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Arctique

août 2024

L'Antarctique a enregistré sur le mois de juillet des températures en moyenne de 10 °C au-dessus de la normale.
Le continent blanc, qui se réchauffe le plus vite dans le monde, a enregistré des températures anormalement élevées en juillet et début août.
L’iceberg A23a est actuellement le plus grand iceberg au monde, mesurant environ 4000 kilomètres carrés, soit 38 fois la taille de Paris. Il s’est détaché de la plateforme de glace Filchner-Ronne en Antarctique en 1986 et est resté immobile pendant plus de 30 ans, coincé au fond de la mer de Weddell.
En plein hiver austral, le continent de glace est actuellement l’endroit le plus anormalement chaud de la Terre. Si ce phénomène n’est pas inédit, il est le signe que le réchauffement climatique commence à transformer réellement la planète.
There is increasing concern that the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) may collapse this century with a disrupting societal impact on large parts of the world. Preliminary estimates of the probability of such an AMOC collapse have so far been based on conceptual models and statistical analyses of proxy data. Here, we provide observationally based estimates of such probabilities from reanalysis data. We first identify optimal observation regions of an AMOC collapse from a recent global climate model simulation. Salinity data near the southern boundary of the Atlantic turn out to be optimal to provide estimates of the time of the AMOC collapse in this model. Based on the reanalysis products, we next determine probability density functions of the AMOC collapse time. The collapse time is estimated between 2037-2064 (10-90% CI) with a mean of 2050 and the probability of an AMOC collapse before the year 2050 is estimated to be 59±17%.

juillet 2024

Au nord du cercle polaire, les incendies saisonniers frôlent les records. Dès le début du mois de juin, la toundra et les forêts boréales ont commencé à être ravagées par les flammes, libérant 6,8 mégatonnes de carbone enfoui dans les sols. Le 27 juin, l’observatoire européen Copernicus déclarait ainsi que « ces émissions mensuelles de gaz à effet de serre dues aux incendies se classent déjà en troisième position sur les deux dernières décennies ». Juste derrière les 13,8 mégatonnes de juin 2019 et les 16,3 (...)
L'Arctique est en proie à des incendies de forêt d'une ampleur sans précédent qui libèrent plusieurs mégatonnes de carbone dans l'atmosphère.

juin 2024

La fonte des calottes glaciaires est probablement largement sous-estimée, affirme une étude publiée ce mardi 25 juin dans la revue Nature Geoscience. Car l’eau de mer s’infiltre sous les glaces terrestres, accélérant leur disparition.
Amsterdam, New York, Shanghai ou encore Le Caire sont gravement menacées. L'un des glaciers les plus célèbres de l'Antarctique occidental, surnommé «glacier de l'apocalypse» en raison de sa capacité à provoquer une énorme élévation du niveau de la mer, fond encore plus vite qu'on ne le pensait jusqu'ici. Thwaites, comme il est officiellement appelé, est aussi grand que la Grande-Bretagne, ce qui en fait le glacier le plus large du monde. Actuellement, sa fonte à elle seule est responsable d'environ 4% de l'élévation du niveau de la mer à l'échelle mondiale. Au cours des trente dernières années, la vitesse à laquelle il perd de la glace avait déjà doublé. Mais selon une étude récente menée par l'Université de Californie, le pire reste à venir.
Les chiffres montrent que l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète. Et des chercheurs viennent de mettre le doigt sur un phénomène météo connu, mais encore peu étudié, qui semble étroitement lié à la fonte accélérée des glaces dans la région.


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