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Alain
Le professeur en biologie et biochimie moléculaire analyse, dans un entretien au « Monde », l’onde de choc qui se propage des États-Unis au reste du monde depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. [...] La politique de l’administration Trump est d’une brutalité insensée, avec des mesures d’une ampleur que personne, je pense, ne pouvait réellement prédire. Il est indispensable de défendre la place de la science, parce qu’elle est très largement remise en question, tout comme la liberté académique.
Aux États-Unis, alors que quelques universités de renom se disputent les premières places du palmarès mondial des meilleurs établissements, l'école primaire américaine a été abandonnée à une lente déliquescence jusqu'à atteindre un degré de médiocrité qui, dans certains États, est proprement effarant. En 2018, PISA classe globalement les États-Unis au 38° rang mondial et note une chute brutale des performances entre 2019 et 2022.
Apres la rencontre orageuse entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la Maison Blanche, l’Europe se retrouve comme la cigale de la fable… Fort dépourvue. Elle est désormais seule à soutenir l’Ukraine dans sa résistance à l’arme russe. Mais l’Union européenne doit également se poser sérieusement la question de sa propre défense, puisque les États-Unis risquent de se détourner de l’OTAN. Quel avenir pour la défense européenne, confrontée à une mue existentielle ?
L'ancien avocat du Président, devenu numéro 2 du ministère de la Justice, avait ordonné d'abandonner les poursuites contre le maire de New York, soupçonné de corruption. Un cas exceptionnel d'interférence dans un dossier judiciaire.
qui se soucie encore de ce petit oiseau à bec grêle ? Certes pas la cohorte des illuminés de la tech qui ont fait de l’intelligence artificielle leur nouvel eldorado ; moins encore les Bezos, Musk ou Zuckerberg, ces nouveaux prométhéens rêvant de terraformer Mars ou Vénus ou de remplacer l’homme par des robots intelligents...
Combien faut-il d’arbres dans la ville idéale ? À quels endroits les planter ? Quelles espèces choisir ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arbres en ville sans oser le demander.
Comment s'orienter dans des bouleversements écologiques sans précédent, auxquels, manifestement, ni les États ni le capital ne remédieront ?
Comment s'engager politiquement dans cette ère de destruction inouïe ? Le philosophe québécois Alain Deneault évoque l'écoangoisse qui nous saisit, et comment réorienter cette énergie vers l'action. Une piste ? Les biorégions.
Chaque année la grippe et d’autres virus causent des vagues d’infections qui "peuvent mettre sous tension le système de soins au niveau des généralistes et des hôpitaux, et peuvent avoir un impact important sur la société en termes économiques ou d’absentéisme. C’est pourquoi une série de mesures sont prises, dont la protection par la vaccination des personnes plus âgées par exemple. On a tiré beaucoup de leçons et on a acquis de l’expérience de la période Covid. Mais on ne peut pas empêcher le fait que chaque année on sera confronté à ces épidémies", explique le docteur Emmanuel André, microbiologiste à l’hôpital universitaire UZ Leuven, interrogé sur La Première. C’est ainsi que, comme cela avait été mis en place lors de la crise Covid, chaque semaine un groupe d’experts surveille les infections respiratoires afin de donner des recommandations préventives dans les hôpitaux, par exemple.
Le journalisme gagnerait à couvrir ce qui ne se passe pas, par-delà ce qui se produit. Il peut se révéler plus important encore qu’en certaines circonstances des choses n’adviennent pas, que ce qui se donne à traiter comme « faits ». Ainsi, le non-événement de l’année en Acadie et au Nouveau-Brunswick concerne l’absence presque complète de considérations lors de la dernière campagne électorale pour l’enjeu même du XXIe siècle, les perturbations climatiques et la catastrophe écologique dans lesquels nous nous enlisons collectivement.
Le fondateur de Sea Shepherd avait été arrêté le 21 juillet, au cours d’une brève escale au Groenland pour ravitailler en carburant son bateau. Un mandat d’arrêt international avait été émis contre lui à la demande du Japon, en raison d’activités contre la chasse à la baleine en Antarctique qui auraient causé des dommages et des blessures en 2010.
« Certaines maladies sont insupportables quand elles fauchent 80 années d’une vie à venir ». J’ai, il y a peu, discuté longuement avec un jeune neuropédiatre qui venait de vivre une semaine de garde particulièrement éprouvante. Il avait notamment dû constater le décès d’un nourrisson. Et établir, et annoncer, un diagnostic de cancer du système nerveux central chez une fillette qui avait plus de 99% de malchance de décéder.
Le dérèglement climatique menace la planète, ses habitants, sa biodiversité et ses économies. Lors de la COP21 en décembre 2015 à Paris, 195 pays se sont engagés à limiter l’élévation des températures sur terre à moins de 2 °C. Concrétiser cet objectif suppose que les États et les entreprises prennent des engagements très précis et vérifiables. Mais où trouver l’argent pour engager dès maintenant cette transition énergétique alors que la finance reste rivée à des obligations de rendements rapides et élevés et que les acteurs publics et privés sont lourdement endettés ?
