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Israël Palestine
2025
L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, a annoncé le Premier ministre Anthony Albanese lundi, emboîtant le pas à d'autres pays tels que la France et le Canada.
Le chef du gouvernement, Anthony Albanese, explique avoir pris cette décision après avoir reçu des garanties de la part de l’Autorité palestinienne. Une reconnaissance qui survient dans la lignée d’un élan international débuté fin juillet.
Emmanuel Macron a réitéré lundi sa proposition d'une "mission de stabilisation sous mandat de l'ONU" pour sécuriser la Bande de Gaza, dénonçant "un désastre annoncé" et "une fuite en avant dans la guerre permanente" après l'annonce d'un plan israélien de conquête de la ville de Gaza.
La frappe israélienne du dimanche 10 août qui visait délibérément le journaliste palestinien Anas al-Sharif a été vivement condamnée par l’ONU et Reporters sans frontières. Israël assure que l’employé d’Al Jazeera était un «terroriste» du Hamas, ce que réfutent les associations de défense de la presse.
Au lendemain de l’annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, environ 100 000 personnes sont descendues dans la rue pour exiger la fin du conflit et la libération des otages.
Il n’y a aucun précédent aux sanctions prises par les Etats-Unis à l’encontre de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.
Des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté ce samedi dans les rues de Tel-Aviv, pour demander la fin de la guerre dans la bande Gaza et dénoncer le plan d'Israël pour la conquête de la ville de Gaza.
Dans le processus de reconnaissance de l'État palestinien, c'est à nouveau la logique du "deux poids, deux mesures" qui prévaut.
La décision du premier ministre israélien de passer outre l’opposition de la haute hiérarchie militaire, qui l’a mis en garde contre les lourdes conséquences d’une occupation, marque une grave rupture.
Les recteurs et rectrices des dix universités belges appellent samedi, dans une déclaration commune, le gouvernement fédéral à agir face à "la violence et à la déshumanisation" en cours dans les territoires palestiniens occupés. "Nous ne pouvons rester silencieux face aux conditions inhumaines et à la grave crise humanitaire à Gaza", affirment-ils, alors que le conflit a engendré plus de 60.000 morts palestiniens.
La Belgique participera à la "Global Sumud Flotilla", une initiative internationale visant à acheminer de l'aide humanitaire vers Gaza, a annoncé samedi le mouvement Global Movement to Gaza.
« Nous devons faire tout ce qui est humainement possible » pour que cesse « la barbarie » en cours, implore l’auteur dans une tribune au « Monde ». Il en appelle à l’union de tous, « politiques et artistes, progressistes et conservateurs, religieux et laïcs, Israéliens, Européens et Américains ».
La Belgique participera à la "Global Sumud Flotilla", une initiative internationale visant à acheminer de l'aide humanitaire vers Gaza, a annoncé samedi le mouvement Global Movement to Gaza. Cette action, coordonnée par la Freedom Flotilla Coalition et plusieurs organisations partenaires, prévoit le départ de dizaines de bateaux issus de plus de 40 pays le 31 août, dans l'objectif déclaré de "briser le siège de Gaza".
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a obtenu l'aval du cabinet de sécurité pour son plan visant à "vaincre le Hamas". L'armée israélienne se prépare donc à "prendre le contrôle de la ville de Gaza".
Le cabinet de sécurité israélien a validé, dans la nuit de jeudi à vendredi, un plan présenté par Benjamin Netanyahu visant à "vaincre" le Hamas et à "prendre le contrôle" de la ville de Gaza, ravagée par la guerre et confrontée à une grave crise humanitaire.
Dix-neuf spécialistes du droit international et de philosophie juridique soulignent, dans un courrier adressé au premier ministre de l’Etat hébreu, que le droit de recourir à la force en état de légitime défense n’« est pas illimité ».
Israël : les premières réactions internationales dénoncent le plan "de contrôle" de la ville de Gaza
- France24,
Après l'approbation par le cabinet de sécurité israélien dans la nuit de jeudi à vendredi d'un plan visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, les premières réactions internationales dénoncent à l'unanimité cette décision. Le Hamas a prévenu qu'elle signifie le "sacrifice" des otages.
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra samedi à 19h00 GMT (21h00 HB) une réunion d'urgence sur Gaza, après l'annonce du plan israélien pour le contrôle de la ville, ont indiqué vendredi à l'AFP plusieurs sources diplomatiques.
Plusieurs milliers d’hommes ont manifesté, jeudi, répondant à l’appel de rabbins de cette mouvance qui prônent la désobéissance religieuse et rejettent la mobilisation militaire. La coalition du premier ministre est fragilisée.
Crimes de guerre, crimes contre l’humanité, intention génocidaire : «Libération» publie un appel signé par plus de 150 professeurs francophones de droit international qui s’unissent autour huit constats juridiques sur la situation au Proche-Orient.
La pénurie alimentaire extrême et la faim poussent des habitants de l’enclave à se livrer au pillage de l’aide humanitaire, largement insuffisante, et dont les trois-quarts sont détournés par des milices et revendus au marché noir.
Israël fait face à une émigration accrue depuis "l'après 7-Octobre", et les départs n'ont pas été compensés par les entrées sur le territoire en 2024. Les Israéliens qui choisissent de partir ont tendance à être plus diplômés que la moyenne nationale. Enlisé dans la guerre, l'État hébreu est-il menacé par une fuite de "ses cerveaux" ?
Une maladie se propage rapidement dans la bande de Gaza, provoquant en quelques heures une paralysie des muscles respiratoires, alerte mercredi la docteure et chercheuse néerlandaise Lotta Plomp, de l’Erasmus MC.
L'armée israélienne devra "exécuter" les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, au moment où des dissensions s'expriment dans ses rangs face à la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien.
Les agences de l’ONU et les ONG ont appelé mercredi les autorités israéliennes à abroger une réglementation menaçant à terme toutes leurs activités humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, indique un communiqué.
Après l’élan diplomatique suscité par l’annonce de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France, les deux historiens demandent à Emmanuel Macron, dans une tribune au « Monde », de faire pression sur le gouvernement Nétanyahou pour faire cesser la famine à Gaza et obtenir la libération de tous les otages.
Près de 600 anciens responsables de l'appareil sécuritaire en Israël ont appelé, lundi, le président américain Donald Trump à faire pression sur Benjamin Netanyahu pour mettre fin à la guerre à Gaza. "Traquer les derniers hauts responsables du Hamas peut être fait plus tard", mais les "otages ne peuvent pas attendre", insistent-ils.
Des hauts responsables, parmi lesquels plusieurs ex-patrons du Mossad et du Shin Bet, ont appelé le président américain à faire pression sur Benyamin Nétanyahou en vue d’un accord.
Près de 600 anciens responsables de l'appareil sécuritaire en Israël, parmi lesquels plusieurs ex-patrons du Mossad et du Shin Bet, ont appelé le président américain Donald Trump à faire pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour mettre fin à la guerre à Gaza.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déposé lundi un plan pour occuper toute la bande de Gaza, rapportent lundi les médias israéliens.
Le militant de la gauche pacifiste israélienne assure par ailleurs rester « désespérément fidèle » à l’idée d’une solution à deux Etats, la Palestine et Israël, dans une interview pour « La Repubblica ».
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a prévenu ce samedi 2 août 2025 qu'il ne déposera pas les armes à moins qu'un État de Palestine indépendant soit officiellement établi. "La résistance et ses armes sont un droit légal tant que l'occupation (israélienne) se poursuit", a-t-il indiqué par voie de communiqué, précisant qu'il demandait en premier lieu "la création d'un État palestinien souverain et indépendant avec Jérusalem comme capitale".
De nouveaux raids aériens et bombardements israéliens ont fait au moins 32 morts selon la Défense civile à Gaza. L'agence palestinienne Wafa évoque pour sa part 35 morts et le média Al Jazeera établit un bilan de 57 décès. La plupart seraient majoritairement des personnes frappées alors qu'elles attendaient de l'aide alimentaire dans une enclave menacée par la famine.
Après 22 mois de guerre, le peu de nourriture qui entre à Gaza est aussitôt pris d'assaut par des foules affamées risquant leur vie sous les tirs, pillé par des gangs criminels ou encore détourné dans le plus grand chaos, sans atteindre ceux qui en ont le plus besoin.
Dans le sillage d’Emmanuel Macron, le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal ont pris un engagement similaire, aggravant l’isolement du gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou.
En tant que fille d'un survivant d'Auschwitz, je ne peux pas garder le silence devant ce que mon pays inflige aux Palestiniens de Gaza. Le serment du "plus jamais" ne peut conserver sa dignité que s'il englobe chaque vie humaine, sans distinction. La souffrance du peuple israélien après le 7 octobre ne peut justifier l'effacement d'un autre peuple.
Un collectif d’intellectuels appelle, dans une tribune au « Monde », à la libération du leader palestinien, membre du Fatah emprisonné depuis 2002, qui défend une résolution politique au conflit entre Israël et la Palestine.
Le gouvernement allemand a estimé, samedi, que les "premiers progrès limités" dans l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza restaient "très insuffisants". La veille, l’armée allemande avait commencé, à l’instar d’autres pays cette semaine, à larguer des vivres au-dessus du territoire palestinien.
Face au jusqu’au-boutisme israélien, la volonté de la France a le mérite de réintroduire de la politique alors que l’absence de toute perspective sert les extrêmes depuis des années. Mais rien ne garantit que le frémissement constaté porte ses fruits.
