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profits

avril 2024

TotalEnergies a enregistré un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars au 1er trimestre 2024, améliorant encore ses résultats de 3% sur un an, grâce à des prix du pétrole et des marges de raffinage "soutenus", et en dépit de l'essoufflement des prix du gaz, a annoncé vendredi le groupe pétro-gazier. La compagnie qui fête ses 100 ans cette année, "démontre une nouvelle fois ce trimestre la pertinence de sa stratégie de transition équilibrée ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l'électricité", a déclaré le PDG de l'entreprise Patrick Pouyanné cité dans le communiqué.

février 2024

European and US oil and gas majors have made profits of more than a quarter of a trillion dollars since Russia invaded Ukraine, according to a new analysis by Global Witness marking two years since the conflict began. After posting record gains in 2022 off the back of soaring energy prices, the big five fossil fuel companies paid shareholders an unprecedented $111 billion in 2023. In the hottest year ever recorded, this figure is some 158 times what was pledged to vulnerable nations at last year’s COP28 climate summit.

janvier 2024

Plus de 100 milliards de dollars. C'est ce que devraient recevoir les actionnaires des cinq plus grandes majors pétrolières occidentales pour l'année 2023, estime l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Le montant devrait dépasser le record déjà enregistré en 2022 à la suite d'une année de superprofits. Alors que le monde plonge dans la crise climatique, l'industrie pétrolière persiste sur le même modèle.

novembre 2023

Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Étienne de Callataÿ, économiste belge. Il est le co-fondateur et le Chief Economist d'Orcadia Asset Management. Après avoir travaillé au service d'étude de la Banque nationale de Belgique (BNB) de 1987 à 1992, il travaille au Fonds monétaire international (FMI) de 1992 à 19961. De 1996 à 1999, il est chef de cabinet adjoint du Premier Ministre Jean-Luc Dehaene, et en 1999, chef de cabinet du Ministre des Finances1. En 1999, il entre à la Banque Degroof1 dont il devient l'économiste en chef3. Il est nommé membre du Comité de Direction de la Banque Degroof en 2012. En 2015, il quitte la Banque Degroof. En 2016, Etienne de Callataÿ, avec quelques associés, fonde au Grand-Duché de Luxembourg une société de gestion de fortune nommée Orcadia Asset Management. En parallèle, il est chargé de cours invité à l'Université Catholique de Louvain4,3 (UCL) et à l'Université de Namur1. Il y dispense respectivement un cours de Macroéconomie et de finances publiques. Il a également enseigné

septembre 2023

Après l’Espagne, la Suède, la Lituanie, et, bien sûr, l’Italie, voilà que les Pays-Bas souhaitent mettre en place une "taxe exceptionnelle sur les revenus des banques". Le 22 septembre dernier, les députés néerlandais ont approuvé une proposition de loi visant à relever le niveau d’imposition des banques et à appliquer une taxe de 15% sur les rachats d’actions par ces mêmes banques. Réaction immédiate sur les marchés financiers : la valeur d’ABN Amro Bank et d’ING Group a chuté à la Bourse d’Amsterdam.
Accentués par le changement climatique, les désastres se multiplient, causant des milliards de dollars de dégâts. En pleine croissance, le secteur de la reconstruction attire des acteurs financiers, selon un rapport commenté par “The Guardian”.

juillet 2023

Energy firms have made record profits by increasing production of oil and gas, far from their promises of rolling back emissions

mai 2023

Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.

avril 2023

Les prix de l'alimentation n'ont jamais été aussi hauts depuis les années 80, contraignant certains Français à supprimer un repas dans la journée. Si la hausse des prix de l'énergie, du transport, des intrants agricoles... explique en partie l'inflation alimentaire, plusieurs études montrent que l'augmentation des marges des géants de l'agroalimentaire gonfle aussi l'addition.

mars 2023

Saudi Aramco a enregistré le bénéfice le plus important de l’histoire, avec plus de 161 milliards de dollars obtenus sur l’année 2022. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, assise sur de massives réserves pétrolières, veut continuer coûte que coûte à développer ses capacités de production d’énergies fossiles, sans tenir compte du risque climatique. Ses investissements dans des technologies bas carbone demeurent particulièrement faibles au regard de ceux prévus pour développer ses capacités de production.
En revanche, en raison de la diminution des prix sur le marché, elles seront inférieures aux prévisions cette année

février 2023

Tour à tour, les compagnies pétrolières annoncent des profits record pour 2022, les plus hauts qu’elles aient connus de toute leur histoire. Côté américain, 55,7 milliards de dollars de profits ont ainsi été enregistrés par ExxonMobil et 36,5 milliards par Chevron.
Comme le montrent les résultats financiers des compagnies pétrolières et gazières, l’année 2022 a été prodigieuse et dépasse les attentes. Au cœur de la crise énergétique, les cinq plus grandes entreprises privées – ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total – ont cumulé plus de 180 milliards de dollars de bénéfices. Si, en 1971, ces géants détenaient 32% des extractions d’hydrocarbures à travers le monde, ce chiffre n’a cessé de diminuer pour atteindre 9% aujourd’hui.
Les majors pétrolières ont fait une très, très bonne année 2022. Elles tirent des bénéfices record de la crise de l’énergie. TotalEnergies, Shell et BP ont réalisé, à elles trois, plus de 87 milliards de dollars de profits, tout comme Exxon (55,7 milliards de dollars pour 2022). Si l’univers boursier salue ces performances, elles sont préoccupantes pour le climat rappellent avec force les ONG. D'autant que BP a d’ores et déjà annoncé revoir ses objectifs de neutralité carbone à la baisse et que les nouveaux projets fossiles comme celui d’EACOP porté par TotalEnergies, trouvent de nouveaux moyens de financement.

