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L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur la flore de notre pays. Ainsi, des essences d’arbres venant du sud ou de l’est de l’Europe migrent tout doucement vers nos régions. La Société Royale Forestière de Belgique a décidé d’accélérer cette migration naturelle. Le projet européen MigForest permet de sélectionner les arbres qui seront les mieux adaptés à notre climat dans le futur.
On les pensait inoffensifs, voire protecteurs. Et pourtant, les nuages qui survolent les océans semblent de moins en moins capables de renvoyer la lumière solaire vers l’espace. En clair : ils laissent passer plus de chaleur, contribuant à un réchauffement accru de la planète. Un phénomène récemment mis en lumière par des chercheurs britanniques, qui soulève un paradoxe troublant : et si l’air plus propre que nous respirons aujourd’hui… favorisait indirectement le changement climatique ?
Les conditions climatiques menacent de plus en plus les infrastructures ferroviaires, alors que le train est appelé à jouer un rôle majeur pour lutter contre le réchauffement. Et la France tarde à agir.
L’Union internationale pour la conservation de la nature a actualisé, ce jeudi 27 mars, sa liste rouge des espèces menacées, en y incluant les champignons, «héros méconnus de la vie sur Terre».
Les scientifiques d’un observatoire américain de référence estiment que sa taille maximale annuelle, atteinte le 22 mars, est la plus petite mesurée en plus de quatre décennies de surveillance satellitaire.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Après une décennie de procédure, un agriculteur péruvien, Saul Luciano Lliuya, fait face, à partir de ce lundi 17 mars devant la justice allemande, au géant de l’énergie qu’il somme de réparer les effets du réchauffement. Les ONG qui l’épaulent voudraient en faire un cas emblématique de la lutte climatique.
Alors que l’administration Trump s’attaque chaque jour un peu plus à la science et qu’en France, l’écologie est marginalisée par les questions de défense et d’économie, l’Union européenne, soucieuse de renforcer sa souveraineté, doit absolument poursuivre ses objectifs environnementaux et ses investissements dans les énergies propres.
Jean-François Soussana, le président de l’instance consultative indépendante, estime, dans un entretien au « Monde », que le plan, présenté lundi 10 mars par le gouvernement, ne propose pas assez d’adaptations de grande ampleur et que les financements restent très insuffisants.
Le gouvernement présente lundi la version finale du plan national d’adaptation au changement climatique, qui vise à préparer les secteurs économique et social. Le littoral, la montagne, les secteurs agricole et forestier sont en première ligne.
L'étendue cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique en février 2025, un phénomène particulièrement marqué dans l'Arctique, alerte jeudi le réseau européen Copernicus. Ce recul est observé alors que la planète entame une troisième année d'affilée avec des records de températures.
Calottes râpées. Le courant océanique circumpolaire antarctique pourrait perdre en intensité à cause de la fonte des glaces de l’Antarctique, révèle une nouvelle étude. Au risque d’accentuer la variabilité du climat.
La capacité de la biosphère à absorber le CO2 diminue depuis son pic en 2008, reculant de 0,25 % par an, révèle une étude. Une tendance inquiétante qui pourrait aggraver le réchauffement climatique.
Avec le réchauffement climatique, l’augmentation de l’énergie dans l’atmosphère génère des vents plus forts et des tempêtes plus violentes, ce qui entraîne des vagues plus grosses et plus puissantes. Cela a des répercussions sur les écosystèmes marins, les côtes et même sur le climat global, car les vagues jouent un rôle clé dans le transport de la chaleur et du carbone à travers les océans.
Glaciers sans suite. La fonte mondiale des glaciers s’est accélérée dans la dernière décennie sous l’effet du réchauffement climatique, révèle une étude majeure publiée mardi. Avec d’importantes disparités selon les endroits du monde : les Alpes et les Pyrénées figurent parmi les massifs les plus touchés.
La planète a déjà connu, en 2024, une année au-dessus de 1,5 degré de réchauffement. Mais ce seuil fixé par l'accord de Paris va-t-il pour autant être franchi durablement? C'est probable car les températures récentes s'inscrivent dans une tendance de long terme, selon deux études publiées lundi.
Pour la première fois, une étude scientifique établit un lien entre la hausse des températures et l’explosion des populations de rats en milieu urbain.
Depuis 2023, les océans ont littéralement suffoqué en raison de températures extrêmes pendant plus d'une année. Mais que s'y passe-t-il ?
