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Au moment où de plus en plus d'États se montrent en faveur d'un moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins, la société canadienne The Metals Company a annoncé vouloir s'allier aux États-Unis pour puiser du cuivre, du zinc et autres minéraux dans les profondeurs du Pacifique.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Alors que les négociations reprennent ce lundi 17 mars en Jamaïque dans l’espoir de parvenir à l’adoption d’un code minier encadrant l’extraction minière en haute mer, les scientifiques, poussés par les industriels, tentent de percer les mystères de la biodiversité de ces zones très convoitées.
Lisbonne nouvelle. Ce vendredi, le Parlement portugais a voté un moratoire qui vise à interdire l’extraction de minerais des grands fonds marins de ses eaux territoriales, jusqu’en 2050. Une telle interdiction serait inédite sur le vieux continent.
Le projet d'ouverture à l'exploitation minière d'une vaste zone des fonds marins de l'Arctique causera des "dommages irréversibles" à la biodiversité, a averti Greenpeace, vendredi. Le groupe de défense de l'environnement demande instamment à la Norvège — qui prévoit d'accorder des licences aux sociétés minières pour l'exploration des minéraux des fonds marins — d'interrompre ses projets et de soutenir un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins, comme l'ont fait d'autres pays.
Les fonds marins internationaux1 et leurs ressources minières font partie du Patrimoine Commun de l’Humanité (PCH), selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982. Si l’idée juridique d’un res communis n’est pas vraiment une innovation de la modernité, sa mise en forme dans le cadre des négociations multilatérales au sein des Nations Unies (1973-1982) apporte des nouveautés importantes
Emma Wilson, chargée de plaidoyer d’une coalition d’ONG, fait le bilan du sommet annuel de l’Autorité internationale des fonds marins, achevé vendredi 2 août. Et se réjouit qu’une océanographe ait été élue secrétaire générale.
Face à la résistance farouche des partisans de l'extraction minière sous-marine, les opposants à cette activité controversée ont essuyé un revers vendredi à l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), échouant à faire un premier pas vers un éventuel moratoire.
L’objectif est de “garantir que toute exploitation minière des fonds marins soit effectuée de manière responsable”, selon le gouvernement fédéral.
L'avenir des grands fonds marins en jeu à l’AIFM : moratoire ou exploitation minière ? Alors qu’une première séance de négociations au sein de l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) sur la préparation d’un code minier pour la haute mer s’est achevée le 29 mars 2024, le débat se poursuit autour de la question d’autoriser ou non l’exploitation minière des grands fonds marins. A cette occasion, la France s'est exprimée au nom de 13 États, appelant à former une large coalition de nations pour s'opposer à l'exploitation minière des fonds marins. En attendant la seconde partie de cette 29ème session de l’AIFM qui aura lieu en juillet 2024 à Kingston en Jamaïque, décryptage des enjeux de cette réunion cruciale pour l’avenir des grands fonds marins.
Cobalt, manganèse, zinc, cuivre, lithium… Des minerais et métaux rares gisent au fond des océans, attisant les convoitises de certains États et entreprises. La Norvège a fait mardi un premier pas vers leur exploitation en ouvrant ses fonds marins à la prospection minière. Scientifiques et ONG alertent sur les risques pour l'environnement et le climat.
Une victoire en demi-teinte. Par 80 voix contre 20, le parlement norvégien a autorisé l’exploration minière des fonds marins en mer Arctique, mardi 9 janvier. Quant à leur exploitation, ce n’est pas encore à l’ordre du jour, ce que saluent les défenseurs de l’environnement mobilisés depuis plusieurs jours.
Malgré une immense opposition au projet dû à l’impact sur les écosystèmes et le climat, le Parlement norvégien a donné son feu vert à la prospection minière d’une partie de ses fonds marins. La proposition du gouvernement a été adoptée par 80 voix contre 20. L’exploitation éventuelle de ces mêmes fonds devra faire l’objet d’un nouvel examen par le Parlement.
Malgré une immense opposition au projet dû à l’impact sur les écosystèmes et le climat, le Parlement norvégien a...
Ce mardi 9 janvier, le parlement norvégien s'est prononcé en faveur de la prospection minière de ses fonds marins, en vue d'une éventuelle exploitation commerciale qui fera l'objet d'un second vote. Ce qui ferait du pays nordique le premier à se lancer dans cette industrie hautement controversée.
