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récit

avril 2024

Site d'information et de documentation sur les transitions écologiques

mars 2024

En 2023, la moyenne des températures mondiales a dépassé celle de l’ère pré-industrielle (période comprise entre 1850 et 1900) d’environ 1,5°C. Et à l’avenir ? À l’horizon 2050, nous aurons atteint les +2°C en moyenne mondiale. Cet article (qui ne prétend pas prédire le futur et qui s'inspire librement d'événements récents) imagine, à la lumière des connaissances scientifiques actuelles, à quoi pourrait ressembler notre quotidien estival en Belgique dans un quart de siècle.

février 2024

Depuis novembre 2023, des opposants à l’autoroute A69 se sont installés de manière durable, créant une ZAD, pour protéger une zone qualifiée à “fort enjeu écologique” dans la forêt de la Crèmade à Saïx. Une installation qui ne plaît pas du tout à Atosca, le concessionnaire du projet et aux autorités qui font pression pour déloger et décourager les écureuils qui occupent les arbres, quitte à risquer un drame. Pour Blast, Claire Dujardin, l’une des avocates en charge de la défense des activistes revient sur le déroulement des évènements des dernières semaines et trace le récit du passage en force d’une aberration écologique et démocratique.
Les réticences face au nucléaire apparues après la catastrophe de Fukushima semblent disparues. Comment le nucléaire est-il (re)devenu une énergie chérie ? Focus sur un imaginaire construit avec soin.

janvier 2024

Tous les numéros à télécharger librement ci-dessous !

novembre 2023

qu’allons-nous transmettre aux générations futures ? Crise climatique, essor de l’intelligence artificielle, totalitarisme, relation au vivant, effondrement ou renoncement sont autant de sujets fréquemment évoqués d’une rencontre à l’autre. Présente à certaines d’entre elles, la Mission Agrobiosciences-INRAE livre ici quelques-unes des questions en tension, sans aucune prétention à l’exhaustivité. Premier volet, les difficultés rencontrées par les scientifiques comme les écrivains pour penser autrement l’avenir et décrire le réel.
Et si nous étions tous les victimes et les coupables des dérèglements climatiques, s’interroge Valérie Decamp, directrice générale, groupe Mediatransports.

septembre 2023

Notre collectif conçoit et anime des ateliers d’imagination et de co-écriture de récits. Ces récits interrogent notre futur autour de thématiques de transition ou d’adaptation écologique ainsi que de transition sociale et démocratique. Modestement, nous souhaitons contribuer à l’appel à créer des nouveaux récits tant pour se projeter dans le monde qui vient que pour en faire jaillir de nouveaux.
armi les acteurs qui éclairent et influencent les imaginaires sociaux figurent le monde culturel et artistique, les marques, les médias et les influenceurs. Ils sont les plus à même de pouvoir infuser à court terme des visions revitalisantes. https://lnkd.in/e8MdASEV La transition écologique nécessite une transformation culturelle portée par des récits et des imaginaires positifs qui agissent sur les représentions mentales de nous même et les représentations collectives inconscientes de ce qui fait société. L’ambition de la Fresque des Imaginaires de Nous Sommes Vivants est justement de sortir de cette crise des imaginaires en faisant émerger des imaginaires écologiques positifs, responsables et désirables.

août 2023

Au Canada, la ville de Yellowknife évacue ses 20 000 habitants. L’une d’entre eux raconte la nuit « stressante » qu’elle a vécue pour fuir les flammes qui s’approchent.

mai 2023

J’entends de plus en plus souvent parler de la nécessité de constituer de nouveaux récits afin d’imaginer et de dessiner un futur désirable. Je vous propose ici de prendre le temps de faire le point sur cette notion, pour nous promener dans un second article sur quelques chemins aussi généreux qu’inspirants.