Pressions, menaces, sanctions : les Etats-Unis, leur allié israélien et quelques pays européens ont multiplié, depuis le printemps 2024, les manœuvres visant à empêcher l’inculpation de Benyamin Nétanyahou par la CPI.
Writer says for many years he has refused to use word but now must ‘with immense pain and with a broken heart’
L’ancien Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité exhorte l’Union européenne et ses Etats membres à agir dès à présent pour faire cesser « ce génocide et ces violations du droit international ».
Lisbonne annonce ce jeudi 31 juillet que le Président et le Parlement seront consultés sur la question, emboîtant ainsi le pas de Paris, Londres et Ottawa.
La reconnaissance devrait intervenir en septembre à l’Assemblée générale de l’ONU, aux côtés de la France et du Royaume-Uni. Un changement de politique condamné vigoureusement par Israël.
La France a appelé jeudi à la cessation des activités de la Fondation humanitaire de Gaza, chargée ces dernières semaines de la distribution de l'aide alimentaire dans l'enclave palestinienne. Celle-ci est au centre de critiques après la mort de plus d'un millier de Palestiniens à proximité de ses sites de distribution, selon l'Onu.
La France et 14 nations occidentales ont lancé un "appel collectif" aux autres pays du monde à exprimer leur volonté de reconnaître un État de Palestine, a indiqué, mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Un appel lancé à l'issue d'une conférence ministérielle à l'ONU pour une solution à deux États pour sortir du conflit israélo-palestinien.
La Gaza Humanitarian Foundation (GHF), l'organisation chargée ces dernières semaines de la distribution de l'aide alimentaire dans l'enclave palestinienne, est au centre de critiques après la mort de plus de 760 Palestiniens à proximité de ses sites de distribution. Pour la première fois, un ancien employé de la GHF prend la parole publiquement, accusant son ancien employeur de participer à des "crimes de guerre".
Mardi 29 juillet, le premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé que le Royaume-Uni reconnaîtrait l’Etat de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU, en septembre. D’autres Etats comme le Canada, l’Australie et le Portugal pourraient suivre. Une « dynamique » dont Paris se félicite.
Tsahal pourrait faire face à une épidémie de taille dans ses rangs. La guerre marque de manière irréversible des milliers de soldats israéliens.
Le chatbot Grok, l'IA d'Elon Musk, est utilisé par des internautes pour authentifier des photographies documentant la famine à Gaza. Mais l'Intelligence artificielle, intégrée à la plateforme X du milliardaire, fait des erreurs qui deviennent alors des prétextes pour nier l'existence de la catastrophe humanitaire.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que le Royaume-Uni reconnaîtra en septembre l’État de la Palestine… à moins que le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la "situation épouvantable" dans la bande de Gaza et réponde à d’autres conditions. Israël a directement rejeté l'annonce britannique.
Les deux organisations israéliennes, qui ont publié lundi 28 juillet un communiqué corroborant les accusations génocidaires visant le pouvoir israélien, critiquent les actions de leur pays en territoire occupé depuis plusieurs décennies.
La crise humanitaire y « a atteint un tournant alarmant et mortel », souligne ce rapport, fruit du travail d’organisations non gouvernementales, d’institutions régionales et d’agences de l’ONU spécialisées.
C'est ce qu'a annoncé mardi le Premier ministre britannique.
Poussée par la France et l’Arabie saoudite, l’ONU se penche à partir de lundi sur l’avenir menacé de la solution à deux Etats, israélien et palestinien, au moment où la pression internationale sur Israël s’intensifie pour mettre un terme à la guerre à Gaza.
La conférence convoquée lundi par l'Assemblée générale des Nations unies et coprésidée par la France et l'Arabie saoudite espère enclencher une dynamique pour la reconnaissance de l'État de Palestine. Cette réunion intervient alors que "la perspective de l'existence" d'un tel État "n'a jamais été aussi menacée", selon le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.
L’Organisation mondiale de la santé fait état d’« un pic de décès en juillet » liés à la malnutrition. Cette crise « reste entièrement évitable », affirme l’organisme onusien, alors que les largages d’aide ont repris hier sur l’enclave palestinienne. Israël a mis en place une pause quotidienne des combats dans certains secteurs.
B’Tselem et Physicians for Human Rights sont deux organisations phares de la société civile israélienne, à la pointe de la défense des droits humains. Elles publient conjointement, lundi 28 juillet, deux rapports qui concluent que l’armée poursuit à Gaza une politique intentionnelle de destruction de la société palestinienne.
Le président américain Donald Trump a annoncé lundi que les États-Unis allaient mettre en place des "centres alimentaires" à Gaza, ajoutant qu'il y avait des signes d'une "réelle famine" dans le territoire palestinien.
A travers une carte et des images satellites, « le Monde » montre le quotidien des 2,1 millions de Gazaouis, réduits à vivre dans les trois zones, fragmentées, de l’enclave qui ne sont pas soumises aux ordres d’évacuation ou à la présence militaire israélienne.
Le Hamas "doit abandonner le contrôle" de la bande de Gaza et rendre les armes, a plaidé lundi le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
S’alarmant des niveaux de malnutrition dans l’enclave, Berlin, fidèle soutien d’Israël dans sa lutte contre le Hamas, s’est entendu avec la Jordanie pour acheminer denrées alimentaires et fournitures médicales sur place
Des soldats israéliens sont montés samedi à bord du Handala, un bateau exploité par le mouvement propalestinien "Flottille pour la liberté" qui se dirigeait vers Gaza, pour en prendre le contrôle selon une retransmission en direct diffusée par le groupe.
L’Etat hébreu fait ces annonces ce dimanche 27 juillet au matin, après des semaines de tensions internationales autour du sort des habitants de l’enclave palestinienne, sans nourriture ni médicaments depuis des semaines.
L’armée israélienne vient d’annoncer une « pause tactique » dans ses opérations militaires tous les jours de 10 heures à 20 heures. Trois zones sont concernées par ces pauses : Al-Mawassi, Deir Al-Balah et la ville de Gaza.
Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine en septembre - comme 148 pays de l’ONU avant lui - «Libération» retrace la chronologie des évènements.
Réagissant à l'alerte lancée par l'ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée dans la bande de Gaza, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont appelé le gouvernement israélien à mettre fin à "la catastrophe humanitaire" dans le territoire palestinien et à "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide".
Plus de 40 ex-diplomates de l’UE, indignés par le massacre d’Israéliens du 7 Octobre et les crimes atroces contre le peuple palestinien, appellent à des mesures contre les actions illégales menées par Israël, à Gaza et en Cisjordanie.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir que la France allait reconnaître l'État de Palestine en septembre. Une décision décriée par Israël comme une "récompense de la terreur" et "fermement" rejetée par les États-Unis.
Spécialiste du Moyen-Orient, Hugh Lovatt estime que l’annonce d’Emmanuel Macron pourrait entraîner d’autres capitales européennes à reconnaître l’Etat palestinien, même si le geste du président français intervient bien tardivement.
Le chemin vers la reconnaissance d’un Etat palestinien est encore long et il reste de nombreux obstacles mais quelle est l’alternative ?
Le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, fera une proposition au gouvernement en septembre sur la reconnaissance de la Palestine, avant l'assemblée générale des Nations Unies, a-t-il annoncé vendredi sur X.
Ajoutant à la violence la famine et la soif, le siège hors d’âge dans lequel Israël enferme l’enclave palestinienne commande des réactions à la hauteur du carnage en cours, c’est-à-dire des sanctions – politiques, diplomatiques, économiques ou culturelles.
Depuis que l’armée israélienne a placé l’enclave sous blocus humanitaire, début mars, une centaine d’habitants sont morts de faim. Ce bilan risque de s’aggraver très vite, alors que 600 000 personnes souffrent de malnutrition.
Malgré les pressions israéliennes, Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York. France 24 retrace l’histoire qui a empêché cet État de voir le jour.
Personne ne sait quand le calvaire des Palestiniens de la bande de Gaza prendra fin. Ce que l'on sait par contre, c'est que le désastre humanitaire continue de s'étendre et de se décliner en conséquences de plus en plus délétères pour les Gazaouis, tant sur le plan alimentaire que sanitaire.
L’arme de la faim est utilisée par la coalition de Benyamin Nétanyahou pour inciter les Palestiniens à partir. Elle veut les masser dans une « ville humanitaire », dans le sud de l’enclave, en prélude à leur possible transfert vers des pays étrangers.
A Gaza, les journalistes présents sur place sont en proie à une famine qui ne cesse de s’accroître. Ils craignent pour leur vie. L’AFP a recueilli leurs témoignages, que Libération publie.
Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International, Oxfam International… Les organisations humanitaires s’alarment ce mercredi 23 juillet du péril encouru par les habitants de l’enclave palestinienne.
Des hameaux de la vallée du Jourdain, où des familles d’éleveurs résident depuis des décennies, se vident l’un après l’autre sous la violence des colons radicalisés, avec le soutien quasi officiel du gouvernement Nétanyahou.
Les bombardements et la pénurie de carburant ont mis hors service une grande partie du réseau hydraulique de l’enclave. Remplir un simple jerrycan d’eau potable est devenu un parcours du combattant. L’armée israélienne interdit même aux Palestiniens d’accéder à la mer, sous peine de représailles.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé mercredi qu’une "grande proportion" de la population à Gaza mourrait de faim.
Plus de 70 députés israéliens ont voté mercredi un appel au gouvernement à annexer la Cisjordanie occupée, afin de "retirer de l’ordre du jour tout projet d’État palestinien". Adopté par 71 voix contre 13, le texte n’a pas valeur de loi mais veut affirmer "le droit naturel, historique et légal" d’Israël sur ce territoire palestinien.
