Articles 2020

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Uniquement les Articles de la décennie 2020

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énergies gaz

novembre 2025

L’Allemagne va instaurer à partir de 2026 un tarif d’électricité préférentiel pour son industrie et lancer un programme de nouvelles centrales électriques au gaz, a annoncé ce jeudi 13 novembre le chancelier Friedrich Merz à l’issue d’une réunion du comité de coalition.
L'Union européenne reste le plus gros acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe […] Ce commerce est soutenu par des relations commerciales de longue date entre des entreprises européennes et le projet Yamal LNG. TotalEnergies, un géant français de l'énergie, détient 20 % du projet et achète également une grande partie de son gaz. De même, SEFE, une entreprise publique allemande, est un acheteur clé, ce qui illustre la dépendance directe du gouvernement envers les revenus générés par les exportations de GNL pour le Kremlin. Yamal LNG dépend également fortement des infrastructures exploitées par l'Occident, notamment des navires-citernes brise-glace spécialisés et des ports européens clés.
Selon le rapport annuel du Global Carbon Project, les émissions de CO2 issues des énergies fossiles seront supérieures en 2025 de 1,1 % à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2). À ce rythme, il sera quasiment "impossible" de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C.
Vingt-cinq pays ont approvisionné Israël en pétrole durant la guerre dans la bande de Gaza, selon un rapport publié jeudi par l'ONG Oil Change International qui dénonce un système énergétique fossile alimentant à la fois la crise climatique et ce qu'elle qualifie de "génocide".
Parmi les trois scénarios présentés dans le rapport annuel de l’AIE, l’un envisage que la demande de pétrole et de gaz augmente jusqu’en 2050.
Parce que les énergies renouvelables coûtent moins cher que les fossiles, leur croissance exponentielle est désormais inarrêtable. Mais cela reste insuffisant pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, alors que la demande énergétique est hors de contrôle, prévient l’Agence internationale de l’énergie.
Les combustibles fossiles répondent à plus de 70 % des besoins des entreprises et des ménages français, rappelle le cercle de réflexion présidé par Jean-Marc Jancovici.
Dans le World Energy Outlook 2025 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) rendu public ce 12 novembre(1), le « Current Policies Scenario » (CPS), tombé en disgrâce en 2019, refait surface. Ce scénario suppose la pleine application des « politiques et régulations déjà en place ». C’est un scénario de triomphe de l’Amérique trumpienne : le pétrole et le gaz dominent encore le système énergétique en 2050 ; les émissions de CO2 diminuent à peine d’ici 2050 ; la température mondiale n’est pas stabilisée avant la fin du siècle.
Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi l'abandon de deux projets d'éolien flottant en Mer du Nord au large de l'Écosse, dans le cadre de sa stratégie de recentrer ses activités sur le pétrole et le gaz pour doper ses bénéfices.
Des dizaines de dirigeants mondiaux doivent encore s'exprimer, vendredi à Belém, au Brésil, avant le début, lundi, des négociations climatiques de la COP30. Les participants ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5 °C de réchauffement. Mais la phrase du président Lula, qui dans son discours d'ouverture a appelé à une "feuille de route" pour "surmonter la dépendance aux combustibles fossiles", a été particulièrement applaudie.
Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.
Le président brésilien Lula a appelé vendredi à une sortie "juste" et "ordonnée" des énergies fossiles, envoyant un signal politique fort au sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas officiellement à l'agenda de la conférence de l'ONU sur le climat, qui s'ouvrira lundi pour près de deux semaines dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil, huitième producteur mondial de pétrole, veulent remettre le sujet dans les débats, en l'absence notable de grands pays pétroliers, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.
Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement vient de tomber avec une révélation que personne ne souhaite entendre : quand bien même l’intégralité des engagements climatiques seraient honorés à la lettre, l’objectif phare de l’accord de Paris sera pulvérisé avant 2035. Cette projection n’émane pas de militants écologistes alarmistes, mais d’une analyse rigoureuse menée par des dizaines de scientifiques mandatés par l’ONU. Les chiffres sont sans appel et redessinent brutalement notre avenir climatique.
Ce mercredi, Donald Trump fête le premier anniversaire de son élection à la tête du pays, le 5 novembre 2024. Depuis, le président d’extrême droite a détruit la politique climatique des États-Unis. Vert dresse le bilan de sept attaques portées au climat et à la santé des Américain·es.
D’après les prévisions du groupe pétrolier, la réalisation de l’accord de Paris est « hors de portée ». La décarbonation du système énergétique nécessite d’investir d’abord dans les pays émergents.
La multiplication des projets de terminaux d’exportation de GNL avalisés par l’administration Trump pourrait entraîner un excédent massif de l’offre à partir de 2027.