avril 2023

Les discours littéraires apocalyptiques ignorent la violence de la situation actuelle. Ils sont souvent conformes aux idéologies du capitalisme telles que la modernisation écologique et l’économie néolibérale. Ils alimentent des approches déterministes mettant l’accent sur l’adaptation des individus et non sur la modification des systèmes. De même, les narrations catastrophiques dépolitisent des questions qui sont, par essence, politiques. Ils s’abstiennent d’identifier le véritable responsable pour évoquer des pistes ambigües et non identifiables comme le consumérisme, le matérialisme, les modes de vie, etc.

février 2023

Et si ce pouvoir de la fiction était plutôt utilisé pour changer la trajectoire funeste de nos sociétés et inventer un nouveau récit ? Et si l’art nous donnait l’envie de résister et de nous battre pour un monde plus juste et soutenable ? Pour en parler, Paloma Moritz reçoit Alain Damasio, le plus politique des auteurs de science fiction, célèbre pour la puissance de son imaginaire et ses critiques incisives de la société de contrôle 2.0. Un auteur qui a choisi de raconter des luttes enviables plutôt que de décrire un monde enviable. Son espoir quand il écrit est que son roman donne envie au lecteur de changer de sa vie et la société qui la structure.
Renouveau des coopérations territoriales, mise en mouvement collective, transformation des imaginaires... : conduire les transitions vient avec son lot de défis. D’autant plus lorsqu’il faut faire face à un modèle économique dominant porté par un discours puissant. Face à ces enjeux, la Mise en récits des projets de transitions est une méthode stratégique aux multiples bénéfices.

janvier 2023

Jusqu’à présent assez peu outillée, la mise en récits des projets de transitions a été au cœur d’une intense activité "Ressource" du Cerdd et de ses partenaires. Résultats : une publication socle, un kit d’animation pour se lancer, un webinaire inspirant... et le replay du Labo Mise en récit(s) organisé fin novembre 2022.

décembre 2022

Alors que les limites planétaires sont dépassées les unes après les autres, un récit mortifère opposé fleurit tout de même : celui de l’illimitisme, la croyance dans la toute-puissance des capacités humaines, la croyance dans un progrès sans fin... Il y a 50 ans paraissait un rapport scientifique rédigé par une équipe du MIT supervisée par le chercheur Dennis Meadows, qui évaluait pour la première fois l’impact de l’activité humaine sur notre planète. Ce rapport intitulé Les limites à la croissance, publié en 1972, était sans appel : poursuivre la croissance économique, qui va de pair avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, mène inévitablement à une impasse au cours du XXIe siècle. Pourtant l’époque Anthropocène se caractérise plutôt par une perte du sens des limites, avec l’illusion de l’infini induite par les puissances thermo-industrielles extractivistes.
Pour Anne Tézenas du Montcel, déléguée générale de la Conférence des écoles de journalisme, les médias doivent opérer une mutation profonde pour s’adapter à l’urgence climatique.

novembre 2022

Face aux récits mortifères et aux difficultés de conduire le changement vers une société durable, l’attention au narratif semble s’imposer comme une voie intéressante à plusieurs égards. Le premier réflexe est de penser « imaginaire », « prospective », « story-telling »... Or, une communauté d’acteurs·trices réunie autour du Cerdd et de la Fabrique des Transitions considère que nous pouvons aller beaucoup plus loin dans cette approche des récits.
N.Wallenhorst déplore le manque de formation scientifique des dirigeants et des citoyens, mais, lucide, il sait aussi que le changement n’advient pas seulement du savoir. Ce n’est pas parce que nous savons ce qu'il faudrait faire que nous le faisons pour autant. « Nos existences continuent d'être portées par des récits et c'est avec eux, à travers eux que se joue l'avenir politique de notre monde. Ces nouveaux récits constituent des leviers puissants : les histoires que l'on se raconte valent plus que les faits eux-mêmes ». Dans son essai, l’auteur décortique 6 récits, il tente d’en comprendre les ressorts et d’en pointer les limites. Six façons de voir le problème écologique et d'y réagir, six récits qui sont autant de façons de voir le monde :

octobre 2022

Le cadre actuel, fondé sur la poursuite d’une croissance aveugle et une notion de progrès matériel obsolète, ne permettra pas de porter l’ambition d’une véritable transition écologique.
Le choc pétrolier de 1973 avait chamboulé le marché mondial de l’énergie. Et il avait déjà fallu se serrer la ceinture, comme aujourd’hui cinquante ans plus tard, avec la crise provoquée par la guerre en Ukraine. En 1973, on ne manquait pas d’idées. Mais voilà. On a été loin de vraiment les appliquer. Une fois la crise digérée, les bonnes résolutions ont été un peu oubliées.