Adopté ce mercredi 23 juillet par 71 voix contre 13, le texte de la Knesset, qui n’a pas valeur de loi, entend «retirer de l’ordre du jour tout projet d’Etat palestinien».
Des dirigeants de l’extrême droite israélienne ont tenu mardi une réunion publique au Parlement à Jérusalem pour discuter d’un plan visant à transformer en "riviera" la bande de Gaza, à l’heure où les habitants de ce territoire sont confrontés à la famine.
Dans un communiqué paru lundi 21 juillet, la rédaction rappelle travailler avec dix personnes dans le territoire palestinien, toutes menacées par la famine, les tirs ou les maladies.
Le collectif Droit pour Gaza en compagnie de victimes palestiniennes et d’autres associations intente une action en justice contre l’Etat belge pour "inaction face au génocide et aux crimes de guerres commis par Israël". L’objectif ? Contraindre la Belgique à agir en vertu de ses obligations internationales. Avec quelles réelles chances d’aboutir ?
Le document s’inquiète du manque de financement de l’agence chargée des réfugiés palestiniens et des obstacles à son fonctionnement posés par Israël. Le rapport suggère, parmi plusieurs scénarios, de resserrer son mandat sur la protection des droits des réfugiés, en confiant aux pays hôtes les services que l’agence assumait jusque-là.
Les documents attestant du statut de réfugiés de centaines de milliers de Palestiniens ont été sortis de l’enclave dans les premiers mois de la guerre, sous les bombardements israéliens, et mis à l’abri en Jordanie. « Le Monde » retrace en exclusivité le déroulement de cette opération jusqu’ici tenue secrète.
Mardi 22 juillet, l’Organisation des Nations Unies a imputé à Israël plus de 1 000 décès depuis fin mai dans la bande de Gaza d’individus qui cherchaient à se procurer de la nourriture.
"La guerre à Gaza doit cesser immédiatement", écrivent les signataires.
"La résidence du personnel de l'OMS à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, a été attaquée trois fois aujourd'hui".
Israël a rejeté l’appel émis par 25 pays, dont la Belgique, à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza. L’État hébreu considère que la déclaration "ne correspond pas à la réalité et envoie un message erroné au Hamas", a publié le ministère israélien des Affaires étrangères sur la plateforme X.
L’armée israélienne étend ses opérations dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza. C’est ce qui ressort d’une déclaration du porte-parole de l’armée, qui a appelé les habitants à quitter la zone dans un message en arabe posté sur X dimanche. L’armée annonce une opération contre les combattants du Hamas dans un secteur du territoire palestinien "où elle n’avait encore jamais opéré".
Le pape Léon XIV a appelé dimanche à mettre fin à la "barbarie" de la guerre à Gaza et à "l'usage aveugle de la force", quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique.
Des vidéos tournées par des Gazaouis et des images satellite montrent comment les distributions alimentaires de la controversée Gaza Humanitarian Foundation (GHF) continuent de se transformer en piège pour la population.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a fait état mercredi d'un bilan de 20 morts à un point d'aide dans le territoire palestinien, accusant des individus armés d'avoir provoqué "une bousculade". Cette version des faits est contestée par des sources palestiniennes, qui évoquent des tirs israéliens.
Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une "ville humanitaire" provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien.
Près de 800 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 27 mai alors qu’elles tentaient d’obtenir de l’aide, dont la grande majorité près des sites de la fondation GHF soutenue par les États-Unis et Israël, a indiqué vendredi l’ONU (Organisation des Nations Unies).
Bien que l’agence américaine USAID ait fourni plus de 2,1 milliards de dollars d’aide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, elle a été dissoute le 1er juillet dernier. Cette dissolution inquiète les acteurs humanitaires, qui redoutent les conséquences pour la population gazaouie, déjà confrontée à une famine grave en raison du blocus humanitaire, qui empêche l’acheminement de l’aide sans l’autorisation des autorités israéliennes.
Selon la défense civile palestinienne, une frappe de drone sur un camp de déplacés près de Khan Younès, dans le sud de l’enclave, a notamment fait neuf morts mardi. Les négociations indirectes pour un cessez-le-feu ont repris mardi matin à Doha.
Des partisans des « jeunes des collines », une excroissance radicale du mouvement des colons, responsable d’exactions quotidiennes contre les villages palestiniens, ont vandalisé une base militaire à la fin du mois de juin.
Dans les camps de réfugiés de Tulkarem, plus de six mois d'une offensive militaire israélienne, présentée comme une chasse aux groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont bouleversé le paysage urbain.
Yasser Abou Shebab, chef d’une milice accusée de piller des camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a affirmé dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer. Le chef d’un groupe armé palestinien opposé au Hamas a reconnu, dimanche 6 juillet, dans un entretien diffusé par une radio israélienne, qu’il coopère avec l’armée israélienne pour mener des actions dans le sud de la bande de Gaza.
Des centaines de Gazaouis ont été tués sur des sites de distribution alimentaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entité privée financée par les États-Unis et Israël, et accusée par plusieurs ONG de ne pas avoir l’expertise nécessaire pour distribuer l’aide dans le respect du droit international. Une enquête de France 24 révèle que ce dispositif controversé est géré par des anciens militaires, des ex-officiers du renseignement et des chrétiens évangéliques.
L’organisation a commencé à fournir de l’aide humanitaire le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël. Mais les distributions ont rapidement donné lieu à des scènes de chaos causées par des tirs meurtriers de la part de l’armée israélienne.
La rapporteuse spéciale des Nations unies (ONU) sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, appelle jeudi les pays à couper leurs relations commerciales avec Israël. Elle avance que l’État hébreu est responsable d’un "des génocides les plus cruels" de l’histoire moderne et appelle à un embargo sur les armes.
Le bombardement lancé par l’armée israélienne, qui dit avoir visé des terroristes liés au Hamas, a tué de nombreux civils dans un café réputé de l’enclave palestinienne.
Une enquête du quotidien Haaretz confirme les faits rapportés par les ONG encore présentes dans l'enclave. Des civils palestiniens perdent quotidiennement la vie en tentant de se rendre au centre de distribution d'aide alimentaire mis en place par les autorités israéliennes avec le soutien des États-Unis.
Outre la situation à Gaza, l'interruption du conflit israélo-iranien remet la Cisjordanie à l'avant-plan de l'actualité, alors que l'armée israélienne a tué quatre Palestiniens en une semaine près de Ramallah.
Un médecin américain, entré récemment dans le territoire palestinien, s’est vu confisquer par la sécurité israélienne les boites de lait en poudre qu’il avait mises dans ses bagages. Ce produit manque terriblement à Gaza où une cinquantaine d’enfants sont morts de faim depuis le mois de mars.
Cisjordanie : nouvelles attaques de colons israéliens contre des soldats, un site militaire incendié
- Afp,
Plusieurs dizaines d’Israéliens se sont rassemblés dans la nuit devant une base militaire en Cisjordanie occupée, où certains d’entre eux ont attaqué les forces de sécurité et vandalisé des véhicules et une installation militaire, a annoncé lundi l’armée.
L’organisation est vivement critiquée en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité et pour le manque de sécurité lors des distributions de vivres.
Alors que les regards étaient braqués sur le conflit entre l’Etat hébreu et la République islamique, les extrémistes juifs ont multiplié les attaques contre les villages palestiniens. Mercredi, à Kafr Malik, l’armée israélienne a tué trois civils après « des jets de pierres ».
Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne a publié un document identifiant, avec nom, âge et numéro de carte d’identité, les 55 202 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023. Un bilan non exhaustif, puisqu’il ne comprend pas les disparus, estimés à environ 12 000.
Dans un article publié par le quotidien «Haaretz», ce vendredi 27 juin, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules de Gazaouis rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger.
Alors que les pourparlers semblent s’améliorer et que la pression monte au sein même d’Israël, le bilan des bombardements à Gaza qui dépasse désormais les 56 000 morts nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a plus un instant à perdre.
Pour la spécialiste du droit international Monique Chemillier-Gendreau, la solution à deux États ne peut être le résultat d’une négociation, mais doit être imposée à Israël, notamment par des sanctions.
Reprenant les réflexions de Victor Klemperer sur la façon dont le nazisme s’est d’abord emparé du langage, l’essayiste Marc Weitzmann s’interroge sur les mots employés pour décrire le «monstrueux cauchemar» des Gazaouis.
Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision de l’armée israélienne.
Enregistrée à Genève mais pilotée par d’anciens militaires et paramilitaires américains, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) fait l’objet d’une enquête en Suisse, en raison de ses liens avec des sociétés de sécurité privées et d’irrégularités juridiques.
Le président américain mobilise des fondamentalistes chrétiens, idéologiquement proches des suprémacistes israéliens, en soutien à la campagne multiforme de destruction de Gaza, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Les distributions, confiées depuis la fin mai à la très controversée Gaza Humanitarian Foundation, ont basculé dans le chaos. Enquête sur une catastrophe logistique et humanitaire.
L'Assemblée générale de l'ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens retenus par le Hamas. Le texte adopté met aussi en cause Israël, réclamant à tous les États de "prendre individuellement et collectivement toutes les mesures nécessaires" pour "garantir qu'Israël s'acquitte de ses obligations" en matière de droit international.
Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères, Nasser Al-Qudwa, défendent leur vision d'une solution à deux États au Proche-Orient, malgré la guerre dévastatrice à Gaza et les violences en Cisjordanie. Ehud Olmert accuse Israël de mener "une guerre qui n'a plus de légitimité" depuis la reprise des opérations le 18 mars dernier, tandis que Nasser Al-Qudwa – neveu du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat – appelle à une pression internationale accrue.
Un rapport publié vendredi 6 juin 2025 par l’International Crisis Group (ICG), une organisation indépendante qui œuvre pour la prévention des guerres, dénonce "l’expérimentation de la famine à Gaza", comme l’indique son titre : "Gaza : The Starvation Experiment".
Face à la politique criminelle menée à Gaza par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, il est impossible de se taire et de ne pas soulever la question de la proportionnalité de la réponse au pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre 2023, explique la théologienne Anne-Marie Pelletier dans une tribune au « Monde ».
Deux partis représentant les juifs ultra-orthodoxes s'opposent à une mesure du gouvernement Netanyahu visant à incorporer plus de religieux dans les rangs de armée. Ceux-ci ont longtemps bénéficié d'une exemption de service militaire. Il soutiendront mercredi un projet de loi visant à dissoudre le Parlement. Même s'il était adopté, trois autres votes seraient nécessaires pour provoquer de nouvelles élections.
Le président américain Donald Trump devrait dire "Assez, c’est assez", estime l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, dénonçant la poursuite "criminelle" de la guerre à Gaza pour "des intérêts personnels" et plaidant pour une solution à deux Etats, unique garantie de paix durable selon lui.
Le voilier avec à son bord 12 militants, dont l’euro députée Rima Hassan et l’activiste suédoise Greta Thunberg, a été stoppé dans la nuit à 3 heures du matin. Ils doivent être débarqués dans le port israélien d’Ashdod.
En France, le parquet national antiterroriste a ouvert deux informations judiciaires pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024, a indiqué vendredi le parquet national antiterroriste.
A Rafah, dans le sud de l’enclave, le Hamas fait face à la montée d’un groupe rival, commandé par un chef de gang et soutenu par Israël. Le mouvement islamiste a répondu par une campagne de terreur visant cette opposition.
Ancien ministre de la défense et opposant à Benyamin Nétanyahou, Avigdor Lieberman a affirmé, jeudi, que le gouvernement « transférait des armes à des groupes de voyous et de criminels ».
Les autorités israéliennes reconnaissent soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas dans la bande de Gaza, affirmant que cela sert leurs "buts de guerre" et "sauve des vies de soldats" engagés dans l'offensive contre le mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
Selon une source proche du dossier, le parquet antiterroriste français démarre ce vendredi 6 juin une enquête pour complicité de génocide dans le cadre du blocage de l’aide humanitaire à Gaza.
Pour la quatrième fois depuis le cessez-le-feu de novembre, Israël a mené des frappes contre une "unité aérienne" du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, jeudi soir. L'armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer leurs habitations avant les frappes.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, va laisser ses centres fermés mercredi dans le territoire palestinien assiégé par la guerre après plusieurs scènes chaotiques marquées par des dizaines de morts en marge de ses distributions.
L’ancien premier ministre israélien estime, dans une tribune au « Monde », que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou mène une guerre à des fins personnelles. Les crimes commis et les souffrances infligées aux Palestiniens sont à ce point contraires aux intérêts de l’Etat hébreu que ses dirigeants sont des « ennemis intérieurs », juge-t-il.
La Marine israélienne est prête à "protéger l'espace maritime" contre un bateau parti dimanche d'Italie avec le but affiché de livrer de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne.
Les Etats-Unis ont une nouvelle fois empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU de réclamer un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza, premier véto de la nouvelle administration Trump au moment où leur allié israélien fait face à une pression internationale croissante.
Maisons détruites, habitants chassés, routes retournées… depuis le 7-Octobre, les forces de l’Etat hébreu multiplient les raids dans cette ville du nord de la Cisjordanie, entérinant une occupation militaire du camp de réfugiés.
Un homme aurait utilisé un lance-flammes artisanal et un engin incendiaire pour brûler des manifestants, rassemblés dimanche 1er juin dans la ville de Boulder.
Un navire de la Coalition de la flottille pour la liberté s'est mis en route dimanche en fin de journée à destination de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire, a confirmé un porte-parole de la Coalition de la flottille pour la liberté à l'agence de presse dpa.
MSF met en cause le système de distribution d'aide de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) à Rafah, au sud de Gaza.
Les militaires ont ouvert le feu alors que des milliers de personnes convergeaient vers un centre de distribution américain.
Rare témoin de la guerre que l'État d'Israël mène dans la bande de Gaza depuis près de 20 mois, l'historien Jean-Pierre Filiu a publié cette semaine le récit de son séjour en janvier dans l'enclave avec l'ONG Médecins sans frontières. Il y dénonce une "guerre inhumaine" visant au nettoyage ethnique du petit territoire. Sur France 24, il décrit l'ampleur des destructions et les souffrances quotidiennes des Gazaouis.
Une nouvelle proposition de cessez-le-feu a été formulée par les États-Unis, recevant l'assentiment d'Israël, mais pas celle du Hamas. Le texte prévoit une trêve de 60 jours, la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, et l'envoi d'une aide à Gaza.
Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.
Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a affirmé vendredi que "Gaza est l'endroit le plus affamé au monde", où "100% de la population est menacée de famine".
Un porte-parole des affaires humanitaires des Nations unies a expliqué en détail ce vendredi 30 mai les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, qu’Israël ne laisse rentrer qu’au compte-goutte.
Des "individus armés" ont pillé vendredi de "grandes quantités" de matériel médical et de suppléments nutritionnels tout juste arrivés dans un hôpital de campagne dans le centre de la bande de Gaza, où la situation humanitaire reste désastreuse, a annoncé le porte-parole de l'ONU.
Des mots mêmes du ministre des Finances israélien, c’est une décision historique. Israël va "développer 22 nouvelles localités en Judée-Samarie". Les mots sont choisis avec soin et démontrent l’ambition israélienne. De localités, le droit international parle plutôt de colonies. Et la Judée-Samarie est en réalité le territoire palestinien reconnu par l’ONU comme étant la Cisjordanie occupée par Israël. 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui au milieu de trois millions de Palestiniens. Augmenter encore les colonies, c’est probablement enterrer tout espoir d’un jour voir un État palestinien émerger.
Israël a annoncé jeudi matin la création de 22 nouvelles colonies juives en Cisjordanie occupée, au risque de tendre un peu plus ses relations avec une bonne partie de la communauté internationale mises à mal par sa conduite de la guerre à Gaza.
L’observateur permanent de l’ONU (l’Organisation des Nations-Unies), Riyad Mansour, s’est adressé mercredi soir aux parlementaires du conseil de sécurité. Dans un discours poignant, il a rappelé la situation actuelle de la bande de Gaza. "Depuis qu’Israël a rompu le cessez-le-feu, plus de 1300 enfants palestiniens ont été tués et environ 4000 blessés. Ce sont des enfants. Des enfants !" a appuyé l’ambassadeur palestinien. "Nos enfants sont en train de mourir sous nos yeux. Les images de mères embrassant leurs corps inertes, caressant leurs cheveux, leur parlant, leur demandant pardon." L’ambassadeur a marqué un temps de pause avant de marteler : "C’est insupportable ! Comment cela a-t-il pu arriver ?". Il s’est ensuite effondré en pleurs sur sa tribune.
La Russie a dénoncé jeudi les attaques israéliennes dans la bande de Gaza comme une "punition collective de la population civile", en appelant à mettre fin "immédiatement à l'effusion de sang".
S’il était prévisible que la déflagration du 7 octobre 2023 empêche durablement en Israël la moindre compassion envers les Palestiniens, un autre mur a cédé à la suite de ces massacres, celui qui préservait certaines valeurs dont l’Etat hébreu se prévalait, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».
À Paris, comme dans treize villes européenne était organisée une manifestation d'Israéliens réclamant l'interruption de la guerre à Gaza. L'historien et ex-ambassadeur Elie Barnavi a pris part à la mobilisation, dénonçant une "folie". "Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide", a souligné sur France 24 l'une des organisatrices du rassemblement.
La mystérieuse Fondation humanitaire de Gaza, aux financements opaques et qui aurait pour prestataires des sociétés de sécurité privées américaines, créée pour acheminer de l’aide dans l’enclave sans le recours aux ONG ni à l’ONU, est critiquée de toutes parts. Jusqu’à son directeur, qui, estimant que le mécanisme ne respecte pas les principes de neutralité et d’indépendance, a démissionné dimanche 25 mai.
Une cinquantaine de Gazouis ont été tués, tôt ce lundi 26 mai, dans deux attaques israéliennes distinctes, a annoncé la Défense civile de l’enclave palestinienne.
Les bombardements de Tsahal ont fait des dizaines de morts ces derniers jours, dont de nombreux enfants. Les négociations pour un cessez-le-feu restent poussives alors que les ultranationalistes israéliens paradent à Jérusalem.
Refusant toujours de laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles. La plupart de ses alliés internationaux ne l’acceptent plus.
Des écrivains francophones dont Leïla Slimani, J.M.G. Le Clézio, Virginie Despentes et Mohamed Mbougar Sarr relaient le constat de nombreux juristes internationaux et organisations de protection des droits humains. Ils exigent des sanctions contre Israël, un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages israéliens.