Le gouvernement fait preuve d’une inconscience crasse en présentant un Plan d’adaptation à une augmentation de la température de 4 °C, estime l’écologiste Alain Coulombel, membre du bureau exécutif des Écologistes.
Parfois, un gaz peut en cacher un autre. Pour atteindre leurs cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 2030, les pays qui participeront à la mi-novembre à la COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan, devront s’attaquer au méthane. Selon la montréalaise GHGSat, les émissions de ce gaz à effet de serre seraient « 100 fois » plus dommageables pour le climat que le CO2.
Pour contribuer au financement de la biodiversité mondiale, besoin financier estimé à 200 milliards de dollars par an d'ici 2030, mieux vaut-il utiliser des crédits biodiversité ou des certificats ?
Selon les projections d'un rapport, dans 25 ans le taux de résiliation d'assurance sera sensiblement plus élevé dans certains départements, dont le Loiret. Un scénario imputable aux effets du dérèglement climatique.
C’est une idée courte, et même une idée stupide, quadruplement stupide. Il n’est jamais inutile de redire pourquoi.
Une vingtaine de militants ont manifesté mercredi devant l'ambassade du Danemark à Bruxelles pour demander la libération de l'activiste canadien pour les droits des animaux Paul Watson.
L’économie néoclassique rompt avec l’économie classique en abandonnant la catégorie de valeur pour celle de prix. Plus précisément, elle rejette la théorie objective de la valeur, l’ainsi dénommée théorie de la valeur-travail, attribuée à Smith, Ricardo et Marx (à tort en ce qui concerne ce dernier), qui la rattache aux conditions sociales de production, théorie soupçonnée d’avoir donné naissance à la critique socialiste du libéralisme. Et elle lui substitue une théorie purement subjective de la valeur: une marchandise n’a de valeur que par l’utilité (le besoin qu’elle permet de satisfaire) qu’elle présente pour celui qui est prêt à l’acquérir.
Alain Damasio, Jean Jouzel, Terres de luttes, Banlieues Climat... Dix figures écologistes évoquent leur joie de voir gagner la gauche aux législatives, même si la « bataille pour le climat est loin d’être gagnée ». Au lendemain des résultats des législatives du 7 juillet, où le Nouveau Front populaire est arrivé en tête avec 182 députés contre 168 pour l’ex-majorité et 143 sièges pour le Rassemblement national, Reporterre a interrogé différentes personnalités du milieu écologiste pour recueillir leur réaction. (...)
Les entreprises sont des acteurs essentiels de l’économie et de notre société, et doivent se transformer pour la transition écologique.
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?
Le vrai courage c’est, au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas renoncer. Être le grain de sable que les plus lourds engins, écrasant tout
Dans son nouveau livre Vallée du silicium, Alain Damasio s’est rendu à San Francisco afin de mettre à l’épreuve sa pensée technocritique et de comprendre comment cette région a façonné et façonne encore le monde d’aujourd’hui.
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
Nous souhaitons répondre à l’article « L’agroécologie, un insoutenable dilemme » signé publié dans la rubrique La voix de la Terre le 12 janvier 2024. Je ne doute pas que l’intention de l’auteur de l’article était louable et qu’il a essayé de défendre les agriculteurs contre l’agribashing et contre des mesures qui compliqueraient leurs vies et diminueraient leurs revenus. C’est aussi notre but, dans l’association « Terres Vivantes », d’essayer d’enrayer le déclin de la population agricole et d’améliorer le bien-être des agriculteurs.
Au Royaume-Uni, des centaines de maisons ont été inondées à la suite de la puissante tempête Henk et d’une semaine de...
L’étude Grote Peiling ou Grand Sondage de HLN, de VTM Nieuws, de RTL et du journal Le Soir montre que 48% des Belges ne sont pas encore convaincus par la voiture électrique. Cela dit, il y a des différences régionales à épingler. Il apparaît que les automobilistes flamands sont beaucoup plus positifs à l’égard de l’électrification que les automobilistes wallons ou bruxellois.
Le MR souhaite entendre le ministre bruxellois de l'Environnement, Alain Maron (Ecolo), en commission de l'Environnement du Parlement régional, mercredi prochain lors d'un débat d'actualité, à propos du dossier de la pollution aux PFAS.
Les algorithmes captent «l’expérience humaine» et la transforment en «marchandise», concluent des chercheurs.
L’attaque du Hamas survient cinquante ans après la guerre du Kippour. Gaza est au coeur de la tourmente depuis 1949. Rendez-vous à 18h ce dimanche sur LN24 pour une émission spéciale de deux heures dédiée au conflit israélo-palestinien.