juillet 2022

Anne Delaballe (directrice à UGA Design Factory) et Vincent Mignerot (fondateur d'Adrastia) sont réunis pour une table ronde confrontant les récits et les réalités de la transition énergétique.
Climat, limites planétaires, perte de biodiversité… Les rapports scientifiques se multiplient pour nous pousser à agir face à l’urgence écologique, mais peinent à toucher le grand public. Pour changer d’échelle, la culture populaire a un rôle à jouer. Dans une nouvelle étude, l’Ademe et Place to B explore l’influence des films et des séries télévisées sur notre engagement. Spoiler alert : loin des dystopies, ce sont les récits alternatifs qui nous mobilisent.

mai 2022

Dans son dernier ouvrage, le physicien Guido Tonelli, qui a contribué à la découverte du boson de Higgs, relate sept moments décisifs de l’histoire de l’Univers, « faite d’aléas positifs et négatifs ».

avril 2022

À l’occasion de l’élection présidentielle, qui touche à sa fin avec la tenue du second tour ce dimanche 24 avril, Novethic s’est penché sur ces débats oubliés, ceux qui n’occupent pas le terrain médiatique mais qui sont pourtant vitaux. Zoom aujourd'hui sur la place des récits écologiques dans la campagne électorale avec Alice Canabate, enseignante et sociologue, présidente de la Fondation d’Écologie politique et autrice d’un essai intitulé "L’écologie et la narration du pire" paru en 2021.

mars 2022

"Oui la décroissance c'est la seule façon de lutter contre l'impact environnemental et les inégalités sociales, mais il faut tout dire. Dissimuler les difficultés par un récit qui enjolive la réalité, c'est la réactance et la porte ouverte à ts les obscurantismes."

février 2022

Si Damien Deville a voulu raconter ce récit, c’est pour donner un exemple inspirant de réussite face aux ravages du changement climatique, mais aussi lutter contre l’appauvrissement de nos imaginaires occidentaux.

décembre 2021

Consultant, auteur et conférencier, Arthur Keller est connu pour alerter des chocs systémiques à venir et proposer des stratégies de résilience à mettre en place pour y faire face. Entre autres thématiques, il aborde aussi régulièrement la question des récits (comme dans l’ouvrage collectif Collapsus : Changer ou disparaître ?).
Le concept d’Anthropocène est-il aussi « révolutionnaire » que certains le prétendent ? Entretien croisé avec l’historien des sciences, des techniques et de l’environnement Jean-Baptiste Fressoz et l’anthropologue Barbara Glowczewski.
Des rumeurs de lépreux empoisonneurs de puits aux accusations contre les minorités religieuses, les historiens constatent la persistance de récits accusatoires comparables.

novembre 2021

Ce récit utopique a déjà été imaginé en 1975 par l’Étasunien Ernest Callenbach. Écotopia fourmille d’idées visionnaires, aux prémices de l’informatique pour tous, avec de multiples visions de la presse, l’éducation, les rapports hommes-femmes, l’économie circulaire, les rapports avec la nature, l’amour immodéré des forêts et la technologie, l’économie plutôt libérale....
Quelles avancées majeures ont marqué les sciences du climat ? Pour un domaine aussi vaste, les réponses des chercheurs ne peuvent qu’être variées. Nous avons ainsi posé la question à des océanographes, paléoclimatologues, ou encore physiciens de l’atmosphère. Leurs contributions indépendantes sont rassemblées ici en une frise historique.
Pascoe Sabido en sait quelque chose, en tant que chercheur pour le groupement d’ONG Fossil Free Politics et le Corporate Europe Observatory il entend ce discours depuis des années et l’a vu progressivement passer de la bouche des industriels à celles des décideurs européens : " Ce que l’on nous dit partout en Europe, c’est que l’hydrogène est le nouveau sauveur. Il va décarboniser nos économies et nous pouvons continuer comme avant simplement en injectant de l’hydrogène dans tout. Mais en réalité, ce récit développé par l’industrie gazière n’est rien d’autre qu’un conte de fées. Et je suis très déçu de voir tous nos gouvernements écouter ces contes de fées au lieu de préparer la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles " se désole-t-il.
Alors que les espaces médiatiques sont saturés de discours sur les crises, et que l’anxiété envers l’avenir se développe notamment au sein de la jeunesse, dans les quelques scénarios du futur, la construction européenne peut-elle encore assurée sa place dans les imaginaires et les consciences ?

