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Programmes de soutien aux victimes de la guerre par l’alimentation ou la santé, aides pour réparer les infrastructures énergétiques, construction d’abris antiaériens, aide aux ONG de la société civile, de lutte contre la corruption ou la désinformation… Les programmes de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) étaient tellement vastes en Ukraine que la suspension des financements par Washington a créé une onde de choc dans le pays, sans que quiconque puisse en mesurer précisément les conséquences.
La Chine dévoile une batterie nucléaire miniature capable de fonctionner jusqu’à 100 ans sans recharge. Déjà en production, cette innovation positionne le pays en tête d’une nouvelle course technologique. États-Unis, Europe et Corée du Sud tentent de rattraper leur retard, alors que démarre une nouvelle ère de l’énergie autonome.
Depuis 2016, les banques belges ont accordé plus de 20 milliards d’euros de prêts et de souscriptions à des entreprises posant un grand risque de déforestation.
Evoquant une « crise sans précédent » alors que 58 millions de personnes risquent de perdre une aide vitale, le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) a annoncé, vendredi 28 mars, une chute de 40 % de ses financements pour 2025.
Des défenseurs de l'environnement ont appelé jeudi des banques à se retirer du projet de la société EACOP qui a annoncé la veille avoir bouclé la première tranche du financement externe du plus long oléoduc chauffé du monde, entre l'ouest de l'Ouganda et un port tanzanien. Un oléoduc chauffé de 1 443 km
« L’administration Trump poursuit son détricotage des normes en matière de transparence financière »
- Solène Clément,Patrick LefasEn mettant fin à l’obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs – le nom des détenteurs de sociétés –, les États-Unis tournent le dos à la transparence financière, constatent Solène Clément, avocate, et Patrick Lefas, président de Transparency International France, dans une tribune au « Monde ».
Selon l’évaluation réalisée par deux associations de défense de l’environnement, quelque 4 800 fonds européens supposés répondre à des critères environnementaux financent des projets liés au charbon, au pétrole et au gaz, à hauteur de 123 milliards d’euros.
Désarmement: UBS critiquée pour son financement d'armes nucléaires
Cette annonce est directement liée à la perte « de plus de 800 millions de dollars de financements » de l’agence de développement américaine, décidée par l’administration Trump, précise l’établissement spécialisé dans la recherche médicale. Ces suppressions devraient affecter des travaux menés tant aux Etats-Unis que dans le monde entier.
La présidence Trump a annulé 4 milliards de dollars de versements au Fonds vert des Nations unies et démantèle l’USAID, son agence pour l’aide au développement, qui a donné 3 milliards de dollars pour le climat en 2023. Le financement pour l’adaptation des pays pauvres est menacé.
Mis sous pression par la menace russe et le changement d'attitude des États-Unis, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne s'engagent à investir massivement, et rapidement, dans la défense et à accroître leur aide à l'Ukraine.
L’administration de Donald Trump bloque 20 milliards de dollars destinés à des ONG environnementales
- Justine Prados,Trump l’œil. Depuis six semaines, le gouvernement de Donald Trump essaye de geler des fonds accordés à des ONG dans le cadre d’un plan de financement climat lancé par Joe Biden. L’administration dénonce des «fraudes»… sans pour autant être capable de prouver ces prétendues malversations.
Au dernier jour des prolongations du sommet onusien, quelque 150 pays sont parvenus à des concessions mutuelles pour réformer le financement de la sauvegarde de la nature. Mais la question d'un nouveau fonds n'a pas été tranchée.
Exceptionnellement réunis en Italie cette semaine, les représentant·es de 196 États ont effacé l’échec de la COP16 sur la biodiversité d’octobre dernier en Colombie. Pays développés et en développement ont trouvé un compromis encourageant sur le financement de la protection de la nature.
Le gouvernement britannique finance actuellement un système d'alerte précoce quant au franchissement de deux points de bascule climatiques.
L'administration Trump a annoncé mercredi tailler massivement dans l'aide internationale américaine, notamment par la suppression de 92% des financements de programmes à l'étranger par l'agence américaine de développement, l'USAID, se targuant de "faire économiser près de 60 milliards de dollars aux contribuables".
Après avoir été brutalement suspendue en Colombie fin 2024, la 16ᵉ conférence mondiale sur la biodiversité reprend en Italie. La question du financement de la protection de la nature sera de nouveau au cœur des discussions.