Le gouvernement suisse a autorisé mercredi l'exportation du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre lié à l'activité humaine, en vue de son stockage dans les fonds marins à l'étranger dès l'an prochain, a-t-il annoncé."A partir de 2024, il sera possible d'exporter du CO2 à l'étranger pour le stocker dans des fonds marins", indique le Conseil fédéral (gouvernement) dans un communiqué.
Le producteur norvégien d'engrais Yara International a signé lundi un contrat pour acheminer à compter de 2025 une partie du CO2 produit sur une usine néerlandaise vers la Norvège en vue de son stockage dans les fonds marins.Cet accord avec "Northern Lights", projet regroupant les géants pétroliers norvégien Equinor, anglo-néerlandais Shell et français TotalEnergies, débouchera sur "le premier transport et stockage transfrontalier de CO2", note Yara dans un communiqué.
Face aux risques inhérents à l'exploitation minière des fonds marins, les ONG environnementales alertent. La conférence de Nice en 2025 sera une occasion de faire pression pour un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins.
Les négociations au sein de l'Autorité internationale des Fonds marins (AIFM) se sont achevées dans la nuit de vendredi à samedi 29 juillet. Le débat portait sur la finalisation d'un code minier pour exploiter les ressources minières qui se trouvent à 4 000 mètres de profondeur et qui ne sont aujourd’hui pas réglementées. Mais la pression est de plus en plus forte pour un moratoire en attendant d'en savoir plus sur les conséquences environnementales d'une telle pratique.
Des négociations s'achèvent à Kingston sur la potentielle exploitation des fonds marins dans les eaux internationales. La France se positionne en fer de lance de la défense du plancher océanique et de ses écosystèmes.
Alors que la réunion annuelle de l’assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins se tient cette semaine, une coalition de pays emmenés par Paris demande un moratoire international sur cette activité industrielle.
L’exploitation minière des fonds marins, ou « Deep Sea Mining », est une industrie naissante qui menace notre plus grand puits de carbone et de biodiversité au monde : l’océan profond.
Cuivre, nickel, cobalt... L’extraction minière dans les profondeurs marines fait fuir les animaux. Des scientifiques craignent même l’extinction de certaines espèces.
Le conseil de l’Autorité internationale des fonds marins, qui se réunit du 10 au 28 juillet en Jamaïque, pourrait attribuer les premières autorisations d’exploitation des ressources abyssales. Une grave menace pour la biodiversité et les écosystèmes, met en garde “Le Temps”, à Genève.
Les Etats membres de l'ONU ont adopté lundi le premier traité international pour protéger la haute mer, un accord "historique" pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l'océan et sa bonne santé, vitale aussi pour l'humanité.
L’exploitation minière des grands fonds marins pourrait être autorisée dès cette année dans les eaux internationales. Or, cette industrie risque de mettre en danger des écosystèmes dont les scientifiques commencent à peine à entrevoir la richesse et l’importance, en affectant la capacité de l’océan à stocker du carbone. Explications à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan, le 8 juin.
Une coalition de pays tente de faire barrage à l’extraction minière sous-marine, dont les négociations ont repris moins de deux semaines après un accord historique pour protéger la haute mer.
Les profondeurs océaniques sont de nouveau sous le feu des projecteurs. Une nouvelle session de négociations internationales s’est ouverte le 16 mars au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), visant à autoriser ou non l’exploitation minière des océans. Les positions sont tendues entre les pros et les anti-mines sous-marines. D’un côté, les compagnies minières, appuyées par certains États insulaires, poussent pour le démarrage de cette industrie dès cet été. De l’autre, le nombre de (...)
Les présidents de 6 partis belges tirent la sonnette d’alarme sur les dangers environnementaux de l’exploitation minière des fonds marins qui s’effectuera bientôt à l’échelle industrielle. Ils appellent la Belgique à réaffirmer son statut de «Blue leader».
Les projets d’extraction minière sous-marine se multiplient ces dernières années. Une étude récente réalisée conjointement par des chercheurs de l’université d’Exeter et l’organisation Greenpeace alerte sur les dégâts environnementaux que ces nouvelles industries pourraient causer. Un traité international vient d’être signé, visant en partie à préserver ces espaces sous-marins mystérieux, qui sont bien plus qu’un simple prolongement de la terre sous les eaux. Entre exploitation et exploration, retour sur le rapport ambigu des hommes aux fonds marins.
