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Parce que les énergies renouvelables coûtent moins cher que les fossiles, leur croissance exponentielle est désormais inarrêtable. Mais cela reste insuffisant pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, alors que la demande énergétique est hors de contrôle, prévient l’Agence internationale de l’énergie.
Pékin est lancé dans une course à l’installation d’énergies renouvelables, tirant l’effort mondial vers la transition énergétique.
Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
Des dizaines de dirigeants mondiaux doivent encore s'exprimer, vendredi à Belém, au Brésil, avant le début, lundi, des négociations climatiques de la COP30. Les participants ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5 °C de réchauffement. Mais la phrase du président Lula, qui dans son discours d'ouverture a appelé à une "feuille de route" pour "surmonter la dépendance aux combustibles fossiles", a été particulièrement applaudie.
Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.
Le président brésilien Lula a appelé vendredi à une sortie "juste" et "ordonnée" des énergies fossiles, envoyant un signal politique fort au sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas officiellement à l'agenda de la conférence de l'ONU sur le climat, qui s'ouvrira lundi pour près de deux semaines dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil, huitième producteur mondial de pétrole, veulent remettre le sujet dans les débats, en l'absence notable de grands pays pétroliers, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.
Des experts indépendants, qui évaluent chaque année les objectifs de la Chine en matière de climat, estiment maintenant qu'elle atteindra le pic de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, et non d'ici la fin de l'année comme anticipé précédemment, selon une étude publiée jeudi. Ce quatrième sondage annuel, publié en amont de la COP30 au Brésil, interroge près de 70 experts. Il se veut moins confiant qu'en 2024, lorsque près de la moitié des spécialistes interrogés pensaient que les émissions de CO2 de la Chine avaient déjà atteint leur maximum ou le feraient en 2025.
Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement vient de tomber avec une révélation que personne ne souhaite entendre : quand bien même l’intégralité des engagements climatiques seraient honorés à la lettre, l’objectif phare de l’accord de Paris sera pulvérisé avant 2035. Cette projection n’émane pas de militants écologistes alarmistes, mais d’une analyse rigoureuse menée par des dizaines de scientifiques mandatés par l’ONU. Les chiffres sont sans appel et redessinent brutalement notre avenir climatique.
La croissance économique, en particulier dans les pays émergents, est le principal facteur responsable de la hausse des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon un rapport de l'OCDE publié jeudi. "La croissance économique est le moteur des émissions dans les pays partenaires de l'OCDE", indique, dans son "Observateur de l'action climatique" 2025, l'organisation internationale qui rassemble des pays riches. Parmi ces "pays partenaires", on trouve de grandes économies émergentes dont les émissions ne cessent de croître, entraînant celles du monde entier: Chine, Inde, Arabie saoudite entre autres. Et des pays où elles baissent légèrement: Brésil, Indonésie et Afrique du Sud.
António Guterres a reconnu jeudi à Belém que l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C est hors de portée, tout en soulignant le potentiel des énergies renouvelables pour agir dès maintenant.
Pays le plus peuplé du monde et troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, l'Inde reste profondément dépendante au charbon pour satisfaire sa demande en énergie. Et pourtant, elle est aussi un poids lourd de la diplomatie du climat. Voici ce que l'on sait des engagements de New Delhi en matière de climat, avant l'ouverture lundi au Brésil de la COP30, la conférence des Nations unies sur le climat. - Emissions - L'Inde a émis 4,4 milliards de tonnes équivalent CO2 en 2024 - une unité de mesure des gaz à effet de serre favorisant le changement climatique - selon l'ONU, dépassée seulement par la Chine et les Etats-Unis. Mais avec une population de 1,4 milliard d'habitants, ses émissions par tête sont loin de figurer en haut du tableau.
Ce mercredi, Donald Trump fête le premier anniversaire de son élection à la tête du pays, le 5 novembre 2024. Depuis, le président d’extrême droite a détruit la politique climatique des États-Unis. Vert dresse le bilan de sept attaques portées au climat et à la santé des Américain·es.
À deux jours de l'arrivée des dirigeants mondiaux à Belem pour la COP30, le bilan est tombé : les engagements des pays dirigent le monde vers un réchauffement de 2,5°C, très au-delà de ce que vise l'accord de Paris, alerte l'ONU mardi. Si les feuilles de route sont respectées… Le réchauffement est attendu entre 2,3°C et 2,5°C au cours de ce siècle, qui plus est si les feuilles de route climatiques des pays sont intégralement mises en œuvre, selon les calculs de l'ONU Environnement (PNUE) publiés avant la 30e conférence sur le climat des Nations unies dans la ville amazonienne de Belem, au Brésil.
D’après les prévisions du groupe pétrolier, la réalisation de l’accord de Paris est « hors de portée ». La décarbonation du système énergétique nécessite d’investir d’abord dans les pays émergents.
Lors de son adoption en 2015, l’accord de Paris a généré beaucoup d’espoirs, car il embarquait l’ensemble des signataires. De par son caractère universel, il allait donner une tout autre dimension à la lutte contre le réchauffement planétaire. Changement d’ambiance, dix ans après, à l’ouverture de la COP30 sur le climat à Belém au Brésil, qui doit se tenir du 10 au 21 novembre 2025. En 2024, le thermomètre a affiché un réchauffement de 1,5 °C, les émissions mondiales de CO2 ont continué d’augmenter et sa concentration dans l’atmosphère a battu tous ses records. Avec la défection des États-Unis après la réélection de Donald Trump, l’universalisme de l’accord en a pris un sérieux coup.
Le temps presse. A une dizaine de jours de la grande conférence de l'ONU sur le climat à Belem, au Brésil, l'Union européenne espère encore obtenir un feu vert de ses Etats membres sur sa trajectoire climatique en 2035 et 2040. Une réunion décisive est prévue mardi prochain entre les ministres de l'Environnement des 27.
13 des 20 indicateurs de suivi des menaces sanitaires atteignent en 2025 des niveaux record, alerte le rapport annuel du Lancet Countdown. En cause, notamment, notre dépendance aux énergies fossiles.
Le milliardaire et philanthrope américain Bill Gates, dénonçant "la vision catastrophiste" de certains à propos du changement climatique, appelle à ce que la COP30 au Brésil recentre le débat sur "l'amélioration des conditions de vie", plutôt que sur les températures ou les émissions. Le réchauffement de la planète "ne va pas conduire à la disparition de l'humanité", écrit le cofondateur de Microsoft dans un long texte publié sur son site internet lundi soir, quelques jours avant l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat. Si le changement climatique aura "de graves conséquences, (...) les populations pourront vivre et prospérer sur la plus grande partie de la planète dans un avenir proche", écrit Bill Gates, dont la fortune s'élève selon Forbes à plus de 100 milliards de dollars.