octobre 2025

Le groupe affiche un résultat net en légère baisse de 2,4 % au troisième trimestre. Sa production d’hydrocarbures a augmenté de plus de 4 %.
On commence souvent par là : débattre de nos préférences. Quel scénario nous plaît, quelle technologie nous séduit ? Pas dingo comme point de départ. Mieux vaut poser d'emblée la question de Nate Hagens, celle qui coupe court aux fantasmes : est-ce que ça peut arriver, est-ce que ça ne peut pas arriver, ou est-ce que ça n'arrivera pas à temps pour compter ?
Des données inédites révèlent que des projets d’exploitation déjà planifiés à travers la planète sont susceptibles de rejeter à eux seuls des quantités de CO₂ largement supérieures au budget carbone restant à l’humanité pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde. Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés. Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d'1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.
À deux semaines de la conférence mondiale sur le climat au Brésil, un consortium d’ONG publie de nouvelles données sur les «bombes carbone», ces projets d’extraction fossile qui pourraient générer des quantités faramineuses de CO2 sur l'ensemble de leur durée de vie. Pétrole, gaz, charbon : les associations ont recensé 601 mégaprojets.
Malgré l’urgence climatique, les investissements mondiaux dans les énergies fossiles continuent de croître, soutenus par un réseau dense de financements bancaires.
L'ONG mozambicaine Justiça Ambiental a dénoncé lundi les conditions "ultra-favorables" demandées par TotalEnergies au Mozambique pour relancer son projet gazier géant et a accusé la major française de prendre "en otage" ce pays d'Afrique australe, parmi les plus pauvres au monde. Après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, le géant français des hydrocarbures s'est dit vendredi prêt à reprendre le projet onshore, dont il est le premier actionnaire et le maître d'oeuvre, dans une lettre adressée au président du Mozambique dans laquelle il dit souhaiter une compensation pour le surcoût lié au retard, chiffré à 4,5 milliards de dollars.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.
Le monde compte désormais 600 bombes carbone et plus de 2 300 projets fossiles, selon l'actualisation de la carte carbonbombs publiée ce lundi 27 octobre par quatre associations, dont Data for Good et Reclaim Finance. Une tendance à la hausse alors que le scénario 1,5°C de l'Accord de Paris impose la fin de tout nouveau projet fossile depuis 2021.
TotalEnergies s’apprête à relancer une « bombe carbone ». Quatre ans après avoir suspendu un mégaprojet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, le groupe français a annoncé samedi 25 octobre avoir levé l’état de « force majeure » pesant sur le chantier. Pour redémarrer, celui-ci ne doit plus qu’avoir le feu vert du gouvernement mozambicain.
TotalEnergies a réclamé au gouvernement du Mozambique une extension de 10 ans de la concession pour le projet gazier qu'il est prêt à reprendre après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, et souhaite une compensation pour le surcoût lié au retard, qu'il chiffre à 4,5 milliards de dollars, selon une lettre dont l'AFP a obtenu copie. "Pour compenser en partie l'impact économique" lié à la suspension du projet, "le concessionnaire demande respectueusement au gouvernement de lui accorder une extension" de sa licence d'exploitation "d'une durée de dix ans", indique la lettre en date du 24 octobre signée du directeur général du groupe et adressée au président du Mozambique.
Suspendu depuis plus de quatre ans après une attaque jihadiste meurtrière, un projet gazier de 20 milliards de dollars au Mozambique peut reprendre, a annoncé samedi à l'AFP son maître d'oeuvre, le géant français des hydrocarbures TotalEnergies. "Le consortium Mozambique LNG a pris la décision de lever la force majeure", invoquée après une attaque contre la ville de Palma en 2021, a indiqué l'entreprise dans une déclaration transmise à l'AFP. Ce redémarrage doit encore recevoir l'onction du gouvernement de Maputo, selon la même source: "dernière étape avant la relance du projet, le conseil des ministres du Mozambique devra approuver un addendum au plan de développement, incluant une mise à jour du budget et du programme" des travaux. TotalEnergies a aussi précisé à l'AFP que "la présidence mozambicaine a(vait) été officiellement informée vendredi" de la décision des industriels.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, les premières sanctions d'importance prises par Donald Trump contre la Russie depuis son retour au pouvoir. Voici ce que l'on sait sur ces mesures, leur portée et leurs possibles conséquences économiques et politiques, alors que l'UE a annoncé parallèlement un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026.
«Acteur majeur de la transition énergétique» qui vise la «neutralité carbone en 2050», développe les énergies renouvelables et promeut le gaz, «énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre». C’est ainsi que se présente TotalEnergies depuis son changement de nom en 2021.
Les majors pétrolières américaines produisent la majorité de leurs hydrocarbures aux Etats-Unis mais payent plus d'impôts à l'étranger, du fait des exemptions et abattements dont elles bénéficient et qui ont augmenté depuis le début du deuxième mandat de Donald Trump, selon un rapport publié jeudi. L'analyse, "les Etats-Unis et la planète en dernier: comment les Etats-Unis subventionnent l'extraction d'hydrocarbures à l'étranger", a été réalisée à partir des déclarations publiées depuis 2017 par onze entreprises américaines cotées du secteur pétrolier et gazier. Selon les données, ces groupes se voient imposer un taux effectif moyen de 12,1% par an, loin des 21% censés être le taux de l'impôt sur les sociétés dans le pays. Chevron est encore mieux lotie, avec un taux effectif de 7,9%
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent à acheter des hydrocarbures russes et financent ainsi l’effort de guerre de Moscou.
TotalEnergies est contraint par la justice de désinstaller son terminal méthanier flottant, ancré au Havre depuis l’automne 2023, en pleine crise énergétique. Censé répondre à un risque de pénurie de gaz, il a en réalité été très peu utilisé l’an passé. Ce qui permet au tribunal de remettre en question son bien-fondé.
Washington souhaite que le Japon cesse ses importations de produits énergétiques russes, a déclaré mercredi le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, peu après l'annonce par Donald Trump que l'Inde allait arrêter ses achats de pétrole auprès de Moscou.
Selon le récent rapport d’un think tank français, la consommation électrique des data centers devrait tripler d’ici cinq ans. L’une des principales causes de cette forte hausse est l’essor de l’intelligence artificielle. Or, les géants du secteur semblent ne pas avoir d’autre choix que de relancer l’exploitation et l’utilisation d’énergies fossiles comme le charbon et le gaz pour combler cette hausse.
Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l'arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l'approche de l'hiver. La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.
Les importations russes ont connu une hausse de 113,5% par rapport à l'année dernière.
La compagnie pétrolière nationale du Koweït a annoncé lundi la découverte "majeure" d'un gisement de gaz naturel, d'une capacité estimée à 28 milliards de mètres cubes. "La découverte du champ de gaz naturel offshore de Jazah" est "une grande avancée en matière d'exploration dans la région offshore du Koweït", a indiqué la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) dans un communiqué. Le champ recouvre une superficie d'environ 40 kilomètres carrés, et la ressource en gaz est estimée à "environ un trillion de pieds cubes de gaz", soit 28,3 milliards de mètres cubes, a-t-elle indiqué.
Une attaque aérienne massive a mis hors d’usage environ 60 % des capacités de production gazière de l’Ukraine. Kiev devra dépenser environ 2 milliards d’euros d’ici à mars pour importer du gaz venant de l’Europe.
La Russie a lancé pendant la nuit "la plus grande attaque" sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l'opérateur d'Etat Naftogaz. L'armée russe pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis 2022 mais c'est l'hiver dernier qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz. "L'ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l'infrastructure d'extraction de gaz depuis le début de la guerre", a déclaré Naftogaz dans un communiqué. La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a accusé la Russie de "terroriser la population civile" et de chercher à perturber "la saison de chauffage", sur Telegram.
Les activistes dénoncent les importations de gaz naturel liquéfié en provenance de la Russie et des Etats-Unis.