Le chantier de la future autoroute Toulouse-Castres s’intensifie. À terre ou perchés dans les arbres, les opposants se disent prêts à « faire du remue-ménage ».
Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
Voilà près de huit mois qu’un petit groupe de jeunes s’est installé à Peyregoux, dans le Tarn. Parmi eux, des déserteurs d’AgroParisTech ayant appelé à rejeter les « jobs destructeurs ». Rencontre dans leur ferme collective.
Le texte “Règlement de restauration de la nature adopté le 12 juillet par le Parlement européen a été fortement affaibli par divers amendements. La Franc-maçonnerie n’a pas pour objet d’exprimer une opinion collective. Mais lorsque la qualité de la vie est en péril et que la vie des générations futures est elle-même en danger, le silence n’est plus de mise.
Une opinion d’Alain Cornet, Grand-Maître du Grand Orient de Belgique, Daniel Menschaert, Grand-Maître de Fédération belge de l’ordre maçonnique mixte international du Droit-Humain, Léon Gengoux, Grand Maître de la Grande Loge de Belgique, Raymonda Verdyck, Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de Belgique et Jan Vanherck, Président de la Confédération de Loges Lithos
Comment expliquer que les institutions et les bénéficiaires d’un ordre millénaire, cet Ancien Régime qui a duré jusqu’en 1789, n’aient pas étouffé la marche à la Révolution? Dans le Livre III de L’Ancien Régime et la Révolution, Alexis de Tocqueville décrit et analyse le fourmillement de visions nouvelles et d’initiatives hardies, apparues en France dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, convergeant vers le renversement de l’ordre ancien et l’émergence, douloureuse, d’un monde nouveau. Visions et initiatives, aussi diverses et imaginatives que l’étaient celles du XVIIIème siècle, foisonnent aujourd’hui sur le chemin d’une transition écologique et économique vers un monde plus durable. Convergeront-elles à temps, et s’imposeront-elles face à l’ordre actuel, plus ancré encore et beaucoup plus puissant que l’était l’Ancien Régime ? C’est tout l’objet du livre Pour éviter un crime écologique de masse, (Editions Odile Jacob, 2023).
Soutenant Les Soulèvements de la Terre, ce « mouvement vital », l’écrivain Alain Damasio appelle à « monter en puissance ». Une mutation essentielle, selon lui, dans cette « période préfasciste ».
Trois personnes sont mortes en raison des fortes pluies qui se sont abattues dans l’est et le centre de Cuba, causant d’importants dégâts matériels et entraînant l’évacuation de milliers d’habitants, ont annoncé lundi les autorités.
Les incendies qui font rage chaque été dans les forêts canadiennes ont des conséquences directes sur la santé des populations qui en respirent la fumée. Le Dr Alain Vadeboncœur explique comment ils nous affectent, même à distance.
Il est absurde de conditionner l’action climatique à un niveau supposé maximal de dette publique.
La Thaïlande étouffe : un brouillard de pollution accompagne la canicule extrême qui s’est abattue sur plusieurs...
Le capitalisme est souvent considéré comme le responsable principal de la crise écologique. Il n’est pas facile de définir ce qu’est le capitalisme ; en revanche on peut affirmer qu’une entreprise capitaliste se doit de faire fructifier et rémunérer le capital[1] qui lui est apporté. Cette exigence de rémunération, si elle est trop élevée, peut faire obstacle à la transition écologique et à la nécessaire adaptation au changement climatique.
Invité de franceinfo, le professeur d'hydrogéologie Alain Dupuy, alerte sur une situation de "quasi sécheresse généralisée" en France. Il s'agit selon lui d'une situation inédite qui appelle à consommer moins d'eau.
Dès les premiers jours du christianisme on se pose la question de la fin du monde : le Jugement Dernier nous prendra-t-il par surprise, « comme un voleur dans la nuit » disent les évangiles, ou l’humanité sera-t-elle prévenue par une série de catastrophes, comme le prédit l’Apocalypse ? C’est le même débat que l’on retrouve, transposé en termes plus modernes, dans la question de la fin du pétrole, et plus généralement de l’épuisement de toutes les ressources non renouvelables qui font vivre le monde actuel : il y a les combustibles fossiles, pétrole, gaz, charbon, qui nous permettent une débauche d’énergie sans précédent, mais aussi les minerais, des plus humbles comme le sable aux plus recherchés comme les terres rares, qui permettent à notre civilisation de fonctionner. Leur épuisement sera la fin du monde tel que nous le connaissons, et il s’agit de savoir si nous serons prévenus à temps pour prendre nos précautions, s’établir sur la Lune pour les plus riches d’entre nous, ou profiter du peu de temps qui n
Selon des chercheurs de l’UGent, la forêt tropicale du bassin du Congo est devenue le 'premier poumon' de la planète....
Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi en face des institutions européennes à Bruxelles. Toutes réclamaient aux dirigeants européens la ratification d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
Harold Levrel et Antoine Missemer, qui viennent de publier l’ouvrage ‘L’Économie face à la nature : de la prédation à la coévolution’ (Les Petits Matins, 2022), nous invitent à envisager une économie d’un nouveau genre qu’ils appellent « économie de la coévolution ». Ils explorent dans leur livre toute une série d’innovations, notamment institutionnelles, visant à modifier notre rapport avec le vivant et nous en livrent ici la synthèse.
Rappelons l’argument de notre dernier post « la surabondance va t’elle conduire au retour de la pénurie ? » : nous sommes face à une grande bifurcation[1]. Soit nous prolongeons nos trajectoires de développement actuelles, et nous provoquerons une pénurie physique de ressources naturelles, une destruction massive des écosystèmes, dans un climat déstabilisé et déstabilisant. Des inégalités massives en résulteront. Les plus riches et / ou les plus puissants s’en sortiront, au moins dans un premier temps. Les plus défavorisés connaîtront des difficultés matérielles croissantes, souvent létales. Soit nous acceptons de changer radicalement, d’inventer et de faire vivre de nouveaux modèles et nous nous mobilisons pour y arriver. Il s’agit alors de faire en sorte collectivement que ces nouveaux modèles soient compatibles avec les limites planétaires. Par nécessité, ces nouveaux modèles seront sobres en ressources et bas-carbone et viseront à ce que chacun ait « en suffisance ». Dès lors, ils intégreront nécessaireme
Une récente étude américaine montre qu’au XXe siècle les résistances civiles non violentes ont été plus efficaces que les luttes armées. Mais l’étude s’arrête en 2006 et dans un entretien au Monde en décembre 2022, la politologue américaine Maria J. Stephan, une des deux autrices, admet que cette efficacité est en net déclin depuis une décennie.
Et si ce pouvoir de la fiction était plutôt utilisé pour changer la trajectoire funeste de nos sociétés et inventer un nouveau récit ? Et si l’art nous donnait l’envie de résister et de nous battre pour un monde plus juste et soutenable ? Pour en parler, Paloma Moritz reçoit Alain Damasio, le plus politique des auteurs de science fiction, célèbre pour la puissance de son imaginaire et ses critiques incisives de la société de contrôle 2.0. Un auteur qui a choisi de raconter des luttes enviables plutôt que de décrire un monde enviable. Son espoir quand il écrit est que son roman donne envie au lecteur de changer de sa vie et la société qui la structure.
Le risque de coupures, cet hiver, nous a confrontés à la dépendance de notre société à l’électricité. Son abondance est un mythe, rappellent les sociologues Alain Gras et Gérard Dubey. Gérard Dubey est sociologue et professeur à l’Institut Mines-Télécom Business School. Alain Gras est professeur émérite de socioanthropologie des techniques à l’université Paris 1-Sorbonne. Ils ont coécrit La servitude électrique — Du rêve de liberté à la prison numérique (Seuil, 2021). Reporterre — L’hiver a été marqué par un (...)
Parmi les militants environnementaux, certains se déclarent plutôt pessimistes, d’autres choisissent plutôt l’optimisme. Que nous dit la psychologie scientifique sur ce sujet ? L’optimisme présente globalement plutôt des avantages, mais peut parfois générer des comportements contre-productifs. Ceci m’a amené à créer il y a quelques années le néologisme optiréalisme. J’aimerais exprimer ici pourquoi.
Onder het motto 'Statiegeld, Yes We Can!' pleiten 1300 bedrijven, gemeenten en organisaties er voor dat de Belgische milieuministers Zuhal Demir (N-VA, Vlaams Gewest), Céline Tellier (Ecolo, Waals gewest) en Alain Maron (Ecolo, Brussels gewest) het beste statiegeldsysteem ter wereld implementeren.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage
Mettre au cœur du pilotage de l’économie des indicateurs alternatifs au PIB qui reflètent mieux l’état de santé sociale et écologique.
Le berceau de notre avenir, c'est la Terre, à maintenir en vie si nous souhaitons le rester nous-mêmes. C'est pourquoi nous lançons un appel à la mobilisation générale et au lancement d'un Plan Marshall de la biodiversité, innovant, offensif et ambitieux, pour préserver et restaurer la biodiversité et se donner les moyens politiques, scientifiques et économiques de s'en inspirer pour innover demain. « Biodiversité, capital et muse de notre avenir ».
Les efforts pour mener à bien la transition écologique doivent concerner l’ensemble des catégories sociales, même les plus défavorisées, soulignent deux économistes et un ingénieur spécialistes de la transition écologique.
L’hypothèse de James Lovelock est que Gaïa est un superorganisme constitué de toute vie, y compris celle de Homo sapiens, qui règle la composition de l’air et de la température à la surface de la planète, dans les meilleures conditions, ce qui permet d’assurer la continuation de la vie. La régulation de la Planète par la biosphère est donc le point central de l’hypothèse controversée de Gaïa.