Mardi, au premier jour de la reprise de la COP16, le sommet de l'ONU sur la biodiversité à Rome, les pays participants ont officiellement adopté le Fonds Cali, dans lequel les entreprises déposent une partie des bénéfices qu'elles réalisent grâce aux génomes numérisés de la faune et de la flore.
Créés pour gérer les excédents budgétaires des États, les fonds souverains sont devenus des acteurs incontournables de l’économie mondiale. Entre stratégies d’investissement à long terme et enjeux de gouvernance, ces instruments financiers suscitent autant d’intérêt que de débats. Pour mieux comprendre leur fonctionnement et leur impact, nous avons interrogé deux professeurs d’économie financière.
Face aux inondations qui se multiplient, le gouvernement britannique consacre une enveloppe conséquente à la lutte contre ce phénomène, qui pourrait toucher un quart des habitations anglaises en 2050.
Dix-neuf pays de l’Union européenne (UE), dont la Belgique, la France et l’Allemagne, appellent la Banque européenne d’investissement (BEI) à financer davantage le réarmement face à la Russie, avant un sommet consacré à cette question lundi à Bruxelles.
Les géants de l’agroalimentaire vendent des aliments ultratransformés, tout en investissant dans des entreprises pharmaceutiques ou spécialisées dans la perte de poids. Un marché très lucratif.
Alors que les gouvernements se succèdent et que députés et sénateurs s’apprêtent à se réunir pour tenter de trouver un accord sur le projet de loi finance 2025, les organismes dédiés à la protection de l’environnement et à la transition écologique sont parmi les premiers visés lorsqu’il est question de coupes budgétaires. Et ce n’est pas prêt de s’arranger.
Le gouvernement australien a annoncé un financement supplémentaire de 1,2 milliard d'euros pour sa "banque verte", afin d'accélérer la transition vers les énergies renouvelables.Une capacité d'investissement totale dépassant 31 milliards d'euros"Nous construisons l'avenir de l'Australie", a déclaré jeudi dans un communiqué le Premier ministre travailliste Anthony Albanese.
Après l'annonce par Donald Trump d'un nouveau retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, le milliardaire américain Michael Bloomberg s'est engagé jeudi à contribuer, à la place du gouvernement, à un financement international pour le climat.
L’ancien maire de New York a décidé de supplanter le gouvernement américain et de contribuer lui-même aux politiques environnementales mises à mal par les décrets anti-écolo de Donald Trump.
Le projet, porté par Open AI, accompagné par l’investisseur SoftBank et le gestionnaire de données Oracle, a pour ambition d’accompagner les énormes besoins de stockage exigés par l’innovation sur l’intelligence artificielle.
As authorities declared 2024 the hottest on record, a key private sector climate alliance, the Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ) abandoned a requirement that members be aligned to the Paris agreement. That was followed by a network of net zero asset managers suspending work, and deleting from its website its statement of commitments that members must adopt, after BlackRock, the biggest of them all, quit its ranks.
Le politologue Edouard Morena revient sur la 5e édition du Building Bridges, le sommet de la finance durable organisé à Genève en décembre dernier – «Un pont qui donne l’illusion de solidité et de progrès mais qui est inadapté face au choc climatique en cours». Décryptage.
Les pays développés de l'OCDE ont échoué à trouver un accord sur l'arrêt progressif des mesures publiques de soutien financier aux industries fossiles, à quelques jours de l'investiture du climatosceptique Donald Trump à la Maison-Blanche.
As Malm and Carton explain, if firm policies were put in place to “leave fossil fuels in the ground”, stranding the assets of fossil fuel companies, there would be “layer upon layer” of value destruction.
L'année 2025 s'annonce décisive pour les sujets climat et biodiversité. La COP30 sur le climat qui se tiendra au Brésil coïncidera avec les dix ans de l'Accord de Paris. Les pays devront revoir leurs engagements à la hausse. En 2025, la COP16 Biodiversité devra aussi s'achever sur un accord, tandis que des conférences se tiendront sur les océans et le financement du développement.