À l’heure de la « transition énergétique »1, l’exploitation minière des fonds marins promet un eldorado : des milliards de tonnes de métaux, nécessaires aux technologies électriques et numériques. Une telle manne suscite de nombreuses convoitises, qui se parent des vertus du capitalisme vert. À quel prix pour l’environnement et les pays dominés de l’ordre international ?
Mardi 17 janvier, les députés ont adopté à la majorité absolue une résolution visant à défendre un moratoire contre l’exploitation des fonds marins dans les eaux internationales. Une activité qui n’est pas aujourd’hui réglementée et qui fait l’objet d’un vif intérêt en raison des métaux contenus dans les profondeurs. La France, qui est la deuxième puissance maritime mondiale, tente ainsi de peser dans les négociations internationales en cours.
Des activistes appellent ce mardi le ministre de la mer du Nord Vincent Van Quickenborne à rejoindre le moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins, dont ils craignent qu’elle mette en danger cet écosystème. Les défenseurs du "deep sea mining" arguent que ces métaux sont essentiels pour les technologies énergétiques propres.
Bien que le plancher océanique soit considéré comme le puits final des microplastiques flottant à la surface de la mer, l’évolution historique de cette source de pollution dans le compartiment sédimentaire, et en particulier le taux de séquestration et d’enfouissement des plus petits microplastiques sur le plancher océanique, est inconnu. Cette nouvelle étude, publiée dans la revue Environmental Science and Technology, montre que les microplastiques sont conservés sans altération dans les sédiments marins, et que la masse de microplastiques séquestrée dans les fonds marins imite la production mondiale de plastique de 1965 à 2016.
Un répit pour les océans ? Riches en minerais, les fonds marins sont la cible de compagnies minières. Mais faute de cadre juridique, ces firmes ne peuvent pour le moment rien exploiter.
Dans le contexte du changement climatique, les Etats s’interrogent sur le bien-fondé d’aller puiser des ressources minières situées dans les grandes profondeurs, en haute mer.
Le président français Emmanuel Macron a plaidé lundi à la COP27 en Égypte pour une "interdiction de toute exploitation des grands fonds marins".
Non à l’exploitation minière des fonds marins : ce 26 octobre, parlementaires et organisations de la société civile [1] exhortent le gouvernement français à se positionner en faveur d’un moratoire. D’une durée minimale de dix ans, ce moratoire doit être tenu « jusqu’à ce qu’il ait été démontré, grâce à des études scientifiques indépendantes, que cette activité extractive n’engendre aucune perturbation sur les écosystèmes marins ni aucune perte de biodiversité marine », estiment les ONG.
Grave menace pour les océans, la biodiversité et le climat, l’ouverture de mines au fond de l’océan pourrait débuter dans quelques mois. Alors, que fait-on ? Ensemble, nous pouvons faire pression sur la France car elle joue un rôle important dans les négociations internationales. Mais sa position n’est pas claire : E. Macron a changé d’avis d’une année à l’autre. Début novembre se tient l’assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins. La France doit être ferme et demander un moratoire sur l’exploitation des fonds marins. Le fera-t-elle ? Suivez notre décryptage et découvrez pourquoi et comment vous pouvez agir.
Pour la première fois, une entreprise minière s’apprête à exploiter les fonds marins pour y collecter des roches riches en métaux à destination des batteries de voitures électriques. Une pratique qui promet de détruire des écosystèmes encore inexplorés et qui pourrait constituer une « bombe climatique » à retardement.
La fonte du Groenland a provoqué des émissions de méthane Une nouvelle étude montre que les fonds marins ont émis du méthane il y a 125’000 ans. Ce gaz augmente énormément l’effet de serre et constitue un danger pour la vie sur Terre. Lors de l’épisode chaud Emien, la température des océans était d’1 à 1,5°C plus élevée qu’aujourd’hui. Dans l’Atlantique tropical, les eaux se sont réchauffées beaucoup plus. La fonte abondante des glaces du Groenland a probablement perturbé circulation océanique et empêché les eaux froides d’attendre les eaux intermédiaires de l’Atlantique tropical. A la période où la température a augmenté, des trous se sont formés sur le fond océanique (images ici). Ces traces indiquent probablement l’échappement de bulles de méthane. Des indices de ce type sont trouvés à plusieurs endroits de la Planète, à d’autres endroits le gaz a aussi pu s’échapper par diffusion sans laisser ces marques.
De gros engins d’une société canadienne vont bientôt ratisser le fond de l’océan Pacifique pour tester ces équipements. Une exploitation minière qui menace de nombreuses espèces.