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Le professeur en biologie et biochimie moléculaire analyse, dans un entretien au « Monde », l’onde de choc qui se propage des États-Unis au reste du monde depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. [...] La politique de l’administration Trump est d’une brutalité insensée, avec des mesures d’une ampleur que personne, je pense, ne pouvait réellement prédire. Il est indispensable de défendre la place de la science, parce qu’elle est très largement remise en question, tout comme la liberté académique.
Aux États-Unis, alors que quelques universités de renom se disputent les premières places du palmarès mondial des meilleurs établissements, l'école primaire américaine a été abandonnée à une lente déliquescence jusqu'à atteindre un degré de médiocrité qui, dans certains États, est proprement effarant. En 2018, PISA classe globalement les États-Unis au 38° rang mondial et note une chute brutale des performances entre 2019 et 2022.
Apres la rencontre orageuse entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la Maison Blanche, l’Europe se retrouve comme la cigale de la fable… Fort dépourvue. Elle est désormais seule à soutenir l’Ukraine dans sa résistance à l’arme russe. Mais l’Union européenne doit également se poser sérieusement la question de sa propre défense, puisque les États-Unis risquent de se détourner de l’OTAN. Quel avenir pour la défense européenne, confrontée à une mue existentielle ?
L'ancien avocat du Président, devenu numéro 2 du ministère de la Justice, avait ordonné d'abandonner les poursuites contre le maire de New York, soupçonné de corruption. Un cas exceptionnel d'interférence dans un dossier judiciaire.
qui se soucie encore de ce petit oiseau à bec grêle ? Certes pas la cohorte des illuminés de la tech qui ont fait de l’intelligence artificielle leur nouvel eldorado ; moins encore les Bezos, Musk ou Zuckerberg, ces nouveaux prométhéens rêvant de terraformer Mars ou Vénus ou de remplacer l’homme par des robots intelligents...
Combien faut-il d’arbres dans la ville idéale ? À quels endroits les planter ? Quelles espèces choisir ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arbres en ville sans oser le demander.
Comment s'orienter dans des bouleversements écologiques sans précédent, auxquels, manifestement, ni les États ni le capital ne remédieront ?
Comment s'engager politiquement dans cette ère de destruction inouïe ? Le philosophe québécois Alain Deneault évoque l'écoangoisse qui nous saisit, et comment réorienter cette énergie vers l'action. Une piste ? Les biorégions.
Chaque année la grippe et d’autres virus causent des vagues d’infections qui "peuvent mettre sous tension le système de soins au niveau des généralistes et des hôpitaux, et peuvent avoir un impact important sur la société en termes économiques ou d’absentéisme. C’est pourquoi une série de mesures sont prises, dont la protection par la vaccination des personnes plus âgées par exemple. On a tiré beaucoup de leçons et on a acquis de l’expérience de la période Covid. Mais on ne peut pas empêcher le fait que chaque année on sera confronté à ces épidémies", explique le docteur Emmanuel André, microbiologiste à l’hôpital universitaire UZ Leuven, interrogé sur La Première. C’est ainsi que, comme cela avait été mis en place lors de la crise Covid, chaque semaine un groupe d’experts surveille les infections respiratoires afin de donner des recommandations préventives dans les hôpitaux, par exemple.
Le journalisme gagnerait à couvrir ce qui ne se passe pas, par-delà ce qui se produit. Il peut se révéler plus important encore qu’en certaines circonstances des choses n’adviennent pas, que ce qui se donne à traiter comme « faits ». Ainsi, le non-événement de l’année en Acadie et au Nouveau-Brunswick concerne l’absence presque complète de considérations lors de la dernière campagne électorale pour l’enjeu même du XXIe siècle, les perturbations climatiques et la catastrophe écologique dans lesquels nous nous enlisons collectivement.
Le fondateur de Sea Shepherd avait été arrêté le 21 juillet, au cours d’une brève escale au Groenland pour ravitailler en carburant son bateau. Un mandat d’arrêt international avait été émis contre lui à la demande du Japon, en raison d’activités contre la chasse à la baleine en Antarctique qui auraient causé des dommages et des blessures en 2010.
« Certaines maladies sont insupportables quand elles fauchent 80 années d’une vie à venir ». J’ai, il y a peu, discuté longuement avec un jeune neuropédiatre qui venait de vivre une semaine de garde particulièrement éprouvante. Il avait notamment dû constater le décès d’un nourrisson. Et établir, et annoncer, un diagnostic de cancer du système nerveux central chez une fillette qui avait plus de 99% de malchance de décéder.
Le dérèglement climatique menace la planète, ses habitants, sa biodiversité et ses économies. Lors de la COP21 en décembre 2015 à Paris, 195 pays se sont engagés à limiter l’élévation des températures sur terre à moins de 2 °C. Concrétiser cet objectif suppose que les États et les entreprises prennent des engagements très précis et vérifiables. Mais où trouver l’argent pour engager dès maintenant cette transition énergétique alors que la finance reste rivée à des obligations de rendements rapides et élevés et que les acteurs publics et privés sont lourdement endettés ?