Au Brésil, l’agro-industrie accusée d’avoir financé un complot visant à assassiner le président Lula
- Anne-Dominique CorreaL’ancien ministre de la défense de Jair Bolsonaro aurait reçu de l’argent « de personnes de l’agronégoce » pour un projet d’élimination du président Lula, de son vice-président et d’un juge du Tribunal suprême fédéral, selon l’ancien aide de camp de l’ex-président d’extrême droite.
Alors que les députés wallons doivent approuver, ce mercredi, le budget 2025 de la Région, les associations environnementales Canopea, Natagora et WWF appellent à nouveau le gouvernement wallon à établir un plan de financement à l’horizon 2030 "qui devra se baser sur un inventaire clair des dépenses actuelles allouées à la biodiversité ainsi que sur une estimation du déficit à combler pour arriver aux objectifs et obligations internationales et européennes en matière de biodiversité d’ici à 2030".
In the lead-up to COP29, Fausto Corvino emphasized the need for a paradigm shift within the international climate negotiations to ensure that the global rich bear a greater responsibility for climate finance. In this follow-up article, he explains why COP29 has failed in its historic mission to lay the foundations for a rapid and equitable global transition to low-carbon energy....
La COP29 s'est terminée sur un goût amer, les pays en développement n'ayant pas obtenu un montant d'aide climatique au niveau espéré. Une déception qui risque de réduire leurs ambitions futures en matière de réduction de gaz à effet de serre, estiment plusieurs experts.Selon l'accord de Paris, les Etats doivent présenter tous les cinq ans leur plans d'actions climatiques au travers des "contributions déterminées au niveau national" (NDC). La troisième salve de révision, avec des objectifs à 2035, doit être publiée d'ici février.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a affirmé qu'Israël devrait "conquérir" la bande de Gaza et réduire de moitié la population palestinienne locale par "une émigration volontaire".
La promesse des pays riches à la COP29 de débloquer 300 milliards de dollars par an de finance climatique pour les pays pauvres a suscité leur colère, mais elle témoigne également d'une évolution des réalités politiques mondiales. Les deux semaines marathon de la COP à Bakou se sont ouvertes quelques jours après l'élection à la présidentielle américaine de Donald Trump, qui affiche son scepticisme aussi bien sur la question du climat que celle de l'aide internationale.
Le dérèglement climatique menace la planète, ses habitants, sa biodiversité et ses économies. Lors de la COP21 en décembre 2015 à Paris, 195 pays se sont engagés à limiter l’élévation des températures sur terre à moins de 2 °C. Concrétiser cet objectif suppose que les États et les entreprises prennent des engagements très précis et vérifiables. Mais où trouver l’argent pour engager dès maintenant cette transition énergétique alors que la finance reste rivée à des obligations de rendements rapides et élevés et que les acteurs publics et privés sont lourdement endettés ?
Faute d'accord sur l'objectif de financement, la conférence sur le climat est entrée dans les prolongations. "Franchement, c'est assez navrant", réagit Lucie Basch, cofondatrice de l'application Too Good To Go.
A deux jours de la fin de la COP29 à Bakou, les pays riches se voient réclamer entre 440 et 900 milliards de dollars par an d'aide climatique pour le monde en développement, ont rapporté mercredi les ministres chargés de débloquer les négociations.Les pays développés sont pour leur part toujours silencieux sur le montant qu'ils sont prêts à contribuer, au-delà de leur promesse précédente de 100 milliards annuels, pour le "Nouvel objectif collectif quantifié" (NCQG selon son sigle anglais) de finance climatique que doit établir la conférence de l'ONU.
Des émissaires des pays développés sont réunis cette semaine à l'OCDE pour discuter de l'arrêt d'un soutien financier public aux industries fossiles, espérant une évolution de la position américaine avant l'arrivée du climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.Ces discussions qui ont démarré lundi se poursuivent jusqu'à jeudi auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques, basée à Paris, "mais il est possible qu'elles se poursuivent après", a indiqué à l'AFP une source proche des négociations.
A trois jours de la clôture officielle de la COP29, les négociations sont toujours enlisées autour du nouvel objectif de financement climat.
Depuis Bakou, les délégués et ONG présents à la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) ont relevé des avancées sur la finance climatique dans la déclaration finale des dirigeants du G20 réunis à Rio dans la nuit de lundi à mardi, sans y voir d'impulsion décisive.Mais ils ont en revanche souligné clairement leur déception face à l'absence d'engagement à accélérer la transition vers l'abandon des énergies fossiles, une formulation qui était un acquis de la COP28 de Dubaï l'an dernier et n'a pas été repris à Rio.
