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octobre 2025

Au risque de perdre leurs accréditations, un grand nombre de médias américains et internationaux, y compris les chaînes conservatrices Fox News et Newsmax, ont refusé de signer un document du ministère de la défense exigeant des journalistes de ne pas publier certaines informations sans autorisation explicite.
Le polémiste, assassiné le 10 septembre sur un campus dans l’Utah, a reçu, mardi, la médaille présidentielle de la liberté. Le même jour, le site « Politico » publiait une enquête révélant des échanges prônant racisme, nazisme et violence entre Jeunes Républicains sur la messagerie Telegram.
Le comté de Los Angeles a déclaré mardi l'état d'urgence en raison de la répression continue du gouvernement du président américain Donald Trump à l'encontre des migrants. Il s'agit de la mesure la plus récente prise par une autorité locale contre les rafles de la police de l'immigration du ministère américain de la Sécurité intérieure.
Comment cela est-il possible ? C’est précisément les questions abordées dans la partie 2 de l’essai de Cynthia Fleury intitulée « Fascisme, Aux sources psychiques du ressentiment collectif, qui suit la Racine présentant la partie 1.
Ils sont chercheurs, professeurs ou scientifiques, et ont tous fait le même choix : quitter les États-Unis de Donald Trump pour s’installer au Canada. Ils craignent un virage autoritaire et l’annulation et le gel de milliers de bourses pour la recherche scientifique. Reportage de François Rihouay et Joanne Profeta.
L’enseignant à l’université Rutgers a déménagé en urgence en Espagne avec sa famille après avoir été pris pour cible par les milieux d’extrême droite, dont l’organisation Turning Point USA, cofondée par l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.
Lors d’un rassemblement lundi 13 octobre au soir, la magistrate récemment inculpé a aussi exprimé son soutien au candidat démocrate à New York, Zohran Mamdani, autre bête noire du président américain.
Plusieurs grands médias américains, dont le New York Times, CNN, Fox News ou encore l'AFP, ont refusé de signer un document imposé par le Pentagone restreignant le travail de la presse.
L'association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB/AVBB) a dénoncé avec force mardi les "attaques incessantes et infondées" du président du MR contre les journalistes, particulièrement ceux de la RTBF.
L’universitaire et activiste vient de subir une cabale de l’extrême droite américaine, alimentée par des soutiens du Président. Menacé de mort, celui qui alerte sur le «retour d’une violence suprémaciste» a failli être empêché de quitter les Etats-Unis, avant de parvenir à se rendre en Espagne. «Libération» a recueilli son témoignage.
L’administration Trump avait fait appel d’une décision d’une juge fédérale qui avait bloqué, jeudi, l’arrivée de 500 militaires dans la mégapole. La cour d’appel permet toutefois que les gardes restent sous le contrôle de l’Etat fédéral, en attendant un jugement sur le fond.
L’europe sera démocratisée, quand son oligarchie sera renversée ! L’Europe est dirigée par des oligarques. Oligarques qui possèdent les appartements dans lesquels nous vivons, les banques qui gardent notre argent, les vaccins qui nous sauvent la vie, les applications dont nous avons besoin pour travailler, les données que ces applications collectent sur nous, le pétrole et le gaz qui chauffent notre planète – et, plus important encore, oligarques qui possèdent les politicien.ne.s qui étaient censé·e·s nous défendre contre ces mêmes oligarques. Ils et elles sont le résultat d’un système terrible dans lequel les riches sont autorisés à faire ce qu’ils veulent, tandis que les gens ordinaires paient quand « ce qu’ils et elles veulent » ne fonctionne pas.
Jamais l’ensemble des généraux américains n’avaient été convoqués pour écouter le président du pays et leur ministre de tutelle comme ce fut le cas ce 30 septembre à Quantico (Virginie). Cette réunion historique a vu Donald Trump et Pete Hegseth tenir à des hauts gradés silencieux un discours aux intonations martiales et virilistes dont l’objectif réel était de les préparer à diriger des opérations militaires… à l’intérieur même des États-Unis, dans les villes dirigées par des démocrates.