La guerre totale menée contre l’enclave palestinienne se caractérise par une militarisation sans précédent de l’action humanitaire et une banalisation des traitements inhumains infligés à la population civile, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Créée pour l’occasion, la Gaza Humanitarian Foundation a pour but de gérer des centres de distribution de l’aide humanitaire. Elle doit être assistée dans sa tâche par deux sociétés militaires privées.
La situation sur le terrain est d'une urgence absolue. Dans ce contexte, les mesures importantes prises par le gouvernement belge ne suffisent pas. Chaque heure sans nourriture ni soins coûte des vies.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est indigné, vendredi 23 mai, face aux «obstacles ahurissants» qu’impose Israël pour ralentir l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
L’universitaire publie un livre sur son mois passé dans l’enclave palestinienne entre décembre et janvier avec MSF. Habitué des terrains de guerre, il dit n’avoir «jamais rien expérimenté de similaire».
Déplacer deux millions de Palestiniens pour les rassembler dans une zone "stérile", coupée du mouvement islamiste Hamas, voilà le cœur de la nouvelle opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est un changement de stratégie, après 19 mois d’une guerre qui a fait plus de 53.000 morts sans atteindre les objectifs énoncés par le gouvernement israélien.
Un suspect, qui a crié «Free Palestine», a été arrêté peu après les faits dans la capitale des Etats-Unis ce jeudi 22 mai. Donald Trump a dénoncé d’«horribles meurtres évidemment motivés par l’antisémitisme».
Comment survivre dans la bande de Gaza ? Les étals sont vides. Les seins des mères ne donnent plus de lait. Les 177 cantines et 25 boulangeries soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) ferment, faute de nourriture. Les 100 camions qui ont enfin pu pénétrer dans la bande de Gaza, après près de 3 mois de blocus total, n’y changeront rien. “Une goutte”, nous dit Amy Low, sur place pour Médecins Sans Frontières (MSF).
L'Autorité palestinienne a accusé mercredi des soldats israéliens d'avoir ouvert le feu "à balles réelles" sur des diplomates étrangers participant à une visite organisée par ses soins à Jénine, zone au coeur d'une offensive militaire israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Les échanges se tendent entre le gouvernement israélien, qui a annoncé, lundi 19 mai, son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, et une partie de la communauté internationale qui appelle à l’arrêt de l’offensive militaire de l’Etat hébreu dans le territoire palestinien.
Par devoir d'humanité et par amour d'Israël, nous avons le droit et le devoir de nous exprimer. Nous dénonçons la barbarie du Hamas et nous opposons au gouvernement israélien qui, dirigé par des figures d'extrême droite, trahit des valeurs fondamentales d'Israël.
L’Union européenne va lancer une révision de son accord d’association avec Israël, sur base de l’article 2 qui évoque le respect des droits humains et des principes démocratiques, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahul l'a déclaré ce matin dans une vidéo sur Telegram.
Israël va autoriser l'entrée dans la bande de Gaza d'une "quantité de base de nourriture", a annoncé dimanche soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu par voie de communiqué. Cette décision a été prise pour "éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza", est-il indiqué.
Plusieurs pays, dont l'Espagne et l'Égypte, appellent à "faire pression" sur Israël afin d'obtenir un cessez-le-feu. L'armée de l'État hébreu mène depuis samedi des "frappes d'envergure" sur Gaza. Ces frappes constituent l'une des phases de bombardement les plus meurtrières depuis la fin de la trêve, en mars.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé samedi un "cessez-le-feu permanent" dans la bande de Gaza, quelques heures après l'annonce par Israël d'une intensification de son offensive dans le territoire palestinien.
Pour Benyamin Nétanyahou, seule une pression militaire accrue sur le territoire palestinien ravagé par la guerre poussera le Hamas à libérer les otages israéliens et à détruire le mouvement islamiste.
L'administration Trump travaillerait à l'élaboration d'un plan visant à relocaliser de manière permanente, en Libye, jusqu'à un million de Palestiniens de Gaza, rapporte le média états-unien NBC News sur base de cinq sources proches du dossier.
L’armée israélienne a annoncé samedi avoir mené des "frappes d’envergure" sur Gaza marquant le lancement de l’intensification de son offensive sur le territoire palestinien dévasté par la guerre, où plusieurs jours d’intenses bombardements ont fait des centaines de morts.
La bande de Gaza est confrontée à « un génocide, un écocide et un futuricide », dénonce l’historienne et politiste Stéphanie Latte Abdallah. Elle a dirigé l’ouvrage collectif « Gaza, une guerre coloniale », paru le 14 mai.
Depuis le mois d'octobre 2023, Gaza est le théâtre d'une tragédie sans précédent. Face à cette réalité, le silence ou l'indifférence deviennent une forme de complicité. Ce texte est un cri, un devoir de mémoire, un refus de détourner le regard.
"Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide" à Gaza ?, a lancé mardi le chef des opérations humanitaires de l’ONU aux membres du Conseil de sécurité, décrivant les conditions "inhumaines" imposées "sans la moindre gêne" par Israël dans le territoire palestinien.
La bande de Gaza est confrontée à "un risque critique de famine", avec 22% de la population bientôt dans une situation "catastrophique", après 19 mois de conflit et plus de deux mois de blocage de l'aide humanitaire, selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.
Selon les agences des Nations unies et les ONG présentes dans l’enclave, 1,5 million des 2,2 millions d’habitants de Gaza sont aux stades 4 et 5 de l’échelle des crises alimentaires qui en compte cinq. La situation s’est rapidement détériorée depuis dix semaines que l’armée israélienne bloque toute entrée de nourriture.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a estimé que des négociations pour une trêve avec Israël n'avaient plus "aucun sens" au lendemain de l'annonce par Israël d'un plan de "conquête" de la bande de Gaza, dont un ministre de Benjamin Netanyahu a prédit la destruction totale. AFP
Le Hamas a estimé que des négociations pour une trêve à Gaza n’avaient plus d’intérêt à ce stade et appelé le monde à faire pression sur Israël pour faire cesser "la guerre de la faim", au lendemain de l’annonce par Israël d’un plan de "conquête" du territoire palestinien. "Il n’y a aucun sens à engager des négociations, ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que se poursuivent la guerre de la faim et la guerre d’extermination dans la bande de Gaza", a déclaré à l’AFP Bassem Naïm, un membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien.
Israël a annoncé l’expansion de son offensive dans la bande de Gaza. Benjamin Netanyahou a approuvé un plan qui vise à renforcer les opérations militaires contre le mouvement islamiste palestinien du Hamas. Des dizaines de milliers de réservistes sont actuellement mobilisées. "Israël détruira toutes les infrastructures terroristes dans d’autres zones", a par ailleurs déclaré David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien. Alors qu’Israël impose un blocus total à l’entrée de l’aide à Gaza depuis deux mois et que les stocks de nourriture sont au plus bas, le plan annoncé vise la "conquête" de la bande de Gaza. Il promeut également le "départ volontaire des Gazaouis" du territoire palestinien tel qu’il a été proposé par Donald Trump.
Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé dans la nuit de dimanche à lundi l'expansion de l'offensive israélienne à Gaza qui comprendra notamment la "conquête de la bande de Gaza" et la promotion du "départ volontaire des Gazaouis" du territoire palestinien, a indiqué lundi une source officielle israélienne.
Une nouvelle étape imminente dans la guerre à Gaza ? Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dans une vidéo mise en ligne sur X, lundi 5 mai, que la future opération terrestre de l'armée israélienne dans la bande de Gaza serait "intensive" et que la population du territoire palestinien serait "déplacée" afin de la protéger.
Le gouvernement israélien a décider de rappeler des dizaines de milliers de réservistes en vue d'intensifier son offensive contre le Hamas à Gaza, rapportent des médias israéliens. Ces réservistes remplaceront des soldats actifs à travers le pays ainsi qu'en Cisjordanie occupée, afin de permettre leur déploiement à Gaza.
La Belgique a plaidé la semaine passée pour l'entrée de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza devant la Cour internationale de justice de La Haye.
L’ONG Freedom Flotilla Coalition explique avoir été bombardée par des drones dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 mai, dans les eaux internationales au large de Malte.
Un bateau de la Flottille de la liberté a été pris pour cible par des drones israéliens ce vendredi 2 mai, affirment les membres de l’ONG. Un incendie s’est déclaré et la coque du bateau a été percée. Aucune victime n’est à déplorer.
La bande de Gaza est de plus en plus morcelée et le sud isolé du reste de l’enclave. L’Etat hébreu affirme vouloir s’emparer de davantage de territoires, sans expliciter ses intentions. Quatre bulldozers, équipés de gigantesques marteaux-piqueurs, attaquent les fondations de la dernière maison encore debout sur un vaste tas de ruines. Puis, en quelques secondes, le bâtiment s’écroule, comme un géant fauché, sous les applaudissements d’une petite escouade de soldats israéliens passant par ce quartier de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Le directeur général adjoint de l’agence onusienne a dénoncé ce jeudi 1er mai l’inaction internationale face à la catastrophe humanitaire et sanitaire à l’œuvre dans le territoire palestinien, sous blocus total depuis deux mois.
Condamner les atrocités n'est plus suffisant. Pour un soutien concret à un nouvel horizon politique : deux États dans un seul pays confédéré. Appel d'un collectif international, parmi lesquels les prix Nobel Annie Ernaux et Olga Tokarczuk et les professeurs belges Paul Aron (ULB), Julie Ringelheim, Céline Romainville, Jean De Munck (UCL).
L'ONG Amnesty International affirme, dans son rapport annuel diffusé mardi, que "le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct" à Gaza depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. "L'année 2024 restera dans les mémoires comme celle d'une occupation militaire israélienne plus éhontée et meurtrière que jamais", écrit Agnès Callamard, secrétaire générale de l'organisation.