La seule position valable pour Emmanuel Macron, dans le prolongement du One Ocean Summit de Brest, est de défendre ce moratoire sur l’exploitation des grands fonds devant l’autorité régulatrice, l’Autorité Internationale des Fonds Marins (AIFM). Tout autre positionnement ne serait qu’hypocrisie et jeu de manches”.
Ouvrant un nouveau front dans la lutte pour la préservation des océans, quelques États insulaires du Pacifique et des parlementaires d'une trentaine de pays ont engagé une bataille qui s'annonce difficile contre l'exploitation minière des grands fonds marins.
Par cette Déclaration, les parlementaires du monde entier s’unissent pour appeler à un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins, pour adopter un principe de précaution afin de préserver ce patrimoine commun de l’humanité, et pour protéger les droits humains de toutes les personnes qui dépendent des océans.
Alors que les gisements terrestres de minerais s’épuisent, les ressources des fonds marins attirent les convoitises. Pour empêcher leur exploitation industrielle, des parlementaires européens et du Pacifique appellent à adopter un moratoire rapidement.
La préservation des océans est "cruciale" pour la lutte contre le changement climatique, a déclaré l'émissaire américain pour le climat John Kerry, dans un entretien avec l'AFP en marge d'une conférence de l'ONU sur les océans organisée cette semaine à Lisbonne.
Alors que les réserves de métaux essentiels à l’économie numérique et à la transition énergétique se vident sur terre, les regards se tournent vers les fonds marins. Si l’exploitation commerciale n’a pas encore commencé, des projets sont en cours et préparent le terrain. Au risque d’endommager des écosystèmes encore largement inexplorés, alertent des scientifiques et des ONG.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une bataille de perdue contre la pêche au chalut. Mardi 3 mai, à l’issue de vifs débats, le Parlement européen a raté l’occasion d’interdire cette pratique, qui consiste à racler les fonds marins avec des engins tractés.
Le gouvernement a confirmé lundi sa volonté d’implanter deux parcs éoliens en Méditerranée d’ici 2030. Selon Emeline Pettex, chercheuse en écologie marine, les effets sur la biodiversité ne devraient pas être majeurs mais doivent être surveillés de près.
A l'image du cyberespace ou de l'espace exo-atmosphérique, les fonds marins sont devenus le théâtre d'une féroce compétition dans laquelle la France n'a pas l'intention de se laisser distancer, poussant ses armées à se doter d'une stratégie dédiée. "Les fonds marins sont un nouveau terrain de rapport de forces qu'il nous faut maîtriser pour être prêt à agir, à se défendre et, le cas échéant à prendre l'initiative, ou du moins, à répliquer", a souligné lundi la ministre des Armées Florence Parly en présentant les ambitions françaises dans cet espace.
Peu d’avancées concrètes ont été réalisées à Brest, au One Ocean Summit. Qui s’est transformé en festival de « la croissance bleue » et avalisé l’exploration des fonds marins.
Le géologue de l’Ifremer Ewan Pelleter embarquera en juillet pour sa seconde mission d’exploration des grands fonds marins dans l’Atlantique Nord. A l’aide du petit sous-marin le «Nautile», le même utilisé en 1987 pour explorer le «Titanic», son équipe va identifier des ressources minières potentielles et observer la biodiversité.
Riches en minerais, les fonds marins sont la cible d’États et de compagnies minières. Si l’exploitation n’a pas encore commencé, la pression grandit et les conséquences pourraient être irréversibles. Un sujet crucial, absent du One Ocean Summit.
A quelques semaines d'une assemblée environnement de l'ONU qui pourrait lancer des négociations sur un tel accord, le Fonds mondial pour la nature publie un volumineux rapport sur les impacts de la pollution plastique sur les océans, la biodiversité et les écosystèmes marins. Synthèse des conclusions de plus de 2.000 études scientifiques distinctes sur ces questions.
Une société basée aux Pays-Bas a repris à son compte le concept de « batterie océanique » associé à un système de pompage hydrostatique. Particulièrement novateur, ce projet vise rentabiliser les éoliennes offshore même lorsque le vent n’est pas au rendez-vous. Le secret se trouve dans la pression des fonds marins.
Un système innovant propose ainsi qu'un champ d'éoliennes en mer pompe de l'eau dans un équipement qui utiliserait ainsi la pression naturelle des fonds marins pour faire tourner des générateurs d'électricité et qui emmagasinerait l'énergie jusqu'à ce qu'on en ait besoin.
l’extraction des ressources marines vivantes s’accompagne d’effets plus ou moins marqués sur ces ressources, mais également d’effets collatéraux sur des espèces et des habitats non ciblés. Ainsi, la pêche – et tout particulièrement le « chalutage de fond » – représente actuellement l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins des plateaux continentaux, notamment européens.