Des données inédites révèlent que des projets d’exploitation déjà planifiés à travers la planète sont susceptibles de rejeter à eux seuls des quantités de CO₂ largement supérieures au budget carbone restant à l’humanité pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde. Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés. Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d'1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.
À deux semaines de la conférence mondiale sur le climat au Brésil, un consortium d’ONG publie de nouvelles données sur les «bombes carbone», ces projets d’extraction fossile qui pourraient générer des quantités faramineuses de CO2 sur l'ensemble de leur durée de vie. Pétrole, gaz, charbon : les associations ont recensé 601 mégaprojets.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.
Le monde compte désormais 600 bombes carbone et plus de 2 300 projets fossiles, selon l'actualisation de la carte carbonbombs publiée ce lundi 27 octobre par quatre associations, dont Data for Good et Reclaim Finance. Une tendance à la hausse alors que le scénario 1,5°C de l'Accord de Paris impose la fin de tout nouveau projet fossile depuis 2021.
TotalEnergies s’apprête à relancer une « bombe carbone ». Quatre ans après avoir suspendu un mégaprojet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, le groupe français a annoncé samedi 25 octobre avoir levé l’état de « force majeure » pesant sur le chantier. Pour redémarrer, celui-ci ne doit plus qu’avoir le feu vert du gouvernement mozambicain.
Une fois de plus, l'écologiste nigérian Nnimmo Bassey, grande figure des luttes environnementales du plus gros producteur de pétrole d'Afrique depuis plusieurs décennies, se rendra à la grand-messe de l'ONU sur le climat, la COP30, qui se tiendra au Brésil le mois prochain. "Malheureusement !", sourit celui qui ne se fait pas beaucoup d'illusions sur les résultats de ce "rituel" auquel participent les Etats "tout en sachant que rien de sérieux n'en sortira". Lui ne participera qu'aux rencontres entre militants environnementaux en marge des négociations officielles.
Les compagnies pétrolières sont de plus en plus attaquées en justice pour leur responsabilité dans le réchauffement de la planète, mais elles n'ont pas abandonné tout marketing climatique, contrairement à d'autres secteurs davantage contraints par l'étau réglementaire et judiciaire. "Elles rassurent en disant: ne vous inquiétez pas, il ne faut rien changer", dit à l'AFP Benjamin Franta, chercheur spécialiste du contentieux climatique à l'université d'Oxford, qui les accuse de "greenwashing" ou écoblanchiment, soit le fait de se présenter comme plus vertueux pour l'environnement qu'en réalité. "Le greenwashing est aussi important que le climatoscepticisme, voire plus, car c'est la forme dominante de fausse réassurance", poursuit-il.
La « COP30 » débute le 11 novembre à Belém au Brésil. Cette nouvelle Conférence Climat intervient « à un moment périlleux », juge Paul Watkinson dans une note publiée le 21 octobre par le Centre Énergie et Climat de l'Ifri (accessible en bas de cette page). COP30 : « pas une énième conférence sur le climat » Pour Paul Watkinson, qui a une riche expérience dans les négociations climatiques (il était déjà l'un des principaux négociateurs de l'UE lors de la COP15 à Copenhague en 2009 et faisait partie de l'équipe en charge de la COP21 à Paris fin 2015), la COP30 au Brésil n'est « n’est pas une énième conférence sur le climat : c’est une occasion de réaffirmer l’engagement en faveur de l’action multilatérale pour le climat, malgré les vents contraires significatifs ». Une attente qui apparaît bien ambitieuse dans le contexte actuel, alors que même l'Union européenne « doit restaurer sa crédibilité en matière d’ambition en soumettant une CDN avec l’ambition la plus élevée possible et en ne diluant pas le Pac
Cet été, les énergies renouvelables ont été la cible d'une importante campagne de désinformation alors que la feuille de route énergétique était examinée au Parlement. C'est ce que confirme une nouvelle étude des ONG Data For Good, QuotaClimat et Science Feedback, publiée le 22 octobre.
Les ONG du Réseau action climat (RAC) ont dénoncé mardi "l'ambivalence" et "l'hypocrisie" du Brésil à l'approche de la COP30, réclamant davantage d'ambition et de moyens pour faire face aux enjeux climatiques et respecter l'accord de Paris. "La présidence brésilienne de la COP30 est dans une position hypocrite" puisqu'elle proclame vouloir réhausser les ambitions climatiques tout en accordant lundi une nouvelle licence d'exploitation pétrolière au large de l'Amazonie à Petrobras, sa compagnie nationale, "c'est complètement ahurissant", a déclaré Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org, lors d'un point presse.
Forage en eaux troubles avant la COP30. Le gouvernement brésilien a donné son feu vert à la compagnie publique Petrobras pour lancer des forages exploratoires au large de l’estuaire de l’Amazone. ONG, scientifiques et société civile dénoncent un sabotage du sommet climatique et une trahison des engagements du président Lula.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
C'est le paradoxe chinois: le pays installe des capacités d'énergies renouvelables à un rythme qui dépasse (de loin) celui du reste du monde, mais les nouveaux projets de centrales à charbon s'y multiplient. La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre et sa politique environnementale déterminera en grande partie si la planète évitera - ou non - les pires conséquences du changement climatique. D'un côté, le tableau semble encourageant: la Chine se couvre d'immenses champs de panneaux solaires, a ajouté plus capacités dans les renouvelables que la totalité de celles des États-Unis l'an dernier, et Xi Jinping a pris en septembre les premiers engagements de réduction d'émissions.
Une étude de l'ONG Transport & Environnement affirme que l'impact carbone des biocarburants est pire que celui des combustibles fossiles. Mais cela dépend des pays et des types de biocarburants.
Le discours européen sur la sécurité trahit le fait que nos dirigeants politiques ne prennent pas la menace existentielle du dérèglement climatique au sérieux. Les préoccupations liées à la guerre dominent, tandis que l'action climatique est sapée.
Les procès se multiplient aux Etats-Unis contre l'industrie pétrolière, mais le parti de Donald Trump tente de trouver la parade en voulant accorder aux énergies fossiles une immunité juridique. "Le problème pour les entreprises pétrolières, c'est qu'elles savent qu'elles sont responsables" des dommages climatiques qui leur sont reprochés, assure auprès de l'AFP Richard Wiles, président de l'ONG américaine Center for Climate Integrity. "Leur seule issue est d'obtenir une certaine forme d'immunité, de faire disparaître les affaires et de barrer l'accès aux tribunaux", poursuit-il.