octobre 2021

(Londres) Les banques centrales doivent se préparer au changement climatique au plus vite, a prévenu le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) mardi, soulignant les effets qu’une hausse de la température aurait sur le système financier.

septembre 2021

Comment quelque chose d’aussi fragile qu’un (ou plusieurs) récits pourrait-il s’opposer à un phénomène aussi massif que le changement climatique ? Par la mutualisation des mots, des discours, des idées capables de faire bouger les lignes de notre système de représentation mentale. Tel est le projet de Narratopias, selon Daniel Kaplan et Chloé Luchs-Tassé.
Dans le cadre du cycle "Chocs et effondrements : quels imaginaires, quelles résiliences ?", conférence d’ouverture qui interrogera les ressorts symboliques très anciens qui nourrissent voire déterminent largement les modes contemporains pluriels de mobilisation de scénarios d’effondrement : que signifient ces récits ? quel a été leur rôle sociétal ? Comment ont-ils dialogué dans l’histoire, d’une religion à l’autre ?
Pour créer une société différente, il faut déjà l'imaginer...

août 2021

Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.

juillet 2021

Pourquoi le capitalisme est-il si chaotique ? demande Anna Tsing depuis les montagnes de Bornéo saccagées par l’exploitation. Aborder les connexions globales et les idéaux universalistes comme de puissantes mises en récit permet de comprendre et de résister.
Faut-il aller vers une société décroissante ? Comment la mettre en place ? La députée écologiste Delphine Batho et le docteur en économie Timothée Parrique ont échangé leurs points de vue sur la décroissance ...
Notre planète va mal. Et nous avons plutôt bien conscience de notre responsabilité en la matière. Pourtant, il nous reste difficile de passer à l'action. Plus que des données scientifiques, ce qui pourrait convaincre certains, ce sont des histoires vécues, nous expliquent aujourd'hui des chercheurs.

juin 2021

Après L’homme sans argent (Les Arènes, 2016), récit de son année passée sans rien acheter ni vendre, l’Irlandais Mark Boyle monte le curseur de plusieurs crans avec L’année sauvage, une vie sans technologie au rythme de la nature (Les Arènes, 2021), qui narre son expérience de retour à l’état de… nature. Un livre écrit au stylo (puis finalement tapé), sans autosatisfaction, sans pose héroïque et sans jugement sur les autres. Une posture très fraîche qui aide à comprendre le besoin de radicalité individuelle de celles et ceux qui n’attendent plus rien des luttes collectives.

mai 2021

Directrice du développement durable au CNES et membre de l'Université de la Pluralité, à qui l’on doit NARRATOPIAS, projet collaboratif et ouvert à tous ceux qui pensent le futur, Laurence Monnoyer-Smith nous rappelle dans cette tribune l’urgence à inventer de nouveaux de récits pour tracer des voies possibles vers les changements de paradigmes auxquels nous devons faire face.
Dans un livre Catastrophic Thinking: Extinction and the Value of Diversity (Penser la catastrophe : l’extinction et la valeur de la diversité) et dans un article The Anthropocene Is Overrated (l’anthropocène est surestimée) publié cette année dans la revue Foreign Policy, l’universitaire américain David Sepkoski, qui occupe la chaire d’histoire des sciences à l’université de l’Illinois aux États-Unis affirme que l’anthropocène est une notion surévaluée

mars 2021

En partant du diagnostic technique de la situation environnementale, nous tenterons d’explorer ses orientations politiques à la lumière des sciences sociales pour mieux comprendre les actions mises en œuvre pour y remédier et comprendre certaines de leurs limites.