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avril 2025

Au moment où de plus en plus d'États se montrent en faveur d'un moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins, la société canadienne The Metals Company a annoncé vouloir s'allier aux États-Unis pour puiser du cuivre, du zinc et autres minéraux dans les profondeurs du Pacifique.

mars 2025

Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Alors que les négociations reprennent ce lundi 17 mars en Jamaïque dans l’espoir de parvenir à l’adoption d’un code minier encadrant l’extraction minière en haute mer, les scientifiques, poussés par les industriels, tentent de percer les mystères de la biodiversité de ces zones très convoitées.

janvier 2025

Lisbonne nouvelle. Ce vendredi, le Parlement portugais a voté un moratoire qui vise à interdire l’extraction de minerais des grands fonds marins de ses eaux territoriales, jusqu’en 2050. Une telle interdiction serait inédite sur le vieux continent.

septembre 2024

Le projet d'ouverture à l'exploitation minière d'une vaste zone des fonds marins de l'Arctique causera des "dommages irréversibles" à la biodiversité, a averti Greenpeace, vendredi. Le groupe de défense de l'environnement demande instamment à la Norvège — qui prévoit d'accorder des licences aux sociétés minières pour l'exploration des minéraux des fonds marins — d'interrompre ses projets et de soutenir un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins, comme l'ont fait d'autres pays.

août 2024

Les fonds marins internationaux1 et leurs ressources minières font partie du Patrimoine Commun de l’Humanité (PCH), selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982. Si l’idée juridique d’un res communis n’est pas vraiment une innovation de la modernité, sa mise en forme dans le cadre des négociations multilatérales au sein des Nations Unies (1973-1982) apporte des nouveautés importantes
Emma Wilson, chargée de plaidoyer d’une coalition d’ONG, fait le bilan du sommet annuel de l’Autorité internationale des fonds marins, achevé vendredi 2 août. Et se réjouit qu’une océanographe ait été élue secrétaire générale.
Face à la résistance farouche des partisans de l'extraction minière sous-marine, les opposants à cette activité controversée ont essuyé un revers vendredi à l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), échouant à faire un premier pas vers un éventuel moratoire.

mai 2024

L’objectif est de “garantir que toute exploitation minière des fonds marins soit effectuée de manière responsable”, selon le gouvernement fédéral.

avril 2024

L'avenir des grands fonds marins en jeu à l’AIFM : moratoire ou exploitation minière ? Alors qu’une première séance de négociations au sein de l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) sur la préparation d’un code minier pour la haute mer s’est achevée le 29 mars 2024, le débat se poursuit autour de la question d’autoriser ou non l’exploitation minière des grands fonds marins. A cette occasion, la France s'est exprimée au nom de 13 États, appelant à former une large coalition de nations pour s'opposer à l'exploitation minière des fonds marins. En attendant la seconde partie de cette 29ème session de l’AIFM qui aura lieu en juillet 2024 à Kingston en Jamaïque, décryptage des enjeux de cette réunion cruciale pour l’avenir des grands fonds marins.

janvier 2024

Cobalt, manganèse, zinc, cuivre, lithium… Des minerais et métaux rares gisent au fond des océans, attisant les convoitises de certains États et entreprises. La Norvège a fait mardi un premier pas vers leur exploitation en ouvrant ses fonds marins à la prospection minière. Scientifiques et ONG alertent sur les risques pour l'environnement et le climat.
Une victoire en demi-teinte. Par 80 voix contre 20, le parlement norvégien a autorisé l’exploration minière des fonds marins en mer Arctique, mardi 9 janvier. Quant à leur exploitation, ce n’est pas encore à l’ordre du jour, ce que saluent les défenseurs de l’environnement mobilisés depuis plusieurs jours.
Malgré une immense opposition au projet dû à l’impact sur les écosystèmes et le climat, le Parlement norvégien a donné son feu vert à la prospection minière d’une partie de ses fonds marins. La proposition du gouvernement a été adoptée par 80 voix contre 20. L’exploitation éventuelle de ces mêmes fonds devra faire l’objet d’un nouvel examen par le Parlement.
Malgré une immense opposition au projet dû à l’impact sur les écosystèmes et le climat, le Parlement norvégien a...
Ce mardi 9 janvier, le parlement norvégien s'est prononcé en faveur de la prospection minière de ses fonds marins, en vue d'une éventuelle exploitation commerciale qui fera l'objet d'un second vote. Ce qui ferait du pays nordique le premier à se lancer dans cette industrie hautement controversée.

