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effondrement biodiversité
Une étude révèle que les écosystèmes ont survécu à deux grands bouleversements. 60 millions d’années de stabilité… jusqu’à maintenant.
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.
Plus de 9 000 Britanniques ont participé à une expérience inédite, qui a conclu mercredi à une baisse du nombre d’insectes de plus de 60% entre 2021 et 2024. Quand les citoyens sont appelés à se joindre au travail des chercheurs : c’est ce qu’on appelle la science participative. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes sont appelées depuis quelques années à mesurer la diminution des populations d’insectes. Les derniers résultats de cette étude, baptisée Bugs Matters (« les insectes sont importants »), ont été publiés mercredi et sont alarmants.
L'effondrement de la biodiversité nous menace ! Maladies, inondations, alimentation : la Nature nous rend de précieux services sans que l’on s’en rende toujours compte. D’où cette question : comment l’effondrement du vivant nous menace-t-il au quotidien ? Pour y répondre, nous recevons Philippe Grandcolas, entomologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, fondateur de l'Institut de systématique, évolution, biodiversité au Museum d'Histoire naturelle, et auteur de “la biodiversité, fake or not” (Tana Éditions).
Des milliers de Britanniques ont enregistré avec régularité les impacts d’insectes sur les plaques minéralogiques de leurs voitures. Résultat : une disparition vertigineuse de 63 % de ces bestioles volantes entre 2021 et 2024.
L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
Deuxième puissance maritime mondiale, la France doit agir avec résolution pour protéger ces précieux puits de carbone aquatiques et leur biosphère grièvement menacés par le dérèglement climatique.L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, la première à dépasser le seuil de 1,5 °C de réchauffement. L’objectif établi dans l’accord de Paris est en train de nous échapper, mais nous poursuivons notre course vers l’abîme. Ceci constitue donc un dernier appel avant l’effondrement.
Afin de lutter contre la mise en péril des océans, les scientifiques recommandent d’interdire la pêche industrielle sur 30 % des surfaces maritimes planétaires, et non pas de définir la protection marine au « cas par cas », rappelle, dans une tribune au « Monde », et à quelques jours du sommet SOS Océan qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mars, un collectif de personnalités politiques réuni par la militante écologiste Claire Nouvian.
Chimique mac. Ces substances nuisent à de nombreuses espèces qu’elles ne sont pas censées cibler, démontre une étude majeure publiée dans la revue Nature Communication, jeudi. Une preuve supplémentaire de leur rôle dans l’effondrement du vivant.
Le réchauffement climatique et la pollution seraient à l’origine du déclin massif des récoltes en Galice, l’une des plus grandes régions productrices de moules. En 2023, la baisse a particulièrement touché les coques et les palourdes.
In 2024, global average temperatures breached the critical threshold of 1.5°C above pre-industrial levels — a tipping point long warned about by scientists. Instead of catalyzing swift global action, this milestone has only underscored a grim reality: the collapse of our global ecological and economic systems is not a distant possibility — it is unfolding before us. Climate change, combined with the many other dimensions of the polycrisis — resource depletion, biodiversity loss, political instability, and economic inequities — has created a perfect storm. This storm is not just brewing; it’s here.
En octobre dernier, des paysan⸱nes, citoyen⸱nes, étudiant⸱es, représentant⸱es de la société civile et élu⸱es se sont réuni·es à l’initiative de l’association Bioconsomm’acteurs dans la plus grande ville du Morbihan, pour lancer «l’appel de Lorient», signé par plus de 1 600 personnes. Un cri d’alarme contre l’agriculture intensive et pour un soutien accru à la filière biologique et au commerce équitable, plus adaptés aux urgences environnementales et sociales.
La biodiversité de notre Planète est en péril, et les chiffres parlent d'eux-mêmes. Quelles sont les véritables causes de cette crise ? Quel rôle pouvons-nous jouer, individuellement et collectivement, pour inverser cette tendance ? Gilles Bœuf, éminent biologiste et expert en biodiversité, nous éclaire sur ces enjeux cruciaux.
Espèces trébuchantes. Pollutions, surexploitation, changements climatiques… le «Giec de la biodiversité» identifie plusieurs grandes causes de l’effondrement du vivant. Alors que la conférence mondiale (COP16) sur la biodiversité touche à sa fin ce vendredi, Vert vous présente quatre espèces menacées en France.
Les pays du monde sont réunis en ce moment en Colombie pour la COP sur la biodiversité, et on ne parle pas suffisamment de ces enjeux, estime François Gemenne.
Le cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal de 2022 ambitionne d’être l’équivalent d’un accord de Paris pour la biodiversité. La COP16 doit trancher sur les questions en suspens.
Un rapport alarmant vient de mettre en lumière une situation critique : les populations d’espèces sauvages à travers le monde sont en chute libre, certaines régions enregistrant une baisse de 95 %. Alors que l’humanité continue de dégrader les écosystèmes, des experts insistent sur la nécessité d’agir de toute urgence afin d’inverser cette tendance et de permettre à la nature de se rétablir avant qu’il ne soit trop tard.
Crier aux loutres. Alors que les activités humaines provoquent un déclin massif de la biodiversité, doit-on s’inquiéter de l’extinction de certains végétaux ou animaux en particulier, parce qu’elle provoquerait la disparition de tous les autres ? On fait le point.
L’agriculture intensive a entraîné la destruction d’espèces assurant des fonctions cruciales comme la pollinisation, le contrôle des ravageurs ou la fertilisation des sols, ce qui affecte désormais certaines productions.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
Selon la WWF, la situation est catastrophique pour la biodiversité. Le déclin est tel que le point de non-retour est proche pour la planète.
La nature disparaît à une vitesse alarmante avec un déclin de 73% de la taille moyenne des populations d’espèces sauvages surveillées en seulement 50 ans.
Le nouvel « indice planète vivante », publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF), reflète le déclin continu de la biodiversité à quelques jours de l’ouverture de la COP16, en Colombie.
Ces 50 dernières années, la taille moyenne des populations d’animaux sauvages suivies par le Fonds mondial pour la nature (WWF) a diminué de 73 %. Voici 3 chiffres du rapport « Planète vivante » pour saisir l'ampleur de la crise.
Alors que près des trois quarts des populations d’animaux sauvages ont diminué en 50 ans, Jean Burkard, chargé de plaidoyer pour WWF France, pointe du doigt le manque de volonté politique française, européenne et internationale.


