la production du secteur de la chimie a déjà chuté de 6,4% par rapport au début de l'année. Les capacités productiv
Dans son discours annuel sur l’état de l’Union devant les eurodéputés à Strasbourg, la présidente de la Comission Ursula von der Leyen fait ce mercredi plusieurs annonces face à la flambée des prix de l’énergie.
Dans son discours sur l’état de l’Union européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé un mécanisme visant à aider les États membres à « amortir » la crise énergétique. Un plafonnement des revenus des entreprises produisant de l’électricité permettrait de rapporter « plus de 140 milliards d’euros ».
Un édito de François Mathieu. Le document de deux pages postérieur au kern de vendredi dernier relatif aux mesures à prendre en réponse à la crise de l’énergie confirme le sentiment d’incompréhension qui nous habite depuis quelques mois.
Comme chaque lundi, nous recevons un invité. Aujourd'hui, il s'agit de Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School of Economics and Management de l'Université libre de Bruxelles. Ses domaines de compétences sont, en particulier, la finance durable, la résilience au sein des entreprises, l'innovation sociale et l'éthique dans le business. Nous parlons avec lui des pistes pour résoudre la crise énergétique, du rôle des entreprises, du scandale Solvay, du rachat de Twitter et même de la journée sans voiture en Région bruxelloise.
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
Face à des discours prônant une sobriété qui cacherait un agenda de décroissance, le Mouvement réformateur a plaidé dimanche, lors de sa "journée des familles", pour une consommation "intelligente", soutenue par la prolongation des centrales nucléaires et la mise à contribution du secteur.
Les ministres européens de l'Energie tentaient vendredi, dans la douleur, de se mettre d'accord sur des mesures d'urgence pour enrayer l'envolée des prix du gaz et de l'électricité provoquée par l'offensive russe en Ukraine. "Il faut des mesures exceptionnelles (...) Nous allons connaître un hiver très difficile, mais notre union énergétique est solide et prévaudra", a assuré la commissaire à l’Énergie Kadri Simson à son arrivée à la réunion à Bruxelles, au début de laquelle les ministres ont observé une minute de silence en hommage à Elizabeth II. Sous pression, la Commission européenne a soumis aux 27 États membres plusieurs pistes de mécanismes, souvent complexes et dont les détails restent à affiner, avec l'espoir d'aboutir la semaine prochaine à un texte suffisamment consensuel pour être rapidement approuvé.
Alors que la guerre en Ukraine a plongé l’Europe dans une grave crise énergétique, l’économiste Jacques Percebois revient, dans un entretien au « Monde », sur l’histoire de la dérégulation du secteur, qui a contribué, selon lui, à la situation actuelle.
La Finlande a dû démarrer jeudi matin deux centrales électriques de secours pour éviter une pénurie de courant, a annoncé l'opérateur chargé du réseau après avoir averti fin août du risque de coupures cet hiver face à la crise énergétique en Europe. Fonctionnant au fioul, les centrales de réserve exploitées par l'opérateur Fingrid à Huutokoski (sud-est) et Forssa (sud-ouest) ont été démarrées durant trois heures, a annoncé l'entreprise publique dans un communiqué.
Les céréaliers français, qui ont déjà subi depuis un an un triplement du prix des engrais, se sont inquiétés jeudi de la disponibilité de ces intrants, constatant déjà des "rationnements" sur le marché européen. Jamais les engrais de synthèse n'ont été aussi chers : depuis 2020, le prix de l'azote (N), qui favorise la croissance des tiges et feuilles, a augmenté de 80%, celui du phosphore (P), qui aide à l'enracinement, de 36% et celui de la potasse (K), qui renforce la résistance aux maladies, de 22%, a souligné l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) lors d'une conférence de presse à Paris.
Les subventions aux combustibles fossiles, néfastes pour la planète, ont presque doublé en 2021 et devraient encore progresser fortement en 2022. Cela s'explique par la hausse des prix de l'énergie, exacerbée depuis février dernier par la guerre en Ukraine. En réponse, de nombreux gouvernements ont mis en place des dispositifs de soutien public aux consommateurs et/ou aux producteurs. L'OCDE et l'AIE appellent à mettre en place des mesures ciblées et à investir dans la transition bas-carbone.
Une circulaire vient d'être envoyée par le ministre des Pouvoirs locaux à toutes les communes wallonnes afin de les inciter à réduire leur consommation énergétique.

