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communs

mai 2024

La Belgique francophone est constituée de "cinquante nuances de gauche", affirmait le MR dans une campagne publicitaire l’année dernière, pour suggérer que tous les autres partis francophones sont de gauche. Est-ce exact ? Et plus globalement, quels partis partagent le plus de points de vue communs ? Lesquels sont les plus à l’écart du consensus politique ? Décrypte a identifié les similitudes ou divergences entre partis en comparant les réponses des partis à 255 questions qui leur ont été proposées dans la préparation du Test électoral.

mars 2024

Dans les pays nucléarisés, l'organisation de la sûreté peut être construite sur des modèles différents. Des principes communs se retrouvent cependant, notamment la distinction entre ceux qui décident du sort des centrales et ceux qui réalisent les expertises.Cette distinction est au coeur de la réforme controversée lancée en France, qui vise à fusionner l'expert (l'IRSN) et le décideur (l'ASN).

janvier 2024

Mis en lumière par la chercheuse Elinor Ostrom à la fin du XXe siècle, les communs sont un modèle de gouvernance à part, évitant les écueils de la propriété privée ou de la gestion publique. Une ressource naturelle, un espace public, une forêt, un service, des œuvres créatives, ou l’information peuvent être gérés de façon originale par et pour des citoyen·ne·s d’horizons divers.

septembre 2023

L’été 2023 aura étécelui des incendies incontrôlables, exacerbés parle réchauffement climatique.Comment, à l’avenir, pourrons-nous lutteret nous adapterà ce nouveau défi?

août 2023

Dans certaines oasis ou localités arides du pays, la gestion de l’eau est depuis longtemps collective et équitable. “Inkyfada” y voit une solution à la raréfaction des ressources premières.

mai 2023

Dès que l’État recule, ce que Kristin Ross nomme « forme-commune » s’épanouit : « des gens qui vivent différemment et qui changent leur propre situation en oeuvrant dans les conditions du présent », comme ils l’ont fait à Paris en 1789 avec la soixantaine de districts issus des mouvements populaires, puis en 1871, à Nantes en 1968 pendant quelques jours, sur la ZAD de Notre-Dame des Landes et avec les occupations de pipelines en Amérique du Nord.
Mégabassines, raffineries, chaîne logistique d’Amazon, autoroutes... Dans son nouvel ouvrage, le philosophe Alexandre Monnin rappelle comment le capitalisme nous lègue des héritages empoisonnés. Il appelle à la « désinnovation » et à une écologie de la fermeture pour ces infrastructures qui compromettent notre survie future.

avril 2023

La notion de « pouvoir d’agir » relève fondamentalement du politique, de l’agir en commun et du partage du commun. Elle indique l’aspiration d’un devenir autonome et libre de l’individu et du collectif, ainsi que les processus pour y parvenir.
Il est désormais possible de mettre en place à Bruxelles des partages d’énergie renouvelable. Explorons ces possibilités offertes à toutes et tous pour combiner écologie et cohésion sociale.
Moins de 50 euros par mois. Voilà le prix du D-Ticket qui permettra dès le 1er mai aux Allemands de voyager en illimité sur le réseau de transport local et régional du pays. Un dispositif bon pour la planète et le porte-monnaie des usagers, qui s’étaient déjà précipités sur le forfait à 9 euros proposé durant l’été 2022.
La mobilisation des habitants au-delà d’un cercle déjà actif prend énormément de temps mais est indispensable pour développer les communautés. Une chronique de Gauthier de Locht, Marie-Charlotte Noel et Grégoire Wallenborn de l'IGEAT-ULB.
Le mouvement est fort de ses « différences » qui permettent « d’additionner nos savoirs faire pour renforcer nos actions et notre visibilité nous pouvons enfin croire en la victoire »
L’humanité dépend pour sa survie d’une organisation sociale et d’infrastructures qui ne pourront être indéfiniment maintenues. Pour que la Terre reste habitable, il faut organiser le renoncement, pas seulement à l’échelle individuelle, mais aussi à l’échelle de ces « communs négatifs » qui composent notre cadre de vie. Le problème est qu’on ne redevient pas facilement « terrestres » à huit milliards. Ce livre propose une politique des communs négatifs qui nous permette de penser les moyens d’un détachement anticipé et non brutal pour les populations les plus fragiles.