L'existence du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre liés aux activités humaines fait l'objet d'un consensus depuis des dizaines d'années parmi les scientifiques. Il est néanmoins régulièrement remis en cause, notamment par le président américain Donald Trump dans une vidéo virale où il assure que les mots employés par les spécialistes ont varié au fil du temps, passant de "refroidissement global" à "réchauffement climatique" puis à "changement climatique". Sous-entendu: il n'y aurait en réalité aucun consensus. Mais ces propos sont trompeurs, déplorent plusieurs spécialistes du climat interrogés par l'AFP.
Un demi degré de réchauffement en plus (+2 °C) triplera la superficie de la Terre trop chaude et invivable pour l’homme.
Face à une accélération sans précédent du réchauffement des océans, symbole alarmant du changement climatique, les scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences pour notre planète.
Face à des prévisions alarmantes de réchauffement climatique atteignant potentiellement 3,7 °C d'ici 2100, l'urgence d'une action mondiale concertée pour limiter les émissions de gaz à effet de serre n'a jamais été aussi cruciale.
Des scientifiques ont observé une augmentation du nombre de rats dans plusieurs grandes villes à travers le monde, selon une étude.
Cyclones, hausse des températures, incendies... Face au réchauffement climatique, tous les indicateurs sont alarmants : rien ne va. Face à cela, le climatologue et ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel est sans équivoque : "Nous regardons ailleurs".
La température moyenne de surface des océans ne cesse de battre des records, d’année en année. Mais cette évolution n’est pas progressive, elle est explosive, selon une nouvelle étude. Cependant, le rythme de réchauffement, déjà alarmant, que les océans ont connu ces dernières années, n'est pas représentatif du futur.
Une analyse rendue publique ce mardi 28 janvier par un réseau de scientifiques internationaux, World Weather Attribution (WWA), confirme que le changement climatique a notamment contribué à retarder la saison des pluies.
Selon les auteurs d’une étude relayée par “New Scientist”, la hausse de la température des océans est un signe que le changement climatique s’accélère.
Les agriculteurs jouent un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. En tant que principaux acteurs de l'agriculture, ils sont à la fois contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre et victimes des impacts climatiques tels que la sécheresse, les incendies et la diminution des rendements…
Plus de 100 scientifiques ont élaboré six scénarios sur les régions riveraines de la Méditerranée en 2050. Si rien n'est fait, le réchauffement climatique pourrait les rendre inhabitables.
Un climatologue nous a contactés pour partager avec le public les changements climatiques qui se produisent en France. Il a constaté un réchauffement très rapide, particulièrement sur une période sensible pour la végétation. Vincent Cailliez, lauréat du prix André Prud’homme, décerné par la Société Météorologique de France (Météo et Climat), partage avec nous les conclusions de son travail.
Devenue une véritable source d'inspiration et une icône pour celles et ceux qui aujourd'hui font de l’urgence climatique et de l'écologie des priorités et des combats à mener, la pensée de l’anthropologue Philippe Descola est l’une des plus marquantes de notre temps.
Le principal moteur de la surchauffe réside dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, essentiellement en raison de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz. Elle a entraîné une multiplication des canicules, inondations, sécheresses et incendies.
Alors que 2024 est officiellement la première année à avoir dépassé les 1,5°C de réchauffement et que l'objectif de se maintenir sous ce seuil de l'Accord de Paris semble de plus en plus inatteignable, certains s'interrogent sur la possibilité de revenir plus tard à des températures plus clémentes à grand recours de géo-ingénierie. Un scénario qui n'empêcherait pas certaines conséquences irréversibles du réchauffement climatique, alertent les spécialistes.
Chaud must go on. L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée, et la première à dépasser le seuil symbolique des +1,5°C par rapport au 19ème siècle, révèle l’observatoire européen Copernicus ce vendredi.
2024 est officiellement l’année la plus chaude jamais enregistrée, selon Copernicus. Les températures ont franchi le seuil symbolique de 1,5 °C, la limite la plus ambitieuse de l’Accord de Paris.
L’observatoire européen pour le climat Copernicus a présenté, vendredi 10 janvier, ses résultats concernant 2024. Le planisphère des anomalies de température montre que notre planète se réchauffe de façon hétérogène.
Le réchauffement planétaire a pour la première fois dépassé le seuil de 1,5 °C en 2024, confirment les grandes agences climatiques du monde. Un rappel qu’il faut accélérer l’action climatique, disent les experts, qui voient néanmoins de bonnes raisons d’être optimistes, malgré un déluge d’évènements extrêmes.