septembre 2025

TotalEnergies va augmenter sa production globale d'énergies jusqu'en 2030 tout en réduisant ses investissements, y compris dans les énergies bas carbone, et ses coûts opérationnels pour faire face à un environnement "incertain" dans un contexte de baisse des prix du pétrole. Le géant pétro-gazier français a annoncé lundi vouloir augmenter sa production de pétrole, gaz et électricité d'environ 4% par an jusqu'en 2030.
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
D’ici cinq ans, les gouvernements envisagent de produire une quantité d’énergies fossiles plus de deux fois supérieure à celle compatible avec la limitation du réchauffement de la planète à 1,5 °C, alerte un rapport publié ce lundi 22 septembre.
L’écart ne cesse de se creuser entre la quantité de charbon, de pétrole et de gaz que les gouvernements des pays producteurs projettent de mettre sur le marché et celle qui permettrait de limiter le réchauffement sous la barre des 1,5 °C.
The Production Gap Report finds that 10 years after the Paris Agreement, governments plan to produce more than double the volume of fossil fuels in 2030 than would be consistent with limiting global warming to 1.5°C, steering the world further from the Paris goals than the last such assessment in 2023.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, soit une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence.
Il faut absolument se passer des délétères énergies fossiles car les coûts directs et indirects (dérèglement climatique, pollution, biodiversité, destruction de l'environnement,...) de leurs usages ne sont absolument pas soutenables. Mais s'en passer à des implications socio-économiques importantes qu'il y a lieu de comprendre et d'anticiper afin qu'une transition hors des énergies fossiles puisse se dérouler sans heurts.
Très remarquée pour ses scénarios traçant la voie pour sortir des énergies fossiles, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) se retrouve dans le collimateur de l'administration Trump, qui cherche à imposer sa vision d'un monde toujours gourmand en pétrole. "Ils sont dans une position difficile", reconnaît une source habituée des discussions avec cette institution. L'écriture de son prochain rapport annuel sur les perspectives énergétiques, par exemple, passe pour un numéro d'équilibriste.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
L'hashtag #IEA a publié cette semaine un rapport peu commenté mais aux enseignements majeurs, "The Implications of Oil and Gas Field Decline Rates" On y apprend notamment que 90% des investissements du secteur Oil and Gas servent à maintenir la production, face à un taux de déclin de plus en plus important. En 2025, le "déclin naturel" annuel des champs pétroliers représente 6 millions de barils/jour.
La Commission européenne a proposé vendredi que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises, banques, etc) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole. "L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
La Commission européenne propose que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas […] "Notre objectif est d'accélérer l'élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d'ici au 1er janvier 2027", a-t-elle précisé sur X.
Les 50 sites industriels français qui émettent le plus de gaz à effet de serre en ont un peu moins rejeté dans l'atmosphère en 2024, mais surtout à cause d'un recul de la production, selon un rapport d'ONG environnementales publié jeudi. Les émissions industrielles, qui avaient connu une "baisse marquée" (-10,2%) entre 2022 et 2023, n'ont "reculé que de 1,4% en 2024", ont constaté le Réseau Action Climat (RAC), principal réseau d'ONG environnementales, et France Nature Environnement dans un rapport.
L'Australie s'est engagée jeudi à réduire d'ici 2035 ses émissions de gaz à effet de serre de 62 à 70% par rapport aux niveaux de 2005, après un rapport établissant que le changement climatique menace les conditions de vie de plus d'un million de personnes dans le pays. "Nous écoutons les scientifiques et nous agissons dans l'intérêt de l'Australie", a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese lors de la présentation de cet objectif. Les engagements du pays sont supérieurs à ceux du Canada et de la Nouvelle-Zélande, mais inférieurs à ceux du Royaume-Uni, qui comptent parmi les plus ambitieux au monde. L'objectif précédent de l'Australie était de réduire ses émissions de 43% pour 2030, par rapport aux niveaux de 2005.
Investir dans de nouveaux projets pétroliers et gaziers pourrait s'avérer indispensable, rapporte mardi l'Agence internationale de l'Energie, alors que l'administration du président Donald Trump exerce une forte pression pour qu'elle adopte des prévisions moins défavorables aux énergies fossiles. Dans un rapport fondé sur l'analyse des données de 15.000 champs d'hydrocarbures, l'agence de l'OCDE basée à Paris fait le constat que les déclins de production des sites pétroliers et gaziers existants, liés à l'épuisement naturel des réservoirs, "se sont accélérés, avec des implications pour les marchés et la sécurité énergétique". Environ 90% des investissements actuels servent à "compenser les pertes d'approvisionnement dans les champs existants", détaille Fatih Birol, le directeur exécutif de l'AIE, dans un communiqué, mais cela ne suffit pas, selon ses analystes.
A chaque étape de leur utilisation, le pétrole, le gaz et le charbon affectent la santé humaine, avertit ce mardi 16 septembre l’Alliance mondiale pour le climat et la santé. Celui-ci appelle les Etats à des actions ambitieuses, dont l’interdiction du «lobbying» et de la «désinformation».
Much attention today focuses on uncertainties affecting the future evolution of oil and natural gas demand, with less consideration given to how the supply picture could develop. However, understanding decline rates – the annual rate at which production declines from existing oil and gas fields – is crucial for assessing the outlook for oil and gas supply and, by extension, for market balances. The International Energy Agency (IEA) has long examined this issue, and a detailed understanding of decline rates is at the heart of IEA modelling and analysis, underpinning the insights provided by the scenarios in the World Energy Outlook. This new report – based on analysis of the production records of around 15 000 oil and gas fields around the world – explores the implications of accelerating decline rates, growing reliance on unconventional resources, and evolving project development patterns for the global oil and gas supply landscape, for energy security and for investment. It also provides regional insights
Le géant français a annoncé vouloir redémarrer le chantier situé dans le nord du pays d’ici au 19 septembre, malgré un contexte sécuritaire complexe.
Le groupe JERA, premier producteur d'électricité japonais, a annoncé jeudi envisager des achats importants de gaz naturel liquéfié (GNL) issu d'un vaste projet de gazoduc en Alaska, suite à l'accord commercial entre Tokyo et Washington impliquant des achats nippon accrus d'hydrocarbures américains.
Après des années de baisse régulière, les émissions de gaz à effet de serre risquent de se stabiliser aux États-Unis, au moment où la politique menée par le gouvernement Trump favorise les combustibles fossiles et restreint les énergies renouvelables, selon une analyse publiée mercredi. « Le changement le plus abrupt en matière de politique énergétique et climatique dans l'histoire récente » Le centre de recherche américain Rhodium Group a modélisé plusieurs trajectoires en tenant notamment compte de la croissance économique et des prix des énergies.
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a annoncé mercredi avoir rejeté le recours de l'Autriche contre la création par la Commission européenne d'un label "vert" pour le nucléaire et le gaz. L'Autriche, farouchement opposée au nucléaire Vienne avait saisi la CJUE en octobre 2022 contre un règlement délégué introduit quelques mois plus tôt par la Commission, venant compléter un règlement adopté en 2020 par le Parlement européen sur la taxonomie, un cadre visant à favoriser les investissements durables. Dans ce règlement délégué, malgré les protestations des écologistes et les dissensions dans ses propres rangs, la Commission avait inclus certaines activités dans le nucléaire et le gaz dans les catégories des activités apportant une contribution substantielle à l'atténuation du changement climatique. L'Autriche, farouchement opposée au nucléaire, avait contesté cette décision devant la justice.
La Hongrie, qui dépend fortement du gaz russe, a signé mardi un contrat avec le géant britannique de l'énergie Shell, tout en assurant que cela ne constituait pas une diversification vis-à-vis de la Russie. La compagnie publique hongroise d'électricité MVM et Shell ont signé un contrat de dix ans qui prévoit la livraison d'un total de deux milliards de mètres cubes de gaz à la Hongrie à partir de 2026, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto. "Il s'agit d'un contrat à long terme, le plus long et le plus important jamais conclu avec un partenaire occidental", a-t-il souligné auprès des journalistes en marge d'une conférence sur le gaz à Milan.