Les participants de la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) notent mardi les avancées générales sur la finance climatique pour les pays en développement contenues dans la déclaration du G20 à Rio, mais préviennent que le plus dur reste à accomplir à Bakou. D'autant que, le communiqué de Rio s'accompagne d'un silence des 20 puissances sur la sortie des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï mais qui n'a pas été reprise, ce qui sème la consternation parmi les ONG.- "Ordre de marche"-
Bien que l’Afrique contribue pour moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle supporte une charge disproportionnée de la crise climatique en ayant, qui plus est, un accès restreint aux liquidités indispensables au financement de ses objectifs de développement et de ses ambitions climatiques. Le continent ne bénéficie ainsi que de 3 à 4 % du financement climatique mondial alors qu’il compte neuf des dix pays les plus vulnérables aux changements climatiques. L’objectif est de passer à 10 % d’ici à 2030, a soutenu M. Kariuki.
Si l’on veut limiter l’augmentation de la température moyenne de la Terre à 1,5 °C, il va falloir investir dans tous les secteurs, et surtout dans celui de l’énergie, pour les aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
À peine ouverte, la COP29 de Bakou suscite déjà des critiques. Le choix de l'Azerbaïdjan, l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures, comme pays hôte des négociations, après Dubaï l'an dernier, déplaît à certains États, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui a décidé de boycotter l'événement.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a plaidé lundi pour l'annexion de la Cisjordanie par son pays, donnant ordre à l'administration civile et militaire de préparer l'infrastructure nécessaire à cette annexion, selon le Jerusalem Post.
La COP29 de Bakou s'annonce particulièrement importante et difficile. Les Etats doivent fixer un nouvel objectif de financement climat.
Les banques françaises, malgré leurs promesses vertes, continuent de financer les énergies fossiles tandis que des alternatives existent.
Le principal objectif de la COP16 n’a pas été atteint : il n’y a pas eu d’accord sur les 200 milliards de dollars nécessaires à la conservation de la biodiversité. Malgré cet échec, la presse colombienne souligne des avancées pour les peuples autochtones et les Afrodescendants, ainsi que pour la préservation de certaines aires marines.
La grande conférence des Nations unies sur la biodiversité s'est terminée samedi à Cali, en Colombie, sans atteindre son objectif de financer et stimuler les timides efforts de l'humanité pour cesser sa destruction de la nature.
La COP16 Biodiversité s'est achevée à Cali, en Colombie, samedi 2 novembre sur un sentiment d'inachevé. Les pays ont échoué à trouver un accord sur le financement.
Le sommet mondial en faveur de la biodiversité a été clôturé ce samedi 2 novembre en Colombie, sans réussir à faire émerger un accord sur le financement, éternel objet de friction entre les pays du Nord et du Sud.
L’urgence d’un changement de modèle de société gronde de plus en plus lourdement. Malgré un accord présenté comme historique à la COP28, appelant à une transition hors des énergies fossiles, force est de constater que de nombreux blocages fondamentaux persistent. Tous sont entretenus par un mécanisme bien connu, le système dette, outil favori du capitalisme néolibéral.
Les associations françaises du Réseau action climat (RAC) ont exprimé jeudi leur inquiétude à l'approche de la COP29 qui s'annonce "particulièrement difficile à bien des égards", évoquant les "crispations" autour de la finance climatique mais aussi des droits humains en Azerbaïdjan.
La fondation Finance for Biodiversity témoigne du lent éveil du secteur financier sur le coût de la disparition de la biodiversité.
Les politiques ambitieuses d'exclusion du charbon des banques françaises laissent apparaître des failles, selon Reclaim finance.
Les grandes banques françaises ont continué d'investir dans le charbon entre 2021 et 2023 alors qu'elles avaient "à maintes reprises affiché leur sortie" du secteur, selon une étude de Reclaim Finance publiée mardi.20 groupes « problématiques » soutenus par BNP Paribas"Malgré une baisse des financements au secteur du charbon depuis 2019, notre analyse montre que de nombreuses transactions problématiques persistent entre 2021 et 2023" dans le développement de nouvelles mines ou centrales à charbon, affirme l'ONG.