janvier 2023

La contribution de solidarité sur les profits des groupes énergétiques que TotalEnergies aura à payer en 2022 va "dépasser les deux milliards" d'euros dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, a indiqué le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné à la presse belge.Dans le périmètre de l'Union européenne et du Royaume-Uni, "nous dépassons les deux milliards de nouvelles taxes en Europe dans le cadre de la crise énergétique", a indiqué M. Pouyanné dans cette interview parue durant le week-end dans les quotidiens belges francophone L'Echo et néerlandophone De Tijd.
Une aberration pour certains, un signe significatif pour d’autres. Renoncer délibérément à des activités, même si elles sont rentables, devient le nouveau dogme des entreprises engagées. « Les entreprises ont toujours dû abandonner des activités, en raison de l’obsolescence technologique, par exemple. Mais la nouveauté, c’est que les entreprises renoncent volontairement à faire du chiffre d’affaires pour des raisons environnementales », lance Geneviève Férone Creuzet, co-fondatrice de l’agence Prophil. « Il faut les inciter à développer des business models », ajoute l’ancien directeur du développement durable d’Eiffage et de Veolia.

octobre 2022

Après les "superprofits" des majors européennes, les géants américains des hydrocarbures ExxonMobil et Chevron ont dégagé des bénéfices encore plus juteux au troisième trimestre, 30,9 milliards de dollars à eux deux, s'exposant ainsi à de nouvelles critiques de l'administration américaine. ExxonMobil a gagné 19,7 milliards de dollars sur la période, un niveau jamais atteint auparavant, tandis que Chevron s'est octroyé 11,2 milliards de profits, juste en-dessous de son record du trimestre précédent. Sous l'effet de l'envolée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine, les groupes européens ont aussi tiré leur épingle du jeu: Shell a dégagé un bénéfice net de 6,7 milliards, TotalEnergies de 6,6 milliards et Eni de 5,9 milliards.
TotalEnergies estime à un milliard d'euros le montant de la nouvelle contribution européenne de solidarité sur les profits des groupes énergétiques qu'il aurait à payer dans six pays de l'Union européenne en 2022 si elle était mise en application partout. "Nous estimons à un milliard d'euros l'impact de la taxe de solidarité européenne" en 2022, a déclaré le directeur financier du groupe Jean-Pierre Sbraire au cours d'une rencontre avec des analystes à l'issue de la publication des résultats du groupe au 3e trimestre. "Nous serons impactés par cette taxe de solidarité européenne dans six pays en Europe: la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, principalement sur nos activités de raffinage, ainsi que les Pays-Bas et le Danemark" pour les activités d'exploration et production, a dit le responsable.

septembre 2022

Les Vingt-Sept veulent notamment faire face à l’envolée des prix en récupérant une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs.
L'Espagne est notamment en passe d'instaurer un impôt exceptionnel visant les plus riches.
Lors de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre, le secrétaire général a dénoncé une action climatique « mise en veilleuse » alors que « nous avons rendez-vous avec la catastrophe climatique ».
Il faut de nouveaux modèles qui réalisent une articulation entre les 3 P de "People-Planet-Profits". Une chronique signée Frédéric Ooms et Bernard Surlemont, Professeurs à HEC Liège – École de gestion de l’Université de Liège.
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, souhaite que les pays développés aident les pays frappés durement par le réchauffement climatique en taxant les profits des énergies fossiles
Pour les États de l'UE, qui pourraient les redistribuer aux ménages et entreprises vulnérables.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
Alors que les ministres européens de l’Énergie se retrouvent ce vendredi à Prague pour débattre des propositions de la Commission, l’ONG plaide pour que davantage de grandes entreprises soient mises à contribution.
Après l’Espagne et alors que l’Allemagne veut porter le sujet au plan européen, Amsterdam va annoncer dans les prochaines semaines un plan d’aide pour les ménages pauvres et une taxation des bénéfices exceptionnels des entreprises du pétrole et de gaz. Paris semble de plus en plus isolé.
L’industrie pétrolière est dans une situation paradoxale. D’une part, les investissements et le nombre de puits en exploitation chutent depuis 2014. D’autre part, la production se maintient sans réelle difficulté et les profits augmentent rapidement. Ces étonnants constats ont été rendus publics lors d’un événement en ligne d’une demi-journée tenu le 1er septembre par Rystad Energy. Et la guerre en Ukraine n’a qu’une influence marginale sur cette tendance, amorcée dès le milieu des années 2010. Mais l’industrie n’est pas tirée d’affaire : le pic pétrolier est toujours en vue.
Alors que la crise énergétique frappe de plein fouet les ménages, le gouvernement a assuré qu'il veut s'attaquer à ces surprofits.

août 2022

Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.