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L’Europe doit-elle payer plus cher ses médicaments ? La menace brandie par Donald Trump d’instaurer des droits de douane sur les produits de santé importés aux Etats-Unis a fait ressurgir en Europe un vieux serpent de mer de l’industrie pharmaceutique, celui du prix des médicaments. Estimant que les traitements ne sont pas rémunérés à leur juste valeur sur le Vieux Continent, les laboratoires plaident pour une hausse des prix.
La procureure générale de l’Etat de New York a déjà récolté plus de 3 milliards de dollars auprès d’entreprises liées à cette crise, en particulier des laboratoires pharmaceutiques ainsi que des distributeurs de médicaments. Le laboratoire américain Mylan, spécialiste des médicaments génériques, a accepté de payer jusqu’à 335 millions de dollars (297 millions d’euros) aux Etats-Unis pour son rôle dans la crise des opioïdes qui a fait des centaines de milliers de morts dans le pays depuis 1999.
Les fabricants de médicaments estiment que d’autres secteurs industriels doivent contribuer aux coûts de traitement des polluants.
Les géants de l’agroalimentaire vendent des aliments ultratransformés, tout en investissant dans des entreprises pharmaceutiques ou spécialisées dans la perte de poids. Un marché très lucratif.
Avec environ 300 substances détenant au niveau européen une approbation valable pour la France, les produits phytopharmaceutiques, plus communément appelés « pesticides », sont largement utilisés pour protéger les cultures des organismes vivants nuisibles.
Impact des phytosanitaires : l'Inrae et l'Ifremer dressent un vaste état des lieux des connaissances
(05/05) - Nadia GorbatkoPendant deux ans, une cinquantaine d'experts ont étudié la littérature scientifique pour faire le point sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur les écosystèmes. Le bilan est inquiétant, mais des solutions existent pour l'améliorer.
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la transition écologique, de l’agriculture et de la recherche ont confié en 2020 à INRAE et l’Ifremer le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les impacts de ces produits sur la biodiversité et les services écosystémiques, depuis leurs zones d’épandage jusqu’au milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années. Ces travaux mettent aussi en avant des besoins de recherche complémentaires pour mieux quantifier l’impact de ces produits sur l’envi
Les agriculteurs ont salué cette décision, mais les apiculteurs ont regretté l’absence de prise en compte de la température et la possibilité de traiter les cultures au moment où les abeilles butinent encore.
Les 200 scientifiques qui travaillent actuellement chez Vectura seraient ainsi employés par un cigarettier qui provoque des maladies pour vendre ensuite des inhalateurs délivrant des médicaments pour le traitement d’affections broncho-pulmonaires.
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