novembre 2023

Le gouvernement suisse a autorisé mercredi l'exportation du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre lié à l'activité humaine, en vue de son stockage dans les fonds marins à l'étranger dès l'an prochain, a-t-il annoncé."A partir de 2024, il sera possible d'exporter du CO2 à l'étranger pour le stocker dans des fonds marins", indique le Conseil fédéral (gouvernement) dans un communiqué.
Le producteur norvégien d'engrais Yara International a signé lundi un contrat pour acheminer à compter de 2025 une partie du CO2 produit sur une usine néerlandaise vers la Norvège en vue de son stockage dans les fonds marins.Cet accord avec "Northern Lights", projet regroupant les géants pétroliers norvégien Equinor, anglo-néerlandais Shell et français TotalEnergies, débouchera sur "le premier transport et stockage transfrontalier de CO2", note Yara dans un communiqué.
Face aux risques inhérents à l'exploitation minière des fonds marins, les ONG environnementales alertent. La conférence de Nice en 2025 sera une occasion de faire pression pour un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins.

juillet 2023

Les négociations au sein de l'Autorité internationale des Fonds marins (AIFM) se sont achevées dans la nuit de vendredi à samedi 29 juillet. Le débat portait sur la finalisation d'un code minier pour exploiter les ressources minières qui se trouvent à 4 000 mètres de profondeur et qui ne sont aujourd’hui pas réglementées. Mais la pression est de plus en plus forte pour un moratoire en attendant d'en savoir plus sur les conséquences environnementales d'une telle pratique.
Des négociations s'achèvent à Kingston sur la potentielle exploitation des fonds marins dans les eaux internationales. La France se positionne en fer de lance de la défense du plancher océanique et de ses écosystèmes.
Alors que la réunion annuelle de l’assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins se tient cette semaine, une coalition de pays emmenés par Paris demande un moratoire international sur cette activité industrielle.
L’exploitation minière des fonds marins, ou « Deep Sea Mining », est une industrie naissante qui menace notre plus grand puits de carbone et de biodiversité au monde : l’océan profond.
Cuivre, nickel, cobalt... L’extraction minière dans les profondeurs marines fait fuir les animaux. Des scientifiques craignent même l’extinction de certaines espèces.
Le conseil de l’Autorité internationale des fonds marins, qui se réunit du 10 au 28 juillet en Jamaïque, pourrait attribuer les premières autorisations d’exploitation des ressources abyssales. Une grave menace pour la biodiversité et les écosystèmes, met en garde “Le Temps”, à Genève.

juin 2023

Les Etats membres de l'ONU ont adopté lundi le premier traité international pour protéger la haute mer, un accord "historique" pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l'océan et sa bonne santé, vitale aussi pour l'humanité.
L’exploitation minière des grands fonds marins pourrait être autorisée dès cette année dans les eaux internationales. Or, cette industrie risque de mettre en danger des écosystèmes dont les scientifiques commencent à peine à entrevoir la richesse et l’importance, en affectant la capacité de l’océan à stocker du carbone. Explications à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan, le 8 juin.

mars 2023

Une coalition de pays tente de faire barrage à l’extraction minière sous-marine, dont les négociations ont repris moins de deux semaines après un accord historique pour protéger la haute mer.
Les profondeurs océaniques sont de nouveau sous le feu des projecteurs. Une nouvelle session de négociations internationales s’est ouverte le 16 mars au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), visant à autoriser ou non l’exploitation minière des océans. Les positions sont tendues entre les pros et les anti-mines sous-marines. D’un côté, les compagnies minières, appuyées par certains États insulaires, poussent pour le démarrage de cette industrie dès cet été. De l’autre, le nombre de (...)
Les présidents de 6 partis belges tirent la sonnette d’alarme sur les dangers environnementaux de l’exploitation minière des fonds marins qui s’effectuera bientôt à l’échelle industrielle. Ils appellent la Belgique à réaffirmer son statut de «Blue leader».
Les projets d’extraction minière sous-marine se multiplient ces dernières années. Une étude récente réalisée conjointement par des chercheurs de l’université d’Exeter et l’organisation Greenpeace alerte sur les dégâts environnementaux que ces nouvelles industries pourraient causer. Un traité international vient d’être signé, visant en partie à préserver ces espaces sous-marins mystérieux, qui sont bien plus qu’un simple prolongement de la terre sous les eaux. Entre exploitation et exploration, retour sur le rapport ambigu des hommes aux fonds marins.
À l’heure de la « transition énergétique »1, l’exploitation minière des fonds marins promet un eldorado : des milliards de tonnes de métaux, nécessaires aux technologies électriques et numériques. Une telle manne suscite de nombreuses convoitises, qui se parent des vertus du capitalisme vert. À quel prix pour l’environnement et les pays dominés de l’ordre international ?