Le gouvernement fait preuve d’une inconscience crasse en présentant un Plan d’adaptation à une augmentation de la température de 4 °C, estime l’écologiste Alain Coulombel, membre du bureau exécutif des Écologistes.
Parfois, un gaz peut en cacher un autre. Pour atteindre leurs cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 2030, les pays qui participeront à la mi-novembre à la COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan, devront s’attaquer au méthane. Selon la montréalaise GHGSat, les émissions de ce gaz à effet de serre seraient « 100 fois » plus dommageables pour le climat que le CO2.
Pour contribuer au financement de la biodiversité mondiale, besoin financier estimé à 200 milliards de dollars par an d'ici 2030, mieux vaut-il utiliser des crédits biodiversité ou des certificats ?
Selon les projections d'un rapport, dans 25 ans le taux de résiliation d'assurance sera sensiblement plus élevé dans certains départements, dont le Loiret. Un scénario imputable aux effets du dérèglement climatique.
C’est une idée courte, et même une idée stupide, quadruplement stupide. Il n’est jamais inutile de redire pourquoi.
Une vingtaine de militants ont manifesté mercredi devant l'ambassade du Danemark à Bruxelles pour demander la libération de l'activiste canadien pour les droits des animaux Paul Watson.
L’économie néoclassique rompt avec l’économie classique en abandonnant la catégorie de valeur pour celle de prix. Plus précisément, elle rejette la théorie objective de la valeur, l’ainsi dénommée théorie de la valeur-travail, attribuée à Smith, Ricardo et Marx (à tort en ce qui concerne ce dernier), qui la rattache aux conditions sociales de production, théorie soupçonnée d’avoir donné naissance à la critique socialiste du libéralisme. Et elle lui substitue une théorie purement subjective de la valeur: une marchandise n’a de valeur que par l’utilité (le besoin qu’elle permet de satisfaire) qu’elle présente pour celui qui est prêt à l’acquérir.
Alain Damasio, Jean Jouzel, Terres de luttes, Banlieues Climat... Dix figures écologistes évoquent leur joie de voir gagner la gauche aux législatives, même si la « bataille pour le climat est loin d’être gagnée ». Au lendemain des résultats des législatives du 7 juillet, où le Nouveau Front populaire est arrivé en tête avec 182 députés contre 168 pour l’ex-majorité et 143 sièges pour le Rassemblement national, Reporterre a interrogé différentes personnalités du milieu écologiste pour recueillir leur réaction. (...)
Les entreprises sont des acteurs essentiels de l’économie et de notre société, et doivent se transformer pour la transition écologique.
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?
Le vrai courage c’est, au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas renoncer. Être le grain de sable que les plus lourds engins, écrasant tout
Dans son nouveau livre Vallée du silicium, Alain Damasio s’est rendu à San Francisco afin de mettre à l’épreuve sa pensée technocritique et de comprendre comment cette région a façonné et façonne encore le monde d’aujourd’hui.
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
Nous souhaitons répondre à l’article « L’agroécologie, un insoutenable dilemme » signé publié dans la rubrique La voix de la Terre le 12 janvier 2024. Je ne doute pas que l’intention de l’auteur de l’article était louable et qu’il a essayé de défendre les agriculteurs contre l’agribashing et contre des mesures qui compliqueraient leurs vies et diminueraient leurs revenus. C’est aussi notre but, dans l’association « Terres Vivantes », d’essayer d’enrayer le déclin de la population agricole et d’améliorer le bien-être des agriculteurs.
Au Royaume-Uni, des centaines de maisons ont été inondées à la suite de la puissante tempête Henk et d’une semaine de...
L’étude Grote Peiling ou Grand Sondage de HLN, de VTM Nieuws, de RTL et du journal Le Soir montre que 48% des Belges ne sont pas encore convaincus par la voiture électrique. Cela dit, il y a des différences régionales à épingler. Il apparaît que les automobilistes flamands sont beaucoup plus positifs à l’égard de l’électrification que les automobilistes wallons ou bruxellois.
Le MR souhaite entendre le ministre bruxellois de l'Environnement, Alain Maron (Ecolo), en commission de l'Environnement du Parlement régional, mercredi prochain lors d'un débat d'actualité, à propos du dossier de la pollution aux PFAS.
Les algorithmes captent «l’expérience humaine» et la transforment en «marchandise», concluent des chercheurs.
L’attaque du Hamas survient cinquante ans après la guerre du Kippour. Gaza est au coeur de la tourmente depuis 1949. Rendez-vous à 18h ce dimanche sur LN24 pour une émission spéciale de deux heures dédiée au conflit israélo-palestinien.