août 2022

Un quart des PME et des indépendants subissent actuellement des pertes en raison des prix élevés de l'énergie, indique ce mardi Unizo sur la base d'une enquête menée auprès de 1 143 entreprises. L'organisation des indépendants souhaite un "cadre de soutien" pour les entreprises en difficulté. L'enquête montre qu'un tiers des entreprises ont vu leur facture de gaz doubler et un cinquième même tripler. Pour 22 % d'entre elles, les prix qu'elles paient pour l'électricité ont déjà au moins doublé. Et à peine 7 % des PME et des indépendants disent qu'ils peuvent ou osent répercuter l'augmentation des coûts sur leurs clients.
Les pays riverains de la Baltique se sont mis d'accord mardi pour y multiplier par sept leur capacité éolienne offshore d'ici 2030, à 20 gigawatts, pour se passer du pétrole et du gaz russes. "Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant également l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie.
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
Si le cours du pétrole cessait sa remontée, celui de gaz ne montrait aucun signe de ralentissement ce vendredi. La guerre en Ukraine couplée à la hausse de la demande continuaient de faire grimper les prix.
Déjà confrontée à de longues coupures d’électricité, l’Afrique du Sud fait en plus face à un fléau qui vient accentuer la précarité énergétique : le vol de câbles électriques, qui engendre la paralysie des services essentiels à la vie de tous les jours.
Dans l'ouest de l'Allemagne, le manque d'eau dû au pic de chaleur estival rend le Rhin difficilement navigable, faisant peser une menace supplémentaire pour une économie allemande déjà affaiblie. La perspective d'un arrêt partiel du trafic fluvial de ce fleuve parmi les plus fréquentés du monde constitue un nouveau casse-tête pour l'industrie allemande, déjà éprouvée par la crise du gaz russe et la flambée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Selon Madame von der Leyen, le plan d'urgence européen conclu la semaine dernière pour réduire la consommation de gaz permettra de garantir l'approvisionnement pour l'hiver prochain. Le président de la Commission a souligné qu'avec ce plan, l'UE a franchi "une étape décisive et sans précédent" dans la lutte contre les menaces du président russe Vladimir Poutine de couper complètement les approvisionnements en gaz.

