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biodiversité marine
Même si on protégeait 30 % des océans, ce ne serait pas suffisant.
Pour la première fois, des scientifiques ont filmé les dommages causés par les ancres de bateaux sur la flore et la faune des fonds marins de l’Antarctique, révèlent-ils dans une étude publiée ce lundi 9 juin, alors que de nouvelles routes maritimes s’ouvrent dans cette région de plus en plus prisée des croisiéristes.
La France veut accélérer la protection de ses océans en restreignant certaines pratiques de pêche avant l’échéance européenne de 2030.
Canicules marines, espèces en danger, pollution de l’eau… Une cinquantaine de chefs d’Etat vont tenter à partir de lundi d’élaborer un «plan d’actions» non contraignant juridiquement pour répondre aux différentes menaces qui pèsent sur le Grand Bleu.
Les gigantesques feux de forêt qui ont ravagé l’Australie à la fin 2019 ont eu des répercussions jusqu’à l’autre bout de l’océan Austral, à des milliers de kilomètres plus à l’est. C’est la conclusion d’une étude inédite dirigée par l’université américaine Duke et publiée le 15 septembre dans la revue Nature.
Le président américain voit dans les fonds marins une opportunité de devancer son adversaire chinois ainsi qu’une mine d’or financière. Un coup de force juridique aux conséquences extrêmement graves pour la biodiversité marine.
Selon Greenpeace et des chercheurs du CNRS qui publient un rapport ce mercredi 9 avril, atteindre 10 % d’aires marines réellement protégées en France métropolitaine ne devrait pas constituer un coût insurmontable pour la pêche. Au contraire, les professionnels pourraient en bénéficier à long terme.
Afin de lutter contre la mise en péril des océans, les scientifiques recommandent d’interdire la pêche industrielle sur 30 % des surfaces maritimes planétaires, et non pas de définir la protection marine au « cas par cas », rappelle, dans une tribune au « Monde », et à quelques jours du sommet SOS Océan qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mars, un collectif de personnalités politiques réuni par la militante écologiste Claire Nouvian.
Alors que la France organise à Paris le sommet SOS Océan, dimanche et lundi, pour annoncer des mesures en faveur de sa protection, les associations de défense de l’environnement dénoncent le manque d’ambition du gouvernement. Elles réclament l’interdiction totale de la pêche au chalut dans les aires marines protégées.
La juriste Marine Calmet et l’océanographe François Sarano appellent à reconnaître des droits de l’océan pour ainsi réfléchir à une cohabitation avec le monde marin, qui subit les activités humaines, sans défense possible.Notre société extractiviste ne mesure l’océan qu’avec ses œillères utilitaristes : tonnes de poissons, barils de pétrole, minerais, voies navigables, et même poubelle-loin-des-regards. Nous empoisonnons l’océan sans nous soucier de ses habitants que nous massacrons sans égards, comme s’ils n’étaient que matière anonyme et remplaçable.
Deux organisations engagent ce 11 février une action en justice pour interdire du chalutage de fond dans deux sanctuaires marins. Elles dénoncent un «excès de pouvoir» de l’Etat qui ne respecterait ni le droit français ni le droit européen.
Planche de chalut. Ce mardi, deux organisations de défense de l’environnement engagent une action en justice pour obtenir la fin des techniques de pêche destructrices dans les aires marines protégées. Alors que la loi impose à l’État de veiller à la conservation de la biodiversité dans ces zones, ce type de chalutage y a toujours cours.
La professeure de droit Marie-Angèle Hermitte et l’avocate Marine Yzquierdo analysent, dans une tribune au « Monde », la décision du Tribunal constitutionnel espagnol, qui, le 20 novembre, a confirmé la constitutionnalité de la loi accordant une personnalité juridique à la lagune de Mar Menor, dévastée par la pollution.
À l’heure où nous vous parlons, des navires gigantesques sont en train de ravager des millions d’animaux marins dans… les aires marines « protégées » ! Nous les avons pris en flagrant délit, et nous avons tout filmé. Aujourd’hui, nous publions notre enquête inédite. Nous ne sommes pas revenus de ce que nous avons découvert. Il faut voir les images pour le croire. C’est tout simplement sidérant. Visionnez notre enquête et partagez notre alerte à tout votre entourage.