février 2021

La participation citoyenne sera essentielle pour déployer une politique climatique ambitieuse.
Les citoyens n’ont pas besoin de beaucoup de messages sombres supplémentaires pour savoir qu’il est trop tard. Un récent sondage des Nations unies a indiqué que deux tiers de la population mondiale considèrent le changement climatique comme une urgence mondiale. Il est donc grand temps que les dirigeants politiques rendent également justice à ce vaste courant de préoccupations et de craintes.

janvier 2021

Dans son essai “Hors des décombres du monde”, Yannick Rumpala analyse le pouvoir de la science-fiction et des récits pour nous aider à habiter le monde. Et, peut-être, avancer vers de nouveaux possibles même quand l’horizon semble bouché.
Tout commence par une question simple : pourquoi le dérèglement climatique est-il absent de notre littérature contemporaine? La crise climatique est un nouveau type d’événement, difficile à se représenter, car incompatible avec les récits et l’imaginaire qui ont structuré notre monde. Ce phénomène constitue la réfutation de nos récits, de nos histoires et de nos mythes modernes. Ghosh nous invite donc à un remaniement en profondeur de nos cadres narratifs.

novembre 2020

nul n’ignore tout à fait le terme de « collapsologie 8 ». Sa portée médiatique aujourd’hui d’ailleurs est telle que bon nombres d’enjeux qui s’y rapportent sont passés dans l’opinion publique. Un sondage IFOP réalisé pour la Fondation Jean Jaurès en novembre 2019, révèle 9 , par exemple, que 65 % des Français indiquent être d’accord avec l’assertion selon laquelle « la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s’effondrer dans les années à venir », et 35% estiment qu’il pourrait intervenir à vingt ans. Cette théorie et tout l’imaginaire qui s’y rapporte se sont ainsi littéralement introduits dans la société, trouvant des relais de plus en plus nombreux dans les médias et sur les réseaux sociaux...

janvier 2020

décembre 2019

septembre 2019

L’illusion d’une croissance économique durable, les failles fatales de notre civilisation, les possibilités d’entrer en résistance ou de se préparer à l’effondrement, nous avons discuté de ces questions avec Arthur Keller, qui étudie les risques systémiques et les vertus du récit comme levier de mobilisation.

décembre 2018

Vincent Mignerot développe une “théorie écologique de l’esprit”, qui cherche à expliquer la singularité environnementale de l’humain. Il explique également pourquoi la transition énergétique, bien plus qu’un échec, serait une fable destructrice, tout comme l’ensemble des récits reposant sur le postulat qu’il est possible de “protéger l’environnement”. Parce qu’elles souhaitent se confronter au réel, dépasser la pensée magique, les mythes et les histoires que l’humanité se raconte, ses théories sont souvent troublantes et déstabilisantes.

juillet 2018

on peut dire qu'il y a trois grands moyens de mobiliser en masse: les catastrophes, les dictatures ou les histoires. Personnellement j'ai choisi la troisième option. Toutes les grandes organisations humaines reposent sur des récits. Aujourd'hui, le récit dominant s'appuie sur le dogme de la croissance. Il véhicule l'idée qu'il faut consommer pour être heureux et que l'argent est roi. Or cette croyance à un coût écologique et social qui pourrait conduire notre civilisation à sa perte. Nous avons besoin de renverser ce récit ultra- consumériste et technologique qui impose de travailler, d'emprunter, de consommer.

mai 2018

février 2016

Afin de lutter efficacement contre le changement climatique en temps de crise et plus généralement engager une transition socialement juste vers une société durable, démystifier l’histoire dominante et de créer un nouveau récit semble indispensable. La recherche suggère de produire un récit formulé de façon cohérente et mémorable, utilisant des métaphores capables de susciter des émotions.