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Après qu’un groupe d’agriculteurs, liés à la FNSEA, a muré, le 28 novembre, l’entrée de l’Inrae, à Paris, un collectif de plus de 240 chercheurs souligne, dans une tribune au « Monde », que des transitions radicales sont nécessaires et que la recherche doit rester indépendante pour faire face aux enjeux monumentaux du XXIᵉ siècle.
L'ONG CNCD-11.11.11 et l'alliance syndicale agricole majoritaire française FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) ont fait part de leur mécontentement à la suite de cette annonce d'un accord. Le Premier ministre Allemand a quant à lui félicité cet accord.
La Wallonie soutient-elle suffisamment l’agriculture bio ? En regard du plan visant 30% de surfaces agricoles en bio d’ici 2030, la question se pose. Actuellement, ce sont 7,6% des terres belges qui sont exploitées en bio. Mais malgré les primes, les agriculteurs bio rencontrent des obstacles financiers. De plus, le développement des circuits courts et des filières locales détourne parfois l’attention du bio.
Des plaintes ont été déposées pour des faits survenus mardi dans la Manche et dans l’Indre, et vont l’être jeudi concernant des faits advenus dans les Hautes-Alpes, a affirmé le mouvement France Nature Environnement.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Alors que Paris dénonce l'accord de libre échange avec plusieurs pays d’Amérique du Sud, d’autres pays membres de l’Union européenne émettent leur réserve. A l’inverse, certains y sont favorables. «Libération» fait le point.
Le maraîcher bio Thierry Gozzerino alerte sur le danger des pesticides, alors que du glyphosate est encore utilisé dans les canaux d’irrigation de la plaine de la Crau. Il est depuis la cible d’intimidations.
L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur est au centre de la colère des agriculteurs. Concurrence déloyale, conséquences écologiques... Ce traité est la source de nombreuses critiques.
Comme en France, des organisations d’agriculteurs dénoncent, en Belgique et en Pologne, l’accord de libre-échange négocié entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Des actions se préparent.
Le ministre fédéral de l'Agriculture a pris sa décision concernant la vaccination contre différents sérotypes de la fièvre catarrhale ovine, ou "maladie de la langue bleue". Elle sera obligatoire en 2025 pour les cheptels bovins et ovins, mais le coût des vaccins restera à charge des éleveurs, annonce David Clarinval mercredi.
Six agriculteurs soupçonnés d’avoir épandu des pesticides près de ruisseaux ont comparu devant le tribunal correctionnel de Narbonne. Des dizaines de viticulteurs sont venus les soutenir, et témoignaient de leur mal-être.
Dans les champs et les élevages, les pluies anormalement abondantes de ces derniers mois font des ravages.
Alors que les enjeux sanitaires liés à l'alimentation et environnementaux liés aux modes de productions agricoles sont incontournables, la récente colère des agriculteurs s'est traduite par un recul de l'Union européenne sur les mesures vertes inscrites dans la politique agricole commune (PAC). Dans ce contexte, les négociations de la future PAC que devront mener les eurodéputés élus lors des élections européennes du 9 juin seront déterminantes.
Sous le soleil, l’endroit est magnifique sauf qu’à y regarder de plus près, ici en bord de Berwinne, les prairies ressemblent à des terrains vagues, remplies de cailloux, de ferrailles. C’est là que la ferme de Gérard est installée depuis ses parents et grands parents. Aujourd’hui à 70 ans, il constate les dégâts. "On a régulièrement tous les 2-3 ans des petites inondations mais cette fois je n’ai jamais vu cela. Mes oncles avaient construit des digues pour éviter les débordements, l’eau est passée au-dessus du pont et a tout arraché. Un pilastre du pont est parti également."
Les Vingt-Sept ont validé lundi à Bruxelles une révision de la politique agricole commune, déjà votée fin avril, qui réduit ses ambitions environnementales.
Les projets agrivoltaïques se développent en Wallonie. Le principe est d’utiliser des terres agricoles pour y placer des centaines, voir des milliers de panneaux photovoltaïques. Certains agriculteurs décident d’eux-mêmes de faire cohabiter leur élevage avec des panneaux solaires. Mais depuis quelque temps, de nouveaux projets, plus importants, voient le jour et prévoient de ne pas cohabiter mais bien d’installer uniquement ces panneaux sur des champs.
Les agriculteurs sont loin d’être unanimes quant aux bienfaits des mégabassines. Ceux qui adhérent à la Coop de l’eau, dans les Deux-Sèvres, se plaignent de coûts élevés sans l’assurance de pouvoir irriguer.
Le 13 mars, Hugues Falys, éleveur bovin, a lancé une action en justice contre le pétrolier pour sa responsabilité dans les dérèglements climatiques. Les événements météo extrêmes qui ont frappé sa ferme depuis 2016 lui ont causé d’importants dégâts.
Des agriculteurs des régions de Geel et Kasterlee (province d'Anvers) vont mener une action mardi contre un nouveau plan de gestion de l'environnement pour le domaine de Breeven, situé à cheval sur les deux localités.
Les mobilisations agricoles continuent depuis maintenant plusieurs semaines. Charge administrative, normes européennes contraignantes, revenus compliqués… les raisons de la colère sont multiples. Pourtant, ce n’est pas le cas de tout le monde. À Sprimont, en province de Liège, un éleveur laitier n’est pas d’accord avec les manifestations de ses collègues wallons. Une position bien tranchée qu'il assume complètement.
- Afp
Cyrille Savalle cultive des céréales comme ses parents sur les terres où il a grandi, à Ailly dans l'Eure, à une différence près: en "repensant son système", il a diminué de moitié l'épandage de produits phytosanitaires, tout en conservant ses marges.Après avoir diminué son usage d'intrants (engrais, herbicides, pesticides et fongicides) de 50%, son rendement a diminué de 15% mais ses marges brutes sont les mêmes qu'en conventionnel.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
Pour la presse étrangère, qui commente les annonces faites par Gabriel Attal mercredi 21 février, le gouvernement français continue d’afficher ostensiblement sa bonne volonté envers les agriculteurs pour éviter une reprise du mouvement.
- Le Monde
Des militants de l’organisation écologiste ont notamment déboulonné le logo du groupe agroalimentaire Avril en Ille-et-Vilaine, dont le conseil d’administration est dirigé par le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
Hérauts de la colère agricole européenne, les paysans polonais mobilisés depuis le printemps 2023, multiplient les blocages à la frontière pour s’opposer à la surpression des droits de douane sur les produits ukrainiens.
Dans le podcast "Le Tournant" de cette semaine, nous vous proposons une rencontre avec un économiste au profil très particulier. Il s’appelle Olivier Lefèbvre et dans sa vie précédente, il a dirigé la Bourse de Bruxelles. Aujourd’hui, il s’occupe d’une ferme qui pratique notamment le "maraîchage sur sol vivant" et qui teste de nouveaux modèles d’agriculture et de circuits courts. Deux vies bien différentes, au travers desquelles il a développé une vision critique de l’agriculture intensive telle que développée en Europe depuis les années 50. Interview.
Pour toucher les aides de la PAC, les agriculteurs devront désormais laisser au moins 4 % des terres arables en cultures intermédiaires ou fixatrices d’azote (lentilles, pois…) et non plus seulement en jachères.
Cet outil, qui mesure la quantité de produits phytosanitaires épandus dans les champs, permet par ricochet de constater si le plan Ecophyto de réduction des pesticides suit correctement son cours. «Libé» fait le point.
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Jean-Marc Jancovici a réagi à la colère des agriculteurs, estimant que leur demander de "produire plus propre et moins cher" était "incohérent".