Le pétrole peut-il aider à en finir avec le pétrole? C'est le credo du président brésilien Lula, qui défend l'exploitation d'hydrocarbures dans son pays, y compris près de l'Amazonie, pour financer la transition énergétique.
Le Brésil, l'Inde, l'Italie et le Japon ont promis mardi de multiplier par quatre leur production et leur consommation de combustibles durables, en espérant être rejoints par d'autres pays durant la COP30 en novembre. Le géant sud-américain est le pays-hôte de la conférence de l'ONU sur le climat, qui aura lieu dans la ville amazonienne de Belem. Les quatre pays se sont engagés à multiplier leur production de combustibles durables par quatre d'ici 2035, par rapport à celle de 2024, a expliqué à des journalistes à Brasilia Joao Marcos Paes Leme, directeur du service énergie au ministère des Affaires étrangères brésilien.
La COP30 s'ouvre dans moins d'un mois au Brésil avec le défi colossal d'unir les pays du monde pour ne pas relâcher l'action contre le changement climatique malgré les vents contraires, à commencer par le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a insisté pour organiser cette 30e conférence des Nations unies sur le climat (10-21 novembre), événement de l'année dans les négociations climatiques, à Belem, ville portuaire d'Amazonie.
La COP30 s'ouvre dans moins d'un mois au Brésil avec le défi colossal d'unir les pays du monde pour ne pas relâcher l'action contre le changement climatique malgré les vents contraires, à commencer par le retrait des Etats-Unis. Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a insisté pour organiser cette 30e conférence des Nations unies sur le climat (10-21 novembre), événement de l'année dans les négociations climatiques, à Belem, ville portuaire d'Amazonie
Dix ans après l'adoption de l'accord de Paris, la diplomatie climatique se trouve à l'heure des bilans et des questions, dans un monde qui continue de se réchauffer et reste divisé par des fractures géopolitiques et économiques. Pour la présidence brésilienne de la COP30 (10-21 novembre), organisée à Belem, un nouveau chapitre s'ouvre: celui de la mise en œuvre des promesses formalisées depuis 2015 dans le cadre de négociations onusiennes fondées sur le consensus. A Paris, 196 pays s'étaient alors engagés à maintenir le réchauffement climatique "bien en dessous" de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.
Issus à 99 % du pétrole, les plastiques alimentent la crise écologique et climatique tout au long de leur cycle de vie. Derrière l’image trop familière des déchets qui polluent les rivières puis les océans, la production et le recyclage des plastiques sont aussi source d’émissions considérables de gaz à effet de serre, de quoi compromettre les efforts mondiaux de réduction des émissions. Surtout, les plastiques, un débouché du pétrole, entretiennent la dépendance de l’économie aux énergies fossiles. Le risque serait qu’ils deviennent la planche de salut des industriels de la pétrochimie à l’occasion de la COP30 sur le climat, qui se déroulera du 10 au 21 novembre 2025, à Belem, au Brésil.
La croissance des énergies renouvelables est en train de ralentir en raison principalement de changements politiques aux Etats-Unis et en Chine, ce qui met hors de portée l'objectif de tripler les capacités mondiales d'ici 2030 fixé lors de la COP28, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE estimait encore l'an dernier possible d'atteindre cet objectif, prévu par l'accord final de la COP28 de Dubaï en 2023.
L'Académie des sciences appelle, dans un rapport publié jeudi, à l'adoption d'un accord international bannissant toute initiative "publique ou privée" de modification du rayonnement solaire pour refroidir la Terre, en mettant en garde contre la "probabilité d'un chaos climatique incontrôlable".
La consommation électrique des data centers mondiaux pourrait tripler d’ici à 2030, prévient le think tank, dans un rapport, prônant la mise en place d’une « trajectoire plafond » pour respecter les engagements climatiques.
The planet is nearing dangerous limits. Yet progress on clean energy shows what’s possible. With political will, cooperation can still avert the worst of the climate crisis
L'administration du président américain, Donald Trump, a annoncé lundi vouloir ouvrir des millions d'hectares fédéraux à l'extraction de charbon, combustible fossile le plus polluant, une mesure mettant en péril les efforts mondiaux pour freiner le changement climatique. Cette annonce s'accompagne d'autres mesures destinées à raviver cette industrie coûteuse en déclin, dont un allègement des réglementations environnementales sur l'activité des centrales électriques à charbon, très polluantes. Qualifiant le charbon de "propre", le patron de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), Lee Zeldin, a ainsi vanté des mesures visant à "renforcer la compétitivité industrielle" du pays et à "réduire les coûts" de l'énergie "pour les familles américaines".
Autrefois mouton noir de l’action climatique, la Chine a pris les rênes de la transition verte. Face à la baisse de la demande chinoise en énergies fossiles, des experts entrevoient leur possible déclin mondial d’ici 2030. La Chine, nouvel héros climatique ?
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.
Les secteurs considérés comme les plus difficiles à décarboner, notamment la production d'acier et de ciment, ne le sont pas tant que ça au vu des technologies existantes et en cours de développement, a estimé dans un rapport mardi l'institut de recherche Climate Analytics.
La Belgique s’est engagée à atteindre la neutralité climatique en 2050. Mais à mesure que cette date butoir approche, de nombreuses questions subsistent. C’est notamment le cas pour la façon dont notre pays produira son électricité, dont la consommation pourrait plus que doubler dans les 25 prochaines années. D’où proviendra-t-elle alors ?
D’ici cinq ans, les gouvernements envisagent de produire une quantité d’énergies fossiles plus de deux fois supérieure à celle compatible avec la limitation du réchauffement de la planète à 1,5 °C, alerte un rapport publié ce lundi 22 septembre.
L’écart ne cesse de se creuser entre la quantité de charbon, de pétrole et de gaz que les gouvernements des pays producteurs projettent de mettre sur le marché et celle qui permettrait de limiter le réchauffement sous la barre des 1,5 °C.
The Production Gap Report finds that 10 years after the Paris Agreement, governments plan to produce more than double the volume of fossil fuels in 2030 than would be consistent with limiting global warming to 1.5°C, steering the world further from the Paris goals than the last such assessment in 2023.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
Les 50 sites industriels français qui émettent le plus de gaz à effet de serre en ont un peu moins rejeté dans l'atmosphère en 2024, mais surtout à cause d'un recul de la production, selon un rapport d'ONG environnementales publié jeudi. Les émissions industrielles, qui avaient connu une "baisse marquée" (-10,2%) entre 2022 et 2023, n'ont "reculé que de 1,4% en 2024", ont constaté le Réseau Action Climat (RAC), principal réseau d'ONG environnementales, et France Nature Environnement dans un rapport.