août 2025

Le Japon a protesté auprès de la Chine après la découverte de plateformes de forage gazier dans une zone disputée de la mer de Chine orientale, a-t-on appris mardi auprès du ministère des Affaires étrangères à Tokyo. Selon cette source, Pékin mène des travaux dans un périmètre où les zones économiques exclusives (ZEE) revendiquées par les deux pays se superposent.
Près de trois ans après le sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique, un Ukrainien, suspecté d'être l'un des coordinateurs du commando, a été arrêté jeudi en Italie. Il s'agit de la première arrestation dans cette mystérieuse affaire, particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine, attaquée depuis février 2022 par la Russie. Dans un communiqué diffusé jeudi, le parquet fédéral allemand, spécialisé dans les affaires de terrorisme, a annoncé avoir "fait procéder à l'arrestation sur la base d'un mandat d'arrêt européen du citoyen ukrainien Serhii K., par la police italienne, dans la province de Rimini (Italie)". "Serhii K. faisait partie d'un groupe de personnes qui, en septembre 2022, ont placé des explosifs sur les gazoduc 'Nord Stream 1' et 'Nord Stream 2' près de l'île (danoise, ndlr) de Bornholm", écrit-il. Il s'agit "vraisemblablement d'un des coordinateurs de l'opération" de sabotage, ajoute-t-il.
Produire de l’hydrogène à partir du gaz qui se trouve dans nos mines, c’est l’idée du centre de recherche Matéria Nova à Mons. Ce centre travaille en effet sur une solution pour produire de l’hydrogène à l’échelle locale au départ de méthane, le tout sans émettre de CO2 dans l’atmosphère. Cette solution innovante intéresse des industriels.
Face à la pression croissante des militants, avec des actions de blocage qui pourraient se multiplier toute la semaine, la Norvège voit son modèle énergétique remis en cause.
Assis sur la route, ou en kayaks et voiliers, des écologistes empêchent l’accès à la raffinerie de Mongstad, à Bergen. Ils réclament la fin de l’industrie pétrolière et gazière norvégienne.
💥 La transition énergétique n'aura pas lieu , ce sont les pétroliers qui le disent ! 💥 On tente de nous faire croire que l'avènement des EnR correspond à une diminution de l’extraction des énergies fossiles. Il n’en est rien !
Les militants de l’ONG de défense de l’environnement ont escaladé mercredi 13 août une plateforme offshore de la compagnie Shell, avant de faire couler du faux sang sur une œuvre du plasticien britannique Anish Kapoor.
Le président américain a des ambitions démesurées en matière d’exportation d’hydrocarbures forés sur le sol des Etats-Unis. Et il en fait un levier puissant dans ses négociations commerciales ou géopolitiques avec le reste du monde.
Le géant pétrolier britannique BP, qui a recentré sa stratégie sur les hydrocarbures, a annoncé lundi avoir décelé un nouveau gisement de gaz et de pétrole au Brésil.

