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On commence souvent par là : débattre de nos préférences. Quel scénario nous plaît, quelle technologie nous séduit ? Pas dingo comme point de départ. Mieux vaut poser d'emblée la question de Nate Hagens, celle qui coupe court aux fantasmes : est-ce que ça peut arriver, est-ce que ça ne peut pas arriver, ou est-ce que ça n'arrivera pas à temps pour compter ?
Des données inédites révèlent que des projets d’exploitation déjà planifiés à travers la planète sont susceptibles de rejeter à eux seuls des quantités de CO₂ largement supérieures au budget carbone restant à l’humanité pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde. Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés. Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d'1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.
À deux semaines de la conférence mondiale sur le climat au Brésil, un consortium d’ONG publie de nouvelles données sur les «bombes carbone», ces projets d’extraction fossile qui pourraient générer des quantités faramineuses de CO2 sur l'ensemble de leur durée de vie. Pétrole, gaz, charbon : les associations ont recensé 601 mégaprojets.
Malgré l’urgence climatique, les investissements mondiaux dans les énergies fossiles continuent de croître, soutenus par un réseau dense de financements bancaires.
L'ONG mozambicaine Justiça Ambiental a dénoncé lundi les conditions "ultra-favorables" demandées par TotalEnergies au Mozambique pour relancer son projet gazier géant et a accusé la major française de prendre "en otage" ce pays d'Afrique australe, parmi les plus pauvres au monde. Après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, le géant français des hydrocarbures s'est dit vendredi prêt à reprendre le projet onshore, dont il est le premier actionnaire et le maître d'oeuvre, dans une lettre adressée au président du Mozambique dans laquelle il dit souhaiter une compensation pour le surcoût lié au retard, chiffré à 4,5 milliards de dollars.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.
Le monde compte désormais 600 bombes carbone et plus de 2 300 projets fossiles, selon l'actualisation de la carte carbonbombs publiée ce lundi 27 octobre par quatre associations, dont Data for Good et Reclaim Finance. Une tendance à la hausse alors que le scénario 1,5°C de l'Accord de Paris impose la fin de tout nouveau projet fossile depuis 2021.
TotalEnergies s’apprête à relancer une « bombe carbone ». Quatre ans après avoir suspendu un mégaprojet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, le groupe français a annoncé samedi 25 octobre avoir levé l’état de « force majeure » pesant sur le chantier. Pour redémarrer, celui-ci ne doit plus qu’avoir le feu vert du gouvernement mozambicain.
TotalEnergies a réclamé au gouvernement du Mozambique une extension de 10 ans de la concession pour le projet gazier qu'il est prêt à reprendre après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, et souhaite une compensation pour le surcoût lié au retard, qu'il chiffre à 4,5 milliards de dollars, selon une lettre dont l'AFP a obtenu copie. "Pour compenser en partie l'impact économique" lié à la suspension du projet, "le concessionnaire demande respectueusement au gouvernement de lui accorder une extension" de sa licence d'exploitation "d'une durée de dix ans", indique la lettre en date du 24 octobre signée du directeur général du groupe et adressée au président du Mozambique.
Suspendu depuis plus de quatre ans après une attaque jihadiste meurtrière, un projet gazier de 20 milliards de dollars au Mozambique peut reprendre, a annoncé samedi à l'AFP son maître d'oeuvre, le géant français des hydrocarbures TotalEnergies. "Le consortium Mozambique LNG a pris la décision de lever la force majeure", invoquée après une attaque contre la ville de Palma en 2021, a indiqué l'entreprise dans une déclaration transmise à l'AFP. Ce redémarrage doit encore recevoir l'onction du gouvernement de Maputo, selon la même source: "dernière étape avant la relance du projet, le conseil des ministres du Mozambique devra approuver un addendum au plan de développement, incluant une mise à jour du budget et du programme" des travaux. TotalEnergies a aussi précisé à l'AFP que "la présidence mozambicaine a(vait) été officiellement informée vendredi" de la décision des industriels.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, les premières sanctions d'importance prises par Donald Trump contre la Russie depuis son retour au pouvoir. Voici ce que l'on sait sur ces mesures, leur portée et leurs possibles conséquences économiques et politiques, alors que l'UE a annoncé parallèlement un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026.
«Acteur majeur de la transition énergétique» qui vise la «neutralité carbone en 2050», développe les énergies renouvelables et promeut le gaz, «énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre». C’est ainsi que se présente TotalEnergies depuis son changement de nom en 2021.