L'Australie a dévoilé jeudi un nouvel objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 62 à 70% d'ici 2035 par rapport à 2005, un objectif qui n'est toutefois pas jugé assez ambitieux par les défenseurs de l'environnement.
Le Département américain de l'Énergie a publié un rapport censé analyser les effets des dérèglements climatiques aux États-Unis. La communauté scientifique dénonce une "parodie de science" et le retour "des marchands de doute". Ce document n'est qu'un outil politique destiné à favoriser l'exploitation des énergies fossiles, décrypte l'économiste de l'environnement Antonin Pottier.
A chaque étape de leur utilisation, le pétrole, le gaz et le charbon affectent la santé humaine, avertit ce mardi 16 septembre l’Alliance mondiale pour le climat et la santé. Celui-ci appelle les Etats à des actions ambitieuses, dont l’interdiction du «lobbying» et de la «désinformation».
Après des années de baisse régulière, les émissions de gaz à effet de serre risquent de se stabiliser aux États-Unis, au moment où la politique menée par le gouvernement Trump favorise les combustibles fossiles et restreint les énergies renouvelables, selon une analyse publiée mercredi. « Le changement le plus abrupt en matière de politique énergétique et climatique dans l'histoire récente » Le centre de recherche américain Rhodium Group a modélisé plusieurs trajectoires en tenant notamment compte de la croissance économique et des prix des énergies.
Le changement climatique a rendu les vagues de chaleur de ces deux dernières décennies plus probables et plus intenses, et les producteurs d'énergies fossiles et de ciment ont "significativement" contribué à cette tendance, conclut une étude publiée mercredi dans Nature.
Les capacités de stockage géologique du CO2 dans le monde ne sont "pas illimitées", selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature, qui relativise le potentiel de cette technologie pour lutter contre le changement climatique. Les techniques de capture et stockage du carbone (CCS en anglais) supposent de capter le CO2 sur des centrales de production d'électricité qui utilisent des énergies fossiles ou sur des sites industriels: sidérurgie, cimenterie, raffinage, chimie... Il est aussi possible de capter du CO2 directement dans l'atmosphère. Le gaz peut ensuite être transporté et réinjecté dans des réservoirs géologiques hermétiques - par exemple d'anciens champs pétroliers - pour y être stocké définitivement. Mais l'équipe internationale de chercheurs qui publie ses conclusions mercredi souligne que le potentiel de stockage avec cette technologie, par ailleurs très coûteuse, n'est "pas illimité". Ils ont écarté les endroits jugés trop dangereux, par exemple situés trop près de villes ou sur une
Le petit pays d’Amérique du Sud, aux formidables réserves d’or noir, choisira lundi 1er septembre entre le président sortant de droite et son rival de gauche, représentants d’un bipartisme à base ethnique. Mais un nouveau venu populiste pourrait jouer les trouble-fêtes.
L’énergie du rayonnement solaire qui arrive sur Terre est en partie absorbée par son atmosphère, où elle est piégée sous forme de chaleur : c’est l’effet de serre. Mais les modèles climatiques semblent s’être trompés. La chaleur s’accumule désormais deux fois plus vite qu’il y a vingt ans, le double de ce que la théorie prévoyait.
Le consortium international Northern Lights, premier service commercial de transport et de stockage de CO2 au monde, a réalisé "avec succès" la première injection de carbone dans les fonds sous-marins de la mer du Nord, a-t-il annoncé lundi. Regroupant les géants Equinor, Shell et TotalEnergies, Northern Lights est un projet commercial qui consiste, moyennant paiement par des industriels ou des énergéticiens, à transporter et enfouir du gaz carbonique capté à la sortie de cheminées d'usines ou de centrales électriques en Europe. "Nous avons maintenant injecté et stocké en toute sécurité le tout premier (volume de) CO2 dans le réservoir", a indiqué le directeur de la coentreprise, Tim Heijn, cité dans un communiqué. "Nos navires, installations et puits sont désormais en service", a-t-il ajouté.
La production d'énergie issue du charbon en Chine a enregistré une forte croissance au premier semestre, simultanément à un niveau record des renouvelables, selon un rapport publié lundi. Charbon : 21 GW mis en service au 1er semestre 2025 Le charbon est une source d'énergie essentielle en Chine depuis des décennies, mais la forte croissance des installations éoliennes et solaires ces dernières années a fait naître l'espoir que le pays puisse se passer de ce combustible fossile polluant. Le charbon représente environ la moitié de la production d'électricité en Chine, contre les trois quarts en 2016. Le pays a mis en service 21 gigawatts (GW) de centrales à charbon au cours des six premiers mois de cette année, soit le total le plus élevé pour un premier semestre depuis 2016, selon le rapport du Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA) et du Global Energy Monitor (GEM). La Chine a également démarré ou redémarré la construction de projets de centrales à charbon totalisant 46 GW, soit l'équiv
Même aux États-Unis où l'électricité est encore très carbonée, une voiture électrique émettra beaucoup moins de gaz à effet de serre sur tout son cycle de vie qu'une voiture thermique, ont calculé des chercheurs de l'université du Michigan dans une étude publiée lundi.
La décarbonation totale de l'électricité allemande attendra encore un peu. Dans son grand "tournant énergétique", le pays n'avait pas prévu que de se débarrasser du nucléaire, il était aussi prévu qu'il abandonne ses centrales à charbon.
En résonance avec la récente mobilisation citoyenne contre la loi Duplomb, la campagne de financement participatif « Décarbonons la France » révèle une autre forme d’engagement, tournée vers l’élaboration de solutions et la mise en œuvre d’un projet collectif. Elle témoigne des mutations à l’œuvre dans les modalités de participation citoyenne et du rôle croissant des plateformes numériques. Décryptage du succès record de cette campagne.
L’Agence internationale de l’énergie a transformé un exercice de prospective en une feuille de route impérative. Le souhaitable est devenu le faisable. Dans ce type d’exercice de prospective, on part de l’objectif à atteindre et on remonte toutes les étapes nécessaires pour y arriver. Peu importe qu'il s’agisse d’un scénario impossible à réaliser pour des raisons à la fois techniques, économiques, sociales et politiques. En fait, il conduit à détruire l’ancienne économie avant même d’avoir construit la nouvelle. Par Dominique Finon, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur associé à la chaire European Electricity Markets (université Paris-Dauphine) et au CIRED (Pont ParisTech & CNRS). Ancien président de l’Association des économistes de l’énergie (FAEE). Article paru dans le numéro 23 du magazine Transitions & Energies.
