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Un premier accord engrangé précocement à la COP29 de Bakou encadre une partie des marchés des crédits carbone. Toutes les critiques sur la crédibilité de ces outils n’ont cependant pas disparu.
À l'issue d'une première journée poussive et après des heures de retard en raison de dissensions entre blocs de pays, les près de 200 États représentés à la COP29 ont fini par adopter les premières règles pour le marché des crédits carbone, jusqu'ici sans régulation internationale et sujet à abus, fraudes et écoblanchiment.
Les marchés du carbone ont besoin de règles, lesquelles ont été approuvées, lundi 11 novembre à Bakou, sans discussion. C’est le top départ de la COP29.
Pour contribuer au financement de la biodiversité mondiale, besoin financier estimé à 200 milliards de dollars par an d'ici 2030, mieux vaut-il utiliser des crédits biodiversité ou des certificats ?
Comment trouver les financements nécessaires à la protection de la nature ? En misant sur les crédits biodiversité, croient plusieurs pays dont la France qui a co-lancé le Panel international de conseil sur les crédits biodiversité. Ce dernier a dévoilé sa feuille de route lors de la COP16. Reste à savoir si les garde-fous seront suffisants pour éviter les dérives des crédits carbone.
Les promoteurs des « crédits biodiversité » à la COP16 jurent que donner une valeur monétaire aux écosystèmes permettra de les protéger. « Naïf », « absurde » et porteur de « dangers insurmontables », selon les écologistes qui s'y opposent.
Dans les environs de Manille, une centrale électrique au charbon espère devenir un modèle pour les pays en développement qui essayent d'abandonner ce combustible fossile polluant.Une alliance dirigée par la Fondation Rockefeller, un groupe philanthropique, prévoit de contribuer à la fermeture de cette usine dix ans plus tôt que prévu, évitant des millions de tonnes d'émissions en les monétisant sous forme de crédits carbone.
Verra, organisme certificateur de crédits carbone, vient de rejeter une quarantaine de projets de riziculture en Chine. Une première !
Le cadre mondial de référence pour la décarbonation du secteur privé reconnaît que les crédits carbone sont "inefficaces".
Le marché des crédits carbone souffre d'une mauvaise réputation, mais tout n'est pas à jeter. Des pistes de réforme sont déjà à l'étude.
Microsoft s'est engagé mardi à un achat record de crédits carbone auprès de 1PointFive, une filiale d'Occidental Petroleum, alors que les géants des technologies peinent à concilier leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA) avec leurs objectifs environnementaux.L'accord porte sur 500.000 tonnes de crédits d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) sur une période de six ans, d'après un communiqué de 1PointFive.
Le marché multiplie les controverses, mais constitue aussi l'une des rares sources de financement pour les pays du Sud.
Cet outil de financiarisation avait été présenté comme un moyen de protéger l’environnement et de parer au changement climatique. Mais “The Guardian” a pu constater qu’au Zimbabwe les crédits carbone ont surtout enrichi des spéculateurs, au large détriment des populations locales.
La compensation des émissions de GES peut être un outil efficace pour limiter le réchauffement climatique. Mais plusieurs projets compensatoires ne réalisent pas leurs objectifs de réductions de GES.
2 pour 1. C’est la logique développée par Shell dans la vente de crédits carbone liés à un projet de captage et stockage de CO2 (CCS). Pour une tonne de CO2 capturée et séquestrée, les acheteurs, des producteurs de sables bitumineux, pouvaient compenser le double. De quoi les encourager à ne surtout rien changer.
Des projets censés compenser les rejets de CO2 reposent sur du vent.
Les crédits carbone ont fait des émules. Il existe aujourd’hui sur le marché tout un tas de crédits pour “protéger” l’océan, la forêt, les pandas… Les entreprises désireuses d’afficher une bonne empreinte environnementale acquièrent ces crédits dont la fiabilité n’est pas toujours démontrée. Tout l’enjeu est de ne pas répéter les erreurs du marché carbone.
Financer le remplacement d'un foyer de cuisson traditionnel par un système moins émetteur de fumée toxique et de CO2 dans les pays en développement peut permettre d'obtenir des crédits carbone, mais les bénéfices environnementaux revendiqués par ces projets sont largement surestimés, révèle une nouvelle étude.
Quel est le point commun entre le casse du siècle de Marco Mouly et la compensation des émissions d'un vol en avion ? Le carbone. Mais pour le reste, les sulfureux quotas carbone et crédits carbone, souvent confondus, sont des mécanismes différents.
Le marché volontaire du carbone représente plus de 2 milliards de dollars. Mais les résultats sont principalement réalisés sur papier et non dans la réalité physique du système climatique. Illusion que la lutte contre le changement climatique progresse... à cause d’une comptabilité carbone trompeuse.
Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
Selon une étude parue ce jeudi 24 août, les crédits carbone émis sur la base de projets de protection de la forêt ne sont pas fiables. Un autre article publié mercredi pointe le danger que représente la chaleur pour les feuilles des arbres.
Le biochar décolle depuis quelques mois en France. Ce produit issu de la pyrolyse de matière organique multiplie les promesses : stockage de CO2, rétention d'eau, apport en nutriments, aération du sol... Il permet surtout de rapporter gros sur le marché des crédits carbone. Certains craignent que cette solution, reconnue par le Giec, ne soit utilisée de façon contre-productive, au risque de jeter le discrédit sur l'ensemble de la filière.
- Novethic
À partir de novembre 2023, les promoteurs britanniques auront l’obligation de compenser l’impact de leurs projets sur la biodiversité à hauteur de 110% pour obtenir leur permis de construire. Pour cela, ils pourront notamment acheter des crédits biodiversité sur un marché réglementé. Une décision qui fait polémique, alors que la fiabilité des crédits carbone, leurs pendants pour les émissions de CO2, est largement décriée.
Backed by the UN, an alliance of conservationists and policymakers is devising new ways to finance the preservation of biodiversity by placing economic values on ecosystems. Some analysts say such schemes have the potential to boost conservation, but others are skeptical.
CUNNAMULLA, Australia — Carol Godfrey gazed out her helicopter cockpit at the miles of mulgas glowing green and gold in the dawn light. For decades, the bushy trees had been little more than a last resort for farmers needing to feed their cattle in the arid Outback. But recently, the humble mulgas have become a hot commodity. It’s not the hardwoods themselves that are valuable, however. It’s what they store: carbon.
- Novethic
De nouvelles enquêtes publiées ces derniers jours ont démontré une nouvelle fois le manque de fiabilité des crédits carbone, utilisés notamment par les grandes entreprises pour compenser leurs émissions de CO2 au lieu de les réduire. Un débat qui n'est pas nouveau et qui jette l'opprobre sur ce marché. Mais la polémique pourrait accoucher d'un marché des crédits carbone plus exigeant car tout n'est pas à jeter.
Une enquête du «Guardian» révèle que la méthode principale utilisée par les grandes entreprises pour se dire neutres en carbone serait peu efficace. Pointé du doigt, l’organisme de certification Verra dénonce des «erreurs»
Le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, un accord signé par près de 200 pays lors de la COP15, suggère la création de crédits de biodiversité, qui pourraient s'inspirer des crédits de carbone. Si certaines organisations y voient un mécanisme pour atteindre la protection de 30 % de