Chaque année la grippe et d’autres virus causent des vagues d’infections qui "peuvent mettre sous tension le système de soins au niveau des généralistes et des hôpitaux, et peuvent avoir un impact important sur la société en termes économiques ou d’absentéisme. C’est pourquoi une série de mesures sont prises, dont la protection par la vaccination des personnes plus âgées par exemple. On a tiré beaucoup de leçons et on a acquis de l’expérience de la période Covid. Mais on ne peut pas empêcher le fait que chaque année on sera confronté à ces épidémies", explique le docteur Emmanuel André, microbiologiste à l’hôpital universitaire UZ Leuven, interrogé sur La Première. C’est ainsi que, comme cela avait été mis en place lors de la crise Covid, chaque semaine un groupe d’experts surveille les infections respiratoires afin de donner des recommandations préventives dans les hôpitaux, par exemple.
Dans les Carpates ukrainiennes, les traditions de Noël sont menacées par des températures de plus en plus douces. “The Kyiv Independent” met en lumière ces rituels en mutation, entre chants de Noël sous la pluie et sculptures de glace qui disparaissent peu à peu.
Les douze derniers mois ont été marqués par des températures très hautes, malgré la fin du phénomène El Niño. Le climatologue Robert Vautard examine les causes possibles d’une surchauffe qui n’en finit pas.
Heïdi Sevestre, glaciologue française, nous présente les différents types de glace, leurs rôles, et la conséquence du réchauffement climatique sur ces dernières. Elle nous présente surtout le graphique des points de bascule.
"Un crève-coeur"... Menacées d'être submergées à chaque tempête, des maisons d'une petite commune du pays Bigouden (Finistère) vont être rasées, faute de solution durable pour les protéger de la montée des eaux.
Alors que les dirigeants mondiaux se sont réunis à la COP29 en Azerbaïdjan pour discuter de l’action climatique, des scientifiques se demandent s’il est encore possible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius par rapport aux moyennes préindustrielles.
Ouragans, sécheresses, inondations : la facture alarmante du réchauffement climatique en 2024
Dix ans après la découverte de milliers d’oiseaux marins morts sur les plages du Pacifique Nord, des biologistes révèlent l’origine de cette extinction de masse, la plus importante jamais observée.
Climate Central a évalué comment le réchauffement des températures, attribué au dérèglement climatique, a affecté le nombre de jours à + 0°C en décembre, janvier et février dans 123 pays de l'hémisphère nord entre 2014-2023.
Alors que 2024 sera la première année au-dessus d'1,5°C de réchauffement climatique, une étude révèle que cela pourrait accélérer l'extinction des espèces animales.
Selon un rapport de l’Agence d’observation atmosphérique et océanique américaine, la région polaire vient d’opérer un «changement spectaculaire» : elle n’est désormais plus un puits de carbone, mais bien une source supplémentaire.
De précédentes études, dont celles du GIEC, estimaient que la neutralité carbone d'ici 2050 permettrait de limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C. Une nouvelle étude basée sur une IA de prédiction avancée avance cependant que cet objectif est en réalité presque hors d’atteinte.
2024 sera la première année où le réchauffement de la Terre dépassera les 1,5 °C. Le franchissement durable de ce seuil décuplerait les dégâts du changement climatique et le risque de franchir d'irréversibles points de bascule.
Encore plus chaude que le record de 2023: il est maintenant certain que 2024 sera la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l'accord de Paris.
Comme le prouve une hécatombe d'éléphants au Botswana, la crise climatique peut favoriser les empoisonnements de la faune à l'échelle mondiale
Avec le réchauffement climatique, la glace de l’océan Arctique fond. À un rythme sans précédent, notent les chercheurs. À tel point qu’il est aujourd’hui possible que la région connaisse un jour libre de glace dès 2027 !
Le fait que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, en lien avec les activités humaines, fait l'objet d'un large consensus scientifique. Pourtant, des publications sur les réseaux sociaux prétendent depuis fin novembre que le réchauffement climatique serait une "arnaque", s'appuyant sur le fait que certaines zones se réchauffent "plus rapidement" que le reste du monde.
Catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, guerres… une vaste campagne de sensibilisation va être lancée en Belgique dès 2025.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
La hausse des températures océaniques a augmenté la vitesse des vents de tous les ouragans de l’Atlantique en 2024, selon une étude publiée mercredi 20 novembre, confirmant que le dérèglement climatique amplifie la puissance des tempêtes.