juillet 2022

"Nous avons pris un gros risque, aujourd'hui gagnant": avec la flambée des prix de l'énergie, le choix de Béthune d'exploiter le grisou, un gaz de mine autrefois cauchemar des mineurs, apparaît désormais comme un filon à creuser dans l'ex-bassin minier. Pour la zone, partagée entre Nord et Pas-de-Calais, "le gaz de mine est un atout compétitif", estime Pierre-Emmanuel Gibson, adjoint au maire de Béthune en charge de la transition énergétique.
Cette crise a été causée par une trop forte dépendance du pays à la Russie pour son approvisionnement énergétique.
En 1973, un choc pétrolier frappe la France et ses voisins européens. Des mesures sont prises pour réduire la consommation de pétrole et d’énergie, comme la réduction de la vitesse sur les autoroutes à 120 km/h ou la limitation du chauffage. Cinquante ans plus tard, les Français sont-ils prêts à appliquer ces règles de sobriété énergétique ? On a posé la question à une sociologue.
La raréfaction des livraisons de gaz russe en Allemagne remet sur le tapis la question de l'énergie nucléaire, en principe bientôt abandonnée, mais dont une prolongation n'est plus désormais complètement exclue. Le gouvernement allemand a indiqué lundi qu'il trancherait "dans les prochaines semaines" sur une possible prolongation des dernières centrales nucléaires, prévues pour s'arrêter définitivement en fin d'année, en s'appuyant sur une nouvelle expertise en cours.
Les coupures de courant récurrentes sont une source majeure de frustration dans le pays le plus industrialisé d'Afrique. Le président était attendu pour remédier aux pannes qui ont coûté des millions de dollars par jour au pays en juillet, imposant aussi aux Sud-Africains de vivre six à huit heures par jour dans le noir pendant plus de deux semaines.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Les grands argentiers du G20 réunis vendredi en Indonésie pour discuter de l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, ont été enjoints de s'unir et d'agir face aux crises alimentaire et énergétique dont les conséquences pourraient être "catastrophiques".
Afin de mieux résister à la baisse drastique des approvisionnements russes, voire leur possible arrêt, Bruxelles recense à l'intention des Vingt-Sept les mesures permettant de réduire la consommation européenne de l'ordre de 25 à 60 milliards de m³.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
Les vagues de chaleurs successives, couplées au manque de précipitations, assèchent le Rhin. En affichant le niveau des eaux saisonnier le plus faible en quinze ans (notamment dans les villes allemandes de Kaub, Duisburg et Düsseldorf), le fleuve le plus dynamique d'Europe de l'Ouest subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Long de 1.200 kilomètres, de la Suisse aux Pays-Bas, il s'impose comme l'une des principales artères de l'économie européenne grâce au commerce maritime. Or, la sécheresse, en abaissant son niveau, contraint les navires à devoir réduire fortement leurs cargaisons. Une contrainte d'autant plus forte que l'Europe plonge dans l'une des pires crises énergétiques de son histoire. Le robinet du gaz russe coupé, plusieurs pays européens cherchent en effet déjà à assurer leurs stocks pour l'hiver prochain, de charbon notamment.
Réquisition des centrales à gaz, remplissage forcé des stockages, réouverture de la centrale à charbon de Saint-Avold... Un volet du projet de loi «pouvoir d’achat», consulté par «les Echos», prévoit une série de mesures permettant au gouvernement de passer outre certaines règles afin de sécuriser l’approvisionnement du pays.

juin 2022

Sera-t-on privé de gaz et d’électricité cet hiver ? Quel impact sur les prix ? Damien Ernst, professeur de l’ULiège et spécialiste en énergie, a analysé la problématique énergétique ce mardi sur DH Radio.
Contraintes au sevrage de gaz russe, les puissances industrielles du G7 sont sous pression pour tenir leurs engagements climatiques, lors de leur sommet en Bavière, malgré le spectre d'un retour en force des combustibles fossiles les plus polluants.
L'Allemagne, qui a annoncé un recours accru au charbon pour compenser les baisses de livraisons de gaz russe, promet que cette solution sera temporaire et ne change rien à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030.
Les Pays-Bas ont annoncé lundi la levée des restrictions de production électrique au charbon afin de compenser une baisse des approvisionnements en gaz en provenance de Russie, un jour après que l'Allemagne voisine a pris une mesure similaire.
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
Je commence par la fin et je donne déjà la conclusion en disant qu’il n’y a aucune solution à la crise énergétique, même pas une « toute petite solution ». Si une société post-capitaliste émancipée advenait, alors elle cesserait de se préoccuper du problème énergétique ; elle n’irait pas le résoudre en étant « plus rationnelle » et « plus efficiente » avec l’énergie. Une société qui met la rareté à son principe — comme le fait le mode de production capitaliste — s’accule elle-même à devoir toujours plus rationner sa consommation d’énergie, parce qu’elle se rapproche d’une limite absolue. Elle se condamne à s’enfoncer dans une gestion totalitaire des ressources, dans des guerres de sécurisation, dans des crises socio-économiques d’impact croissant… Mais c’est une limite qui fait partie des principes fondateurs de cette société et non de la nature.