On ne peut comprendre la condition palestinienne sans comprendre l’assujettissement de la Palestine à l’impérialisme fossile depuis deux siècles.
Une proposition au beau milieu des frappes. Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération «en une seule opération» de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a dit samedi 26 avril un responsable du mouvement.
L’État hébreu s’apprête à déplacer de force 2 millions de Gazaouis dans une zone restreinte de l’enclave palestinienne en vue d’une expulsion massive. Ce journaliste israélien apporte un point de vue rare : l’objectif est de “laisser la faim et le désespoir faire le reste”.
Le Programme alimentaire mondial de l'ONU a annoncé vendredi avoir "épuisé tous ses stocks" à Gaza en raison du blocus imposé par Israël, qui empêche l’acheminement de l'aide humanitaire vers le territoire enclavé. L'organisation prévient que "les cuisines devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours".
Alors que les points de passage vers Gaza sont fermés depuis sept semaines, le Programme alimentaire mondial annonce avoir livré ses derniers stocks, tandis que l’OMS s’inquiète de la pénurie de matériel médical.
Enfermés, affamés, bombardés par l’armée israélienne, les Palestiniens de Gaza ne savent plus à qui s’en remettre. Le droit international ? Il ne peut rien tant que les Etats-Unis continuent à soutenir le Premier ministre israélien. L’Europe ? Elle est divisée, donc impuissante. Les dirigeants arabes ? Ils tergiversent, tiraillés entre l’émotion qu’ils perçoivent au sein de leurs populations en faveur des Palestiniens et leur besoin de rester connectés aux Etats-Unis. L’Autorité palestinienne ? Elle n’a plus aucun crédit auprès de son peuple. Le Hamas ? Il abandonnera les civils aux bombardements israéliens jusqu’au dernier avant de rendre les armes. Les Palestiniens de Gaza (mais aussi ceux de Cisjordanie, harcelés, chassés et tués par les colons et les militaires israéliens) sont seuls au monde. Personne ne veut d’eux et la plupart préfèrent mourir plutôt que de quitter le sol sur lequel ils sont nés.
Mahmoud Abbas a intimé, dans un langage fleuri, au mouvement islamiste palestinien de relâcher les 58 captifs qu’il détient depuis le 7 octobre 2023 pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens, notamment à Gaza. L’illustration d’une colère qui s’accroît contre le Hamas.
Une phrase choc qui résume la situation dans l’enclave palestinienne : «Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide», a dénoncé ce mercredi 16 avril l’ONG Médecins sans frontières (MSF), en réaction aux opérations militaires et au blocus imposé par Israël sur l’aide humanitaire. «Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza», déclare Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza, qui estime que la réponse humanitaire est «gravement entravée par l’insécurité constante et les pénuries critiques».
La situation humanitaire dans la bande de Gaza est "probablement la pire depuis le début de la guerre il y a 18 mois" entre Israël et le Hamas, a prévenu lundi le Bureau des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) dans un communiqué.
Une frappe israélienne a sévèrement endommagé dimanche l'un des rares hôpitaux encore en fonction dans la bande de Gaza, Israël affirmant avoir ciblé un "centre de commandement" du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a rejeté cette allégation.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de chercheurs et d’anciens ambassadeurs appelle, en Europe, à dénoncer sans ambiguïté l’idéologie suprémaciste qui anime désormais le gouvernement de l’Etat hébreu : il vient de créer une « Autorité d’émigration », visant à « relocaliser » plusieurs millions de Palestiniens de Gaza puis, probablement, de Cisjordanie.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mardi la situation à Gaza, qualifiant l'enclave palestinienne de "champ de mort" en raison du blocus par Israël de l'aide humanitaire. Une accusation rejetée par le gouvernement israélien, qui affirme qu'il n'y a "pas de pénurie" d'aide.
Le porte-parole du Fatah à Gaza a appelé samedi le Hamas à quitter le pouvoir, afin de préserver la "présence des Palestiniens" sur ce territoire à l'heure où Israël intensifie ses opérations militaires et ses menaces de déplacer la population et d'annexer des pans de la bande de Gaza.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé ce vendredi avoir ordonné à l’armée de «saisir davantage de territoire à Gaza» qui pourra selon lui être «annexé» à Israël si le Hamas ne libère pas les otages. [...] Une rare critique du président israélien envers Benyamin Nétanyahou. Alors que l’armée israélienne poursuit ce vendredi son opération au sol dans le sud de la bande de Gaza, le président israélien Isaac Herzog s’est dit «troublé» par la reprise des combats.
Le ministre israélien de la Défense a menacé vendredi d'annexer des parties de Gaza [...] "J'ai donné l'ordre à (l'armée) de saisir davantage de territoire à Gaza, tout en évacuant la population, et d'étendre les zones de sécurité (le long de la frontière à l'intérieur de la bande) de Gaza pour protéger les localités israéliennes", a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, dans un communiqué.
Les bombardements font suite « au refus répété du Hamas de libérer » les otages, selon Israël. Le ministère de la santé du Hamas fait état de 330 morts à Gaza.
Le cessez-le-feu rompu. Israël a mené dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Celles-ci ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien, déclenchant immédiatement de multiples réactions à l’international.
Les représentants du Soudan, interrogés par Associated Press, ont déclaré qu’ils avaient rejeté l’offre de Washington, tandis que ceux de la Somalie et du Somaliland ont déclaré qu’ils n’étaient au courant d’aucun contact.
Selon l’agence Associated Press, les administrations américaines et israéliennes ont pris contact avec le Soudan, la Somalie et le Somaliland. L’objectif serait d’y installer les 2 millions d’habitants de Gaza délogés à cause de la guerre dans le cadre du plan de Trump.
Une commission d’enquête des Nations Unies estime ce jeudi 13 mars que «les autorités israéliennes ont en partie détruit la capacité des Palestiniens à Gaza - en tant que groupe - à faire des enfants». Israël «rejette catégoriquement» ces accusations.
Alors que la trêve vacille, Tel-Aviv prive Gaza de sa dernière source d’électricité extérieure. Une stratégie qui vise à forcer le groupe islamiste à céder sur la gouvernance future de l’enclave, mais qui aggrave une situation humanitaire déjà critique.
Après avoir coupé, dimanche dernier, l’aide humanitaire à Gaza, Israël a annoncé ce dimanche couper l’approvisionnement en électricité de la zone. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Energie Eli Cohen.
Les pays musulmans se sont réunis vendredi en Arabie saoudite pour discuter du plan arabe pour la reconstruction de Gaza, adopté en réponse à la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle du territoire palestinien.
Donald Trump a lancé mercredi un "dernier avertissement" au Hamas, l'enjoignant de libérer les otages, sans quoi le "peuple de Gaza" risque "la mort", le jour même où Washington a confirmé avoir eu des contacts directs avec le mouvement islamiste palestinien.
Lors d’un sommet organisé au Caire à l’initiative du président Sissi, les dirigeants de la Ligue arabe ont adopté ce mardi 4 mars un plan alternatif à celui proposé par Donald Trump, qui envisage le déplacement des Palestiniens.
Israël exige la "démilitarisation totale de la bande de Gaza" pour passer à la mise en oeuvre de la deuxième phase de l'accord de trêve conclu en janvier avec le Hamas par le biais d'une médiation internationale, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères israélien.
L'Egypte a présenté un plan de 53 milliards de dollars pour reconstruire Gaza sur cinq ans, axé sur les secours d'urgence, la reconstruction et le développement économique à long terme, selon un projet de document que l'AFP a pu consulter.
Le sommet arabe a appelé mardi à unifier les rangs palestiniens sous la direction de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), ce qui aurait pour effet de mettre à l'écart le mouvement islamiste Hamas qui n'en fait pas partie.
Une enquête interne de l'armée israélienne sur l'attaque du 7 octobre a reconnu l'"échec total" de l'armée à empêcher l'attaque de commandos du Hamas à partir de Gaza, qui a fait plus d'un millier de morts en Israël, a déclaré un responsable militaire jeudi.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a rejeté mercredi les "propositions" d’annexion ou de transfert forcé des populations des Territoires palestiniens occupés, qui pourraient "menacer" toute la région.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a reporté sine die sa visite, prévue le 18 février, à Washington, où il devait discuter avec Donald Trump de l’avenir de Gaza et du plan concernant le “trumpsfert” de 2 millions de Palestiniens. Au risque de perdre le soutien financier et politique américain, explique le site d’information “Daraj”.
Le chef de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid, a proposé mardi que l'Egypte assume la responsabilité de la bande de Gaza pour huit ans une fois la guerre terminée, en échange d'un allégement massif de sa dette.
Historienne et anthropologue, directrice de recherche au CNRS, Stéphanie Latte Abdallah est spécialiste du Moyen-Orient. Elle explique à Vert pourquoi l’écologie palestienne qu’elle qualifie d’«existentielle» est une forme de résistance à la destruction d’une terre et du peuple qui y vit.
Huit dirigeants arabes se réunissent, vendredi, en Arabie saoudite, pour discuter d'un projet alternatif à celui exposé par Donald Trump sur l'avenir de Gaza. Un plan égyptien en trois phases est à l'étude.
Le Hamas est prêt à libérer tous les otages restants dans la bande de Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve entre le mouvement islamiste palestinien et Israël après 15 mois de guerre, a déclaré mercredi l'un de ses responsables.