Comment imaginer la forêt du futur et à partir de quelles espèces ? Le point avec Brigitte Musch, chercheuse à l’ONF et responsable du Conservatoire génétique des arbres forestiers.
Fabien Balaguer, directeur de l’association française d’agroforesterie nous raconte pourquoi replacer l’arbre dans les pratiques agricoles.
Des forêts plus vulnérables, malades et sèches. Dans son laboratoire (LSCE – IPSL), Nicolas Viovy modélise l’impact des changements climatiques sur les massifs forestiers.
Le courlis à bec grêle, un oiseau migrateur qui se reproduisait autrefois en Sibérie et hivernait autour de la Méditerranées, est aujourd’hui éteint, selon une étude publiée cette semaine et relayée par l’association BirdLife International. Il s’agit de la première extinction connue d’oiseau d’Europe occidentale.
Le delta du Danube et le littoral de la mer Noire, riches en réserves naturelles, subissent la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Les protecteurs de l’environnement y continuent malgré tout leur travail de conservation.
Les profondeurs océaniques, bien en-dessous des 4 000 mètres, cachent un phénomène inquiétant lié aux changements climatiques. À ces profondeurs extrêmes, la pression élevée et les basses températures font que le carbonate de calcium, essentiel pour la formation des coquilles des animaux marins, se dissout. Un processus méconnu mais pourtant en expansion, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la biodiversité marine.
Méditerrassée. Depuis le début de l’été, les eaux méditerranéennes explosent tous les records de chaleur. Quels sont les effets, à moyen et plus long terme, de cette surchauffe sur l’équilibre des écosystèmes marins ? Et comment tout cela bouleverse-t-il le climat de la région ? Explications.
Dauphins, marsouins ou cachalots seront affectés par la construction de 300 km de lignes électriques à très haute tension dans le golfe de Gascogne. Des ONG se sont mobilisées et la justice a suspendu les travaux.
Après un été 2023 record en termes de chaleur sous-marine, l’eau de la Méditerranée est à nouveau en surchauffe. Quelles sont les conséquences sur la nature, sur la pêche et l’aquaculture ? Un expert nous répond.
À quel point le changement climatique affecte-t-il l’état de la mer du Nord? Quelles sont les transformations à prévoir dans les prochaines années ? Des experts belges dressent déjà certains constats.
Une étude révèle que ces phénomènes causés par l'augmentation en partie de la pression du dioxyde de carbone (CO2) dans l'eau de mer, et la désoxygénation, représentent les trois plus grandes menaces climatiques pour la vie marine. Les chercheurs ont découvert que ces menaces climatiques sont à l’origine d’une augmentation de la mortalité, mais aussi des modifications de la physiologie et du comportement des invertébrés et des poissons.
Soit 2,6 % de la surface des océans mondiaux. Un chiffre très éloigné de l’objectif 30×30, le but que la communauté internationale s’est fixé pour protéger 30 % des océans d’ici à 2030.
Bonne nouvelle ! Le gouvernement grecque a annoncé l’interdiction du chalutage de fond dans toutes ses aires protégées d’ici 2030.
La Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses aires marines protégées d’ici 2030. Une pratique de pêche destructrice, que la France refuse encore de bannir. Une lueur d’espoir pour la Méditerranée ? Lors de la conférence « Our Ocean », qui s’est tenue du 15 au 17 avril à Athènes, la Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses parcs nationaux d’ici deux ans. Elle prévoit de bannir cette pratique de pêche destructrice de l’ensemble de ses aires marines protégées — qui (...)
Planche de chalut. Cette décision inédite s’accompagne de la création de nouveaux parcs nationaux marins et de moyens renforcés pour protéger ces écosystèmes.
Ils manquent pas d’aires. Paris reproche à Londres de mettre en danger la filière de la pêche en interdisant le chalutage dans certaines aires marines protégées du Royaume-Uni.
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biodiversité marine
Même si on protégeait 30 % des océans, ce ne serait pas suffisant.
