Le climat est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. L’étude du climat est la climatologie. Elle se distingue de la météorologie qui désigne l’étude du temps dans l’atmosphère à court terme et dans des zones ponctuelles. source : wikipedia
COPERNICUS – Mises à jour

Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
transition énergie
Le projet en date de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) formule, comme les précédentes, pour la méthanisation un double objectif : promouvoir de concert la transition énergétique et la transition agroécologique.
Grâce au redémarrage du champ de Tyra, un vaste gisement en mer du Nord, le pays est redevenu exportateur net de cette énergie fossile.
En clair, un site de traitement de déchets - fonctionnant loin des imaginaires de la production d’électricité - participe désormais à la stabilité instantanée du réseau piloté par RTE, un rôle généralement réservé aux centrales thermiques, à certaines installations industrielles ou aux batteries de dernière génération. Un site de déchets devient un acteur du réseau électrique, un détail technique ? Pas vraiment. C’est la manifestation d’un mouvement profond : les géants de l’environnement entrent résolument dans l’énergie, non plus comme de simples utilisateurs ou auxiliaires, mais comme acteurs structurants.
Les choix du continent, dont la population doublera d’ici 2050, seront déterminants pour contenir le réchauffement climatique. Les investissements dans les énergies fossiles continuent toutefois de prédominer.
Dans un message publié sur LinkedIn et repéré par le média Contexte, le président de l’Ademe (Agence de la transition écologique), Sylvain Waserman, a défendu l’agence face à des critiques portant sur son fonctionnement et son bilan.
Watchdog’s flagship report says rise in low-carbon electricity will make transition ‘inevitable’, despite Trump’s calls to carry on drilling
Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
Les territoires ruraux sont de véritables laboratoires de la transition où l’on expérimente de nouvelles manières de vivre ensemble, de produire et d’agir pour le bien commun.
Le magazine de vulgarisation scientifique La Recherche a publié au cours de l’été 2025 un dossier spécial[1] “consacré au faux sous toutes ses formes (fausses informations, deepfakes, théories du complot, croyances irrationnelles, etc.).[2]” En appui sur les rappels du magazine La Recherche, cet article invite à questionner la scientificité des présupposés du projet de transition énergétique pour les sociétés thermo-industrielles, en particulier dans l’objectif d’amortir ou d’empêcher leur effondrement. En reprenant par ailleurs l’analyse de Karl Popper, qui a montré que certaines théories scientifiques ont trouvé inspiration dans d’authentiques croyances métaphysiques, cette étude critique interroge l’imprégnation du narratif de transition par différents mythes évoquant la vie éternelle ou l’espérance de surmonter la finitude.
Lors de son adoption en 2015, l’accord de Paris a généré beaucoup d’espoirs, car il embarquait l’ensemble des signataires. De par son caractère universel, il allait donner une tout autre dimension à la lutte contre le réchauffement planétaire. Changement d’ambiance, dix ans après, à l’ouverture de la COP30 sur le climat à Belém au Brésil, qui doit se tenir du 10 au 21 novembre 2025. En 2024, le thermomètre a affiché un réchauffement de 1,5 °C, les émissions mondiales de CO2 ont continué d’augmenter et sa concentration dans l’atmosphère a battu tous ses records. Avec la défection des États-Unis après la réélection de Donald Trump, l’universalisme de l’accord en a pris un sérieux coup.
On commence souvent par là : débattre de nos préférences. Quel scénario nous plaît, quelle technologie nous séduit ? Pas dingo comme point de départ. Mieux vaut poser d'emblée la question de Nate Hagens, celle qui coupe court aux fantasmes : est-ce que ça peut arriver, est-ce que ça ne peut pas arriver, ou est-ce que ça n'arrivera pas à temps pour compter ?
Présenté par l’État comme «essentiel» à la transition énergétique, le projet d’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne se heurte à la colère d’habitant·es des Landes. Là-bas, la situation est tendue entre RTE, à l’initiative du chantier, et Stop THT 40, un collectif local qui y est opposé. Vert s’est rendu sur place.
Les discours sur la transition sont des leurres : celle-ci n’a pas été amorcée, explique l’historien Jean-Baptiste Fressoz. Au lieu de « fantasmer sur un monde zéro carbone en 2050 », il faudrait une décroissance matérielle.
Le président brésilien Lula, en faveur du projet validé ce lundi 20 octobre, affirme que l’argent du pétrole peut servir à financer la transition énergétique. Le forage est autorisé pour une durée de cinq mois, à 175 kilomètres de la côte.
Le discours européen sur la sécurité trahit le fait que nos dirigeants politiques ne prennent pas la menace existentielle du dérèglement climatique au sérieux. Les préoccupations liées à la guerre dominent, tandis que l'action climatique est sapée.