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avril 2025

L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur la flore de notre pays. Ainsi, des essences d’arbres venant du sud ou de l’est de l’Europe migrent tout doucement vers nos régions. La Société Royale Forestière de Belgique a décidé d’accélérer cette migration naturelle. Le projet européen MigForest permet de sélectionner les arbres qui seront les mieux adaptés à notre climat dans le futur.
On les pensait inoffensifs, voire protecteurs. Et pourtant, les nuages qui survolent les océans semblent de moins en moins capables de renvoyer la lumière solaire vers l’espace. En clair : ils laissent passer plus de chaleur, contribuant à un réchauffement accru de la planète. Un phénomène récemment mis en lumière par des chercheurs britanniques, qui soulève un paradoxe troublant : et si l’air plus propre que nous respirons aujourd’hui… favorisait indirectement le changement climatique ?

mars 2025

Les conditions climatiques menacent de plus en plus les infrastructures ferroviaires, alors que le train est appelé à jouer un rôle majeur pour lutter contre le réchauffement. Et la France tarde à agir.
L’Union internationale pour la conservation de la nature a actualisé, ce jeudi 27 mars, sa liste rouge des espèces menacées, en y incluant les champignons, «héros méconnus de la vie sur Terre».
Les scientifiques d’un observatoire américain de référence estiment que sa taille maximale annuelle, atteinte le 22 mars, est la plus petite mesurée en plus de quatre décennies de surveillance satellitaire.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Après une décennie de procédure, un agriculteur péruvien, Saul Luciano Lliuya, fait face, à partir de ce lundi 17 mars devant la justice allemande, au géant de l’énergie qu’il somme de réparer les effets du réchauffement. Les ONG qui l’épaulent voudraient en faire un cas emblématique de la lutte climatique.
Alors que l’administration Trump s’attaque chaque jour un peu plus à la science et qu’en France, l’écologie est marginalisée par les questions de défense et d’économie, l’Union européenne, soucieuse de renforcer sa souveraineté, doit absolument poursuivre ses objectifs environnementaux et ses investissements dans les énergies propres.
Jean-François Soussana, le président de l’instance consultative indépendante, estime, dans un entretien au « Monde », que le plan, présenté lundi 10 mars par le gouvernement, ne propose pas assez d’adaptations de grande ampleur et que les financements restent très insuffisants.
Le gouvernement présente lundi la version finale du plan national d’adaptation au changement climatique, qui vise à préparer les secteurs économique et social. Le littoral, la montagne, les secteurs agricole et forestier sont en première ligne.
L'étendue cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique en février 2025, un phénomène particulièrement marqué dans l'Arctique, alerte jeudi le réseau européen Copernicus. Ce recul est observé alors que la planète entame une troisième année d'affilée avec des records de températures.
Calottes râpées. Le courant océanique circumpolaire antarctique pourrait perdre en intensité à cause de la fonte des glaces de l’Antarctique, révèle une nouvelle étude. Au risque d’accentuer la variabilité du climat.

février 2025

La capacité de la biosphère à absorber le CO2 diminue depuis son pic en 2008, reculant de 0,25 % par an, révèle une étude. Une tendance inquiétante qui pourrait aggraver le réchauffement climatique.
Avec le réchauffement climatique, l’augmentation de l’énergie dans l’atmosphère génère des vents plus forts et des tempêtes plus violentes, ce qui entraîne des vagues plus grosses et plus puissantes. Cela a des répercussions sur les écosystèmes marins, les côtes et même sur le climat global, car les vagues jouent un rôle clé dans le transport de la chaleur et du carbone à travers les océans.
Glaciers sans suite. La fonte mondiale des glaciers s’est accélérée dans la dernière décennie sous l’effet du réchauffement climatique, révèle une étude majeure publiée mardi. Avec d’importantes disparités selon les endroits du monde : les Alpes et les Pyrénées figurent parmi les massifs les plus touchés.
La planète a déjà connu, en 2024, une année au-dessus de 1,5 degré de réchauffement. Mais ce seuil fixé par l'accord de Paris va-t-il pour autant être franchi durablement? C'est probable car les températures récentes s'inscrivent dans une tendance de long terme, selon deux études publiées lundi.
Pour la première fois, une étude scientifique établit un lien entre la hausse des températures et l’explosion des populations de rats en milieu urbain.
Depuis 2023, les océans ont littéralement suffoqué en raison de températures extrêmes pendant plus d'une année. Mais que s'y passe-t-il ?
L'existence du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre liés aux activités humaines fait l'objet d'un consensus depuis des dizaines d'années parmi les scientifiques. Il est néanmoins régulièrement remis en cause, notamment par le président américain Donald Trump dans une vidéo virale où il assure que les mots employés par les spécialistes ont varié au fil du temps, passant de "refroidissement global" à "réchauffement climatique" puis à "changement climatique". Sous-entendu: il n'y aurait en réalité aucun consensus. Mais ces propos sont trompeurs, déplorent plusieurs spécialistes du climat interrogés par l'AFP.
Un demi degré de réchauffement en plus (+2 °C) triplera la superficie de la Terre trop chaude et invivable pour l’homme.
Face à une accélération sans précédent du réchauffement des océans, symbole alarmant du changement climatique, les scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences pour notre planète.
Face à des prévisions alarmantes de réchauffement climatique atteignant potentiellement 3,7 °C d'ici 2100, l'urgence d'une action mondiale concertée pour limiter les émissions de gaz à effet de serre n'a jamais été aussi cruciale.
Des scientifiques ont observé une augmentation du nombre de rats dans plusieurs grandes villes à travers le monde, selon une étude.