Pas vraiment le genre de livre qu’on lit au bord d’une piscine… et pourtant. Je viens de terminer l’ouvrage de Pierre-Etienne Franc, Sauver le monde pour le changer (et pas l’inverse). Un texte lucide qui ne parvient pas vraiment à rendre le lecteur optimiste sur l’issue de la transition énergétique... Le ton m’a rappelé mes échanges avec Dominique Bourg lors de l’écriture de notre livre « La finance et les limites planétaires ». On voit le chaos approcher, on tente d’être proactifs et volontaires, mais la vérité est que les solutions restent lointaines.
La climatisation nous aide à faire face à des vagues de chaleur de plus en plus intenses et fréquentes. Mais le boom des climatiseurs domestiques en Suisse et dans le monde a un impact sur le climat et la consommation d’électricité.
Les militants de l’ONG de défense de l’environnement ont escaladé mercredi 13 août une plateforme offshore de la compagnie Shell, avant de faire couler du faux sang sur une œuvre du plasticien britannique Anish Kapoor.
Alors que les incidents climatiques extrêmes occupent l'actualité, les prises de position publiques minimisant l'impact des activités humaines sur le réchauffement climatique se répandent.
Au coeur des sables du Karakoum au Turkménistan, de timides langues de feu lèchent les parois des "portes de l'Enfer". Après un demi-siècle de combustion, le cratère de Darvaza qui rejette du méthane, gaz accélérant le réchauffement climatique, doit enfin être éteint. […] D'après de rares rapports scientifiques, la part de Darvaza dans les immenses rejets de méthane du Turkménistan reste marginale, mais ce cratère est le symbole d'une catastrophe environnementale. […] Si les autorités turkmènes verrouillent toute information, des satellites ont révélé que le Turkménistan détenait en 2024 le record du monde du nombre de super-émissions de méthane (ou fuites massives), d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
A l’image de l’industrie automobile, le secteur aérien réclame un assouplissement de leurs obligations en matière d’incorporation de carburant « durable » imposées par Bruxelles.
Des scientifiques de premier plan ont affirmé jeudi à l'AFP que leurs recherches, citées dans un rapport phare du ministère américain de l'Energie, avaient été détournées pour minimiser le rôle de l'activité humaine dans le changement climatique.
A côté du méga deal d’été en matière de chômage, retraite, le gouvernement fédéral a présenté son Plan Fédéral Énergie et Climat (PFEC) c’est-à-dire, les mesures qu’il entend prendre pour le climat d’ici 2030. Il s’agit d’une mise à jour d’un plan présenté par le précédent Gouvernement en 2023 (qui était déjà bien insuffisant). Il nous éloigne encore davantage de l’ambition de mettre la Belgique sur une trajectoire de décarbonation.
L’avis de la Cour internationale de justice du 23 juillet change la donne du droit international climatique, soutiennent, dans une tribune au « Monde », la juriste Eleonora Bottini et la directrice générale de C40 Cities, Caterina Sarfatti.
Le Parlement néo-zélandais a décidé jeudi d'autoriser la prospection offshore pour le gaz et le pétrole, revenant sur une interdiction mise en place par le gouvernement de Jacinda Ardern (2017-2023). Ce projet de loi adopté par le Parlement était fortement critiqué par des organisations de défense de l'environnement. Le ministre de l'Energie et des Ressources naturelles, Shane Jones, a affirmé que de nouvelles lois permettraient de stimuler l'investissement dans l'exploration de gisements pétroliers et contribueraient à atténuer les problèmes d'approvisionnement en énergie pendant l'hiver.
Lorsqu’on évoque l’avenir de l’humanité sur notre planète, deux menaces majeures se détachent : le risque d’un conflit nucléaire entre grandes puissances, et l’intensification des phénomènes naturels liés au changement climatique en cours et aux perturbations écologiques qui l’accompagnent. Ces deux périls représentent sans doute les dangers les plus graves auxquels les sociétés humaines et la durabilité de la vie sur Terre – du moins sous ses formes les plus évoluées-sont confrontées. Il convient de souligner que de nombreuses sources autorisées et crédibles partagent ce point de vue.
D'une dépendance à l'autre. A mesure que l'Union européenne se sèvre du gaz russe, elle ouvre grands ses portes (et ses ports) au GNL américain. En échange de droits de douane abaissés à 15%, Ursula von der Leyen a promis d'augmenter significativement les importations d'hydrocarbures américains. Un deal loin d'être gagnant pour la transition.
Le deal conclu comprend l'achat de 750 milliards de dollars d'énergie américaine sur trois ans. Cette hausse des importations concerne notamment le gaz naturel liquéfié. Un signal environnemental et climatique catastrophique.
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a exhorté lundi l'Australie à adopter des mesures plus ambitieuses en matière de climat, déclarant que le pays était confronté à un "moment décisif".
Taking a closer look at AI’s supposed energy apocalypse
L'avis historique sur le climat rendu mercredi par la plus haute cour mondiale pourrait rendre plus risquées juridiquement les activités du secteur pétrogazier, à commencer par l'expansion des forages, selon l'analyse d'experts. La Cour internationale de justice (CIJ) a défendu dans un avis consultatif une position très ferme sur les énergies fossiles, qui a même surpris les observateurs chevronnés du droit de l'environnement. La plus haute juridiction de l'ONU, basée à La Haye, a déclaré que les États avaient l'obligation de répondre à la "menace urgente et existentielle" du réchauffement climatique.
Une stratégie claire est nécessaire pour permettre les investissements dans la décarbonation, souligne vendredi la fédération technologique Agoria, face à l’accord conclu par le gouvernement fédéral sur sa contribution au Plan National Energie Climat (PNEC).
Contraindre les grands Etats à réduire leur pollution carbone qui réchauffe la planète est peut-être hors de portée de la plus haute cour mondiale, mais l'avis historique qu'elle a rendu mercredi fournit une arme redoutable aux pays et aux militants à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique. Même s'il est consultatif et non contraignant, l'avis de la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, n'est pas sans pouvoir, bien au contraire.
La start-up française Mistral AI fait le pari de la transparence en dévoilant l’impact environnemental de son principal modèle d’intelligence artificielle. Une première dans le secteur, dont les besoins en énergie explosent, entraînant de facto une augmentation de ses émissions de gaz à effet de serre.