Un État israélo-palestinien unique représente une possibilité crédible, à condition que des concessions importantes soient faites de part et d’autre.
Le 4 février, le président américain, Donald Trump, annonçait vouloir prendre le contrôle de la bande de Gaza et “transférer” sa population palestinienne en Jordanie et en Égypte. La proposition a fait l’effet d’une bombe, mais elle n’est pas nouvelle, rappelle le quotidien israélien “Ha’Aretz”.
Le président américain a promis lundi un “enfer” si le Hamas ne relâchait pas tous les otages israéliens d’ici à samedi, après la menace du mouvement islamiste palestinien de reporter la prochaine libération prévue par le cessez-le-feu en vigueur à Gaza.
Le président américain exige qu’Israël annule l’accord de cessez-le-feu si les otages ne sont pas « tous ramenés avant samedi midi ». Une réclamation qui va plus loin que l’accord de trêve qui se déroule depuis le 19 janvier.
Joseph Pelzman a envoyé un rapport de 49 pages à Donald Trump pour essayer de trouver des solutions. Objectif : transformer Gaza comme la Côte d'Azur du Moyen-Orient. Un pari aussi fou que contraire au droit international.
Le président des Etats-Unis affirme que les palestiniens déportés dans le cadre de son projet pour reconstruire la bande de Gaza n’auront pas le droit de revenir sur leurs terres, apprend-on ce lundi 10 février.
Dans un extrait d’une interview qui doit être diffusée sur Fox News lundi 10 février au soir, le président américain a déclaré vouloir attribuer aux Gazaouis un “endroit permanent” autre que la bande de Gaza, ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas.
La porte-parole de la Maison-Blanche a tenté mercredi de clarifier les annonces faites la veille par Donald Trump sur la présence américaine dans l’enclave palestinienne.
L’administration américaine s’est efforcée mercredi de nuancer la proposition du président Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza, et le chef de l’ONU a mis en garde contre un «nettoyage ethnique» dans le territoire palestinien.
Les déclarations du président américain du mardi 4 février sur sa volonté de faire de Gaza la «Côte d’Azur du Moyen-Orient» se heurtent, en réalité, à bien plus d’obstacles que ne le laisse entendre le milliardaire républicain.
Donald Trump a fait une annonce extraordinaire mardi, disant vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait "changer l'Histoire" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le président républicain a affirmé mardi que les États-Unis souhaitaient développer le territoire palestinien et a répété que ses habitants pourraient être transférés vers la Jordanie ou l’Égypte. Une annonce extraordinaire qui, si elle était appliquée, pourrait avoir des “implications considérables” pour le Moyen-Orient, note la presse américaine.
En prônant une prise de contrôle durable de la bande de Gaza par les Etats-Unis après en avoir chassé les Palestiniens, le président américain fait sienne la vision de l’extrême droite raciste et suprémaciste israélienne et annonce un crime de guerre.
La déclaration choc du président américain, mardi, d’expulser tous les Palestiniens de l’enclave pourrait mettre à mal le troisième échange d’otages prévu ce week-end et anéantir tous les plans de paix possibles.
Après les déclarations polémiques mardi soir du président américain, Paris a affirmé ce mercredi 5 février que «l’avenir de Gaza doit s’inscrire […] dans le cadre d’un futur Etat palestinien.»
Le président américain a suscité mardi 4 février, une vague de stupeur internationale en annonçant son ambition de faire de Gaza «la Côte d’Azur du Moyen-Orient». Retour sur ses propos.
"Prendre le contrôle de la bande de Gaza" et transférer ses habitants vers d’autres pays, le projet du président états-unien Donald Trump pour l’enclave palestinienne a provoqué mercredi une vague de réactions internationales plus ou moins indignées. Le petit territoire palestinien jouit depuis le 19 janvier d’une trêve entre le mouvement islamiste du Hamas, qui le gouverne, et Israël, après plus d’un an de guerre qui l’a laissé exsangue. La suite de cette trêve est en négociation.
Les propos de Trump en faveur d'un déplacement forcé des Gazaouis ont trouvé un écho négatif dans l’ensemble de la communauté internationale, à l’exception des républicains américains et de la coalition nationaliste au pouvoir en Israël.
Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump pour le Moyen-Orient, juge «grotesque» l’idée que la bande de Gaza puisse être habitable d’ici cinq ans, comme le prévoit l’accord de cessez-le-feu avec Israël.
La neutralité est une complicité. Il est urgent que nos universités assument une responsabilité collective, défendent sans équivoque la justice et alignent leurs politiques sur leurs principes déclarés.
La fin annoncée jeudi 30 janvier des activités de l’agence officielle représente un traumatisme pour les millions de personnes qui en bénéficient, à travers écoles, soins et services essentiels, depuis des années.
Des milliers d’Israéliens, parfois des familles entières, ont quitté le pays pour s’installer à l’étranger. En cause, l’insécurité et la guerre à Gaza, mais aussi la politique du gouvernement Nétanyahou et le poids de la religion dans le pays.
L'idée lancée par Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers la Jordanie et l'Egypte s'est heurtée à de nouvelles critiques mardi, pendant que des milliers de Palestiniens continuaient à rentrer dans le nord du territoire, en ruines après 15 mois de guerre.
Le président américain Donald Trump a confirmé samedi avoir débloqué une livraison de bombes de 2.000 livres (907 kg) à Israël, suspendue l'an dernier par l'administration de son prédécesseur Joe Biden.
A bord d’Air Force One, le républicain a exposé samedi 25 janvier sa solution pour abriter les Gazaouis forcés au déplacement après quinze mois de bombardements sur leur territoire.
Des milliers de personnes - 7000 selon les chiffres communiqués par la police à la RTBF - ont entamé, depuis la gare de Bruxelles-Nord dimanche à 14h, une marche pour réclamer un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza. Le cortège a traversé les rues du centre-ville pour arriver vers 16h00 à la gare de Bruxelles-Midi.
Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag ont été libérées en échange de 200 prisonniers palestiniens, comme prévu par l’accord de trêve entre Israël et le Hamas.
La probable future ambassadrice américaine à l'ONU Elise Stefanik a raillé mardi la "gangrène antisémite" qui affecterait selon elle l'organisation internationale et a réaffirmé son indéfectible soutien à Israël dans son conflit avec les Palestiniens.
Le Hamas a annoncé vers 9h30 ce dimanche avoir publié les noms de trois otages israéliennes devant être libérées dans l'après-midi. Israël annonce dans la foulée que le cessez-le-feu avec le Hamas entre en vigueur à 10h15, heure belge. Le début de la trêve avec le Hamas a été reporté en raison de l'absence de cette liste d'otages à fournir par le mouvement palestinien, avait indiqué ce dimanche matin le porte-parole de l'armée israélienne.
Après 15 mois de guerre dans la bande de Gaza, Israël a annoncé dimanche la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Le retard est lié à la publication par le Hamas du nom des otages devant être libérées ce jour.
L’accord de trêve scellé entre Israël et le Hamas est appliqué dans la bande de Gaza depuis ce dimanche 19 janvier. Un “douloureux processus”, entré en vigueur avec quelques heures de retard, qui prévoit des échanges entre otages israéliens et prisonniers palestiniens et doit durer six semaines.
Même si l’arrêt des violences semble fragile, la libération des trois premières otages israéliennes après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dimanche à Gaza fait naître un espoir dans un Proche-Orient en plein bouleversement.
Sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de l’Egypte, l’accord entre Israël et le Hamas prévoit la libération des 98 otages aux mains du Hamas et, à terme, la reconstruction de l’enclave.
Le gouvernement israélien, qui doit donner son feu vert jeudi à l’accord annoncé par le Qatar et les États-Unis, a remercié mercredi les deux présidents américains, dont les équipes ont étroitement collaboré sur le sujet. Cette coopération “rare” à Washington, bénéficie à chacun des deux dirigeants, note la presse américaine.
L’accord porte sur trois phases de cessez-le-feu, qui comprennent la libération des otages retenus dans la bande de Gaza, celle de prisonniers palestiniens, l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave et le retrait progressif des troupes israéliennes.
Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages, mettant fin à 15 mois d'une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien, a annoncé une source proche des discussions. Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi soir que des questions restaient "à régler" dans l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas mais qu'il espérait conclure "cette nuit".
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a proposé mardi d'envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire palestinien sous la responsabilité de l'ONU, à l'issue de la guerre avec le Hamas.
En utilisant une méthode statistique déjà éprouvée dans des conflits, des chercheurs ont tenté d’établir un compte des morts dans l’enclave. Ils sont parvenus au chiffre de 64 260 sur les neuf premiers mois de la riposte israélienne.
Alors que la Croix-Rouge réclame un accès "sûr et sans entrave" à la bande de Gaza, l'Unicef indique de son côté qu'au moins 74 enfants ont été tués en raison de la violence dans la bande de Gaza au cours de la première semaine de 2025, indique mercredi l'Unicef. Les victimes ont perdu la vie lors d'attaques de grande ampleur sur la ville de Gaza, Khan Younès ainsi que la zone humanitaire d'Al-Mawasi.
Nous dénonçons les injustices partout où elles se produisent. Nous condamnons autant l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 que les actes commis par Israël à Gaza, en Cisjordanie ou au Liban, ainsi que toutes les souffrances infligées aux populations civiles.
Des personnes sont mortes de froid à Gaza, dont des nourrissons, mais l’aide humanitaire reste insuffisante en raison des restrictions d’accès, a alerté vendredi la cheffe de l’agence de l’ONU pour les migrations, Amy Pope.
