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La COP27 a commencé à Charm el-Cheikh. Bien que la guerre en Ukraine et les élections américaines de mi-mandat aient détourné notre attention immédiate de la lutte contre le réchauffement climatique, cela reste une préoccupation centrale de notre époque. Les rapports indiquent que non seulement nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs en matière de changement climatique, mais nous sommes également en deçà des objectifs par une large marge. Pire encore, les puissantes émissions de gaz à effet de serre de méthane ont augmenté beaucoup plus rapidement, posant autant de menace au changement climatique que le dioxyde de carbone. Même si le méthane dure moins longtemps dans l’atmosphère, sur une période de 100 ans, c’est un gaz à effet de serre plus puissant que le dioxyde de carbone.
Responsabilité sociale - Que dire de la COP27 (Climat) qui a s’est tenue en novembre en Egypte ? Remarque préliminaire : évaluer l’impact que peut avoir une COP ne peut sérieusement se faire qu’avec un recul de plusieurs années. Par exemple, la COP15 en 2009 à Copenhague, qualifiée d’échec par la majorité des commentateurs, a en fait ouvert la voie à la COP21 de 2015, reconnue quasi-unanimement comme un succès historique, même si, 6 ans après la ratification de l’Accord de Paris, les impacts concrets se font attendre et restent bien moindres que ce qu’a accompli le Covid-19 par exemple.
Alors que la COP27 sur le climat vient de s'achever, c'est un autre sommet qui va débuter dans quelques jours, la COP15 sur la biodiversité, du 7 au 19 décembre à Montréal, au Canada. L'enjeu est là aussi très important puisqu'il s'agit d'adopter de nouveaux objectifs mondiaux pour lutter contre la perte de biodiversité. Mais aucun élan politique n'a été envoyé d'une COP à l'autre et les observateurs craignent un échec.
La COP27 s’est conclue sur la création d’un fond de pertes et dommages pour les pays victimes du réchauffement climatique. Les parties gardent l’objectif de limiter le réchauffement de 1.5°C. Les émissions de carbone devaient être progressivement ralenties, atteindre un maximum en 2025 puis diminuer. Malheureusement, la date butoir de 2025 et le rythme de réduction prévu ont disparu cette année. Or si nous ne limitons pas les émissions au rythme voulu, si nous en rajoutons plus que prévu chaque année, l’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère sera plus importante et les températures dépasseront probablement les 1.5°C.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur, professeur à l'École des Mines, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4 et président du think tank The Shift Project, est l'invité du Grand entretien de France Inter ce jeudi.
La COP27 et son bilan mitigé laissent à penser qu'on n'en fait toujours pas suffisamment en matière de lutte contre les changements climatiques. C'est l'avis de l'activiste française Camille Etienne qui dit comprendre, sans la défendre totalement, la radicalisation de certains militants.
Tenue dans un Etat policier qui a tout fait pour isoler la COP de la réalité du pays, la 27e du nom entrera dans l’histoire comme une gigantesque farce. Non seulement les lobbyistes des énergies fossiles s’y sont infiltrés par centaines, mais c’est bien la première COP où la volonté de réduire les émissions mortifères de CO2, à la durée de vie dans l’atmosphère d’un siècle, reculait.
Plus gros émetteur mondial de CO2, le pays ne financera probablement pas le fonds pertes et dommages acté durant la COP27, selon l’économiste Jean-Joseph Boillot. Ce fonds doit aider les pays plus vulnérables au réchauffement climatique.
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
L’accord signé à Charm El-Chekh sur l’aide aux pays pauvres victimes du changement climatique est bienvenu, mais aucun progrès n’a été fait sur les seuils d’émissions de CO2 ou l’abandon progressif des énergies fossiles, déplorent les experts.