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Dans le cadre d’un projet scientifique s’étalant sur plusieurs années, des chercheurs ont retrouvé des dizaines de « contaminants chimiques d’intérêt » un peu partout sur le littoral de France métropolitaine. Cet état des lieux inédit alerte sur la nécessité de surveiller ces substances en milieu marin afin de mieux protéger les écosystèmes.
"Une bombe à retardement": pour Ika Paul-Pont, écotoxicologue au Laboratoire des sciences de l'environnement marin (Lemar), entre sa "production exponentielle", "l'absence de gestion de fin de vie des déchets" et "sa haute toxicité", le plastique fait peser de gros risques sur l'environnement et les écosystèmes marins. "Nous ne mesurons pas encore l'étendue des dégâts de ce matériau et de sa toxicité, liée à ses composants chimiques, une boîte noire, avec 16.000 additifs dont environ un quart sont considérés comme préoccupants", développe auprès de l'AFP la directrice de recherche au CNRS qui, depuis 12 ans, étudie au sein de l'université de Brest les effets du plastique sur les invertébrés marins, et plus spécialement les mollusques bivalves comme les huîtres. "Quand nous avons commencé il y a une quinzaine d'années, nous pensions que c'était un matériau assez simple, que le seul problème était l'ingestion ou l'étranglement mais plus on l'étudie et plus on se rend compte de sa complexit
Pour appréhender l’ampleur de la destruction du climat, le chercheur Gaspard Lemaire plaide pour l’utilisation du concept d’« atrocité climatique ». Un terme qui permettrait de mieux pointer les responsabilités des États.
Le doute planait depuis juin quant au degré d’acidité que l’océan pouvait encore supporter… sans compromettre les conditions favorables à la vie. Mais l’information a donc été confirmée le 24 septembre dernier par le rapport Planetary Health Check de l'Institut de Potsdam.
Entre les années 1930 et 1970, des milliers de tonnes de produits chimiques ont été déversées au large de Los Angeles. Pendant des décennies, ces barils mystérieux ont posé un grave problème environnemental. On croyait à l’origine qu’ils contenaient principalement du DDT, un pesticide cancérigène bien connu. Mais des recherches récentes révèlent que le véritable contenu de ces barils pourrait être encore plus surprenant et inquiétant.
Cette substance est utilisée dans les crèmes solaires et les produits de maquillage. L’Anses demande aux industriels de restreindre son utilisation en raison «des risques inacceptables» qu’elle fait peser sur les écosystèmes marins et terrestres.
Le neuvième rapport sur l’état de l’océan publié mardi par l’Institut européen Copernicus et l’organisation scientifique Mercator Ocean International alerte sur les impacts du réchauffement sur les écosystèmes marins.
Malgré des progrès notables dans la réduction de la pollution de l’air et des émissions de gaz à effet de serre, l’état de l’environnement en Europe reste préoccupant. Sols dégradés, eau surexploitée, habitats menacés : le dernier rapport de l’Agence européenne de l’environnement tire la sonnette
Sept des neuf limites planétaires sont désormais dépassées, la limite liée à l’acidification des océans ayant à son tour été franchie, constate une étude du Postdam Institute for climate impact research (PIK) sur l’état de la planète.
Les activités humaines ont entraîné le dépassement d’une nouvelle «limite planétaire», l’un des grands équilibres naturels de la Terre, selon un rapport publié ce mercredi. Après le dépassement des seuils de réchauffement climatique et de destruction de la biodiversité, c’est la limite de l’acidification des océans qui est dépassée, mettant en danger la vie marine.
La réduction du pH des mers, causée par les émissions de gaz à effet de serre humaines, réduit leur capacité à absorber du CO2 et affecte certains organismes marins.
C’est officiel, nous avons dépassé la 7e limite planétaire, celle de l’acidification des océans. L’étude de Findlay & al. (2025) annonçait déjà en juin 2025 que la limite planétaire de l’acidification des océans était dépassée. C’est cette fois une évaluation scientifique du Postdam Institute for Climate Impact Research (PIK) et l’équipe emmenée par Johan Rockström qui le confirme pour de bon. Le rapport est plus complet (144 pages) qu’un papier unique sur une limite planétaire. Il fait un état des lieux du système Terre et fait une présentation des 9 limites planétaires, en rappelant que nous avons déjà franchi sept des neufs limites : le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, les changements d’usage des sols, le cycle de l’eau douce, les cycles biogéochimiques, les entités nouvelles et la dernière en date, l’acidification des océans. Seules l’appauvrissement de la couche d’ozone et la concentration atmosphérique en aérosols restent dans “la zone sûre”.
Après le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, le changement du système terrestre, ou encore l’utilisation de l’eau douce, une septième limite planétaire vient d’être franchie : l’acidification des océans. Seules deux limites se situent encore dans une zone de sécurité.
Après le climat, la biodiversité, le cycle de l'eau ou encore la pollution chimique, l'acidification des océans est désormais en zone rouge. Et ce n'est pas une surprise : c'est ce qu'indiquait déjà une étude publiée au mois de juin cette année. Bien évidemment, c'est loin d'être une bonne nouvelle. 🌊 L'océan nous rend de nombreux services vitaux. Parmi eux, celui d'absorber 1/4 du CO2 que nous émettons dans l'atmosphère. Mais cela a un coût : plus l'océan absorbe de dioxyde de carbone, plus il devient acide.