mars 2023

Pour Alexandre Monnin, nous construisons, les biens communs «négatifs» de demain, et ce, sans grande concertation.
L’objectif du livre est double : d’une part tenter de s’opposer aux idéologies, aux mythes, aux éléments religieux qui polluent les courants de l’écologie politique et empêchent toute réflexion. Il s’agit donc d’une auto-critique car derrière les dérives actuelles les plus visibles et risibles aujourd’hui de « notre camp », doivent aussi être remis en cause certains fondements intellectuels et politiques peu discutés, et notamment un indécrottable ancrage « à gauche » sinon l’extrême-gauche. Second objectif : avancer des notions connues mais délaissées, esquisser quelques pistes là encore déjà entrevues mais trop peu considérées et bien sûr ouvrir des questions, pas forcément nouvelles, mais primordiales. Enfin, on peut aussi voir cet ensemble de textes comme une tentative d’aborder la question de l’écologie politique à partir de l’œuvre de C. Castoriadis, et qui pourrait la renouveler. L’abord de l’ensemble peut être déroutant parce que le ton n’est pas du tout polémique : il n’y a pas de réfutation à propre

février 2023

L’attention au « vivant » a récemment été la cible d’un procès en dépolitisation intenté par une partie du mouvement anticapitaliste. En partant de l'histoire du Marais Wiels, un plan d'eau accidentel ayant émergé dans un quartier populaire de Bruxelles, cette enquête écologique montre qu’il est possible de mettre au jour des stratégies anticapitalistes multi-espèces, nécessaires à la bifurcation écologique des luttes sociales.

janvier 2023

Julien Lecaille, « créateur et animateur de Communs », considère l’Adaptation Radicale comme un carrefour, à haute portée politique.

décembre 2022

Pour Act For Climate 2022, le 18 novembre 2022, après l'animation d'un atelier "fresque du renoncement", Alexandre MONNIN nous présentait en soirée le concept de "Redirection écologique" développé au sein de Origen MediaLab, ESC Clermont. Avec ses collègues enseignants-chercheurs à l'origine de ce concept, Diégo LANDIVAR et Emmanuel BONNET, Alexandre nous invite à nous interroger sur la transformation profonde aujourd'hui nécessaire et les arbitrages que nous avons à assumer. Communs négatifs, technologies zombies, notion de techno-sphère, renoncements, ... L'approche est exigeante, assez "secouante", et particulièrement intéressante.
Cette notion récente s’inspire des travaux d’Elinor Ostrom sur les « communs » pour politiser la gouvernance des déchets industriels non recyclables. Trop souvent invisibilisés et relégués dans des territoires pauvres, ils nécessitent une communauté élargie et solidaire pour les prendre en charge.

novembre 2022

Comment faire changer la trajectoire de modèles d’infrastructures économiques, sociales, politiques, non seulement vectrices d’inégalités mais qui détruisent l’habitabilité du monde ? Et où ? Le défi serait d’arriver à une écologie des milieux impurs impulsée par les pays du Nord où la France donnerait l’exemple d’un pays qui prendrait des mesures à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui.
En mars dernier, un collectif d’élu·es, de chercheurs, de militant.es associatifs, d’entrepreneurs et de décideurs publics publiaient dans le Monde l’appel « La société des communs offre un nouveau récit et un socle programmatique dont la gauche française doit de saisir ». Mais l’État-providence, entre les mains de l'oligarchie financière, ne reviendra plus. Au peuple de prendre le flambeau !

octobre 2022

Protéger les biens communs contre le libre-échange. Nous assistons à la fin de la mondialisation triomphante. La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine marquent le grand retour des frontières. Cette conjoncture invite à se pencher sur les dérives de la mondialisation. Celle-ci a souvent été mal comprise. Son trait dominant n’est pas l’allongement des distances, mais la déterritorialisation : multinationales et ultra-riches ont pu se soustraire aux réglementations et s’abstenir de toute contribution au bien commun. Face à cette mobilité incivique, il est urgent d’inventer une nouvelle forme de souveraineté, fondée sur un protectionnisme social et environnemental. Le temps de la démondialisation est arrivé. Guillaume Vuillemey est professeur de finance à HEC Paris, spécialiste de l’histoire économique et de la responsabilité des entreprises.