Pourquoi l’histoire de l’énergie est-elle intimement liée à celle des inégalités sociales ? Comment penser les débats sur la transition énergétique à l’aune des conflits de répartition des richesses ? Depuis des millénaires, l’usage de l’énergie façonne les sociétés humaines, structurant leurs hiérarchies et leurs rapports de pouvoir. Sa maîtrise est un vecteur d’émancipation autant qu’elle est un outil de domination. La propriété des ressources et des infrastructures énergétiques est un terrain de luttes sociales, politiques et géostratégiques. Selon qui possède l’énergie, des choix de société radicalement différents peuvent advenir. Mais comment le lien entre énergie et inégalités s’est-il construit depuis la Préhistoire ?
Autrefois mouton noir de l’action climatique, la Chine a pris les rênes de la transition verte. Face à la baisse de la demande chinoise en énergies fossiles, des experts entrevoient leur possible déclin mondial d’ici 2030. La Chine, nouvel héros climatique ?
Il faut absolument se passer des délétères énergies fossiles car les coûts directs et indirects (dérèglement climatique, pollution, biodiversité, destruction de l'environnement,...) de leurs usages ne sont absolument pas soutenables. Mais s'en passer à des implications socio-économiques importantes qu'il y a lieu de comprendre et d'anticiper afin qu'une transition hors des énergies fossiles puisse se dérouler sans heurts.
EUTRACO, une entreprise flamande de transport, vient de lancer la plus grande flotte de camions électriques en Belgique. D’ici la fin de cette année, un quart de sa flotte sera électrifié avec l’objectif d’atteindre le zéro émission d’ici 2035. Elle est la première entreprise de transport à le faire. Un choix ambitieux qui n’est pas sans difficultés.
Le paradoxe du pétrole. En théorie, la transition énergétique devrait freiner la production et la consommation de pétrole. En pratique : - Des subventions mondiales qui s'élèvent encore à 1 100 Md$ en 2023 (en baisse par rapport aux 1 600 Md$ en 2022, mais toujours massives). - Des investissements qui ont augmenté de +53 % depuis 2020, concentrés au Moyen-Orient et en Amérique du Nord qui veulent sécuriser leurs positions d’exportateurs. - Une production prévue en hausse de +2,3 Mb/j en 2025, quand la demande n’augmentera que de +1,1 Mb/j.
Pour la première fois dans l’histoire parlementaire, une pétition fera l’objet d’un examen en commission des affaires économiques. Le bureau de cette commission doit désormais désigner un ou plusieurs rapporteurs avant un éventuel débat en hémicycle.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a réclamé mardi plus de "flexibilité" dans la réglementation européenne qui prévoit une interdiction des ventes de voitures thermiques après 2035, un calendrier décrié par l'industrie automobile, secteur-clé plongé dans la crise. "Nous tenons bien sûr fondamentalement à la transition vers la mobilité électrique", mais "il nous faut une réglementation européenne intelligente, fiable et souple", a déclaré le chancelier, en inaugurant le salon international de l'automobile à Munich.
Alors que la transition énergétique accélère en Europe, une idée semble s’être imposée dans le débat public. Notre dépendance aux énergies fossiles aurait glissé vers une nouvelle dépendance, cette fois aux matières premières critiques, comme le lithium ou les terres rares. […] Si cette analogie alerte, à juste titre, sur la vulnérabilité européenne des approvisionnements en métaux – pour une large part envers la Chine, elle repose sur une vision simpliste et trompeuse des chaînes d’approvisionnement mondiales, de la nature physique de ces ressources et des rapports de force géoéconomiques. Elle participe à véhiculer de fausses croyances non seulement sur la nature du commerce international de ces matières premières critiques, mais aussi, plus globalement, sur la nature de la transition énergétique.Peut-on vraiment comparer le lithium au gaz russe ? Le cobalt au baril de Brent ? La réponse est : non. Pour plusieurs raisons.
Malgré quelques coups de pouce verts au dernier moment, «Libé» pointe six dossiers cruciaux pour la transition écologique laissés en friche par François Bayrou, le Premier ministre démissionnaire. Le cabinet de ce dernier a notamment caviardé in extremis le texte pilote sur l’alimentation.
Et si la transition énergétique n’était pas le simple glissement d’une dépendance au pétrole vers une dépendance aux métaux critiques ? Les discours politiques empruntent souvent cette analogie séduisante, mais la réalité est plus complexe. Le risque serait que cette comparaison donne un mauvais cadrage aux enjeux de la transition énergétique.
En juin 2025, un moratoire sur les nouvelles installations d’éolien terrestre et solaire a failli entrer en vigueur. Même si la proposition a finalement été retoquée par le Sénat, cette volte-face politique pourrait avoir des effets délétères durables sur le secteur des renouvelables en France et en Europe. Les explications sont d’ordre économique.
Le réchauffement climatique n’est aujourd’hui plus un possible avenir que l’on peut éviter : il est une réalité. Le nombre d’éléments faisant partie intégrante de notre quotidien, qui va être amené à être transformé, voire limité, serait trop long à dresser. Pourtant, nous avons tous les éléments nécessaires permettant de renverser la situation actuelle. Reste à enclencher le mouvement, vers ce nouveau modèle énergétique dont nous avons les clés. Tout en présentant les différents bienfaits pour la société, tant d’un point de vue collectif qu’individuel, ce livre nous présente les solutions concrètes vers un changement nécessaire, en le justifiant et en rappelant l’urgence l’actuelle. Car il ne s’agit plus seulement de penser ce nouveau modèle sociétal, mais bien de faire.