juillet 2025

Le Parlement néo-zélandais a décidé jeudi d'autoriser la prospection offshore pour le gaz et le pétrole, revenant sur une interdiction mise en place par le gouvernement de Jacinda Ardern (2017-2023). Ce projet de loi adopté par le Parlement était fortement critiqué par des organisations de défense de l'environnement. Le ministre de l'Energie et des Ressources naturelles, Shane Jones, a affirmé que de nouvelles lois permettraient de stimuler l'investissement dans l'exploration de gisements pétroliers et contribueraient à atténuer les problèmes d'approvisionnement en énergie pendant l'hiver.
Dans le cadre de l’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis, l’Europe s’engage à procéder à des achats stratégiques outre-Atlantique d’une valeur de 750 milliards de dollars (environ 650 milliards d’euros), couvrant les carburants.
L'accord conclu entre Washington et Bruxelles prévoit que l'Union européenne achète pour 250 milliards de dollars par an d'énergies fossiles américaines sur 3 ans (soit 750 milliards de dollars au total), une promesse qui s'annonce difficile à tenir, voire qui est "irréaliste" selon des experts de l'énergie interrogés par l'AFP. En 2024, la facture totale des importations énergétiques de l'UE s'est élevée à 375 milliards d'euros, ou 435,5 milliards de dollars, ce qui signifie que l'Europe des 27 devrait désormais acheter aux États-Unis plus de la moitié de son énergie importée.
L'Union européenne s'est engagée à importer d'énormes quantités d'énergie américaine pour éviter une guerre commerciale avec Donald Trump. Des commandes de gaz naturel liquéfié, de pétrole ou de charbon qui pourraient mettre en péril les objectifs de décarbonation européens.
D'une dépendance à l'autre. A mesure que l'Union européenne se sèvre du gaz russe, elle ouvre grands ses portes (et ses ports) au GNL américain. En échange de droits de douane abaissés à 15%, Ursula von der Leyen a promis d'augmenter significativement les importations d'hydrocarbures américains. Un deal loin d'être gagnant pour la transition.
Le deal conclu comprend l'achat de 750 milliards de dollars d'énergie américaine sur trois ans. Cette hausse des importations concerne notamment le gaz naturel liquéfié. Un signal environnemental et climatique catastrophique.
Le Réseau Action Climat est une fédération d’associations nationales et locales qui luttent contre les causes des changements climatiques de l’échelle internationale à l’échelle locale.
Certains experts doutent de la capacité de l'Europe à acheter pour 250 milliards de dollars d'énergie américaine.
Dans le cadre de l'accord sur les droits de douane obtenu ce dimanche, l’Union européenne et les États-Unis ont annoncé un accord de principe pour l’achat de 750 milliards de dollars d’énergie américaine sur les trois prochaines années. Derrière cette annonce spectaculaire se dessine un projet stratégique de réorientation énergétique, destiné à réduire la dépendance à la Russie. Mais cet accord est encore très flou, comme le fait remarquer l’économiste Sophie Meritet, spécialiste de l’énergie.
Depuis quelques décennies, la recherche de sources d’énergie durables bat son plein. Toutefois, les réserves de pétrole des plus importants producteurs sont encore assez conséquentes. Dernièrement, une infographie dévoilait les pays ayant les plus grandes réserves prouvées.
TotalEnergies a vu son bénéfice net chuter de 29% au 2e trimestre, percuté par la baisse des cours du pétrole et du gaz et de la demande, mais le groupe pétro-gazier confirme ses ambitions de hausse de production d'hydrocarbures comme d'électricité. Première des cinq grandes compagnies occidentales à publier ses résultats semestriels, TotalEnergies a sans surprise dévoilé des chiffres assombris par un contexte défavorable.
Febeliec tire la sonnette d'alarme à propos de la dépendance de l'Europe au gaz naturel liquéfié (GNL) américain.
À partir de 2028, 362 millions d’euros de taxes flamandes seront transférées des factures d’électricité vers les factures de gaz naturel et de mazout. Une mesure qui réduira les factures d’électricité, ce qui a pour but de convaincre les gens d’opter davantage pour les voitures électriques et les pompes à chaleur, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre.