António Guterres says ‘sun is rising on a clean energy age’ as 90% of renewable power projects cheaper than fossil fuels
Depuis le lundi 31 mars 2025, les voyageurs peuvent de nouveau traverser en train la frontière franco-italienne. Pendant un an et demi, la ligne Paris-Milan a été interrompue en raison d’un impressionnant éboulement survenu sur ses voies en août 2023. Loin d’être un événement isolé, ce type d’incidents se multiplie au fur et à mesure que les effets du réchauffement climatique s’intensifient. Face à cette situation, il est urgent que l’ensemble des acteurs de la filière ferroviaire (entreprises, collectivités, États…) se mobilise pour adapter les infrastructures à des conditions climatiques de plus en plus imprévisibles et violentes. Et ce, à une période où le nombre de voyageurs ne cesse de croître. Si certains pays européens se sont déjà engagés dans cette voie, la France tarde à passer à l’action.
En matière de politique énergétique, l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche marque le retour d’un climatoscepticisme assumé sous des formes multiples : remise en cause des acquis scientifiques, attaque contre les institutions fédérales chargées de mener les recherches sur le changement climatique et ses conséquences et soutien à l’exploitation des énergies fossiles.
En plein désert, à environ deux heures de route du Grand Canyon, des ouvriers plantent des poteaux électriques dans la terre orange et bricolent par 38°C pour faire courir des câbles jusqu'à la maison de Christine Shorty. Grâce à leur générosité, cette Amérindienne de la Nation Navajo va enfin pouvoir être raccordée à l'électricité. Un luxe dans cette région de l'Ouest où plus de 10.000 familles sont encore privées de courant, et donc de climatisation, pourtant largement répandue aux Etats-Unis. "C'est le changement climatique, il fait de plus en plus chaud", soupire la retraitée. "Ce serait plus facile pour nous avec un ventilateur et peut-être la climatisation. Et nous attendons cela avec impatience."
L'administration du président américain Donald Trump ne gouverne plus, elle "occupe" le pays au service de l'industrie des énergies fossiles, tonne un influent sénateur démocrate. Sheldon Whitehouse, l'un des élus américains les plus engagés sur les questions climatiques, tire la sonnette d'alarme dans un entretien sur la toute-puissance du lobby de l'or noir à Washington. "Il ne s'agit même plus d'un gouvernement", fustige devant la presse l'élu du Rhode Island, âgé de 69 ans. "C'est une force d'occupation de l'industrie des combustibles fossiles qui s'est infiltrée dans les postes-clés".
À partir de 2028, 362 millions d’euros de taxes flamandes seront transférées des factures d’électricité vers les factures de gaz naturel et de mazout. Une mesure qui réduira les factures d’électricité, ce qui a pour but de convaincre les gens d’opter davantage pour les voitures électriques et les pompes à chaleur, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre.
Malgré le ralentissement des émissions globales de gaz à effet de serre (GES), les voyants du climat restent dans le rouge, nous rappelle le rapport Indicators of Global Climate Change 2024 récemment publié. Ce rapport permet également d’identifier trois leviers d’action à mettre en œuvre pour stabiliser le stock atmosphérique de GES à l’origine du réchauffement global.
Le Haut Conseil pour le climat (HCC) a mis jeudi la pression sur le gouvernement de François Bayrou, appelant à un "sursaut collectif" à l'heure du ralentissement du rythme de décarbonation en France et de "reculs" sur certaines mesures comme la rénovation des bâtiments.
Chaque été, le débat revient : faut-il interdire la climatisation ? Trop polluante, trop énergivore, trop égoïste… En France, elle cristallise toutes les critiques, en particulier dans le milieu écologique. Mais au milieu des idées reçues et des discours moralisateurs, on oublie une chose essentielle : dans un monde de plus en plus chaud, la clim sauve des vies. Voici pourquoi il est urgent de revoir notre perception de cet outil devenu indispensable.
Quelque 8.000 clients d'Enedis étaient privés d'électricité à 08H00 mercredi en raison des "fortes chaleurs" qui affectent les infrastructures souterraines, selon un bilan du gestionnaire du réseau de distribution électrique transmis à l'AFP.
Une combustion optimisée et des émissions de CO2 réduites de 90% : un groupement d'industriels et d'énergéticiens français a mis au point une chaudière industrielle combinant plusieurs technologies pour séquestrer le carbone issu de la combustion et en améliorer les performances énergétiques.
Energies, Economie, Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Juin 2025
Dans le paysage lunaire, uniformément blanc, d'une usine de chaux du nord de la France, une start-up teste sa technologie de capture et de stockage du CO2, dans un marché encore balbutiant mais tiré par l'objectif européen de neutralité carbone en 2050. A Haut-Lieu (Nord), l'usine de chaux de Bocahut, filiale d'Eiffage, domine une carrière de calcaire profonde de 100 mètres, la plus grande du groupe. Tout est d'un blanc aveuglant, du sol aux ordinateurs du poste de pilotage du projet de captage de carbone, couverts d'une pellicule de chaux.
L'une des usines qui refroidissent les tours du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, a tourné à plein mardi, par 38°C dehors, atteignant des niveaux de production de froid qu'elle n'avait plus connus depuis 2019.
La crise climatique menace notre droit à la vie, a alerté lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, au moment où un intense phénomène de canicule se poursuit dans le sud de l'Europe. "La hausse des températures, l'élévation du niveau de la mer, les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt menacent nos droits à la vie, à la santé, à un environnement propre, sain et durable, et bien plus encore", a déclaré Volker Türk, lors d'une discussion sur le changement climatique devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.
La consommation d'électricité en France fait un bond de 13% ce lundi par rapport à la même date il y a un an, selon les données du gestionnaire du réseau à électrique haute tension RTE, alors que la canicule s'installe dans presque tout l'Hexagone
Après dix jours d’échanges, les négociations climatiques de Bonn, en Allemagne, se sont achevées tard dans la soirée de jeudi sans avancée majeure. Ce qui laisse présager d’âpres pourparlers dans cinq mois lors de la COP30, cruciale pour l’avenir de la planète.
Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont tous promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'intelligence artificielle, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Le groupe électricien EDF a émis mardi un nouveau message annonçant de possibles restrictions de production dans son parc nucléaire, à partir du mercredi 2 juillet, notamment sur sa centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison des conséquences des fortes chaleurs sur la température des eaux de la Garonne.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
Avec la forte hausse des températures en France, le groupe a annoncé ce jeudi 18 juin se préparer à réduire la voilure à partir de mercredi pour respecter ses limites de rejets thermiques.
