– Outil de recherche de références documentaires –
Recherche : Articles Audio – podcast Fiches Livres Sites Vidéos retour Veille
Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour voir les références d’un mot-clé, cliquez dessus.
Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
Résultats pour:
déni
Si nous avions réellement conscience de l’impact brutal et irrémédiable du changement climatique sur l’avenir des générations futures, nous changerions immédiatement. Il en va de même pour la destruction de l’habitat des vers de terre, l’effondrement de la biodiversité, la pollution de l’air, des océans, des eaux potables, et j’en passe. La liste est trop longue. Or, rien ne change, car le changement nous fait peur.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
Entre 2018 et 2023, la production du cobalt en RDC est passée de 104.000 tonnes à 170.000. Soit, une augmentation de 63%, due à l’accélération de l’exploitation de ce minerai stratégique pour la transition énergétique mais nuisible à l’environnement et à la santé de la reproduction. A Musonoï, un quartier de l’Ouest de la ville de Kolwezi, les femmes sont les plus exposées. Des cas d’avortements, de fausses couches et, même, de malformations congénitales y sont de plus en plus fréquents.
Invité dans l’émission «Zoom zoom zen» de France Inter lundi 30 septembre, l’acteur a donné son opinion sur la pollution, loin des faits scientifiquement établis. Le collectif QuotaClimat annonce avoir saisi l’Arcom.
Le vice-président du think tank La Fabrique écologique estime, dans un ouvrage qui vient de sortir, que la social-écologie doit permettre de redonner des perspectives à gauche, de sortir de la crise politique actuelle et d’éviter l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir tout en prenant à bras-le-corps les enjeux écologiques.
« Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation » déplorait récemment Dominique Bourg. En cette rentrée, le philosophe spécialiste des questions environnementales publie Dévastation – La question du mal aujourd’hui (PUF), un ouvrage consacré à l'anatomie du mal dans lequel il montre que la destruction de l'habitabilité de la planète constitue le crime absolu.
Non seulement on se détourne des avertissements provenant de scientifiques, mais encore on accuse les écologistes des malheurs climatiques qui seraient la cause des destructions qu’ils annoncent s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg et le mathématicien Nicolas Bouleau.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Faire avancer les tracteurs et les autres engins agricoles grâce à l’urine des porcs : cela peut paraître saugrenu et pourtant des chercheurs planchent sérieusement sur cette solution. L’idée est née il y a quelques années à Flobecq, commune à facilités hennuyère. Testée en laboratoire avec des urines synthétiques, elle passe en phase d’expérimentation grâce au soutien d’investisseurs publics et de plusieurs intercommunales de Wallonie picarde.
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?