janvier 2025

Cyclones, hausse des températures, incendies... Face au réchauffement climatique, tous les indicateurs sont alarmants : rien ne va. Face à cela, le climatologue et ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel est sans équivoque : "Nous regardons ailleurs".
La température moyenne de surface des océans ne cesse de battre des records, d’année en année. Mais cette évolution n’est pas progressive, elle est explosive, selon une nouvelle étude. Cependant, le rythme de réchauffement, déjà alarmant, que les océans ont connu ces dernières années, n'est pas représentatif du futur.
Une analyse rendue publique ce mardi 28 janvier par un réseau de scientifiques internationaux, World Weather Attribution (WWA), confirme que le changement climatique a notamment contribué à retarder la saison des pluies.
Selon les auteurs d’une étude relayée par “New Scientist”, la hausse de la température des océans est un signe que le changement climatique s’accélère.
Les agriculteurs jouent un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. En tant que principaux acteurs de l'agriculture, ils sont à la fois contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre et victimes des impacts climatiques tels que la sécheresse, les incendies et la diminution des rendements…
Plus de 100 scientifiques ont élaboré six scénarios sur les régions riveraines de la Méditerranée en 2050. Si rien n'est fait, le réchauffement climatique pourrait les rendre inhabitables.
Un climatologue nous a contactés pour partager avec le public les changements climatiques qui se produisent en France. Il a constaté un réchauffement très rapide, particulièrement sur une période sensible pour la végétation. Vincent Cailliez, lauréat du prix André Prud’homme, décerné par la Société Météorologique de France (Météo et Climat), partage avec nous les conclusions de son travail.
Devenue une véritable source d'inspiration et une icône pour celles et ceux qui aujourd'hui font de l’urgence climatique et de l'écologie des priorités et des combats à mener, la pensée de l’anthropologue Philippe Descola est l’une des plus marquantes de notre temps.
Le principal moteur de la surchauffe réside dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, essentiellement en raison de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz. Elle a entraîné une multiplication des canicules, inondations, sécheresses et incendies.
Alors que 2024 est officiellement la première année à avoir dépassé les 1,5°C de réchauffement et que l'objectif de se maintenir sous ce seuil de l'Accord de Paris semble de plus en plus inatteignable, certains s'interrogent sur la possibilité de revenir plus tard à des températures plus clémentes à grand recours de géo-ingénierie. Un scénario qui n'empêcherait pas certaines conséquences irréversibles du réchauffement climatique, alertent les spécialistes.
Chaud must go on. L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée, et la première à dépasser le seuil symbolique des +1,5°C par rapport au 19ème siècle, révèle l’observatoire européen Copernicus ce vendredi.
2024 est officiellement l’année la plus chaude jamais enregistrée, selon Copernicus. Les températures ont franchi le seuil symbolique de 1,5 °C, la limite la plus ambitieuse de l’Accord de Paris.
L’observatoire européen pour le climat Copernicus a présenté, vendredi 10 janvier, ses résultats concernant 2024. Le planisphère des anomalies de température montre que notre planète se réchauffe de façon hétérogène.
Le réchauffement planétaire a pour la première fois dépassé le seuil de 1,5 °C en 2024, confirment les grandes agences climatiques du monde. Un rappel qu’il faut accélérer l’action climatique, disent les experts, qui voient néanmoins de bonnes raisons d’être optimistes, malgré un déluge d’évènements extrêmes.
Chaque année la grippe et d’autres virus causent des vagues d’infections qui "peuvent mettre sous tension le système de soins au niveau des généralistes et des hôpitaux, et peuvent avoir un impact important sur la société en termes économiques ou d’absentéisme. C’est pourquoi une série de mesures sont prises, dont la protection par la vaccination des personnes plus âgées par exemple. On a tiré beaucoup de leçons et on a acquis de l’expérience de la période Covid. Mais on ne peut pas empêcher le fait que chaque année on sera confronté à ces épidémies", explique le docteur Emmanuel André, microbiologiste à l’hôpital universitaire UZ Leuven, interrogé sur La Première. C’est ainsi que, comme cela avait été mis en place lors de la crise Covid, chaque semaine un groupe d’experts surveille les infections respiratoires afin de donner des recommandations préventives dans les hôpitaux, par exemple.
Dans les Carpates ukrainiennes, les traditions de Noël sont menacées par des températures de plus en plus douces. “The Kyiv Independent” met en lumière ces rituels en mutation, entre chants de Noël sous la pluie et sculptures de glace qui disparaissent peu à peu.