Un sondage d’ampleur internationale, publié par les ONG Greenpeace et Oxfam ce jeudi, révèle que 81% de la population mondiale est en faveur d’une taxe climat sur les entreprises fossiles. La France figure parmi les pays dans lesquels ce soutien est le plus important. Vert fait le point.
Une étude évalue le coût de la compensation carbone, de plus en plus utilisée par les entreprises pétrogazières, et la superficie qu’il faudrait couvrir de forêts si toutes les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient brûlées.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, a confirmé lundi l'organisme Citepa, témoignant d'un net essoufflement du rythme de décarbonation de l'économie. Selon le bilan consolidé de l'organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, les émissions sont passées de 376 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e) en 2023 à 369 en 2024.
Les partenaires d'un site de captage et de stockage de dioxyde de carbone (CCS) ont donné jeudi le coup d'envoi des travaux sur une centrale électro-thermique à Stockholm, l'installation devant être opérationnelle en 2028. Ce projet doit permettre de capter et stocker 800.000 tonnes de CO2 par an, soit plus que les émissions résultant de la circulation routière annuelle dans la capitale suédoise, a dit Anders Egelrud, directeur général de Stockholm Exergi, le fournisseur d'électricité et de chauffage de la capitale suédoise qui pilote le projet.
En dérégulant le secteur électrique américain, pourtant très polluant, les Etats-Unis de Trump sacrifient le climat, l’environnement et la santé publique sur l’autel de la «domination énergétique».
Après plusieurs années d’instruction et une forte mobilisation de la société civile, la préfecture a signé un arrêté rejetant la demande d’autorisation portée par la société canadienne Vermilion.
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
Trois ONG, Greenpeace, les Amis de la Terre et Notre Affaire à tous, ont assigné le groupe français qui doit répondre ce jeudi 5 juin devant le tribunal judiciaire de Paris de «publicités mensongères».
Le Turkménistan a assuré jeudi avoir nettement réduit la combustion des "Portes de l'enfer", un cratère en feu dans ce pays d'Asie centrale d'où s'échappe depuis un demi-siècle du méthane, l'un des gaz à effet de serre responsables du changement climatique, selon les scientifiques.Selon cette responsable de Turkmengaz, de nombreux puits ont été forés autour du cratère pour capter le méthane, ce qui illustre la volonté du Turkménistan de "respecter ses engagements internationaux en matière de climat, notamment concernant la "réduction des émissions de méthane".
Sept anciens ministres de l'Environnement du Brésil ont publié jeudi une lettre ouverte critiquant un projet de loi controversé visant à assouplir les règles pour l'obtention de licences environnementales. Déjà approuvé au Sénat, ce projet de loi doit être débattu prochainement à la Chambre des députés, alors que le pays sud-américain s'apprête à accueillir en novembre la conférence de l'ONU sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem.
Les investissements climatiques stagnent en Europe, a mis en garde l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) mardi à Bruxelles, dans une étude qui pointe le retard en matière d'éolien et de rénovation énergétique des bâtiments. Après plusieurs années de croissance soutenue, les investissements publics et privés favorables au climat dans l'UE sont passés de 491 milliards d'euros en 2022 à 498 milliards en 2023, selon ce rapport, soit une quasi-stagnation.
Objectif emblématique du secteur aérien, sa décarbonation à l'horizon 2050 s'avère aujourd'hui "en péril" en raison des politiques climatosceptiques, dont celle de Donald Trump, a prévenu dimanche la principale association de compagnies, l'Iata. L'émergence de dirigeants privilégiant les énergies fossiles et des reculs réglementaires récents constituent "évidemment un revers", a déclaré la vice-présidente de l'Iata chargée du développement durable, Marie Owens Thomsen.
Les activités de ce gisement de gaz naturel liquéfié, situé dans le nord-ouest du pays, devaient cesser en 2030. Les défenseurs de l’environnement redoutent que la prolongation de l’exploitation ne soit synonyme de nouveaux forages. Et d’un abandon de l’objectif de neutralité carbone du pays d’ici à 2050.
Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a assuré vendredi devant ses actionnaires que son groupe maintenait "le cap" de sa stratégie dans les hydrocarbures comme dans les renouvelables en dépit d'un contexte économique plus incertain et malgré les critiques des militants du climat qui se sont mobilisés pour dénoncer la poursuite de l'exploitation des énergies fossiles.
Lors de l’assemblée générale de TotalEnergies, le 23 mai, les dirigeants de la multinationale ont jugé « bénéfiques » leurs nouveaux investissements dans les hydrocarbures.
L'État a l'intention de rejeter un projet contesté de huit nouveaux forages pétroliers près d'Arcachon, a annoncé jeudi la préfecture de la Gironde dans un communiqué. "L'État considère que ce projet vient à l'encontre de l'urgence climatique et des engagements de la France en matière de limitation du réchauffement climatique pris dans le cadre de l'accord de Paris", a expliqué la préfecture.
Le président du Haut Conseil pour le climat (HCC), Jean-François Soussana, a exprimé mercredi son inquiétude face à la politique de suppression de données scientifiques menée par l’administration Trump aux États-Unis. Lors d’une audition devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, il a dénoncé une démarche « très grave », susceptible de compromettre l’accès aux preuves scientifiques à l’appui de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor. A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Des zones du nord et du centre de la Chine suffoquaient cette semaine sous des chaleurs record pour un mois de mai, a rapporté mardi un média d'État, le pays se préparant à un nouvel été de fortes températures. La Chine subit depuis plusieurs étés une série d'événements météorologiques extrêmes, des canicules aux sécheresses en passant par des pluies diluviennes et des inondations.
Tant qu’elles ont été maintenues sous l’éteignoir colonial, les économies asiatiques n’ont guère contribué au réchauffement planétaire : en 1950, l’Asie contribuait à hauteur de 6% aux rejets mondiaux de CO2 d'origine fossile. Leur émergence a totalement changé la donne : en 2024, l’Asie compte pour 56 % des émissions mondiales de CO2 d’origine fossile (production de ciment incluse). La Chine et l’Inde pour respectivement 32% et 9%. De leurs décisions dépendra largement la possibilité, ou non, de passer le pic mondial des émissions durant la décennie 2020.
Vu la trajectoire des émissions en Wallonie, seules des mesures politiques fortes et immédiates peuvent redresser la barre (voir ici pour s’en convaincre). La Wallonie dispose déjà d’un Plan Air-Climat-Énergie (PACE 2030) approuvé par le précédent gouvernement. Nous vous en avions abondamment parlé dans cette racine. Nous soulignions à quel point il péchait déjà par un manque de précision et de chiffrage.