janvier 2023

Mardi 17 janvier, les députés ont adopté à la majorité absolue une résolution visant à défendre un moratoire contre l’exploitation des fonds marins dans les eaux internationales. Une activité qui n’est pas aujourd’hui réglementée et qui fait l’objet d’un vif intérêt en raison des métaux contenus dans les profondeurs. La France, qui est la deuxième puissance maritime mondiale, tente ainsi de peser dans les négociations internationales en cours.
Des activistes appellent ce mardi le ministre de la mer du Nord Vincent Van Quickenborne à rejoindre le moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins, dont ils craignent qu’elle mette en danger cet écosystème. Les défenseurs du "deep sea mining" arguent que ces métaux sont essentiels pour les technologies énergétiques propres.

décembre 2022

Bien que le plancher océanique soit considéré comme le puits final des microplastiques flottant à la surface de la mer, l’évolution historique de cette source de pollution dans le compartiment sédimentaire, et en particulier le taux de séquestration et d’enfouissement des plus petits microplastiques sur le plancher océanique, est inconnu. Cette nouvelle étude, publiée dans la revue Environmental Science and Technology, montre que les microplastiques sont conservés sans altération dans les sédiments marins, et que la masse de microplastiques séquestrée dans les fonds marins imite la production mondiale de plastique de 1965 à 2016.

novembre 2022

Un répit pour les océans ? Riches en minerais, les fonds marins sont la cible de compagnies minières. Mais faute de cadre juridique, ces firmes ne peuvent pour le moment rien exploiter.
Dans le contexte du changement climatique, les Etats s’interrogent sur le bien-fondé d’aller puiser des ressources minières situées dans les grandes profondeurs, en haute mer.
Le président français Emmanuel Macron a plaidé lundi à la COP27 en Égypte pour une "interdiction de toute exploitation des grands fonds marins".

octobre 2022

Non à l’exploitation minière des fonds marins : ce 26 octobre, parlementaires et organisations de la société civile [1] exhortent le gouvernement français à se positionner en faveur d’un moratoire. D’une durée minimale de dix ans, ce moratoire doit être tenu « jusqu’à ce qu’il ait été démontré, grâce à des études scientifiques indépendantes, que cette activité extractive n’engendre aucune perturbation sur les écosystèmes marins ni aucune perte de biodiversité marine », estiment les ONG.
Grave menace pour les océans, la biodiversité et le climat, l’ouverture de mines au fond de l’océan pourrait débuter dans quelques mois. Alors, que fait-on ? Ensemble, nous pouvons faire pression sur la France car elle joue un rôle important dans les négociations internationales. Mais sa position n’est pas claire : E. Macron a changé d’avis d’une année à l’autre. Début novembre se tient l’assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins. La France doit être ferme et demander un moratoire sur l’exploitation des fonds marins. Le fera-t-elle ? Suivez notre décryptage et découvrez pourquoi et comment vous pouvez agir.
Pour la première fois, une entreprise minière s’apprête à exploiter les fonds marins pour y collecter des roches riches en métaux à destination des batteries de voitures électriques. Une pratique qui promet de détruire des écosystèmes encore inexplorés et qui pourrait constituer une « bombe climatique » à retardement.

septembre 2022

La fonte du Groenland a provoqué des émissions de méthane Une nouvelle étude montre que les fonds marins ont émis du méthane il y a 125’000 ans. Ce gaz augmente énormément l’effet de serre et constitue un danger pour la vie sur Terre. Lors de l’épisode chaud Emien, la température des océans était d’1 à 1,5°C plus élevée qu’aujourd’hui. Dans l’Atlantique tropical, les eaux se sont réchauffées beaucoup plus. La fonte abondante des glaces du Groenland a probablement perturbé circulation océanique et empêché les eaux froides d’attendre les eaux intermédiaires de l’Atlantique tropical. A la période où la température a augmenté, des trous se sont formés sur le fond océanique (images ici). Ces traces indiquent probablement l’échappement de bulles de méthane. Des indices de ce type sont trouvés à plusieurs endroits de la Planète, à d’autres endroits le gaz a aussi pu s’échapper par diffusion sans laisser ces marques.
De gros engins d’une société canadienne vont bientôt ratisser le fond de l’océan Pacifique pour tester ces équipements. Une exploitation minière qui menace de nombreuses espèces.

juillet 2022

La seule position valable pour Emmanuel Macron, dans le prolongement du One Ocean Summit de Brest, est de défendre ce moratoire sur l’exploitation des grands fonds devant l’autorité régulatrice, l’Autorité Internationale des Fonds Marins (AIFM). Tout autre positionnement ne serait qu’hypocrisie et jeu de manches”.
Ouvrant un nouveau front dans la lutte pour la préservation des océans, quelques États insulaires du Pacifique et des parlementaires d'une trentaine de pays ont engagé une bataille qui s'annonce difficile contre l'exploitation minière des grands fonds marins.