avril 2022

Diamant Palace, jour 1308. Avec Philippe Descola (anthropologue) et Rachel Devresse (activiste, zadiste) Au 1308e jour d'occupation du Diamant Palace, notre radio pirate questionne le concept de nature. Celui-ci n'a pas toujours existé et n'existe toujours pas dans l'ensemble des sociétés humaines. En Occident, il en dit beaucoup sur notre représentation du monde et la place que nous nous donnons parmi les autres espèces vivantes. Qu'est-ce que l'anthropocentrisme ? Pourquoi les villes modernes sont-elles "la fin des mondes" ? Y a-t-il des points communs entre les Achuars d'Amazonie et les zadistes d'Europe occidentale ? Jouer à Dieu nous rendra-t-il immortels ?

mars 2022

Conférence du 12 mars 2022 - compte-rendu. La conférence du samedi 12 mars au soir a rassemblé six expert.e.s issus de domaines complémentaires définissant les contours de la résilience du territoire de notre région. Ceci autour des grands enjeux des changements climatiques actuels. L’objectif était d’obtenir, au travers de ces différentes approches, une perception multiple de la résilience et apporter des pistes de solutions pour la développer à l’échelle de notre territoire. En voici les grandes lignes tracées par les différents intervenant.e.s, au départ de la présentation introductive de Benjamin Coriat sur » les Communs, comme leviers de résilience »
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi se séparer de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie, en raison de l'invasion russe en Ukraine, suivant l'exemple de son compatriote BP.

février 2022

Le gouvernement français est accusé de ne pas suffisamment protéger les dauphins communs, accidentellement pêchés dans le golfe de Gascogne. Plusieurs ONG remettent ce jeudi une pétition conséquente pour que l’Europe pousse la France à agir.

décembre 2021

Des auteurs aussi différents que Dipesh Chakrabarty, Benjamin Bratton ou encore Lukas Likavčan insistent aujourd’hui sur la dimension spécifiquement « planétaire » des problèmes rencontrés. L’un des défis de la planétarité, de l’aveu même de Chakrabarty, qui a très tôt exploré cette dimension, est l’immense difficulté à politiser les enjeux aux échelles spatiales et temporelles auxquelles ce concept nous confronte. Or, il nous semble qu’avec les communs négatifs, une réflexion s’ouvre pour faire émerger de nouveaux leviers d’action politique précisément à l’interstice du Globe (émanation des figures classiques de l’empire, du Capital, etc., sur lesquelles la critique exerce habituellement ses prises) et de la Planète.

octobre 2021

Nous nous trouvons engagés par les communs négatifs que nous lèguent le monde organisé dans et par le capitalisme. Que faire de ces infrastructures, projets et imaginaires ? Héritage et fermeture sont les deux gestes d’une écologie proprement responsable : en finir avec ce monde-là.
Pêcheries, marais salants, bibliothèques numériques comme Wikipedia : ces biens peuvent être gérés par des communautés organisées et laissent entrevoir une révolution de notre rapport à la propriété. D’où cette question : les communs peuvent-ils nous aider à préserver les ressources de la planète ?

septembre 2021

Origines de l’agriculture capitaliste. «Vol systématique des biens communaux»:

août 2021

Les propositions de Tirole sont si éloignées de celles qui, à partir des travaux d’Elinor Ostrom – prix Nobel d’économie 2009 – constituent aujourd’hui l’approche par les Communs, qu’il m’a paru nécessaire ici, pour la clarté des choses et couper court au risque de confusion, de procéder à quelques mises au point.

juin 2021

En 2018, le CNRS, le Muséum national d'histoire naturelle et la Ligue pour la protection des oiseaux tiraient déjà la sonnette d'alarme. Rien n'a changé depuis. La chute du nombre d'oiseaux concerne aussi bien les villes que les campagnes.
nous trouvons engagés par les communs négatifs que nous lèguent le monde organisé dans et par le capitalisme. Que faire de ces infrastructures, projets et imaginaires ? Héritage et fermeture sont les deux gestes d'une écologie proprement responsable : en finir avec ce monde-là.

