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agriculteur

mai 2024

Les Vingt-Sept ont validé lundi à Bruxelles une révision de la politique agricole commune, déjà votée fin avril, qui réduit ses ambitions environnementales.

avril 2024

Les projets agrivoltaïques se développent en Wallonie. Le principe est d’utiliser des terres agricoles pour y placer des centaines, voir des milliers de panneaux photovoltaïques. Certains agriculteurs décident d’eux-mêmes de faire cohabiter leur élevage avec des panneaux solaires. Mais depuis quelque temps, de nouveaux projets, plus importants, voient le jour et prévoient de ne pas cohabiter mais bien d’installer uniquement ces panneaux sur des champs.

mars 2024

Les agriculteurs sont loin d’être unanimes quant aux bienfaits des mégabassines. Ceux qui adhérent à la Coop de l’eau, dans les Deux-Sèvres, se plaignent de coûts élevés sans l’assurance de pouvoir irriguer.
Le 13 mars, Hugues Falys, éleveur bovin, a lancé une action en justice contre le pétrolier pour sa responsabilité dans les dérèglements climatiques. Les événements météo extrêmes qui ont frappé sa ferme depuis 2016 lui ont causé d’importants dégâts. 
Des agriculteurs des régions de Geel et Kasterlee (province d'Anvers) vont mener une action mardi contre un nouveau plan de gestion de l'environnement pour le domaine de Breeven, situé à cheval sur les deux localités.
Les mobilisations agricoles continuent depuis maintenant plusieurs semaines. Charge administrative, normes européennes contraignantes, revenus compliqués… les raisons de la colère sont multiples. Pourtant, ce n’est pas le cas de tout le monde. À Sprimont, en province de Liège, un éleveur laitier n’est pas d’accord avec les manifestations de ses collègues wallons. Une position bien tranchée qu'il assume complètement.