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Programmes de soutien aux victimes de la guerre par l’alimentation ou la santé, aides pour réparer les infrastructures énergétiques, construction d’abris antiaériens, aide aux ONG de la société civile, de lutte contre la corruption ou la désinformation… Les programmes de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) étaient tellement vastes en Ukraine que la suspension des financements par Washington a créé une onde de choc dans le pays, sans que quiconque puisse en mesurer précisément les conséquences.
La Chine dévoile une batterie nucléaire miniature capable de fonctionner jusqu’à 100 ans sans recharge. Déjà en production, cette innovation positionne le pays en tête d’une nouvelle course technologique. États-Unis, Europe et Corée du Sud tentent de rattraper leur retard, alors que démarre une nouvelle ère de l’énergie autonome.
Depuis 2016, les banques belges ont accordé plus de 20 milliards d’euros de prêts et de souscriptions à des entreprises posant un grand risque de déforestation.
Evoquant une « crise sans précédent » alors que 58 millions de personnes risquent de perdre une aide vitale, le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) a annoncé, vendredi 28 mars, une chute de 40 % de ses financements pour 2025.
Des défenseurs de l'environnement ont appelé jeudi des banques à se retirer du projet de la société EACOP qui a annoncé la veille avoir bouclé la première tranche du financement externe du plus long oléoduc chauffé du monde, entre l'ouest de l'Ouganda et un port tanzanien. Un oléoduc chauffé de 1 443 km
« L’administration Trump poursuit son détricotage des normes en matière de transparence financière »
(19/03) - Solène Clément,Patrick LefasEn mettant fin à l’obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs – le nom des détenteurs de sociétés –, les États-Unis tournent le dos à la transparence financière, constatent Solène Clément, avocate, et Patrick Lefas, président de Transparency International France, dans une tribune au « Monde ».
Selon l’évaluation réalisée par deux associations de défense de l’environnement, quelque 4 800 fonds européens supposés répondre à des critères environnementaux financent des projets liés au charbon, au pétrole et au gaz, à hauteur de 123 milliards d’euros.
Désarmement: UBS critiquée pour son financement d'armes nucléaires
Cette annonce est directement liée à la perte « de plus de 800 millions de dollars de financements » de l’agence de développement américaine, décidée par l’administration Trump, précise l’établissement spécialisé dans la recherche médicale. Ces suppressions devraient affecter des travaux menés tant aux Etats-Unis que dans le monde entier.
La présidence Trump a annulé 4 milliards de dollars de versements au Fonds vert des Nations unies et démantèle l’USAID, son agence pour l’aide au développement, qui a donné 3 milliards de dollars pour le climat en 2023. Le financement pour l’adaptation des pays pauvres est menacé.
Mis sous pression par la menace russe et le changement d'attitude des États-Unis, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne s'engagent à investir massivement, et rapidement, dans la défense et à accroître leur aide à l'Ukraine.
L’administration de Donald Trump bloque 20 milliards de dollars destinés à des ONG environnementales
(05/03) - Justine Prados,Trump l’œil. Depuis six semaines, le gouvernement de Donald Trump essaye de geler des fonds accordés à des ONG dans le cadre d’un plan de financement climat lancé par Joe Biden. L’administration dénonce des «fraudes»… sans pour autant être capable de prouver ces prétendues malversations.
Au dernier jour des prolongations du sommet onusien, quelque 150 pays sont parvenus à des concessions mutuelles pour réformer le financement de la sauvegarde de la nature. Mais la question d'un nouveau fonds n'a pas été tranchée.
Exceptionnellement réunis en Italie cette semaine, les représentant·es de 196 États ont effacé l’échec de la COP16 sur la biodiversité d’octobre dernier en Colombie. Pays développés et en développement ont trouvé un compromis encourageant sur le financement de la protection de la nature.
Le gouvernement britannique finance actuellement un système d'alerte précoce quant au franchissement de deux points de bascule climatiques.
L'administration Trump a annoncé mercredi tailler massivement dans l'aide internationale américaine, notamment par la suppression de 92% des financements de programmes à l'étranger par l'agence américaine de développement, l'USAID, se targuant de "faire économiser près de 60 milliards de dollars aux contribuables".
Après avoir été brutalement suspendue en Colombie fin 2024, la 16ᵉ conférence mondiale sur la biodiversité reprend en Italie. La question du financement de la protection de la nature sera de nouveau au cœur des discussions.
