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systémique
Raphaël Stevens est un chercheur belge travaillant à l'Institut Momentum à Paris. Il étudie l'effondrement sociétal et le renouveau systémique. Il est co-auteur avec Pablo Servigne de l'ouvrage fondateur « Comment tout peut s'effondrer », qui a introduit le concept de collapsologie. Il est titulaire d'un diplôme en éco-conseil et d'un master en sciences holistiques du Schumacher College. Ses travaux relient science et engagement civique par le biais de conférences, d'écrits, d'ateliers et de militantisme. Il se concentre sur la communication des risques et la promotion de réponses pertinentes face à l'effondrement écologique et à la volatilité sociopolitique.
Le conférencier Arthur Keller était à Thiers la semaine dernière. En plus d'une conférence grand public, il a fait plancher les élus et agents de la communauté de communes sur la préparation aux risques systémiques. J'ai fait la petite souris pour observer l'atelier...
Accrochez-vous à une révélation captivante : Olivier Hamant explore comment la société, gouvernée par la performance, peut être mise en question à travers des exemples saisissants tels que le blocage du canal de Suez et l'effet rebond des frigos. Sommes-nous vraiment sur la bonne voie en cherchant à performer tout le temps ?
Cette crise, je le crains, sera systémique, inéluctable et impossible à diversifier, car elle reposera sur la concomitance explosive de deux facteurs : une dette publique des États-Unis devenue probablement insoutenable et la fragilité du dollar lui-même, pilier vacillant du système financier international. Ces deux facteurs pourraient être corrigés, mais la rhétorique de Donald Trump est fondée sur une fuite en avant cherchant la croissance économique dans de futures baisses d’impôt, et donc une augmentation de la dette publique des États-Unis. Une crise financière est donc inéluctable.
Si, en Europe, les particuliers vont pouvoir continuer à bénéficier de mises à jour pendant un an au moins, les directeurs informatiques s’inquiètent des coûts financiers et écologiques de la migration vers Windows 11, que Microsoft pousse à marche forcée.
J’ai découvert avec un immense intérêt le podcast “Faire Face” de l’association Adrastia en écoutant l’interview de Yamina Saheb par Bastien Roulot il y a quelques semaines. Docteur en énergétique, ancienne analyste politique senior à l’Agence internationale de l’énergie, elle est aujourd’hui chercheuse et consultante indépendante spécialisée et a cofondé le Laboratoire Mondial des Sobriétés. Autrice principale du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique (Groupe de travail III, 2022), elle a contribué à faire entrer le concept de sobriété dans les politiques climatiques internationales.
Il est aujourd’hui l’une des voix incontournables de la pensée systémique appliquée à la soutenabilité et à la résilience dans un monde en bouleversement écologique. Arthur Keller est un expert reconnu, conférencier, enseignant, formateur, consultant et auteur. Il nous aide à appréhender de façon pragmatique les bouleversements en cours et ceux qui se profilent, ainsi que leurs implications pour nos sociétés. Dans cet épisode, nous explorons l’approche systémique, les limites du système Terre et les conséquences possibles de basculements sociétaux. Nous questionnons aussi la transformation de notre économie et la pertinence de la transition écologique face à l’ampleur des dynamiques. Bonne écoute !
L’ordre économique des États-Unis se fonde sur le marché et l’initiative individuelle, où la protection sociale est minimale et le salut recherché dans l’effort personnel. Ce capitalisme brut, mêlant étouffement et dynamisme, engendre un darwinisme social et économique féroce. Tout y est éphémère, instantané, sans cesse réinventé, tel un marché permanent où l’échec est un tremplin et la réussite un amplificateur. Ceux qui y ont vécu reconnaissent cette fragilité structurelle, loin de la robustesse apparente.
Le monde va s’effondrer, et personne ne s’y prépare. Dans cet épisode vertigineux, Yves Cochet expose avec clarté et gravité sa vision de l’avenir : un effondrement systémique mondial est non seulement inévitable, mais imminent. Loin du fantasme survivaliste, il propose une lecture historique, politique et physique de notre civilisation thermo-industrielle. Il parle décroissance, relocalisation, chute brutale des systèmes complexes, et appelle à une révolution collective et poétique. À contre-courant du techno-solutionnisme ambiant, il nous invite à faire le deuil d’un monde, pour en bâtir un autre. Un témoignage lucide et essentiel.
Donald Trump a menacé, dimanche, de bloquer la construction d’un nouveau stade à Washington si l'équipe de football américain les Commanders ne reprend pas son ancien nom, Redskins, abandonné en 2020 pour son caractère raciste. Il souhaite également que les Cleveland Guardians retrouvent leur nom d’origine, les Indians.
Nvidia, le géant de l'intelligence artificielle, devient la première entreprise de l’histoire à franchir le seuil symbolique des 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Une ascension fulgurante qui alimente les craintes d’un déséquilibre systémique, voire d’un futur krach financier, dans un marché dominé par les "Magnificent seven", ces géants de la tech hypervalorisés.
Le bilan provisoire des inondations qui se sont abattues sur le Texas ce week-end fait état de plus de 80 morts et de nombreux disparus. Si les alertes ont bien été émises, la coordination sur le terrain pour mettre à l'abri les citoyens semble avoir été défaillante. En cause, les coupes budgétaires de l'administration Trump au sein du Service météorologique national.