Sept plaignants et deux ONG ont déposé jeudi une plainte avec constitution de partie civile à Paris visant le géant pétrolier TotalEnergies pour ses activités dans les énergies fossiles, ont-ils annoncé à l'AFP. Après le classement sans suite en février de leur première plainte, ces sept personnes ainsi que les associations Bloom et Alliance Santé planétaire ont annoncé dans un communiqué qu'ils se constitueraient "jeudi partie civile dans l'attente de l'ouverture d'une information judiciaire".
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
A new report draws on internal company documents and other public records to comprehensively outline the fossil fuel industry’s decades-long campaign to mislead the public and avoid paying for their products’ harms.
La branche néerlandaise des Amis de la terre, Milieudefensie, a entamé mardi une nouvelle action en justice contre Shell, visant à empêcher le géant pétrolier d'investir dans de nouveaux gisements de pétrole et de gaz. En novembre dernier, la justice néerlandaise avait rejeté en appel un recours de Milieudefensie et d'autres groupes de défense du climat qui estimaient que Shell ne faisait pas assez pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, annulant ainsi un jugement historique rendu trois ans auparavant.
La comptabilisation des émissions de méthane pose de nombreuses questions méthodologiques que nous avons examinées avec Sophie Szopa (LSCE- auteure du GIEC) et Christian Couturier (Solagro) dans un article repris par la revue La Météorologie. À l’occasion du colloque Nouveaux regards sur l’élevage ruminant, des prairies aux assiettes, programmé le 14 mai, nous en republions ici l’introduction et la conclusion. Elles soulignent l’importance de maintenir et d’améliorer les méthodes en vigueur de comptabilisation des émissions pour correctement évaluer les impacts climatiques des élevages de ruminants et les bénéfices qu’apporte chaque réduction de leurs émissions de méthane.
Avec la hausse du niveau de vie et des températures, le nombre de climatiseurs vendus dans le pays le plus peuplé de la planète (1,4 milliard d'habitants) devrait passer de 14 millions d'unités en 2024 à 30 millions d'ici 2030.
Cinq ans après que les groupes pétroliers européens comme TotalEnergies et Shell avaient amorcé un virage « vert », c’est le grand retour à une orthodoxie « tout fossile », la fin d’une illusion sur les promesses environnementales des compagnies, analyse dans sa chronique Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la France à l’horizon 2050, les acteurs économiques sont de plus en plus incités à mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre afin de les réduire. Le Bilan Carbone® constitue à cet égard un outil central. Une méthode créée par l’Ademe
Très réchauffantes, les émissions de méthane liées à l'énergie se maintiennent à des niveaux records
(07/05) - Afp,Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d'installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
L'administration Trump prévoit d'imposer 3.521% de droits de douane -- soit des taxes correspondant à plus de 35 fois le prix -- à des entreprises chinoises basées au Cambodge, et jusqu'à 375% pour un concurrent installé en Thaïlande. Les panneaux solaires et cellules provenant de Malaisie se verraient imposer un taux d'environ 40%. Mais selon un expert, cette offensive pourrait faire bouger les lignes en Asie du Sud-Est. "Les droits de douane et la guerre commerciale devraient accélérer la transition énergétique en Asie du Sud-Est", explique Ben McCarron, directeur du cabinet de conseil Asie Research & Engagement, basé à Singapour. La Chine "redoublera d'efforts" sur les marchés régionaux, en faveur de politiques qui puissent "permettre l'adoption rapide d'énergies vertes dans la région", sous l'impulsion de ses exportateurs, poursuit-il. Les analystes préviennent de longue date que les pays de la région n'avancent qu'à petits pas sur le sujet, restant attachés aux énergies fossiles, à l'heu
Jeudi, le ministère américain de la justice a porté plainte contre les États fédérés de Hawaï, du Michigan, de New York et du Vermont, qui souhaitent faire payer aux entreprises de combustibles fossiles les conséquences de la crise climatique sur leur territoire.
Le groupe britannique opère un revirement historique pour se concentrer sur les hydrocarbures, aux dépens des énergies vertes, sous la pression du fonds activiste Elliott.
La Belgique ne pourra remettre son Plan national Energie-Climat (PNEC) à la Commission européenne le 12 mai, comme elle y était tenue, a indiqué samedi une porte-parole du ministre fédéral du Climat, Jean-Luc Crucke, confirmant une information de la VRT. En cause: un retard du côté de la Flandre, selon la porte-parole.
Cette semaine, les franges libérales des élites américaines nous avertissent : elles vont continuer à lancer des excréments sur le reste du monde...
En cent jours, l’administration du milliardaire républicain a particulièrement ciblé les scientifiques et agences travaillant sur le climat. Une attaque contre la production de connaissances, mais aussi contre la sortie des énergies fossiles.
L'éco-anxiété est « une détresse psychologique (mal-être) découlant des inquiétudes face à la crise environnementale », rappelle l'Ademe qui note que ce phénomène « semble prendre une ampleur qui s’accentue ». L'agence y a consacré une étude, publiée en avril 2025, pour faire « un état des lieux de façon objectivée » sur le sujet (étude accessible en fin d'article).
Des chercheurs ont mis au point un cadre qui permet de relier les émissions des entreprises à des dommages climatiques spécifiques.
Le gouvernement britannique et l'énergéticien italien Eni ont annoncé jeudi le "bouclage financier" d'un méga-projet dans le nord-ouest de l'Angleterre visant à acheminer puis enfouir en mer d'Irlande des millions de tonnes de CO2 chaque année.
"Je porte l'ambition qu'on puisse avoir une déclaration commune UE-Chine car je pense qu'aujourd'hui l'UE comme la Chine portent une réelle ambition en matière climatique", a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse lors de la conférence ChangeNow, événement à Paris dédié à la transition écologique. Elle s'exprimait au lendemain d'une rare déclaration du président Xi Jiping, qui a assuré que les efforts de la Chine contre le réchauffement "ne ralentiront pas", au moment où Donald Trump a lancé le retrait les États-Unis de l'accord de Paris.
"Nous savons de quel côté il est": l’actrice et militante Jane Fonda a accusé mercredi le président américain Donald Trump d’avoir "passé un pacte avec le diable", en référence à son soutien aux énergies fossiles. "Il est clair, pour tous ceux qui ont des yeux pour regarder, que le président Trump a passé un pacte avec le diable, le diable étant l’industrie des énergies fossiles", a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse aux côtés de responsables de Greenpeace.
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