Jean-Pascal Van Ypersele

OA - Liste

2024

Le système de circulation océanique mondial, véritable moteur climatique de notre planète, montre des signes alarmants de ralentissement. Cette gigantesque « courroie de transmission » marine, qui régule la distribution de chaleur à l’échelle planétaire, est sur le point de s’effondrer. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : les conséquences pourraient être dévastatrices pour le climat et les écosystèmes terrestres.
Les études sur les impacts des microplastiques présents dans notre environnement sont nombreuses. Et mises bout à bout, elles montrent que cette pollution met en danger l’ensemble du système Terre. Chaque morceau de plastique produit nous rapprochant un peu plus de toutes les limites planétaires.
Pour la chercheuse Julie Trottier, les infrastructures d'irrigation sont une « maladaptation » au changement climatique. « Il faut sortir de cet imaginaire porteur de sa propre perte », car se passer d'irrigation, c'est possible !
Nous parlons de la Terre sans la connaître. Une synthèse des connaissances récentes sur le « système Terre » et son état préoccupant invite à promouvoir une nouvelles conception de l’environnement et des nécessaires orientations politiques.
La transition énergétique de l’Occident provoque une ruée vers le nickel dans les écosystèmes fragiles d’Indonésie. Parmi les principaux acteurs, une entreprise française accusée de faire disparaître un peuple autochtone. Les batteries des véhicules électriques alimenteraient-elles un génocide dans les forêts d’Indonésie ? L’ONG britannique Survival International, spécialisée dans les droits des peuples autochtones, sonne l’alarme à ce sujet depuis un an. Scène du crime : l’île d’Halmahera dans l’archipel des (...)
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.

2023

Pourquoi l'espace de notre système solaire demeure froid malgré la proximité du Soleil ? On vous explique la raison.
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Les lacs, zones humides ou forêts qui viennent de se former par le retrait des glaciers sont des écosystèmes vertueux. Ils sont pourtant déjà menacés par diverses convoitises.
Le projet européen sur la conservation de la nature vise à restaurer, d’ici à 2030, 1/5e des écosystèmes endommagés. Une chance pour l’agriculture. Mais les eurodéputés Renaissance, de droite et d’extrême droite, freinent.
C’est en partant des petites choses que l’on en accomplit de grandes. C’est ainsi qu’en étudiant les vers de terre, Marcel Bouché est arrivé à cette conviction. Il nous invite, à travers l’histoire de ces lombriciens et de leur rôle dans nos écosystèmes, à une réflexion approfondie pour l’avènement d’une nouvelle science de l’environnement, plus exacte et complète, qui répondrait aux enjeux environnementaux actuels.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Mines, hydrocarbures, richesses locales... Les mercenaires russes de Wagner continuent de s’enrichir sur le dos de l’environnement et des peuples. En Ukraine comme en Afrique. Prédation, violence et business. Tel est le credo du groupe paramilitaire russe Wagner. Depuis le début du conflit en Ukraine, cette armée privée ne cesse de gagner en influence. Son essor rapide éclaire les nouvelles logiques de la guerre dans une époque marquée par la crise écologique et la compétition générale pour (...)