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effondrement biodiversité

juin 2025

Une étude révèle que les écosystèmes ont survécu à deux grands bouleversements. 60 millions d’années de stabilité… jusqu’à maintenant.
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.

mai 2025

Plus de 9 000 Britanniques ont participé à une expérience inédite, qui a conclu mercredi à une baisse du nombre d’insectes de plus de 60% entre 2021 et 2024. Quand les citoyens sont appelés à se joindre au travail des chercheurs : c’est ce qu’on appelle la science participative. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes sont appelées depuis quelques années à mesurer la diminution des populations d’insectes. Les derniers résultats de cette étude, baptisée Bugs Matters (« les insectes sont importants »), ont été publiés mercredi et sont alarmants.
L'effondrement de la biodiversité nous menace ! Maladies, inondations, alimentation : la Nature nous rend de précieux services sans que l’on s’en rende toujours compte. D’où cette question : comment l’effondrement du vivant nous menace-t-il au quotidien ? Pour y répondre, nous recevons Philippe Grandcolas, entomologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, fondateur de l'Institut de systématique, évolution, biodiversité au Museum d'Histoire naturelle, et auteur de “la biodiversité, fake or not” (Tana Éditions).

avril 2025

Des milliers de Britanniques ont enregistré avec régularité les impacts d’insectes sur les plaques minéralogiques de leurs voitures. Résultat : une disparition vertigineuse de 63 % de ces bestioles volantes entre 2021 et 2024.
L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.

mars 2025

Deuxième puissance maritime mondiale, la France doit agir avec résolution pour protéger ces précieux puits de carbone aquatiques et leur biosphère grièvement menacés par le dérèglement climatique.L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, la première à dépasser le seuil de 1,5 °C de réchauffement. L’objectif établi dans l’accord de Paris est en train de nous échapper, mais nous poursuivons notre course vers l’abîme. Ceci constitue donc un dernier appel avant l’effondrement.
Afin de lutter contre la mise en péril des océans, les scientifiques recommandent d’interdire la pêche industrielle sur 30 % des surfaces maritimes planétaires, et non pas de définir la protection marine au « cas par cas », rappelle, dans une tribune au « Monde », et à quelques jours du sommet SOS Océan qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mars, un collectif de personnalités politiques réuni par la militante écologiste Claire Nouvian.

mars 2025

Chimique mac. Ces substances nuisent à de nombreuses espèces qu’elles ne sont pas censées cibler, démontre une étude majeure publiée dans la revue Nature Communication, jeudi. Une preuve supplémentaire de leur rôle dans l’effondrement du vivant.

janvier 2025

Le réchauffement climatique et la pollution seraient à l’origine du déclin massif des récoltes en Galice, l’une des plus grandes régions productrices de moules. En 2023, la baisse a particulièrement touché les coques et les palourdes.

décembre 2024

In 2024, global average temperatures breached the critical threshold of 1.5°C above pre-industrial levels — a tipping point long warned about by scientists. Instead of catalyzing swift global action, this milestone has only underscored a grim reality: the collapse of our global ecological and economic systems is not a distant possibility — it is unfolding before us. Climate change, combined with the many other dimensions of the polycrisis — resource depletion, biodiversity loss, political instability, and economic inequities — has created a perfect storm. This storm is not just brewing; it’s here.