En Allemagne, des batteries usagées de voitures électriques démarrent une seconde vie: elles sont reconditionnées pour stocker de l'électricité issue des énergies renouvelables. Un procédé pour soutenir la transition énergétique du pays, encore dépendant du charbon et du gaz.
En résonance avec la récente mobilisation citoyenne contre la loi Duplomb, la campagne de financement participatif « Décarbonons la France » révèle une autre forme d’engagement, tournée vers l’élaboration de solutions et la mise en œuvre d’un projet collectif. Elle témoigne des mutations à l’œuvre dans les modalités de participation citoyenne et du rôle croissant des plateformes numériques. Décryptage du succès record de cette campagne.
L’Agence internationale de l’énergie a transformé un exercice de prospective en une feuille de route impérative. Le souhaitable est devenu le faisable. Dans ce type d’exercice de prospective, on part de l’objectif à atteindre et on remonte toutes les étapes nécessaires pour y arriver. Peu importe qu'il s’agisse d’un scénario impossible à réaliser pour des raisons à la fois techniques, économiques, sociales et politiques. En fait, il conduit à détruire l’ancienne économie avant même d’avoir construit la nouvelle. Par Dominique Finon, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur associé à la chaire European Electricity Markets (université Paris-Dauphine) et au CIRED (Pont ParisTech & CNRS). Ancien président de l’Association des économistes de l’énergie (FAEE). Article paru dans le numéro 23 du magazine Transitions & Energies.
💥 La transition énergétique n'aura pas lieu , ce sont les pétroliers qui le disent ! 💥 On tente de nous faire croire que l'avènement des EnR correspond à une diminution de l’extraction des énergies fossiles. Il n’en est rien !
Pas vraiment le genre de livre qu’on lit au bord d’une piscine… et pourtant. Je viens de terminer l’ouvrage de Pierre-Etienne Franc, Sauver le monde pour le changer (et pas l’inverse). Un texte lucide qui ne parvient pas vraiment à rendre le lecteur optimiste sur l’issue de la transition énergétique... Le ton m’a rappelé mes échanges avec Dominique Bourg lors de l’écriture de notre livre « La finance et les limites planétaires ». On voit le chaos approcher, on tente d’être proactifs et volontaires, mais la vérité est que les solutions restent lointaines.
L'Union européenne s'est engagée à importer d'énormes quantités d'énergie américaine pour éviter une guerre commerciale avec Donald Trump. Des commandes de gaz naturel liquéfié, de pétrole ou de charbon qui pourraient mettre en péril les objectifs de décarbonation européens.
Le secrétaire général de l'ONU a appelé mardi les grands acteurs de la tech à "montrer la voie" de la transition en alimentant à 100% en renouvelables d'ici 2030 leurs centres de données confrontés au développement "énergivore" de l'intelligence artificielle. "Rien ne peut arrêter la transition énergétique", a déclaré Antonio Guterres dans un discours axé sur le rôle crucial des renouvelables pour freiner le réchauffement climatique, lors duquel il s'en est une nouvelle fois pris au secteur des énergies fossiles dont les efforts pour empêcher cette révolution sont "voués à l'échec".
Engager une décarbonation pour défendre la souveraineté engendrerait au contraire une plus grande servitude aux puissances carbonées.
L’urgence climatique impose des solutions innovantes pour remplacer les énergies fossiles. L’hydrogène, perçu comme une alternative prometteuse, attire l’attention en raison de sa capacité à produire de l’énergie sans émissions directes de gaz à effet de serre. Cependant, des études récentes, notamment celle du MIT, soulignent que les fuites d’hydrogène pourraient compromettre ses avantages environnementaux.
Panneaux solaires, éolien, batteries… En quinze ans, le pays s’est hissé, à coups de plans quinquennaux, au sommet mondial de cette industrie, reléguant les Européens loin derrière.
Jean-Baptiste FRESSOZ est un historien des sciences, des techniques et de l'environnement. Après avoir été maître de conférence à l'Imperial College de Londres, il est maintenant chercheur au CNRS, enseignant à l'EHESS et à l'Ecole des ponts et chaussées. Il a déjà publié au Seuil L'Apocalypse joyeuse, L'Evénement anthropocène (avec Christophe Bonneuil) et plus récemment, Sans transition: Une nouvelle histoire de l'énergie.
L’empreinte carbone de l’extraction pétrolière peut varier considérablement d’un gisement à un autre. Une stratégie fondée sur la décarbonation de l’offre pétrolière pourrait donc compléter avantageusement les mesures traditionnelles basées sur la réduction de la demande… à condition que l’on dispose de données fiables et transparentes sur les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie pétrolière.
Pour réussir la transition énergétique : ne plus confondre les frigos et les sociétés humaines !

![]()
![]()