2022

Dans cette vidéo, Marine Calmet, co-fondatrice, présidente et juriste pour le Programme Wild Legal ainsi que Valérie Cabanes, juriste internationaliste de terrain, abordent la question de la protection de notre planète Terre au travers du prisme du droit. Toutes deux juristes et s'adressant à un public formé en Droit, elles ont pu faire un compte rendu détaillé et précis des nouveaux outils juridiques pour défendre notre système écologique.
Lynx, jaguars, hippopotames, loups… Les grands mammifères sont des exemples emblématiques de l’extinction du vivant. Mais ils sont aussi la clé de l’équilibre des écosystèmes. Selon une récente étude, leur réintroduction pourrait accroître la biodiversité sur près d’un quart des terres de la planète.
Une espèce de ver envahissante connue pour son « appétit vorace » et sa capacité à sauter un pied en l’air sonne l’alarme en Californie, où les scientifiques ont exprimé leur inquiétude quant à la menace que les vers représentent pour les écosystèmes forestiers. L’Amynthas agrestis, également connu sous le nom de ver sauteur asiatique, sauteur de l’Alabama ou ver de serpent fou, a été repéré en Californie ces derniers mois. Le ver de terre est originaire d’Asie de l’Est, en particulier du Japon et de la péninsule coréenne. Cependant, ces dernières années, les vers se sont rendus en Amérique du Nord via diverses plantes paysagères importées de la région.
Un récent rapport de l’AIE prévoit que la transition énergétique va multiplier par six d’ici 2050, la demande mondiale de métaux (https://www.iea.org/reports/the-role-of-critical-minerals-in-clean-energy-transitions). Il s’agit d’une moyenne : l’AIE estime que la multiplication de la demande variera de 20 à 40 pour le lithium, le graphite, le cobalt (voir à ce sujet, le dernier documentaire de Thierry Michel sur les guerres au Congo) et le nickel. Il sera de 7 pour les terres rares, dont l’approvisionnement est déjà critique. On va donc passer d’un système énergétique dépendant des fossiles à un autre dépendant des ressources naturelles.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an, a annoncé WWF, estimant que la France pouvait faire reculer ce "jour du dépassement" de 25 jours d'ici 2027. Chaque année, l'ONG américaine Global Footprint Network calcule le "jour du dépassement" pour le monde -29 juillet en 2021-, en croisant l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2).
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la transition écologique, de l’agriculture et de la recherche ont confié en 2020 à INRAE et l’Ifremer le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les impacts de ces produits sur la biodiversité et les services écosystémiques, depuis leurs zones d’épandage jusqu’au milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années. Ces travaux mettent aussi en avant des besoins de recherche complémentaires pour mieux quantifier l’impact de ces produits sur l’envi
Le système d’entreposage des combustibles usagés s’approche dangereusement de la saturation. Alors que le retraitement accumule les difficultés, les nouvelles infrastructures de stockage risquent de ne pas être prêtes assez vite pour absorber les quantités croissantes de rebuts et déchets produits.
Thérapies, stages... Un business se développe autour de l’écoanxiété. Autant d’injonctions à prendre soin de soi, qui dépolitisent la question écologique. Pour les chercheurs, le pouvoir chercherait ainsi à rendre les opposants « inoffensifs ».
Depuis le début du vingtième siècle, les écosystèmes terrestres essuient une baisse accélérée de la disponibilité en azote. Dans une nouvelle étude, un groupe de chercheurs a démontré l’existence de cette évolution tout en détaillant ses causes et conséquences. Les résultats ont été publiés dans la revue Science ce 15 avril.
La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre les répercussions de la guerre livrée par la Russie en Ukraine. « Cette guerre dépasse largement l’Ukraine. »
Des bourgeons éclosent trop tôt, des oiseaux sont balayés par des cyclones, des insectes se reproduisent à gogo... Les hivers sont plus chauds et plus courts, et cela bouleverse les écosystèmes.
Un quart des rivières de l’ensemble du globe contiennent des substances médicamenteuses à des niveaux considérés comme dangereux, selon une nouvelle étude. Et aucune eau n’est épargnée par ces substances néfastes pour les écosystèmes.
Des scientifiques ont fixé 9 limites planétaires à ne pas dépasser pour conserver la viabilité du système terre pour toutes les espèces vivantes.
Anthony Berthou a eu l'opportunité de s'entretenir avec Arthur Keller, Expert des Risques Systémiques et des Stratégies de Résilience. Avec une descente énergétique inévitable, une raréfaction des matières premières, nous assistons depuis des décennies à une dégradation des systèmes des supports de vie de la planète Terre. Alors, doit-on changer de Système ? En avons-nous le temps ? Découvrez dans cette vidéo la vision d'Arthur Keller.