Pour la première fois, des scientifiques ont filmé les dommages causés par les ancres de bateaux sur la flore et la faune des fonds marins de l’Antarctique, révèlent-ils dans une étude publiée ce lundi 9 juin, alors que de nouvelles routes maritimes s’ouvrent dans cette région de plus en plus prisée des croisiéristes.
La France veut accélérer la protection de ses océans en restreignant certaines pratiques de pêche avant l’échéance européenne de 2030.
Canicules marines, espèces en danger, pollution de l’eau… Une cinquantaine de chefs d’Etat vont tenter à partir de lundi d’élaborer un «plan d’actions» non contraignant juridiquement pour répondre aux différentes menaces qui pèsent sur le Grand Bleu.
Les gigantesques feux de forêt qui ont ravagé l’Australie à la fin 2019 ont eu des répercussions jusqu’à l’autre bout de l’océan Austral, à des milliers de kilomètres plus à l’est. C’est la conclusion d’une étude inédite dirigée par l’université américaine Duke et publiée le 15 septembre dans la revue Nature.
Le président américain voit dans les fonds marins une opportunité de devancer son adversaire chinois ainsi qu’une mine d’or financière. Un coup de force juridique aux conséquences extrêmement graves pour la biodiversité marine.
Selon Greenpeace et des chercheurs du CNRS qui publient un rapport ce mercredi 9 avril, atteindre 10 % d’aires marines réellement protégées en France métropolitaine ne devrait pas constituer un coût insurmontable pour la pêche. Au contraire, les professionnels pourraient en bénéficier à long terme.
Afin de lutter contre la mise en péril des océans, les scientifiques recommandent d’interdire la pêche industrielle sur 30 % des surfaces maritimes planétaires, et non pas de définir la protection marine au « cas par cas », rappelle, dans une tribune au « Monde », et à quelques jours du sommet SOS Océan qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mars, un collectif de personnalités politiques réuni par la militante écologiste Claire Nouvian.
Alors que la France organise à Paris le sommet SOS Océan, dimanche et lundi, pour annoncer des mesures en faveur de sa protection, les associations de défense de l’environnement dénoncent le manque d’ambition du gouvernement. Elles réclament l’interdiction totale de la pêche au chalut dans les aires marines protégées.
La juriste Marine Calmet et l’océanographe François Sarano appellent à reconnaître des droits de l’océan pour ainsi réfléchir à une cohabitation avec le monde marin, qui subit les activités humaines, sans défense possible.Notre société extractiviste ne mesure l’océan qu’avec ses œillères utilitaristes : tonnes de poissons, barils de pétrole, minerais, voies navigables, et même poubelle-loin-des-regards. Nous empoisonnons l’océan sans nous soucier de ses habitants que nous massacrons sans égards, comme s’ils n’étaient que matière anonyme et remplaçable.
Deux organisations engagent ce 11 février une action en justice pour interdire du chalutage de fond dans deux sanctuaires marins. Elles dénoncent un «excès de pouvoir» de l’Etat qui ne respecterait ni le droit français ni le droit européen.
Planche de chalut. Ce mardi, deux organisations de défense de l’environnement engagent une action en justice pour obtenir la fin des techniques de pêche destructrices dans les aires marines protégées. Alors que la loi impose à l’État de veiller à la conservation de la biodiversité dans ces zones, ce type de chalutage y a toujours cours.
La professeure de droit Marie-Angèle Hermitte et l’avocate Marine Yzquierdo analysent, dans une tribune au « Monde », la décision du Tribunal constitutionnel espagnol, qui, le 20 novembre, a confirmé la constitutionnalité de la loi accordant une personnalité juridique à la lagune de Mar Menor, dévastée par la pollution.
À l’heure où nous vous parlons, des navires gigantesques sont en train de ravager des millions d’animaux marins dans… les aires marines « protégées » ! Nous les avons pris en flagrant délit, et nous avons tout filmé. Aujourd’hui, nous publions notre enquête inédite. Nous ne sommes pas revenus de ce que nous avons découvert. Il faut voir les images pour le croire. C’est tout simplement sidérant. Visionnez notre enquête et partagez notre alerte à tout votre entourage.
Comment imaginer la forêt du futur et à partir de quelles espèces ? Le point avec Brigitte Musch, chercheuse à l’ONF et responsable du Conservatoire génétique des arbres forestiers.