juin 2025

« Le Bassin aquitain, le piémont pyrénéen et le bassin houiller lorrain apparaissent comme des zones à potentiel », selon le ministère de l’économie et de l’industrie, sans qu’on sache encore si le gaz est exploitable.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Le Parlement européen et le Conseil - représentant les Vingt-Sept - se sont mis d'accord mardi pour prolonger un règlement contraignant les Etats membres de l'UE à atteindre 90% de remplissage de leurs réserves de gaz avant l'hiver. L'obligation est prolongée de deux ans, jusqu'à fin 2027, a annoncé la présidence polonaise du Conseil de l'UE dans un communiqué.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté dimanche la Chine à contribuer à dissuader l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz, une route commerciale essentielle, à la suite des frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens. "J'encourage le gouvernement chinois à Pékin à les appeler à ce sujet, car ils dépendent fortement du détroit d'Ormuz pour leur pétrole", a déclaré M. Rubio sur la chaîne américaine Fox News.
Iran’s parliament approved a measure to close the vital global trade route, through which more than a fifth of the world’s oil supply passes through daily
Le détroit d'Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l'Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise. Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Une étude évalue le coût de la compensation carbone, de plus en plus utilisée par les entreprises pétrogazières, et la superficie qu’il faudrait couvrir de forêts si toutes les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient brûlées.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Du fait des sanctions et de l’effondrement des cours, les recettes des ventes de carburant fossile de la Russie à l’étranger ont drastiquement diminué sur les cinq premiers mois de l’année.
La Commission a détaillé mardi les étapes en vue d'interdire les importations de gaz russe dans l'Union européenne d'ici à fin 2027 et de contourner le veto de la Hongrie et de la Slovaquie au sein des 27. Cette proposition législative va être soumise aux Etats membres et au Parlement. Les discussions s'annoncent sensibles car certains pays redoutent des difficultés juridiques pour mettre un terme aux contrats de longue durée scellés avec la Russie. La Commission européenne revendique une approche "progressive".
Après deux années de décrue, les financements accordés aux firmes du pétrole, du gaz et du charbon repartent à la hausse, dénonce un consortium d’ONG dans une étude publiée ce mardi 17 juin. En France, BPCE est particulièrement mis en cause.
Les financements aux industries du pétrole et du gaz repartent de plus belle. Le rapport Banking on climate chaos, signé par huit ONG, estime à près de 900 milliards de dollars les financements octroyés en 2024 par 65 banques aux industriels du secteur, en augmentation de 23%. Le backlash contre la finance durable n’est pas étranger à ce nouvel appétit de la finance pour les hydrocarbures.
L’armée de l’Etat hébreu a touché samedi 14 juin deux sites pétroliers près de Téhéran ainsi qu’un complexe de production gazière au sud. Les cours de l’or noir avaient déjà bondi de plus de 10 % vendredi.
Le gaz naturel canadien s’apprête enfin à accéder au marché mondial, au-delà de son traditionnel débouché américain. Après cinq années de construction, le projet LNG Canada s’apprête à expédier ses premières cargaisons depuis le nord de la Colombie-Britannique, via le port de Kitimat.
Le gaz naturel liquéfié est la star du sommet sur l’océan, sponsorisé par l’armateur CMA CGM. Ce carburant est pourtant fort polluant. Les transports à voile, eux, ont une place riquiqui, décrit notre journaliste sur place.
L'énergéticien japonais Jera va acheter jusqu'à 5,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) américain supplémentaires par an, conduisant à un triplement de ses approvisionnements aux Etats-Unis, a-t-il annoncé jeudi, un engagement salué par Washington sur fond d'âpres négociations commerciales. Dans le cadre de contrats conclus pour 20 ans, Jera a approuvé des accords d'approvisionnement auprès de quatre sites gaziers américains au Texas et en Louisiane, selon un communiqué. Ce géant de l'énergie produit un tiers de l'électricité au Japon.
Gaz, pétrole, uranium, hydraulique plus solaire et éolien : le Canada est très bien doté en ressources énergétiques, mais cette abondance crée des problèmes de gouvernance. Pourquoi ?
Le gouvernement de Donald Trump cherche à séduire des partenaires asiatiques pour relancer un projet controversé de gazoduc en Alaska, à 44 milliards de dollars, une des promesses du président américain en matière de politique énergétique.
En France, près de 20% des émissions de CO2 proviennent des bâtiments, et une bonne partie est liée au chauffage. Revoir la place des énergies fossiles dans le chauffage des logements est donc primordial pour la transition énergétique. Mais se passer complètement du gaz naturel sera difficile à court terme.

mai 2025

Les activités de ce gisement de gaz naturel liquéfié, situé dans le nord-ouest du pays, devaient cesser en 2030. Les défenseurs de l’environnement redoutent que la prolongation de l’exploitation ne soit synonyme de nouveaux forages. Et d’un abandon de l’objectif de neutralité carbone du pays d’ici à 2050.
Le ministre australien de l'Environnement a donné son feu vert mercredi à la prolongation pour 40 ans d'un important projet gazier critiqué par des pays océaniens voisins, inquiets de son impact sur le climat. La décision de Murray Watt permet de maintenir en activité jusqu'en 2070 l'installation de North West Shelf (nord-ouest) exploitée par l'entreprise australienne Woodside Energy, alors que la fermeture du site était prévue pour 2030.
Nommé « Saguaro », il implique la construction d’un gazoduc de 800 kilomètres du Texas jusqu’à la mer de Cortès, où le ballet des navires, comme les risques de pollution, pourrait nuire aux baleines et à la biodiversité.
Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
Le Qatar commencera à exporter du gaz naturel liquéfié (GNL) issu de son projet d'expansion de production du plus grand champ gazier naturel au monde à la mi-2026, a annoncé mardi le géant national de l'énergie du pays. L'augmentation de la production sur ce champ, qui s'étend sous le Golfe jusqu'au territoire iranien, devrait porter la capacité de production totale du Qatar à 142 millions de tonnes par an d'ici 2030.
Le groupe français TotalEnergies a annoncé lundi l'acquisition de 5% de Western LNG, développeur d'un projet d'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) prévue sur la côte pacifique du Canada, en Colombie-Britannique. Le pétrolier, qui se présente comme le 3e acteur mondial du GNL, a aussi signé un accord prévoyant l'achat pendant 20 ans de 2 millions de tonnes de GNL par an (Mt/an) provenant de la future usine de liquéfaction, sous réserve de la décision finale d'investissement du projet.
La Turquie a découvert en mer Noire un nouveau gisement de gaz naturel qui couvrira ses besoins énergétiques pendant plus de trois ans, a annoncé samedi le président Recep Tayyip Erdogan. "Nous avons découvert 75 milliards de m3 de gaz naturel", a-t-il déclaré. "Avec ce volume, nous couvrirons les besoins de nos foyers pendant environ trois ans et demi", a-t-il ajouté, estimant la valeur du gisement à 30 milliards de dollars.
Le président indonésien Prabowo Subianto a inauguré vendredi deux projets pétroliers et gaziers en mer dans l'ouest de l'Indonésie, les saluant comme un jalon important pour atteindre l'autosuffisance énergétique de la nation archipélique. Prabowo a promis d'atteindre la sécurité énergétique pour la plus grande économie d'Asie du Sud-Est, tout en s'engageant l'année dernière à éliminer l'énergie issue du charbon en 15 ans et à atteindre des émissions nettes nulles d'ici à 2050.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a exclu jeudi toute remise en route du projet de gazoduc Nord Stream 2 pour approvisionner l'Europe en gaz russe, sans commenter les spéculations sur un possible passage de l'infrastructure sous pavillon américain.
Le Parlement européen a voté le 8 mai dernier à Strasbourg un texte visant « à répondre à la spéculation sur le marché du gaz et à faire baisser les prix, en introduisant plus de flexibilité dans les règles relatives au remplissage ». Les eurodéputés doivent désormais mener des négociations avec la présidence polonaise du Conseil, avec une première série de pourparlers débutant ce 13 mai.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d'installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.
Alors que l'Union européenne annonce sa volonté de sortir du gaz russe, l'Europe est face au défi de construire enfin sa souveraineté énergétique. Un objectif qui pourrait aller de pair avec la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles, pour construire une triple autonomie stratégique : énergétique, géopolitique et écologique.
Après plusieurs reports, l'Union européenne dévoile mardi son plan pour tenter de se passer de l'énergie russe, un défi redoutablement difficile tant l'Europe importe de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie actuellement. En marge d'une session des eurodéputés à Strasbourg, le commissaire européen Dan Jorgensen présentera cette feuille de route très attendue, objet de plusieurs mois de flottements.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
Le groupe britannique opère un revirement historique pour se concentrer sur les hydrocarbures, aux dépens des énergies vertes, sous la pression du fonds activiste Elliott.
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.
La première pierre de l'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) Marsa LNG a été posée jeudi à Oman, un site qui doit notamment servir à alimenter le transport maritime, ont annoncé TotalEnergies et son partenaire local, la compagnie OQEP.

