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Lors de leur migration vers le Sud, 300 000 échassiers font halte chaque automne sur la réserve naturelle très prisée. Mais le virus H5N1 fait des ravages inédits, menace les élevages alentour et a conduit à des mesures d’urgence.
La grippe aviaire menace toujours les élevages de canards et volailles, dix ans après son apparition
(02/11) - Philippe GagnebetMalgré les mesures de protection et de confinement, puis l’obligation, depuis 2023, de vacciner les animaux, la profession reste inquiète sur la persistance du virus, qui décime les populations de canards d’élevage. Cela, en pleine période de production du foie gras.
Depuis le début de septembre, 31 foyers ont été détectés dans des élevages outre-Rhin, contraints à l’abattage et la maladie virale se répand à toute vitesse. L’épidémie a démarré cette année «exceptionnellement tôt».
L’abattage d’environ 130.000 canards et poulets a été ordonné dans des élevages près de Berlin en Allemagne, en proie à une augmentation des cas de grippe aviaire, ont annoncé dimanche les autorités régionales.
La dynamique de l’infection conduit les autorités à passer au plus haut échelon d’alerte, entraînant notamment le confinement de volailles, selon un arrêté paru ce mardi au Journal officiel.
Tous les oiseaux de l’exploitation vont être abattus. Des zones de protection de 3 km et de surveillance de 10 km ont été instaurées par la préfecture. Tout transport d’oiseaux et de volailles y est interdit.
Plusieurs foyers ont été détectés ces derniers jours en Andalousie, conduisant notamment la ville de Séville a prendre des mesures ce jeudi 11 septembre.
Le vaccino-sceptique a annoncé, mardi, l’arrêt de 22 investissements portant sur le développement de traitements contre la grippe aviaire ou la grippe porcine, pour un montant total d’« environ 500 millions de dollars ».
L’annulation d’un contrat de 590 millions de dollars est la dernière mesure en date contre les vaccins prise par le ministre de la santé, Robert F. Kennedy Jr, connu pour ses prises de parole remettant en question la science.
Un nouveau vaccin expérimental développé par des chercheurs américains pourrait bien révolutionner notre rapport à la grippe. Grâce à une technologie de conception assistée par intelligence artificielle, il offrirait une protection durable contre de multiples souches du virus, y compris celles susceptibles de provoquer une pandémie. Explications.
L’Union européenne, la Chine ou encore le Canada ont suspendu leurs importations de volailles en provenance du pays sud-américain.
Une étude publiée jeudi dans la revue « Science » retrace le cheminement parcouru par le virus, depuis les oiseaux sauvages européens jusqu’aux exploitations californiennes.
Il s'agit d'une petite fille de trois ans décédée dans l'État du Coahuila (nord), ont-elles précisé. Elle était le premier et le seul cas reporté de grippe aviaire chez l'humain au Mexique. L'enfant a succombé à la défaillance de plusieurs organes, a détaillé le secrétaire de la Santé du Coahuila, Eliud Aguirre. "Personne n'a été testé positif" au virus dans l'entourage et parmi le personnel médical ayant été en contact avec la jeune fille, a-t-il confirmé. Aucun autre cas suspecté de grippe aviaire n'a été détecté au pays, selon Aguirre.
"Nous devrions envisager de laisser le virus suivre son cours afin de voir quels oiseaux sont immunisés et de les garder" - Robert Kennedy Jr. - Une idée estimée bancale - voire "désastreuse" - par les scientifiques interrogés.
L’idée, reprise par la secrétaire d’Etat à l’agriculture, Brooke Rollins, inquiète scientifiques et vétérinaires. Cela donnerait l’occasion au virus de muter pour devenir plus dangereux. Pour mieux combattre le virus, faut-il le laisser circuler ? Face à la diffusion à très grande échelle du virus influenza aviaire H5N1 – on parle de grippe aviaire quand il touche l’humain – dans les élevages de volailles aux Etats-Unis, le ministre de la santé américain, Robert F. Kennedy Jr, propose une stratégie provoquant l’inquiétude des scientifiques et des vétérinaires. Au lieu d’abattre les bêtes dans les élevages contaminés, les agriculteurs « devraient peut-être envisager la possibilité de laisser circuler [le virus] dans les troupeaux afin qu[’ils] puiss[ent] identifier les oiseaux et préserver ceux qui y sont immunisés », a proposé cet antivax notoire à plusieurs reprises depuis début mars, notamment sur la chaîne conservatrice Fox News.
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