2021

Dans un nouveau rapport publié cette semaine, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) alerte sur les dégradations des ressources en terres et en eaux. Elles ont fortement augmenté ces dix dernières années au point de mettre en péril la sécurité alimentaire mondiale alors que la Terre devrait compter dix milliards d'humains en 2050. Il ne reste désormais qu’une marge de manœuvre étroite pour renverser les tendances, prévient la FAO.
Le climat de notre planète est étroitement lié aux flux d’énergie qui entrent et sortent du système Terre/atmosphère : une partie du rayonnement solaire qui nous parvient est directement réfléchie vers l’espace.
À Glasgow, des entreprises profitent de l’évènement mondial qu’est la COP26 pour couvrir de vert leurs activités nuisibles aux écosystèmes et au climat. Un écoblanchiment (greenwashing) sans vergogne qui ne fait pas illusion.
Restaurer les écosystèmes dégradés est l’un des défis pour l’avenir, selon l’ONU. Des projets ambitieux, tant humainement que financièrement, mais nécessaires pour rendre à la nature son territoire. La preuve à Sarcelles, Marseille et sur le Rhône.
Les sols sont sans doute les écosystèmes les plus complexes et les plus riches en biodiversité sur terre, contenant près d’un quart de la diversité de la planète (Ram, 2019). Une poignée de terre contient environ de 10 à 100 millions d’organismes appartenant à plus de 5.000 taxons [espèces et/ou familles spécifiques] (Ramirez et al., 2015), dont seul un petit pourcentage a été décrit (Adams et Wall, 2000).
Dessiner nos futurs climatiques nécessite de représenter le plus finement possible le système Terre. Une équipe internationale de chercheurs, coordonnée par Météo-France, développe en ce moment une nouvelle version des modèles de climat permettant de mieux représenter ce système et ses interactions, dans le cadre du projet ESM2025.
Les activités humaines sont en train de changer le climat de notre planète et les écosystèmes de manière dangereuse et perturbatrice pour l’Homme. Les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter dans l’atmosphère ce qui aura des conséquences pour plusieurs siècles et bien au-delà de 2100.
Préface d'Esmeralda de Belgique. Les catastrophes climatiques et la pandémie de Covid-19 sont analysées comme des manifestations des limites d'habitabilité des écosystèmes de la Terre. Leur irruption sur la scène politique invite à élargir le contrat social à la biosphère en signant un pacte social écologique.
La santé des humains et celle des écosystèmes sont directement liées et les pandémies sont une conséquence de la destruction des milieux naturels, selon le dernier rapport de l’IPBES. Le congrès de l’UICN est donc l’occasion de convaincre de nouveaux pays d’adhérer à l’alliance internationale sur les zoonoses créée par la France en janvier dernier.
Le climat de la Terre est déterminé par un équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace. Un déséquilibre énergétique positif signifie que le système gagne de l’énergie, provoquant un réchauffement de la planète. D’après une étude publiée par des chercheurs de la NOAA et de la NASA le 15 juin 2021, le déséquilibre énergétique de la Terre a approximativement doublé au cours de la période de 14 ans allant de 2005 à 2019.
Dans l'ouvrage Reprendre la terre aux machines, L'Atelier paysan revient sur l'histoire de notre complexe agro-industriel et ses conséquences sur le monde paysan. Une refonte générale du système de production agricole est nécessaire, estime le collectif.
Un demi-siècle après le début de la résistance à l’extension du camp militaire du Larzac, la lutte y est toujours vivante. Le système de gestion des fermes et terres agricoles qui y règne mêle décisions collectives et valorisation de l’usage contre la propriété privée. Il attire des nouvelles générations prêtes à reprendre le flambeau.
L’EFAS fait partie du système européen Copernicus, le programme européen d’observation de la Terre par satellite.
Notre opulence matérielle des 200 dernières années est directement imputable aux combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz. Mais, comme toutes les drogues, l’énergie fossile produit son lot d’effets secondaires, désormais trop visibles pour être ignorés. Boosté par ce cocktail charbon-pétrole-gaz, le rêve moderne s’est peu à peu transformé en cauchemar. En cause, une perturbation sans précédent du système Terre qui affecte déjà l’espèce humaine.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
D’après le PNUE et la FAO, face à la triple menace du changement climatique, de la pollution et de la perte de la nature, le monde doit respecter son engagement de restaurer au moins un milliard d’hectares de terres dégradées au cours de la prochaine décennie. Cette surface représente la superficie de la Chine.
L’Australie, la Bolivie, le Chili et l’Argentine concentrent 87 % des réserves mondiales de lithium. Et là-bas, dans l’Altiplano andin, au cœur de la cordillère des Andes, les mines de cet or blanc endommagent irréversiblement les écosystèmes à cause des énormes quantités d’eau nécessaires à leur processus d’extraction. Les populations de ces régions (notamment en Argentine et au Chili) dénoncent depuis des années cet écocide et alertent sur les dommages que font subir les sociétés minières aux réserves aquifères et aux rivières.