avril 2025

Les frappes russes sur les infrastructures gazières pendant l'hiver ont réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien, qui espère notamment compenser ces pertes par des importations. La Russie pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis le début de son offensive de grande envergure contre l'Ukraine en 2022 mais c'est l'hiver dernier, selon des médias, qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de production de pétrole et surtout de gaz.
Sur la base de données spatiales, la cour d’appel de Rouen a condamné, vendredi 25 avril, le capitaine et l’armateur du «MT Guardians» à d’importantes amendes pour avoir rejeté illégalement des résidus d’huiles végétales dans la baie de Seine en janvier 2021.
Des chercheurs ont mis au point un cadre qui permet de relier les émissions des entreprises à des dommages climatiques spécifiques.
À l’arrêt depuis 2022, les deux pipelines sous-marins qui relient la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique sont aujourd’hui endommagés, mais restent des infrastructures stratégiques. Selon la presse internationale, ils pourraient même se retrouver au cœur des manœuvres diplomatiques américaines en Europe.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Le conseil d'administration de l'Autorité du Canal de Panama (ACP) a approuvé vendredi le lancement d'un appel d'offres pour construire et exploiter un gazoduc de 80 km traversant l'isthme, ce qui permettrait à l'entité autonome de diversifier ses activités.Le gazoduc permettrait d'acheminer depuis les Caraïbes panaméennes du gaz de pétrole liquéfié (GPL) transporté par navires depuis la côte est des États-Unis. Arrivé sur la côte pacifique, le combustible poursuivrait sa route vers l'Asie.
La production de gaz renouvelable en France, principalement par méthanisation, a augmenté de près de 30% en 2024 en dépit d'un net ralentissement des nouvelles installations, selon le 10e panorama des gaz renouvelables publié jeudi.