Le pouvoir palestinien en Cisjordanie a ordonné le 1er janvier la suspension de la diffusion d’Al-Jazeera. Une décision qui intervient après que Ramallah a critiqué la couverture médiatique par la chaîne panarabe des opérations menée à Jénine contre des groupes armés proches du Hamas.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans la bande de Gaza par des frappes israéliennes, dont le chef de la police du Hamas, Mahmoud Salah, et son adjoint Hussam Shahwan, a annoncé le porte-parole de la Défense civile.
2024
Le Comité international de la Croix-Rouge a jugé, lundi, que le système sanitaire dans le nord de la bande de Gaza était "anéanti" après plus d'un an de bombardements menés par Israël.
Le journal israélien est l’un des rares médias du pays à montrer la réalité de la guerre du côté palestinien. Une approche critique qui lui vaut d’être en première ligne face aux attaques du gouvernement contre les médias.
Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, se montre incapable d’abandonner sa logique de guerre au profit d’une logique de paix, même après avoir réduit à néant la bande de Gaza et fait la preuve de la surpuissance militaire de son pays.
L'OMS a annoncé vendredi que le dernier grand hôpital opérationnel dans le nord de Gaza était "hors service" après un raid de l'armée israélienne contre des combattants du Hamas près de cet établissement, pris d'assaut selon le mouvement islamiste palestinien.
Aujourd'hui, nous joignons notre voix à celle d'autres associations pour dénoncer cette entreprise effroyable. Malheureusement, la reconnaissance de plus en plus large qu'Israël commet bien un génocide à Gaza ne suffit pas à l'arrêter ou le freiner.
En continuant de soutenir militairement et financièrement leur allié israélien malgré les accusations étayées qui le visent, nombre d’Etats, dont la France, se dérobent à leur responsabilité et mettent à mal le droit international.
Les ONG Human Rights Watch et Médecins sans frontières ont affirmé jeudi que les actions d'Israël dans la bande de Gaza constituent des "actes génocidaires" à l'encontre du peuple palestinien. Des accusations rejetées par l'État hébreu, qui dénonce une "propagande anti-israélienne".
Plus d’une année s’est écoulée. Une année de morts, de blessés, de déplacés — de désespoir. A Gaza, parmi les dizaines de milliers de victimes, les journalistes meurent toujours sous les tirs ou les frappes israéliennes. Et les journalistes internationaux sont toujours tenus à l’écart sur décision israélienne.
L'Assemblée générale des Nations unies a adopté, mercredi, une résolution non contraignante par 158 voix pour, neuf contre et treize abstentions exigeant un "cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent", un appel rejeté par Israël et les États-Unis.
Dans un rapport accablant et très documenté, publié ce jeudi 5 décembre, l’ONG assure que l’opération militaire israélienne dans l’enclave palestinienne répond à trois des cinq actes interdits au titre de la Convention de 1948.
Les recherches ont permis de rassembler suffisamment d’éléments pour conclure qu’Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens et Palestiniennes dans la bande de Gaza occupée.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi qu'il allait coprésider avec le prince héritier et dirigeant de facto de l'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane une conférence sur la création d'un Etat palestinien en juin 2025.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se sont mis d'accord sur la formation d'un comité chargé d'administrer la bande de Gaza après la guerre, a appris mardi l'Agence France-Presse.
L’ancien ministre de la Défense israélien Moshé Yaalon a affirmé samedi que l’armée israélienne menait un "nettoyage ethnique" dans la bande de Gaza, provoquant un tollé au sein de la classe politique.
La bande de Gaza a sombré dans l’anarchie, avec une hausse de la famine, des pillages généralisés et des viols de plus en plus fréquents dans les camps de réfugiés, alors que l’ordre public s’est effondré, ont déclaré vendredi des responsables des Nations-Unies.
Alors que l’élection de Donald Trump pourrait conforter Benyamin Nétanyahou dans sa stratégie meurtrière, les ancien et actuel députés européens affirment, dans une tribune au « Monde », que le mandat d’arrêt de la CPI contre le premier ministre israélien n’est pas antisémite et appellent la France à reconnaître l’Etat palestinien.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a affirmé qu'Israël devrait "conquérir" la bande de Gaza et réduire de moitié la population palestinienne locale par "une émigration volontaire".
Outre les dizaines de milliers de morts, la guerre israélienne a fait plus de 100 000 blessés parmi les habitants de Gaza, dont beaucoup d’enfants. “The New York Times” est allé à la rencontre de ceux qui ont eu la chance d’être évacués et opérés au Qatar.
La guerre d’Israël dans la bande de Gaza bafoue un des droits fondamentaux : l'accès à l’eau. Cette « instrumentalisation de l’eau » a de lourdes conséquences sur les Gazaouis, déplore l’auteur de cette tribune.
Le pape François a dénoncé lundi au Vatican "l'arrogance de l'envahisseur" en Ukraine mais aussi en "Palestine", une rare prise de position contre la politique israélienne, une semaine après avoir évoqué pour la première fois les accusations de "génocide" à Gaza.
Après plus d’un an de conflit à Gaza, la Cour pénale internationale a provoqué la fureur d’Israël en émettant jeudi des mandats d’arrêt sans précédent contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza a averti vendredi que tous les hôpitaux du territoire palestinien devraient cesser ou réduire leurs activités "sous 48 heures" faute de carburant dont l'entrée est bloquée, selon lui, par les autorités israéliennes.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et du chef militaire du Hamas, Mohammed Deif. Cette décision, la première contre des dirigeants israéliens dans l’histoire de la Cour, a été qualifiée d’un nouveau “procès Dreyfus” par Nétanyahou.
Le pillage de l’aide humanitaire à Gaza "devient systématique et doit cesser immédiatement", a déclaré mardi Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, s’inquiétant d’informations selon lesquelles les autorités israéliennes pourraient laisser faire ces attaques.
Voici la réponse du sociologue Jean De Munck à l'opinion du psychologue, anthropologue et psychanalyste Francis Martens parue récemment dans La Libre, et qui a suscité de vives réactions. Le Professeur De Munck explique et argumente, point par point, les raisons de son désaccord avec M. Martens.
Le comité spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés s’alarme notamment des “pertes civiles massives” et de l’emploi de “la famine comme arme de guerre”. Washington a lui désapprouvé “sans équivoque” les conclusions du document onusien.
L’armée israélienne favorise le pillage de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en s’en prenant notamment aux forces de police palestiniennes qui tentent de le combattre, accusent vendredi 29 ONG dans un rapport commun.
La déclaration a été faite à l’issue d’un sommet de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique en Arabie saoudite.
Une haute responsable de l’ONU a dénoncé mardi la "cruauté quotidienne" subie par la population de la bande de Gaza assiégée et bombardée par Israël, décrivant "des actes qui rappellent les crimes internationaux les plus graves".
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a plaidé lundi pour l'annexion de la Cisjordanie par son pays, donnant ordre à l'administration civile et militaire de préparer l'infrastructure nécessaire à cette annexion, selon le Jerusalem Post.
Les dirigeants arabes et musulmans ont réaffirmé lundi leur appel en faveur de la création d’un Etat palestinien souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale, à l’issue d’un sommet des pays arabes et musulmans à Ryad.
La famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d'intensification des opérations de l'armée israélienne et d'un arrêt quasi total de l'aide alimentaire, alerte samedi un rapport de l'ONU.
Présidentielle américaine. Sept dossiers internationaux que l’élection de Trump pourrait bouleverser
- Courrier international
L’ancien président des États-Unis a été porté une seconde fois à la Maison-Blanche le 5 novembre. “The Washington Post” récapitule les effets possibles sur les principaux fronts diplomatiques du globe. Et les craintes des autres pays.
Malgré l'opposition des États-Unis et la mise en garde du Conseil de sécurité de l'ONU, la Knesset a adopté lundi l'interdiction pour l'Unrwa d'exercer ses activités sur le territoire israélien. Un vote lourd de conséquences humanitaires et politiques qui oblige la communauté internationale à repenser toute l'aide aux Palestiniens.
Israël mène une guerre sur plusieurs fronts, notamment contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban.
Le patron de l'OMS, le Royaume-Uni, ou encore l'Allemagne ont dénoncé l'adoption d'une loi par le Parlement israélien visant à interdire les activités de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans le pays.
La décision des députés israéliens d’interdire l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens, alors que de nouvelles opérations dans la bande de Gaza menacent la vie de dizaines de milliers de civils, est une honte et un scandale.
Près de 100 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées dans une frappe israélienne mardi dans la bande de Gaza, ont indiqué les secours locaux, les Etats-Unis déplorant un raid "horrible" dans le territoire palestinien dévasté par un an de guerre.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche après-midi dans le centre de Bruxelles pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et au Liban, où l’armée israélienne mène des opérations. Les organisateurs parlent de 70.000 personnes, la police de 32.000.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé que la mort du chef du Hamas marquait « le début de la fin » de la guerre menée depuis plus d’un an dans la bande de Gaza.
Plus de 1 000 Israéliens ou Franco-Israéliens, dont des universitaires et des artistes, appellent la communauté internationale à appliquer contre l’Etat hébreu toute sanction possible afin d’obtenir un cessez-le-feu immédiat.
"Dans une semaine, tout le territoire du nord de la bande de Gaza deviendra un territoire militaire. Et dans ce territoire militaire, en ce qui nous concerne, aucun approvisionnement n’entrera. Les 5000 terroristes qui se trouveront dans cette situation pourront soit se rendre soit mourir de faim."