décembre 2024

Les douze derniers mois ont été marqués par des températures très hautes, malgré la fin du phénomène El Niño. Le climatologue Robert Vautard examine les causes possibles d’une surchauffe qui n’en finit pas.
Heïdi Sevestre, glaciologue française, nous présente les différents types de glace, leurs rôles, et la conséquence du réchauffement climatique sur ces dernières. Elle nous présente surtout le graphique des points de bascule.
"Un crève-coeur"... Menacées d'être submergées à chaque tempête, des maisons d'une petite commune du pays Bigouden (Finistère) vont être rasées, faute de solution durable pour les protéger de la montée des eaux.
Alors que les dirigeants mondiaux se sont réunis à la COP29 en Azerbaïdjan pour discuter de l’action climatique, des scientifiques se demandent s’il est encore possible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius par rapport aux moyennes préindustrielles.
Ouragans, sécheresses, inondations : la facture alarmante du réchauffement climatique en 2024
Dix ans après la découverte de milliers d’oiseaux marins morts sur les plages du Pacifique Nord, des biologistes révèlent l’origine de cette extinction de masse, la plus importante jamais observée.
Climate Central a évalué comment le réchauffement des températures, attribué au dérèglement climatique, a affecté le nombre de jours à + 0°C en décembre, janvier et février dans 123 pays de l'hémisphère nord entre 2014-2023.
Alors que 2024 sera la première année au-dessus d'1,5°C de réchauffement climatique, une étude révèle que cela pourrait accélérer l'extinction des espèces animales.
Selon un rapport de l’Agence d’observation atmosphérique et océanique américaine, la région polaire vient d’opérer un «changement spectaculaire» : elle n’est désormais plus un puits de carbone, mais bien une source supplémentaire.
De précédentes études, dont celles du GIEC, estimaient que la neutralité carbone d'ici 2050 permettrait de limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C. Une nouvelle étude basée sur une IA de prédiction avancée avance cependant que cet objectif est en réalité presque hors d’atteinte.
2024 sera la première année où le réchauffement de la Terre dépassera les 1,5 °C. Le franchissement durable de ce seuil décuplerait les dégâts du changement climatique et le risque de franchir d'irréversibles points de bascule.
Encore plus chaude que le record de 2023: il est maintenant certain que 2024 sera la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l'accord de Paris.
Comme le prouve une hécatombe d'éléphants au Botswana, la crise climatique peut favoriser les empoisonnements de la faune à l'échelle mondiale
Avec le réchauffement climatique, la glace de l’océan Arctique fond. À un rythme sans précédent, notent les chercheurs. À tel point qu’il est aujourd’hui possible que la région connaisse un jour libre de glace dès 2027 !
Le fait que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, en lien avec les activités humaines, fait l'objet d'un large consensus scientifique. Pourtant, des publications sur les réseaux sociaux prétendent depuis fin novembre que le réchauffement climatique serait une "arnaque", s'appuyant sur le fait que certaines zones se réchauffent "plus rapidement" que le reste du monde.

novembre 2024

Catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, guerres… une vaste campagne de sensibilisation va être lancée en Belgique dès 2025.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
La hausse des températures océaniques a augmenté la vitesse des vents de tous les ouragans de l’Atlantique en 2024, selon une étude publiée mercredi 20 novembre, confirmant que le dérèglement climatique amplifie la puissance des tempêtes.