mars 2025

Caracas a annoncé dimanche soir que les États-Unis ont révoqué les licences "des entreprises transnationales de pétrole et gaz" qui avaient obtenu le droit d'opérer dans le pays malgré les sanctions et l'embargo pétrolier destinés à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir. Loin d'être une surprise, cette mesure de Donald Trump confirme que le nouveau président américain cherche à asphyxier économiquement le Venezuela et faire tomber M. Maduro.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a accusé vendredi la Russie d'avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d'un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.
Bien décidé à étrangler économiquement Caracas, Donald Trump a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux États-Unis.Le président américain, qui multiplie les expulsions de migrants venus de ce pays, a justifié la mise en place de ces droits de douane en écrivant sur son réseau Truth Social que Caracas était "très hostile" aux États-Unis.
Le Kremlin a indiqué mardi que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les Etats-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques. Cette trêve de 30 jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.
Kiev et Moscou se sont accusés vendredi davoir attaqué limportante station de mesure de gaz de Soudja, occupée par les forces ukrainiennes depuis lété 2024 dans la région russe frontalière de Koursk et qui autrefois permettait le transport du gaz russe vers lEurope via le territoire ukrainien.La télévision dEtat russe Rossia 24, ainsi que plusieurs chaînes russes dactualités sur Telegram, dont Baza --réputée proche des forces de lordre-- et Mash, ont publié des images de la station en flammes, accusant larmée ukrainienne den être responsable.Aucune annonce officielle na été faite toutefois par les autorités russes.
Le ministre de l’intérieur américain a notamment annoncé le rétablissement d’un programme permettant d’exploiter le pétrole et le gaz dans l’ensemble de l’Arctic National Wildlife Refuge, une aire protégée qui s’étend sur plus de 630 000 hectares.
Le gouvernement américain a accordé mercredi une autorisation clé à un projet de terminal gazier en Louisiane, le cinquième du type depuis le retour du président Donald Trump, déterminé à favoriser l'industrie pétrolière face aux défenseurs de l'environnement.
L'entreprise pétrolière et gazière publique taïwanaise CPC a signé jeudi une lettre d'intention pour acheter du gaz naturel liquéfié auprès de l'État américain de l'Alaska, alors que Taipei cherche à rester en bons termes avec Washington après de récentes menaces de Donald Trump. [...] Ce gaz naturel "peut répondre à nos besoins et garantir notre sécurité énergétique", a déclaré le président taïwanais Lai Ching-te lors d'un événement à la chambre de commerce américaine à Taïwan. [...] Taïwan importe la quasi-totalité de son énergie: environ 38 % de son gaz naturel provient d'Australie, 25 % du Qatar et un peu moins de 10 % des États-Unis, selon des données publiques. États-Unis
"Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février. Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne.
Trois ans après une crise énergétique sans précédent, l'Europe n'est pas encore sortie du tunnel: avec des réserves de gaz très basses en fin d'hiver, le spectre de coûteuses tensions d'approvisionnement ressurgit sur fond de craintes pour l'industrie étranglée par les prix de l'énergie."Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février.
L’agence américaine de crédit aux exportations a approuvé un prêt de près de 5 milliards de dollars pour Mozambique LNG, ce qui avait été refusé sous l’administration Biden.
Le Qatar a commencé à financer l'approvisionnement de la Syrie en gaz via la Jordanie, a rapporté jeudi un média d'État du riche petit émirat du Golfe alors que les nouvelles autorités syriennes sont confrontées à une instabilité économique et une pénurie d'électricité.
Le ministre de l'Energie du gouvernement Trump avait un message clair lundi à Houston, au Texas, où les énergéticiens sont rassemblés: il est temps de redonner la priorité à la production d'énergies fossiles plutôt qu'à la lutte contre le réchauffement climatique. S'exprimant en ouverture de la CERA Week, un événement professionnel majeur, Chris Wright a évoqué l'abandon de certaines normes ou les efforts du président américain pour promouvoir le gaz naturel liquéfié (GNL) comme exemples de changements par rapport à la présidence de Joe Biden, dont il s'est moqué.
La Chine vient d'annoncer une découverte majeure de pétrole et de gaz naturel dans le bassin du golfe de Beibu, en mer de Chine méridionale.
Le président américain Donald Trump a évoqué mardi devant le Congrès un "immense" projet de gazoduc en Alaska qui intéresserait le Japon et la Corée du Sud.Il s'agit du retour d'un ancien projet de gazoduc visant à transporter le gaz extrait du nord de l'Alaska sur 1.300 kilomètres jusqu'à un port du sud de l'Etat américain, où il serait transformé en gaz naturel liquéfié (GNL) et exporté par navire vers l'Asie.- Ce qu'a dit Trump
Le président américain Donald Trump a assuré mardi qu'il comptait finaliser prochainement un projet de gazoduc en Alaska qui permettrait de livrer du gaz "(au) Japon, (à) la Corée du Sud et d'autres nations"."Mon gouvernement travaille sur un immense projet de gazoduc en Alaska, parmi les plus grands au monde, dans lequel le Japon, la Corée et d'autres nations pourront être nos partenaires. (...) Tout est prêt" pour lancer le projet, a-t-il assuré lors de son premier discours devant le Congrès depuis son retour.
Une fuite de gaz est en cours de "réparation" sur le site de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) au large du Sénégal et de la Mauritanie et ne présente pas de risque pour les employés, a annoncé mercredi à l'AFP l'opérateur britannique BP, deux mois après le début de l'exploitation.« Bulles de gaz sous-marines »L'exploitation du champ gazier de GTA, débutée le 31 décembre, est opérée par BP, avec l'américain Kosmos Energy, la Société du pétrole du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).
Le gouvernement irlandais a donné son feu vert mardi pour le développement d'un tout premier terminal de gaz naturel liquéfié (GNL), qui servira de source alternative de gaz et de réserve d'urgence en cas de perturbation de l'approvisionnement.
La Russie a accusé samedi, pour la deuxième fois en deux mois, l'Ukraine d'avoir attaqué avec des drones des infrastructures du gazoduc TurkStream, la seule conduite d'acheminement de gaz russe menant vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont tiré trois drones sur la station Rousskaïa située dans le village de Gaï-Kodzor, dans la région méridionale de Krasnodar.

février 2025

TotalEnergies a annoncé mercredi la mise en service d'une nouvelle grosse usine de biométhane en France, la deuxième par la taille, située en Seine-Maritime et alimentée par des résidus issus de la transformation de betteraves fournis par le groupe sucrier Cristal Union.
Le britannique BP a enterré mercredi une stratégie climatique autrefois ambitieuse et annoncé un recentrage sur la production et les investissements dans le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires."Nous allons accroître nos investissements et notre production (d'hydrocarbures) pour pouvoir produire de l'énergie à forte marge dans les années à venir" et "nous serons très sélectifs dans nos investissements dans la transition", a résumé dans un communiqué le directeur général Murray Auchincloss.
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière pour doper leur rentabilité, dont BP qui a annoncé mercredi se recentrer sur le pétrole et le gaz.L'avenir du pétrole incertain
Le géant britannique des hydrocarbures Shell affirme mardi que la demande mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL) devrait augmenter plus que prévu au cours des quinze prochaines années, tirée par la croissance économique en Asie ou le transport maritime.La demande mondiale "devrait augmenter d'environ 60% d'ici 2040, en grande partie grâce à la croissance économique en Asie" mais aussi "la réduction des émissions dans l'industrie lourde et les transports" et "l'impact de l'intelligence artificielle", gourmande en énergie, indique Shell dans un communiqué.