Mardi, au premier jour de la reprise de la COP16, le sommet de l'ONU sur la biodiversité à Rome, les pays participants ont officiellement adopté le Fonds Cali, dans lequel les entreprises déposent une partie des bénéfices qu'elles réalisent grâce aux génomes numérisés de la faune et de la flore.
Créés pour gérer les excédents budgétaires des États, les fonds souverains sont devenus des acteurs incontournables de l’économie mondiale. Entre stratégies d’investissement à long terme et enjeux de gouvernance, ces instruments financiers suscitent autant d’intérêt que de débats. Pour mieux comprendre leur fonctionnement et leur impact, nous avons interrogé deux professeurs d’économie financière.
Face aux inondations qui se multiplient, le gouvernement britannique consacre une enveloppe conséquente à la lutte contre ce phénomène, qui pourrait toucher un quart des habitations anglaises en 2050.
Dix-neuf pays de l’Union européenne (UE), dont la Belgique, la France et l’Allemagne, appellent la Banque européenne d’investissement (BEI) à financer davantage le réarmement face à la Russie, avant un sommet consacré à cette question lundi à Bruxelles.
Les géants de l’agroalimentaire vendent des aliments ultratransformés, tout en investissant dans des entreprises pharmaceutiques ou spécialisées dans la perte de poids. Un marché très lucratif.
Alors que les gouvernements se succèdent et que députés et sénateurs s’apprêtent à se réunir pour tenter de trouver un accord sur le projet de loi finance 2025, les organismes dédiés à la protection de l’environnement et à la transition écologique sont parmi les premiers visés lorsqu’il est question de coupes budgétaires. Et ce n’est pas prêt de s’arranger.
Le gouvernement australien a annoncé un financement supplémentaire de 1,2 milliard d'euros pour sa "banque verte", afin d'accélérer la transition vers les énergies renouvelables.Une capacité d'investissement totale dépassant 31 milliards d'euros"Nous construisons l'avenir de l'Australie", a déclaré jeudi dans un communiqué le Premier ministre travailliste Anthony Albanese.
Après l'annonce par Donald Trump d'un nouveau retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, le milliardaire américain Michael Bloomberg s'est engagé jeudi à contribuer, à la place du gouvernement, à un financement international pour le climat.
L’ancien maire de New York a décidé de supplanter le gouvernement américain et de contribuer lui-même aux politiques environnementales mises à mal par les décrets anti-écolo de Donald Trump.
Le projet, porté par Open AI, accompagné par l’investisseur SoftBank et le gestionnaire de données Oracle, a pour ambition d’accompagner les énormes besoins de stockage exigés par l’innovation sur l’intelligence artificielle.
As authorities declared 2024 the hottest on record, a key private sector climate alliance, the Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ) abandoned a requirement that members be aligned to the Paris agreement. That was followed by a network of net zero asset managers suspending work, and deleting from its website its statement of commitments that members must adopt, after BlackRock, the biggest of them all, quit its ranks.
Le politologue Edouard Morena revient sur la 5e édition du Building Bridges, le sommet de la finance durable organisé à Genève en décembre dernier – «Un pont qui donne l’illusion de solidité et de progrès mais qui est inadapté face au choc climatique en cours». Décryptage.
Les pays développés de l'OCDE ont échoué à trouver un accord sur l'arrêt progressif des mesures publiques de soutien financier aux industries fossiles, à quelques jours de l'investiture du climatosceptique Donald Trump à la Maison-Blanche.
As Malm and Carton explain, if firm policies were put in place to “leave fossil fuels in the ground”, stranding the assets of fossil fuel companies, there would be “layer upon layer” of value destruction.
L'année 2025 s'annonce décisive pour les sujets climat et biodiversité. La COP30 sur le climat qui se tiendra au Brésil coïncidera avec les dix ans de l'Accord de Paris. Les pays devront revoir leurs engagements à la hausse. En 2025, la COP16 Biodiversité devra aussi s'achever sur un accord, tandis que des conférences se tiendront sur les océans et le financement du développement.