Les majors pétrolières américaines produisent la majorité de leurs hydrocarbures aux Etats-Unis mais payent plus d'impôts à l'étranger, du fait des exemptions et abattements dont elles bénéficient et qui ont augmenté depuis le début du deuxième mandat de Donald Trump, selon un rapport publié jeudi. L'analyse, "les Etats-Unis et la planète en dernier: comment les Etats-Unis subventionnent l'extraction d'hydrocarbures à l'étranger", a été réalisée à partir des déclarations publiées depuis 2017 par onze entreprises américaines cotées du secteur pétrolier et gazier. Selon les données, ces groupes se voient imposer un taux effectif moyen de 12,1% par an, loin des 21% censés être le taux de l'impôt sur les sociétés dans le pays. Chevron est encore mieux lotie, avec un taux effectif de 7,9%
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent à acheter des hydrocarbures russes et financent ainsi l’effort de guerre de Moscou.
TotalEnergies est contraint par la justice de désinstaller son terminal méthanier flottant, ancré au Havre depuis l’automne 2023, en pleine crise énergétique. Censé répondre à un risque de pénurie de gaz, il a en réalité été très peu utilisé l’an passé. Ce qui permet au tribunal de remettre en question son bien-fondé.
Washington souhaite que le Japon cesse ses importations de produits énergétiques russes, a déclaré mercredi le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, peu après l'annonce par Donald Trump que l'Inde allait arrêter ses achats de pétrole auprès de Moscou.
Selon le récent rapport d’un think tank français, la consommation électrique des data centers devrait tripler d’ici cinq ans. L’une des principales causes de cette forte hausse est l’essor de l’intelligence artificielle. Or, les géants du secteur semblent ne pas avoir d’autre choix que de relancer l’exploitation et l’utilisation d’énergies fossiles comme le charbon et le gaz pour combler cette hausse.
Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l'arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l'approche de l'hiver. La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.
Les importations russes ont connu une hausse de 113,5% par rapport à l'année dernière.
La compagnie pétrolière nationale du Koweït a annoncé lundi la découverte "majeure" d'un gisement de gaz naturel, d'une capacité estimée à 28 milliards de mètres cubes. "La découverte du champ de gaz naturel offshore de Jazah" est "une grande avancée en matière d'exploration dans la région offshore du Koweït", a indiqué la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) dans un communiqué. Le champ recouvre une superficie d'environ 40 kilomètres carrés, et la ressource en gaz est estimée à "environ un trillion de pieds cubes de gaz", soit 28,3 milliards de mètres cubes, a-t-elle indiqué.
L’europe sera démocratisée, quand son oligarchie sera renversée ! L’Europe est dirigée par des oligarques. Oligarques qui possèdent les appartements dans lesquels nous vivons, les banques qui gardent notre argent, les vaccins qui nous sauvent la vie, les applications dont nous avons besoin pour travailler, les données que ces applications collectent sur nous, le pétrole et le gaz qui chauffent notre planète – et, plus important encore, oligarques qui possèdent les politicien.ne.s qui étaient censé·e·s nous défendre contre ces mêmes oligarques. Ils et elles sont le résultat d’un système terrible dans lequel les riches sont autorisés à faire ce qu’ils veulent, tandis que les gens ordinaires paient quand « ce qu’ils et elles veulent » ne fonctionne pas.
Une attaque aérienne massive a mis hors d’usage environ 60 % des capacités de production gazière de l’Ukraine. Kiev devra dépenser environ 2 milliards d’euros d’ici à mars pour importer du gaz venant de l’Europe.
Ce matin, Jean-Marc Jancovici nous explique la consommation énergétique de l’intelligence artificielle, ses émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les prévisions concernant cette consommation dans dix ans.
La Russie a lancé pendant la nuit "la plus grande attaque" sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l'opérateur d'Etat Naftogaz. L'armée russe pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis 2022 mais c'est l'hiver dernier qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz. "L'ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l'infrastructure d'extraction de gaz depuis le début de la guerre", a déclaré Naftogaz dans un communiqué. La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a accusé la Russie de "terroriser la population civile" et de chercher à perturber "la saison de chauffage", sur Telegram.
Les activistes dénoncent les importations de gaz naturel liquéfié en provenance de la Russie et des Etats-Unis.