Le climat est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. L’étude du climat est la climatologie. Elle se distingue de la météorologie qui désigne l’étude du temps dans l’atmosphère à court terme et dans des zones ponctuelles. source : wikipedia
COPERNICUS – Mises à jour
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Les Européens se sont donné pour cible de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 90 %, d’ici 2040. Une trajectoire d’envergure, même si dans les détails, l’ambition reste perfectible.
Dans une tribune au « Monde », la chercheuse Marine Ragnet pose la question de la gouvernance de l’intelligence artificielle et de ses usages. Ce sujet, souligne-t-elle, n’est « pas seulement une question d’éthique, c’est aussi une question de pouvoir ».
Les Etats les plus vulnérables, soutenus par les Européens, défendent un rehaussement des ambitions concernant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. D’autres pays, menés par la Chine et l’Inde, veulent rouvrir le sujet de la finance climatique.
Le 10 novembre s’ouvre la COP30 au Brésil. Boycott de Donald Trump, maintien des fossiles, objectifs climatiques beaucoup trop faibles... Reporterre récapitule les 5 points à retenir.
Les 191 pays réunis à Belem du 10 au 21 novembre doivent avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques… Une gageure dans un monde où la lutte contre le réchauffement est attaquée.
La Terre passera officiellement au-dessus du seuil de réchauffement de 1,5 °C d’ici la prochaine décennie, selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Pour rester en-dessous de cette limite, il faudrait en effet réduire les émissions annuelles de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2035 par rapport à 2019 – un objectif non réaliste compte tenu du temps qui reste et des mesures insuffisantes prises jusqu’à présent par les pays.
Pays le plus peuplé du monde et troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, l'Inde reste profondément dépendante au charbon pour satisfaire sa demande en énergie. Et pourtant, elle est aussi un poids lourd de la diplomatie du climat. Voici ce que l'on sait des engagements de New Delhi en matière de climat, avant l'ouverture lundi au Brésil de la COP30, la conférence des Nations unies sur le climat. - Emissions - L'Inde a émis 4,4 milliards de tonnes équivalent CO2 en 2024 - une unité de mesure des gaz à effet de serre favorisant le changement climatique - selon l'ONU, dépassée seulement par la Chine et les Etats-Unis. Mais avec une population de 1,4 milliard d'habitants, ses émissions par tête sont loin de figurer en haut du tableau.
Après 24 heures de négociations difficiles, les 27 ministres de l’environnement européen·nes se sont entendu·es ce mercredi matin sur de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035 et 2040. À quelques jours du sommet mondial sur le climat, l’UE sauve son image et son ambition, au prix de sérieuses concessions aux États réticents.
Les Vingt-Sept maintiennent leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990, en l’assortissant de marges de manœuvre supplémentaires pour les Etats.
La poursuite des politiques actuellement en place conduit la planète vers une hausse des températures mondiales de 2,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement.
La Belgique est encore loin de ses objectifs climatiques : selon le Baromètre de la transition de l’administration fédérale, les réductions d’émissions et la baisse de la consommation d’énergies fossiles doivent doubler pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
A l’occasion des Journées de l’économie, qui s’ouvrent le 4 novembre, à Lyon, les trois économistes Mathias Abitbol, Philippe Aghion et Céline Antonin rappellent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut pouvoir évaluer de façon indépendante l’empreinte environnementale de l’intelligence artificielle.
[…] Cette baisse reste très en deçà du rythme nécessaire pour atteindre les objectifs de la période 2022-2030, fixés à environ -5 % par an dans la version provisoire de la SNBC 3 (Stratégie Nationale Bas Carbone), toujours pas publiée.
Le dépassement de l’objectif de Paris est devenu inéluctable d’ici la fin de la décennie. A la veille de la COP 30 au Brésil début novembre, l’ONU et des climatologues s’y résignent mais militent pour que ce soit temporaire.
Le palmarès annuel des ambitions climatiques des grands groupes français établi par l’ONG Les Ateliers du futur montre des progrès chez certains industriels, mais pointe aussi du doigt des lacunes dans le secteur financier.
La croissance des énergies renouvelables est en train de ralentir en raison principalement de changements politiques aux Etats-Unis et en Chine, ce qui met hors de portée l'objectif de tripler les capacités mondiales d'ici 2030 fixé lors de la COP28, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE estimait encore l'an dernier possible d'atteindre cet objectif, prévu par l'accord final de la COP28 de Dubaï en 2023.
L’écrasante majorité des multinationales cotées n’ont toujours pas aligné leurs plans d’investissement sur leurs objectifs de décarbonation, selon la London School of Economics. Les plans de transition des grandes entreprises manquent de crédibilité, et risquent de faire exploser le budget carbone mondial.
Le ministre de la Santé américain, Robert Kennedy Jr, a indiqué jeudi que les Etats-Unis s'opposeraient à une déclaration de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les maladies chroniques, estimant notamment qu'elle défendait l'avortement et une "idéologie de genre radicale".
Le pays, fortement émetteur de carbone, prévoit de réduire ses rejets de gaz à effet de serre de 7 % à 10 % d’ici à 2035. Un objectif incompatible avec l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, soit une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence.

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