février 2024

Cyrille Savalle cultive des céréales comme ses parents sur les terres où il a grandi, à Ailly dans l'Eure, à une différence près: en "repensant son système", il a diminué de moitié l'épandage de produits phytosanitaires, tout en conservant ses marges.Après avoir diminué son usage d'intrants (engrais, herbicides, pesticides et fongicides) de 50%, son rendement a diminué de 15% mais ses marges brutes sont les mêmes qu'en conventionnel.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
Des militants de l’organisation écologiste ont notamment déboulonné le logo du groupe agroalimentaire Avril en Ille-et-Vilaine, dont le conseil d’administration est dirigé par le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
Pour la presse étrangère, qui commente les annonces faites par Gabriel Attal mercredi 21 février, le gouvernement français continue d’afficher ostensiblement sa bonne volonté envers les agriculteurs pour éviter une reprise du mouvement.
Dans le podcast "Le Tournant" de cette semaine, nous vous proposons une rencontre avec un économiste au profil très particulier. Il s’appelle Olivier Lefèbvre et dans sa vie précédente, il a dirigé la Bourse de Bruxelles. Aujourd’hui, il s’occupe d’une ferme qui pratique notamment le "maraîchage sur sol vivant" et qui teste de nouveaux modèles d’agriculture et de circuits courts. Deux vies bien différentes, au travers desquelles il a développé une vision critique de l’agriculture intensive telle que développée en Europe depuis les années 50. Interview.
Hérauts de la colère agricole européenne, les paysans polonais mobilisés depuis le printemps 2023, multiplient les blocages à la frontière pour s’opposer à la surpression des droits de douane sur les produits ukrainiens.
Pour toucher les aides de la PAC, les agriculteurs devront désormais laisser au moins 4 % des terres arables en cultures intermédiaires ou fixatrices d’azote (lentilles, pois…) et non plus seulement en jachères.
Cet outil, qui mesure la quantité de produits phytosanitaires épandus dans les champs, permet par ricochet de constater si le plan Ecophyto de réduction des pesticides suit correctement son cours. «Libé» fait le point.
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Jean-Marc Jancovici a réagi à la colère des agriculteurs, estimant que leur demander de "produire plus propre et moins cher" était "incohérent".
(Tribune) Agriculteurs et écolos : nous refusons d’être catalogués comme ennemis
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé jeudi, après dix jours de protestations des agriculteurs, une nouvelle série de mesures en leur faveur lors d'une conférence de presse à Matignon. La principale est un renforcement de la loi Egalim, qui vise à leur garantir une juste rémunération. Les syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes agriculteurs ont appelé à suspendre les blocages en France.
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides. Côté européen, la Commission promet quant à elle de revenir sur l’obligation de mise en jachère. Deux revendications fortes du syndicat majoritaire, la FNSEA, qui appelle désormais à lever les blocages.
Pour les jeunes agriculteurs, accéder à la terre relève de plus en plus de l'utopie. De grands groupes industriels...
Les blocages en cours dans les ports fusionnés de Zeebrugge et d'Anvers causent des millions d'euros de dégâts. C'est ce qu'a déclaré vendredi l'échevine portuaire Annick De Ridder (N-VA).
Les blocages en cours dans les ports fusionnés de Zeebrugge et d'Anvers causent des millions d'euros de dégâts. C'est ce qu'a déclaré vendredi l'échevine portuaire Annick De Ridder (N-VA).
Depuis le début du mouvement de contestation des agriculteurs, la grande distribution est régulièrement ciblée. Ils lui reprochent notamment de ne pas respecter les lois Egalim, une série de textes destinés à garantir les revenus des producteurs agricoles face aux aléas des cours des matières premières et de la position dominante des centrales d'achat. Explications.
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité.
En cette journée de mobilisation paysanne, Natagora réagit à l’annonce de la Commission européenne d’une nouvelle dérogation à la BCAE8, mesure dite des “surfaces et éléments non-productifs” (haies, mares, arbres, bordures de champ, jachères mellifères…). Au regard de l’indispensable transition écologique, il faut renforcer la cohérence des aides aux agriculteurs et entendre leurs légitimes revendications face à la mondialisation et au traité EU-Mercosur en particulier. Affaiblir les normes environnementales n'est pas la solution.
« Trop is te veel » peut-on entendre lors des actions menées par les agriculteurs. Ce slogan divise. Ils sont malmenés pour les uns, entre baisse des revenus et contraintes environnementales. Pour les autres, ils n’ont pas à se plaindre dans le contexte de la mondialisation. Qui a raison ? La réponse appelle des nuances. Débat.

janvier 2024

Le Normand élève des charolaises et cultive céréales, pommes de terre et légumes secs. Loin de la colère des tracteurs, il raconte qu’on peut vivre de sa terre en changeant de modèle agricole et d'équation économique.
Alors que les agriculteurs bloquent les principales autoroutes de la capitale, que des actions locales se multiplient et que le gouvernement joue la montre en égrainant quelques mesures pour contenir la colère, nous nous sommes entretenus avec Morgan Ody, maraîchère du Morbihan et membre de la Confédération Paysanne.
Le discours de politique générale de Gabriel Attal n’aura pas réussi à répondre aux attentes des agriculteurs, alors que des annonces sont prévues en fin de semaine. En attendant, ce sont les industriels et distributeurs qui sont visés par les manifestants à coups de blocage et déversement de lisier. Lactalis, Leclerc et Savencia sont particulièrement ciblés, et ce n’est pas un hasard.
La nuit de dimanche à lundi, des agriculteurs s’en sont pris à des camions de l’enseigne Colruyt. Ils ont forcé les portes de camions de livraison et déversé leur contenu sur la chaussée. Nous avons donc essayé de comprendre pourquoi Colruyt, et plus largement la grande distribution, est dans la ligne de mire de ces manifestants. Si nous avons déjà évoqué la colère des agriculteurs par rapport à Colruyt qui rachète, depuis plusieurs années, des terres agricoles à des prix très élevés, ce n’est pas le seul problème.