Cela fait bien longtemps que notre équipe n’avait plus émis d’alerte de ce niveau. Mais de nombreuses tendances de crise atteignent actuellement des points d’inflexion susceptibles de se renforcer en réaction en chaîne jusqu’à un choc systémique global à l’automne. Ce choc prendra notamment la forme d’une vaste crise des bons souverains, déclenchée par le Japon, qui accélèrera toutes les dynamiques de transformation du système monétaire et financier. Aussi émettons-nous en direction de nos lecteurs un avis d’ouragan qui sera assorti de recommandations de bon sens. Notre démonstration suivra la chronologie de l’enquête que nous avons menée.
On a posé la question à Arthur Keller et Olivier Hamant, deux penseurs reconnus de ces sujets, et tous deux professeurs d’une masterclass Sator.
Arthur Keller est spécialiste des stratégies de résilience collective. Expert reconnu des stratégies de résilience territoriale, il vient décrypter les grands défis systémiques de notre époque (écologie, énergie, économie, société) et proposer des pistes d’action concrètes. Sécurité Globale des Territoires
Pour s’attaquer vraiment aux racines de la guerre en Ukraine, la Russie doit commencer par reconnaître et combattre la corruption systémique, qui représente une menace pour les Russes comme pour le reste du monde, estime le spécialiste américain en affaires publiques et internationales Matthew H. Murray, dans une tribune au « Monde ».
Dans une tribune au « Monde », l’universitaire déplore qu’en dépit de diagnostics fermement établis, le monde qu’on appelait autrefois « moderne » ne se réforme pas, mais intensifie encore les travers qui ont mené à l’actuelle crise « socio-écologique ».
J’ai l’habitude de voir les écologistes et les futurologues parler des limites de la croissance (« The Limits to Growth »). Je suis moins habitué à voir des spécialistes de l’investissement mentionner des recherches liées aux limites de la croissance. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Joachim Klement dans sa lettre d’information quotidienne. Bien entendu, quiconque écrit sur les limites de la croissance doit d’abord procéder à toutes les vérifications d’usage. En effet, la combinaison des mots « limites » et « croissance » dans le titre a suscité un grand nombre de réactions critiques, allant de la déformation pure et simple de l’ouvrage à l’incompréhension du modèle de dynamique des systèmes qui le sous-tend.
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently.
Thomas Legrand vous propose une émission particulière consacrée au systémisme ou plutôt la systémique qui est une manière d’expliquer tout type de phénomène en le considérant comme un ensemble d’interactions dans une approche globale, macroscopique, holistique ou synthétique. Avec Arthur Keller, spécialiste des risques systémiques et des stratégies de résilience collective et professeur à Centrale Supélec
Alors que les ressources se raréfient et que le monde s’automatise toujours plus, l’ingénieur pionnier des low-tech Philippe Bihouix prône dans cet entretien une « sobriété systémique » organisée par l’État.
Alors que les ressources se raréfient et que le monde s’automatise toujours plus, l’ingénieur pionnier des low-tech Philippe Bihouix prône dans cet entretien une « sobriété systémique » organisée par l’État.
Alors que les ressources se raréfient et que le monde s’automatise toujours plus, l’ingénieur pionnier des low-tech Philippe Bihouix prône dans cet entretien une « sobriété systémique » organisée par l’État.
Le rapport 2025 sur les états de fragilité se penche sur un monde marqué par des rapports de force en pleine recomposition : c’est dans les 61 contextes présentant un degré élevé ou extrême de fragilité que les effets les plus dramatiques des crises, des conflits et de l’instabilité trouvent leur point de convergence. La fragilité multidimensionnelle est en effet au cœur d’évolutions géopolitiques qui mettent à mal des décennies d’équilibre des forces à l’échelle mondiale ; tant les défis que les possibilités qu’elle apporte appellent une réflexion approfondie et une adaptation rapide de l’ensemble des sphères de l’action humanitaire, du développement et de la paix.
L’air, l’eau et le territoire pourraient être plus propres; le climat pourrait être plus stable; les espaces verts pourraient être plus nombreux; nous pourrions jouir de meilleurs emplois et de conditions de travail plus favorables, d’une plus grande équité, d’une meilleure santé et d’un bien-être amélioré. Tout cela est possible si nous cessons de nous faire berner par l’idée que nous devons privilégier le profit au détriment de la planète.
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
Face aux crises existentielles : anthroposphère, la grande accélération, points de bascule et limites planétaires, descente énergétique, la transition n'est pas une solution, l’espoir de la systémique, les plans d'Arthur Keller.
La fin de la pensée critique et l’effondrement de la civilisation. À une époque où la logique et l’esprit critique sont plus importants que jamais, la société évolue dans la direction opposée – vers la désinformation, le mysticisme et les régimes autoritaires. Le monde est plongé dans un état permanent de polycrise : instabilité économique, effondrement écologique, tensions géopolitiques et fracture sociétale. Au lieu d’affronter ces crises avec logique et des solutions fondées sur des preuves, de vastes pans de la population se replient sur la superstition et l’autoritarisme.
En Chine, en Hongrie et désormais outre-Atlantique avec la réélection de Trump : le national-capitalisme autoritaire est un type de gouvernance qui monte en puissance dans le monde.