Ce mercredi, la cour administrative d’appel de Paris a condamné l’État français pour son insuffisante protection de l’environnement et de la santé humaine. Elle demande notamment la révision des procédures d'autorisation des pesticides pour mieux tenir compte de leurs impacts sur la biodiversité.
Une révolution silencieuse se déroule sous nos yeux. Pendant que nous débattons du changement climatique, la Terre elle-même réorganise sa machinerie biologique fondamentale. Une étude révolutionnaire vient de dévoiler un phénomène stupéfiant : nos océans perdent progressivement leur capacité à nourrir la vie, tandis que les écosystèmes terrestres connaissent une explosion de productivité sans précédent. Cette redistribution planétaire de l’énergie vitale pourrait redéfinir l’avenir de tous les êtres vivants.
D’après le réseau scientifique World Weather Attribution, le dérèglement climatique a fait augmenter d’environ 2 °C les températures en Finlande, en Norvège et en Suède. Ces conditions mettent à rude épreuve les systèmes de soins, les écosystèmes et les éleveurs de rennes samis dans une région mal équipée pour cette chaleur.
Des températures océaniques bien au-delà des normes saisonnières ont touché différents récifs coralliens du pays, dont la Grande Barrière à un niveau inédit, et provoqué une gigantesque prolifération d’algues toxiques dans le Sud.
De récentes études sur les Pyrénées révèlent l’ampleur des changements environnementaux dans les écosystèmes montagnards. Le changement climatique s’avère plus intense que prévu, notamment pour les lacs, où les conditions de vie deviennent difficiles, et pour les glaciers. Les conséquences pourraient être dramatiques pour la biodiversité locale et pour le pastoralisme, mais aussi pour beaucoup de personnes, y compris en dehors des régions montagneuses, qui en dépendent pour leur approvisionnement en eau.
La quantité de CO2 dans l’atmosphère varie à cause des activités humaines, mais aussi en réponse au fonctionnement des écosystèmes, comme les arbres, qui absorbent et émettent du CO2 en respirant. Grâce aux satellites, on peut ainsi voir la planète « respirer ». La nouvelle mission MicroCarb du Cnes doit décoller le 25 juillet de Guyane et vient rejoindre d’autres programmes pour suivre de près ce facteur important du changement climatique.
Une étude révèle que les écosystèmes ont survécu à deux grands bouleversements. 60 millions d’années de stabilité… jusqu’à maintenant.
Exploiter les métaux rares présents sur les planchers océaniques, au risque d’abîmer des écosystèmes encore méconnus : ce dilemme qui travaille la communauté internationale sera au centre des discussions de la Conférence des Nations unies qui s’ouvre à Nice le 9 juin.
Sur l’île de La Réunion et dans l’archipel de Mayotte, les récifs coralliens ont été endommagés par les passages de cyclones cet hiver. Par endroit, tout a été détruit. Vert s'est rendu dans ces deux territoires de l’océan Indien, à la rencontre de celles et ceux qui tentent de sauver ces écosystèmes fragiles.
Le traité sur la Haute Mer peine à entrer en vigueur. Pourtant, des scientifiques de renom alertent aujourd’hui : les écosystèmes marins n’attendront pas. Sans une action immédiate, c’est la vie sur notre Terre qui pourrait être menacée.
Le biologiste Olivier Hamant alerte : le culte de l’ultra-performance de nos sociétés conduit au burn-out généralisé des êtres humains et des écosystèmes. La nature, elle, fonctionne bien différemment en privilégiant la robustesse – cette capacité à résister, coopérer et s’adapter malgré les différentes crises. Face aux défis environnementaux et sociaux qui s’amplifient, il devient urgent de changer de paradigme. Et si, au lieu de produire et de consommer toujours plus, nous apprenions à construire des systèmes capables de s’adapter, de coopérer et de se régénérer sur le long terme ? Comment penser une société qui valorise la robustesse ? On a interviewé Olivier Hamant sur le sujet !
Jeudi dernier, le président américain a annoncé lancer l’extraction à grande échelle des métaux présents dans les profondeurs de l’océan, y compris dans les eaux internationales. Une première mondiale qui chamboule le droit de la mer et relance le bras de fer diplomatique sur la préservation de ces écosystèmes uniques au monde.
Un nouveau rapport d'une ONG brésilienne montre que plus de 500 000 hectares d’écosystèmes naturels ont été détruits au Brésil entre 2018 et 2023, en lien avec la viande vendue par le géant français de la grande distribution. Un chiffre qui pourrait peser lourd dans une procédure judiciaire en cours à Paris.
Daniel Gilbert est chercheur en écologie. Dans cet entretien, il revient avec nous sur les raisons qui l'ont poussé à s'intéresser au fonctionnement des écosystèmes dans leur globalité. Il nous permet également de nous projeter en 2050. À quoi ressembleront nos vies ? Des échanges instructifs et passionnants.
La santé des sols est en danger. La présence de métaux à des taux excessifs, synonyme de risques pour la santé humaine et les écosystèmes, a été retrouvée dans 14 % à 17 % des sols agricoles du monde, soit quelque 242 millions d’hectares, révèle une étude internationale publiée jeudi 17 avril dans la revue Science. Entre 0,9 et 1,4 milliard de personnes vivent ainsi dans des zones à haut risque. Une pollution dont l’ampleur risque encore d’augmenter du fait de la consommation croissante de métaux, alertent les chercheurs.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.