Au Brésil, l’agro-industrie accusée d’avoir financé un complot visant à assassiner le président Lula
(23/12) - Anne-Dominique CorreaL’ancien ministre de la défense de Jair Bolsonaro aurait reçu de l’argent « de personnes de l’agronégoce » pour un projet d’élimination du président Lula, de son vice-président et d’un juge du Tribunal suprême fédéral, selon l’ancien aide de camp de l’ex-président d’extrême droite.
Alors que les députés wallons doivent approuver, ce mercredi, le budget 2025 de la Région, les associations environnementales Canopea, Natagora et WWF appellent à nouveau le gouvernement wallon à établir un plan de financement à l’horizon 2030 "qui devra se baser sur un inventaire clair des dépenses actuelles allouées à la biodiversité ainsi que sur une estimation du déficit à combler pour arriver aux objectifs et obligations internationales et européennes en matière de biodiversité d’ici à 2030".
In the lead-up to COP29, Fausto Corvino emphasized the need for a paradigm shift within the international climate negotiations to ensure that the global rich bear a greater responsibility for climate finance. In this follow-up article, he explains why COP29 has failed in its historic mission to lay the foundations for a rapid and equitable global transition to low-carbon energy....
La COP29 s'est terminée sur un goût amer, les pays en développement n'ayant pas obtenu un montant d'aide climatique au niveau espéré. Une déception qui risque de réduire leurs ambitions futures en matière de réduction de gaz à effet de serre, estiment plusieurs experts.Selon l'accord de Paris, les Etats doivent présenter tous les cinq ans leur plans d'actions climatiques au travers des "contributions déterminées au niveau national" (NDC). La troisième salve de révision, avec des objectifs à 2035, doit être publiée d'ici février.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a affirmé qu'Israël devrait "conquérir" la bande de Gaza et réduire de moitié la population palestinienne locale par "une émigration volontaire".
La promesse des pays riches à la COP29 de débloquer 300 milliards de dollars par an de finance climatique pour les pays pauvres a suscité leur colère, mais elle témoigne également d'une évolution des réalités politiques mondiales. Les deux semaines marathon de la COP à Bakou se sont ouvertes quelques jours après l'élection à la présidentielle américaine de Donald Trump, qui affiche son scepticisme aussi bien sur la question du climat que celle de l'aide internationale.
Le dérèglement climatique menace la planète, ses habitants, sa biodiversité et ses économies. Lors de la COP21 en décembre 2015 à Paris, 195 pays se sont engagés à limiter l’élévation des températures sur terre à moins de 2 °C. Concrétiser cet objectif suppose que les États et les entreprises prennent des engagements très précis et vérifiables. Mais où trouver l’argent pour engager dès maintenant cette transition énergétique alors que la finance reste rivée à des obligations de rendements rapides et élevés et que les acteurs publics et privés sont lourdement endettés ?
Faute d'accord sur l'objectif de financement, la conférence sur le climat est entrée dans les prolongations. "Franchement, c'est assez navrant", réagit Lucie Basch, cofondatrice de l'application Too Good To Go.
A deux jours de la fin de la COP29 à Bakou, les pays riches se voient réclamer entre 440 et 900 milliards de dollars par an d'aide climatique pour le monde en développement, ont rapporté mercredi les ministres chargés de débloquer les négociations.Les pays développés sont pour leur part toujours silencieux sur le montant qu'ils sont prêts à contribuer, au-delà de leur promesse précédente de 100 milliards annuels, pour le "Nouvel objectif collectif quantifié" (NCQG selon son sigle anglais) de finance climatique que doit établir la conférence de l'ONU.
Des émissaires des pays développés sont réunis cette semaine à l'OCDE pour discuter de l'arrêt d'un soutien financier public aux industries fossiles, espérant une évolution de la position américaine avant l'arrivée du climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.Ces discussions qui ont démarré lundi se poursuivent jusqu'à jeudi auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques, basée à Paris, "mais il est possible qu'elles se poursuivent après", a indiqué à l'AFP une source proche des négociations.
A trois jours de la clôture officielle de la COP29, les négociations sont toujours enlisées autour du nouvel objectif de financement climat.
Depuis Bakou, les délégués et ONG présents à la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) ont relevé des avancées sur la finance climatique dans la déclaration finale des dirigeants du G20 réunis à Rio dans la nuit de lundi à mardi, sans y voir d'impulsion décisive.Mais ils ont en revanche souligné clairement leur déception face à l'absence d'engagement à accélérer la transition vers l'abandon des énergies fossiles, une formulation qui était un acquis de la COP28 de Dubaï l'an dernier et n'a pas été repris à Rio.