Le chantier de la future autoroute Toulouse-Castres s’intensifie. À terre ou perchés dans les arbres, les opposants se disent prêts à « faire du remue-ménage ».
Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
Voilà près de huit mois qu’un petit groupe de jeunes s’est installé à Peyregoux, dans le Tarn. Parmi eux, des déserteurs d’AgroParisTech ayant appelé à rejeter les « jobs destructeurs ». Rencontre dans leur ferme collective.
Le texte “Règlement de restauration de la nature adopté le 12 juillet par le Parlement européen a été fortement affaibli par divers amendements. La Franc-maçonnerie n’a pas pour objet d’exprimer une opinion collective. Mais lorsque la qualité de la vie est en péril et que la vie des générations futures est elle-même en danger, le silence n’est plus de mise.
Une opinion d’Alain Cornet, Grand-Maître du Grand Orient de Belgique, Daniel Menschaert, Grand-Maître de Fédération belge de l’ordre maçonnique mixte international du Droit-Humain, Léon Gengoux, Grand Maître de la Grande Loge de Belgique, Raymonda Verdyck, Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de Belgique et Jan Vanherck, Président de la Confédération de Loges Lithos
Comment expliquer que les institutions et les bénéficiaires d’un ordre millénaire, cet Ancien Régime qui a duré jusqu’en 1789, n’aient pas étouffé la marche à la Révolution? Dans le Livre III de L’Ancien Régime et la Révolution, Alexis de Tocqueville décrit et analyse le fourmillement de visions nouvelles et d’initiatives hardies, apparues en France dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, convergeant vers le renversement de l’ordre ancien et l’émergence, douloureuse, d’un monde nouveau. Visions et initiatives, aussi diverses et imaginatives que l’étaient celles du XVIIIème siècle, foisonnent aujourd’hui sur le chemin d’une transition écologique et économique vers un monde plus durable. Convergeront-elles à temps, et s’imposeront-elles face à l’ordre actuel, plus ancré encore et beaucoup plus puissant que l’était l’Ancien Régime ? C’est tout l’objet du livre Pour éviter un crime écologique de masse, (Editions Odile Jacob, 2023).
Soutenant Les Soulèvements de la Terre, ce « mouvement vital », l’écrivain Alain Damasio appelle à « monter en puissance ». Une mutation essentielle, selon lui, dans cette « période préfasciste ».
Trois personnes sont mortes en raison des fortes pluies qui se sont abattues dans l’est et le centre de Cuba, causant d’importants dégâts matériels et entraînant l’évacuation de milliers d’habitants, ont annoncé lundi les autorités.
Les incendies qui font rage chaque été dans les forêts canadiennes ont des conséquences directes sur la santé des populations qui en respirent la fumée. Le Dr Alain Vadeboncœur explique comment ils nous affectent, même à distance.
Il est absurde de conditionner l’action climatique à un niveau supposé maximal de dette publique.
La Thaïlande étouffe : un brouillard de pollution accompagne la canicule extrême qui s’est abattue sur plusieurs...
Le capitalisme est souvent considéré comme le responsable principal de la crise écologique. Il n’est pas facile de définir ce qu’est le capitalisme ; en revanche on peut affirmer qu’une entreprise capitaliste se doit de faire fructifier et rémunérer le capital[1] qui lui est apporté. Cette exigence de rémunération, si elle est trop élevée, peut faire obstacle à la transition écologique et à la nécessaire adaptation au changement climatique.
Invité de franceinfo, le professeur d'hydrogéologie Alain Dupuy, alerte sur une situation de "quasi sécheresse généralisée" en France. Il s'agit selon lui d'une situation inédite qui appelle à consommer moins d'eau.
Dès les premiers jours du christianisme on se pose la question de la fin du monde : le Jugement Dernier nous prendra-t-il par surprise, « comme un voleur dans la nuit » disent les évangiles, ou l’humanité sera-t-elle prévenue par une série de catastrophes, comme le prédit l’Apocalypse ? C’est le même débat que l’on retrouve, transposé en termes plus modernes, dans la question de la fin du pétrole, et plus généralement de l’épuisement de toutes les ressources non renouvelables qui font vivre le monde actuel : il y a les combustibles fossiles, pétrole, gaz, charbon, qui nous permettent une débauche d’énergie sans précédent, mais aussi les minerais, des plus humbles comme le sable aux plus recherchés comme les terres rares, qui permettent à notre civilisation de fonctionner. Leur épuisement sera la fin du monde tel que nous le connaissons, et il s’agit de savoir si nous serons prévenus à temps pour prendre nos précautions, s’établir sur la Lune pour les plus riches d’entre nous, ou profiter du peu de temps qui n
Selon des chercheurs de l’UGent, la forêt tropicale du bassin du Congo est devenue le 'premier poumon' de la planète....
Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi en face des institutions européennes à Bruxelles. Toutes réclamaient aux dirigeants européens la ratification d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
Harold Levrel et Antoine Missemer, qui viennent de publier l’ouvrage ‘L’Économie face à la nature : de la prédation à la coévolution’ (Les Petits Matins, 2022), nous invitent à envisager une économie d’un nouveau genre qu’ils appellent « économie de la coévolution ». Ils explorent dans leur livre toute une série d’innovations, notamment institutionnelles, visant à modifier notre rapport avec le vivant et nous en livrent ici la synthèse.
Rappelons l’argument de notre dernier post « la surabondance va t’elle conduire au retour de la pénurie ? » : nous sommes face à une grande bifurcation[1]. Soit nous prolongeons nos trajectoires de développement actuelles, et nous provoquerons une pénurie physique de ressources naturelles, une destruction massive des écosystèmes, dans un climat déstabilisé et déstabilisant. Des inégalités massives en résulteront. Les plus riches et / ou les plus puissants s’en sortiront, au moins dans un premier temps. Les plus défavorisés connaîtront des difficultés matérielles croissantes, souvent létales. Soit nous acceptons de changer radicalement, d’inventer et de faire vivre de nouveaux modèles et nous nous mobilisons pour y arriver. Il s’agit alors de faire en sorte collectivement que ces nouveaux modèles soient compatibles avec les limites planétaires. Par nécessité, ces nouveaux modèles seront sobres en ressources et bas-carbone et viseront à ce que chacun ait « en suffisance ». Dès lors, ils intégreront nécessaireme
Une récente étude américaine montre qu’au XXe siècle les résistances civiles non violentes ont été plus efficaces que les luttes armées. Mais l’étude s’arrête en 2006 et dans un entretien au Monde en décembre 2022, la politologue américaine Maria J. Stephan, une des deux autrices, admet que cette efficacité est en net déclin depuis une décennie.
Et si ce pouvoir de la fiction était plutôt utilisé pour changer la trajectoire funeste de nos sociétés et inventer un nouveau récit ? Et si l’art nous donnait l’envie de résister et de nous battre pour un monde plus juste et soutenable ? Pour en parler, Paloma Moritz reçoit Alain Damasio, le plus politique des auteurs de science fiction, célèbre pour la puissance de son imaginaire et ses critiques incisives de la société de contrôle 2.0. Un auteur qui a choisi de raconter des luttes enviables plutôt que de décrire un monde enviable. Son espoir quand il écrit est que son roman donne envie au lecteur de changer de sa vie et la société qui la structure.
Le risque de coupures, cet hiver, nous a confrontés à la dépendance de notre société à l’électricité. Son abondance est un mythe, rappellent les sociologues Alain Gras et Gérard Dubey. Gérard Dubey est sociologue et professeur à l’Institut Mines-Télécom Business School. Alain Gras est professeur émérite de socioanthropologie des techniques à l’université Paris 1-Sorbonne. Ils ont coécrit La servitude électrique — Du rêve de liberté à la prison numérique (Seuil, 2021). Reporterre — L’hiver a été marqué par un (...)
Parmi les militants environnementaux, certains se déclarent plutôt pessimistes, d’autres choisissent plutôt l’optimisme. Que nous dit la psychologie scientifique sur ce sujet ? L’optimisme présente globalement plutôt des avantages, mais peut parfois générer des comportements contre-productifs. Ceci m’a amené à créer il y a quelques années le néologisme optiréalisme. J’aimerais exprimer ici pourquoi.
Onder het motto 'Statiegeld, Yes We Can!' pleiten 1300 bedrijven, gemeenten en organisaties er voor dat de Belgische milieuministers Zuhal Demir (N-VA, Vlaams Gewest), Céline Tellier (Ecolo, Waals gewest) en Alain Maron (Ecolo, Brussels gewest) het beste statiegeldsysteem ter wereld implementeren.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage
Mettre au cœur du pilotage de l’économie des indicateurs alternatifs au PIB qui reflètent mieux l’état de santé sociale et écologique.
Le berceau de notre avenir, c'est la Terre, à maintenir en vie si nous souhaitons le rester nous-mêmes. C'est pourquoi nous lançons un appel à la mobilisation générale et au lancement d'un Plan Marshall de la biodiversité, innovant, offensif et ambitieux, pour préserver et restaurer la biodiversité et se donner les moyens politiques, scientifiques et économiques de s'en inspirer pour innover demain. « Biodiversité, capital et muse de notre avenir ».
Les efforts pour mener à bien la transition écologique doivent concerner l’ensemble des catégories sociales, même les plus défavorisées, soulignent deux économistes et un ingénieur spécialistes de la transition écologique.
L’hypothèse de James Lovelock est que Gaïa est un superorganisme constitué de toute vie, y compris celle de Homo sapiens, qui règle la composition de l’air et de la température à la surface de la planète, dans les meilleures conditions, ce qui permet d’assurer la continuation de la vie. La régulation de la Planète par la biosphère est donc le point central de l’hypothèse controversée de Gaïa.