juin 2022

Par cette Déclaration, les parlementaires du monde entier s’unissent pour appeler à un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins, pour adopter un principe de précaution afin de préserver ce patrimoine commun de l’humanité, et pour protéger les droits humains de toutes les personnes qui dépendent des océans.
Alors que les gisements terrestres de minerais s’épuisent, les ressources des fonds marins attirent les convoitises. Pour empêcher leur exploitation industrielle, des parlementaires européens et du Pacifique appellent à adopter un moratoire rapidement.
La préservation des océans est "cruciale" pour la lutte contre le changement climatique, a déclaré l'émissaire américain pour le climat John Kerry, dans un entretien avec l'AFP en marge d'une conférence de l'ONU sur les océans organisée cette semaine à Lisbonne.
Alors que les réserves de métaux essentiels à l’économie numérique et à la transition énergétique se vident sur terre, les regards se tournent vers les fonds marins. Si l’exploitation commerciale n’a pas encore commencé, des projets sont en cours et préparent le terrain. Au risque d’endommager des écosystèmes encore largement inexplorés, alertent des scientifiques et des ONG.

mai 2022

Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une bataille de perdue contre la pêche au chalut. Mardi 3 mai, à l’issue de vifs débats, le Parlement européen a raté l’occasion d’interdire cette pratique, qui consiste à racler les fonds marins avec des engins tractés.

mars 2022

Le gouvernement a confirmé lundi sa volonté d’implanter deux parcs éoliens en Méditerranée d’ici 2030. Selon Emeline Pettex, chercheuse en écologie marine, les effets sur la biodiversité ne devraient pas être majeurs mais doivent être surveillés de près.

février 2022

A l'image du cyberespace ou de l'espace exo-atmosphérique, les fonds marins sont devenus le théâtre d'une féroce compétition dans laquelle la France n'a pas l'intention de se laisser distancer, poussant ses armées à se doter d'une stratégie dédiée. "Les fonds marins sont un nouveau terrain de rapport de forces qu'il nous faut maîtriser pour être prêt à agir, à se défendre et, le cas échéant à prendre l'initiative, ou du moins, à répliquer", a souligné lundi la ministre des Armées Florence Parly en présentant les ambitions françaises dans cet espace.
Peu d’avancées concrètes ont été réalisées à Brest, au One Ocean Summit. Qui s’est transformé en festival de « la croissance bleue » et avalisé l’exploration des fonds marins.
Le géologue de l’Ifremer Ewan Pelleter embarquera en juillet pour sa seconde mission d’exploration des grands fonds marins dans l’Atlantique Nord. A l’aide du petit sous-marin le «Nautile», le même utilisé en 1987 pour explorer le «Titanic», son équipe va identifier des ressources minières potentielles et observer la biodiversité.
Riches en minerais, les fonds marins sont la cible d’États et de compagnies minières. Si l’exploitation n’a pas encore commencé, la pression grandit et les conséquences pourraient être irréversibles. Un sujet crucial, absent du One Ocean Summit.
A quelques semaines d'une assemblée environnement de l'ONU qui pourrait lancer des négociations sur un tel accord, le Fonds mondial pour la nature publie un volumineux rapport sur les impacts de la pollution plastique sur les océans, la biodiversité et les écosystèmes marins. Synthèse des conclusions de plus de 2.000 études scientifiques distinctes sur ces questions.

janvier 2022

Une société basée aux Pays-Bas a repris à son compte le concept de « batterie océanique » associé à un système de pompage hydrostatique. Particulièrement novateur, ce projet vise rentabiliser les éoliennes offshore même lorsque le vent n’est pas au rendez-vous. Le secret se trouve dans la pression des fonds marins.
Un système innovant propose ainsi qu'un champ d'éoliennes en mer pompe de l'eau dans un équipement qui utiliserait ainsi la pression naturelle des fonds marins pour faire tourner des générateurs d'électricité et qui emmagasinerait l'énergie jusqu'à ce qu'on en ait besoin.

décembre 2021

l’extraction des ressources marines vivantes s’accompagne d’effets plus ou moins marqués sur ces ressources, mais également d’effets collatéraux sur des espèces et des habitats non ciblés. Ainsi, la pêche – et tout particulièrement le « chalutage de fond » – représente actuellement l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins des plateaux continentaux, notamment européens.