Les participants de la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) notent mardi les avancées générales sur la finance climatique pour les pays en développement contenues dans la déclaration du G20 à Rio, mais préviennent que le plus dur reste à accomplir à Bakou. D'autant que, le communiqué de Rio s'accompagne d'un silence des 20 puissances sur la sortie des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï mais qui n'a pas été reprise, ce qui sème la consternation parmi les ONG.- "Ordre de marche"-
Bien que l’Afrique contribue pour moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle supporte une charge disproportionnée de la crise climatique en ayant, qui plus est, un accès restreint aux liquidités indispensables au financement de ses objectifs de développement et de ses ambitions climatiques. Le continent ne bénéficie ainsi que de 3 à 4 % du financement climatique mondial alors qu’il compte neuf des dix pays les plus vulnérables aux changements climatiques. L’objectif est de passer à 10 % d’ici à 2030, a soutenu M. Kariuki.
Si l’on veut limiter l’augmentation de la température moyenne de la Terre à 1,5 °C, il va falloir investir dans tous les secteurs, et surtout dans celui de l’énergie, pour les aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
À peine ouverte, la COP29 de Bakou suscite déjà des critiques. Le choix de l'Azerbaïdjan, l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures, comme pays hôte des négociations, après Dubaï l'an dernier, déplaît à certains États, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui a décidé de boycotter l'événement.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a plaidé lundi pour l'annexion de la Cisjordanie par son pays, donnant ordre à l'administration civile et militaire de préparer l'infrastructure nécessaire à cette annexion, selon le Jerusalem Post.
La COP29 de Bakou s'annonce particulièrement importante et difficile. Les Etats doivent fixer un nouvel objectif de financement climat.
Les banques françaises, malgré leurs promesses vertes, continuent de financer les énergies fossiles tandis que des alternatives existent.
Le principal objectif de la COP16 n’a pas été atteint : il n’y a pas eu d’accord sur les 200 milliards de dollars nécessaires à la conservation de la biodiversité. Malgré cet échec, la presse colombienne souligne des avancées pour les peuples autochtones et les Afrodescendants, ainsi que pour la préservation de certaines aires marines.
La grande conférence des Nations unies sur la biodiversité s'est terminée samedi à Cali, en Colombie, sans atteindre son objectif de financer et stimuler les timides efforts de l'humanité pour cesser sa destruction de la nature.
La COP16 Biodiversité s'est achevée à Cali, en Colombie, samedi 2 novembre sur un sentiment d'inachevé. Les pays ont échoué à trouver un accord sur le financement.
Le sommet mondial en faveur de la biodiversité a été clôturé ce samedi 2 novembre en Colombie, sans réussir à faire émerger un accord sur le financement, éternel objet de friction entre les pays du Nord et du Sud.
L’urgence d’un changement de modèle de société gronde de plus en plus lourdement. Malgré un accord présenté comme historique à la COP28, appelant à une transition hors des énergies fossiles, force est de constater que de nombreux blocages fondamentaux persistent. Tous sont entretenus par un mécanisme bien connu, le système dette, outil favori du capitalisme néolibéral.
Les associations françaises du Réseau action climat (RAC) ont exprimé jeudi leur inquiétude à l'approche de la COP29 qui s'annonce "particulièrement difficile à bien des égards", évoquant les "crispations" autour de la finance climatique mais aussi des droits humains en Azerbaïdjan.
La fondation Finance for Biodiversity témoigne du lent éveil du secteur financier sur le coût de la disparition de la biodiversité.
Les politiques ambitieuses d'exclusion du charbon des banques françaises laissent apparaître des failles, selon Reclaim finance.
Les grandes banques françaises ont continué d'investir dans le charbon entre 2021 et 2023 alors qu'elles avaient "à maintes reprises affiché leur sortie" du secteur, selon une étude de Reclaim Finance publiée mardi.20 groupes « problématiques » soutenus par BNP Paribas"Malgré une baisse des financements au secteur du charbon depuis 2019, notre analyse montre que de nombreuses transactions problématiques persistent entre 2021 et 2023" dans le développement de nouvelles mines ou centrales à charbon, affirme l'ONG.