mai 2021

Nous dépendons pour notre subsistance d’un «monde organisé», tramé par l’industrie et le management. Ce monde menace aujourd’hui de s’effondrer. Alors que les mouvements progressistes rêvent de monde commun, nous héritons contre notre gré de communs moins bucoliques, «négatifs», à l’image des fleuves et sols contaminés, des industries polluantes, des chaînes logistiques ou encore des technologies numériques. Que faire de ce lourd héritage dont dépendent à court terme des milliards de personnes, alors qu’il les condamne à moyen terme?
Les forêts sont à bout de souffle. Ces remparts indispensables à la lutte contre le réchauffement climatique et au maintien de la biodiversité pourraient bientôt arriver à un point de bascule. La multiplication des incendies dans le monde et la demande croissante en produits et services forestiers épuisent ces écosystèmes. Même l’Amazonie, le poumon de la planète, semble avoir atteint un point de rupture.

avril 2021

Ugo Bardi est chercheur et professeur de chimie à l’Université de Florence et membre du Club de Rome. Il s'intéresse notamment à la déplétion des ressources minérales, à la modélisation de la dynamique des systèmes et à la science climatique. Dans son ouvrage, The Seneca Effect (2017), il applique la théorie des systèmes au monde réel et décrit l’effondrement d'un point de vue multidisciplinaire. Il est également l’auteur de Before the Collapse (2019) et The Empty Sea (2021).

mars 2021

intégrer la participation citoyenne à ces décisions n’est pas chose facile. En s’attaquant à des sujets complexes qui portent en eux une dimension sociale, comme le changement climatique, la préservation des écosystèmes ou la gestion des ressources en eau, la gouvernance environnementale est toujours confrontée à une diversité de perceptions.

décembre 2020

L’Union européenne, poussée par la Belgique, doit suspendre la propriété intellectuelle sur les vaccins Covid-19 tant que l’immunité mondiale n’a pas été atteinte.

novembre 2020

La première similitude entre la pandémie et le changement climatique est tout simplement l’impact mondial de celles-ci. En effet, aucun pays ne semble épargné, que ce soit des effets négatifs de la pandémie (sanitaires et/ou économiques) ou des impacts du réchauffement climatique. Durant la grande récession de 2008, certaines nations ont su échapper à la crise ou n’y laisser que quelques plumes,...

juillet 2020

juin 2020

Isabelle Stengers considère, dans un entretien au « Monde », que la crise sanitaire a révélé l’incapacité du pouvoir politique et des « experts » à sortir de l’idéalisme de la croissance et à penser la réalité qui nous attend.

mai 2020

avril 2020

Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton

février 2020

L'économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, livre un diagnostic sans appel sur la privatisation du monde et ses méfaits pour l’environnement, et renouvelle le concept des biens communs. Plusieurs études ont souligné ces dernières années le lien entre inégalités économiques et environnement. En résumé, plus les inégalités sont élevées, plus une société produit de déchets, de pollution ou émet du C02...

décembre 2018

Dans La théorie du donut, Kate Raworth se livre à un passionnant détricotage des mythes qui fondent nos croyances économiques. Revenant sur l’histoire de sa discipline, elle montre que beaucoup de « lois » autoproclamées ne sont que de simples convictions ... Non, les inégalités ne sont pas un passage obligée du développement. Non, les communs n’ont rien d’une « tragédie » inéluctable. Non, l’« homo economicus » n’existe pas et non, la croissance n’est pas la recette miracle.

octobre 2018

Alexandre Monnin et Diego Landivar sont à l’origine du projet Closing Worlds et réfléchissent à un avenir qui tend vers la décroissance, voire la désinnovation. Ils repartent de l’Anthropocène, l’ère où l’influence de l’être humain sur la planète et l’écosystème dont il fait partie est désormais indéniable. Les deux chercheurs travaillent donc sur des idées d’atterrissage, de design sociétal résilient et respectueux des humains et des non-humains, sur l’avenir (ou la fin) des technologies et la réorientation (« fermeture ») du progrès.

juillet 2018

juin 2018

le Zero Déchet marque une évolution de ce rapport entre déchets et Communs, que l’on ne peut saisir qu’en recourant à une nouvelle notion en voie d’émergence : celle des « Communs négatifs ». Par « ressource », on sous-entend nécessairement une chose pourvue « d’utilités » (c’est-à-dire d’effets positifs), mais des communautés peuvent organiser pour faire face aux effets négatifs pouvant s’attacher à certaines choses. C’est ce qui nous conduit à envisager des « Communs négatifs », notamment dans le domaine environnemental.