Les peuples autochtones revendiquent leur droit à participer à la gestion des terres. Ils revendiquent un rapport moins ou non-destructeur vis à vis de leur écosystème et une capacité à entretenir leur environnement. Pourtant, les autochtones ont de moins en moins accès à leurs terres. Et les luttes autochtones deviennent souvent des luttes écologiques. C'est le sujet du livre de Barbara Glowczewski, anthropologue,
Les océans régissent la vie de notre planète. Ils régissent celle de toutes les espèces, incluant l’espèce humaine, ainsi que la vie de la planète elle-même. 97 % de l’eau à la surface de la Terre, qui est à la base de la vie, se trouve dans les océans. Le phénomène d’évaporation des océans fournit 34 % de l’eau qui se déverse sous forme de précipitations sur les continents, assurant ainsi la vie des écosystèmes terrestres. Les océans sont aussi les grands agents de liaison planétaires, fonctionnant sur le même modèle que le système circulatoire d’un être vivant.
La récupération d’au moins un milliard d’hectares dégradés dans la prochaine décennie est un moyen de faire face aux menaces du changement climatique, de la perte de la nature et de la pollution, indique l’ONU, dans un rapport publié aujourd’hui dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration de Écosystèmes 2021-2030. Les pays, ajoute l’ONU, doivent également ajouter des engagements similaires en ce qui concerne les océans,
L'étude de grains de pollen anciens révèle que la transformation des écosystèmes terrestres par les activités anthropiques menées pendant des millénaires a été aussi rapide que celle survenue à la fin de l’époque glaciaire.
Selon Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle, Homo sapiens pousse les écosystèmes terrestres vers une crise majeure. Mais la solution est encore entre nos mains. ..
Cette année, la Journée internationale de la biodiversité nous rappelle que « nous faisons partie de la solution ». L'importance du « nous » collectif n'a jamais été aussi prégnante. Les travailleurs en première ligne de la nature ne sont pas nouveaux, mais existent depuis des décennies et peuvent apporter des solutions transformatrices à la gestion de la biodiversité. Apprendre d'eux, exploiter leur potentiel pour des efforts concertés et établir des partenariats efficaces nous aidera à traduire le Cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 en actions concrètes. Voici cinq moyens d'y parvenir.
Le sol est un écosystème vivant à part entière, capable d’héberger une grande quantité et diversité d’organismes et de fournir un grand nombre de services à nos sociétés humaines. Que ce soit en milieu rural ou urbain, la protection des sols est au coeur des transitions sociétales et environnementales en cours.
En modifiant les grands cycles chimiques, le cycle de l’azote, du carbone, du phosphore, de l’eau, l’homme a même une influence isostatique », c’est-à-dire sur la tectonique des plaques...Il ne fait pas bon parler de limitations en ces temps où nos libertés, même les plus essentielles, sont mises à rude épreuve : et pourtant, le cadre des limites planétaires n’a jamais été aussi pertinent pour comprendre comment nos activités mettent en péril la stabilité des écosystèmes… et risquent de plonger nos sociétés dans des bouleversements en chaîne, irréversibles. Dont le Covid-19 est le signal faible ? Plongée dans un voyage au cœur des processus qui conditionnent l’équilibre du système-Terre.
Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique a entrepris de déterminer les frontières au-delà desquelles les risques de basculement écologique sont élevés. Neuf processus biogéochimiques majeurs sont l’enjeu de ces « limites ». La détermination et la mise en œuvre des seuils écologiques posent des défis à la société, tant en termes de démocratie, de justice sociale, que de limites à la liberté.

2020

Sommaire – système Terre et analyse des risques systémiques

2019

Difficile à imaginer, à croire et, plus encore, à accepter. Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour dire qu'un certain effondrement est en cours. Les auteurs Pablo Servigne et Raphaël Stevens l'affirment depuis des années. Ce constat glaçant posé, apprêtons-nous donc à vivre ce bouleversement majeur, activement et non passivement.
Aujourd’hui reconnue comme une discipline essentielle, l’agroécologie est hissée par les milieux scientifiques au premier rang des solutions face au changement climatique. L’agroécologie respecte les écosystèmes naturels et intègre les dimensions économiques, sociales et politiques de la vie humaine. Elle conçoit une approche globale qui concilie agriculture, écologie, productivité, activité humaine et biodiversité.

2018

2016

Dans cette première vidéo (14'29''), Dominique Bourg, Philosophe, Professeur à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne (Suisse), examine deux des neuf limites planétaires identifiées par Rockström et ses collègues en 2009 : le changement climatique et l'érosion de la biodiversité.

2010

Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s'organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s'aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l'arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.