Alors que la crise budgétaire s’enlise, des milliers d’employés fédéraux ont été congédiés par l’administration américaine qui a visé « ceux proches de démocrates ».
Le président américain avait assumé vouloir se venger de la procureure démocrate Letitia James, deuxième figure publique à faire l’objet, en quelques jours, d’une inculpation qu’il avait directement réclamée.
Le prix Nobel de la paix 2025 a été attribué vendredi à Maria Corina Machado, la cheffe de l'opposition vénézuélienne à Nicolas Maduro. Le comité du prix norvégien a salué ses efforts "en faveur d'une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie".
Le prix Nobel a été décerné à 11 heures, ce vendredi 10 octobre. Le président américain Donald Trump, qui espérait le décrocher cette année, n'a finalement pas été choisi par le comité.
Directeur du Bureau de la gestion du budget, Russell Vought caresse un rêve : réduire à son minimum l’Etat fédéral américain pour offrir les pleins pouvoirs à Donald Trump. Alors que les États-Unis sont plongés dans le shutdown, il veut saisir l'occasion pour licencier des milliers de fonctionnaires et de saper les agences fédérales. Au risque d'ouvrir une bataille devant les tribunaux.
Le directeur du Budget de la Maison Blanche, Russ Vought, a annoncé vendredi sur X que les "réductions d'effectifs avaient commencé" pour les fonctionnaires fédéraux alors que les Etats-Unis sont en situation de paralysie budgétaire.
En conflit ouvert avec plusieurs gouverneurs démocrates après le déploiement de la Garde nationale dans plusieurs villes américaines, Donald Trump menace d’invoquer l’Insurrection Act, loi d’exception héritée du XIXe siècle. Derrière ce geste, un bras de fer institutionnel et la crainte d’un tournant autoritaire.
Le président américain a réuni, mercredi 8 octobre, une table ronde sur la mouvance antifa, qu’il a désignée comme terroriste le 22 septembre. La ministre de la justice, Pam Bondi, a promis de « détruire l’organisation entière du sommet à la base ».
Directeur du Bureau de la gestion du budget, le haut fonctionnaire qui rêve de réduire à son minimum l’Etat fédéral américain entend profiter de la paralysie budgétaire pour arriver à ses fins. Et concentrer le pouvoir dans les mains de Donald Trump.
La procureure générale de l'Etat de New York Letitia James, opposante déclarée de Donald Trump qui réclamait des poursuites à son encontre, a été inculpée jeudi par un grand jury fédéral en Virginie.
C’est aux États-Unis. En 2025. Le fascisme, c’est ça : désigner les intellectuels comme « terroristes » et les persécuter au point qu’ils soient forcés de fuir leur pays. Les États-Unis n’ont pas basculé d’un coup. Ils ont laissé l’extrême droite s’emparer d’une partie des médias, ils l’ont laissée imposer ses sujets, son vocabulaire, ses méthodes politiques, ses réseaux, sa vision du monde. Peu à peu la guerre aux « wokistes » est devenue la priorité. On s’est collectivement habitués à la brutalité politique, au mensonge, à la post vérité. Au nom de la neutralité, de nombreux journalistes ont cessé de combattre ces idées nauséabondes, probablement terrifiés à l’idée d’être ciblés, d’être qualifiés de « militants ».
Les terrifiantes idées de Curtis Yarvin, un « philosophe » du trumpisme Sous le nom provocateur de Dark Enlightenment, une frange de la droite intellectuelle américaine – inspirée par Curtis Yarvin (né en 1973) – prône un renversement des valeurs du XVIIIe siècle : raison, égalité, universalité des droits. Il croit l’humanité aboutie et prône presque son extinction. Il ne veut plus de démocratie. Et je pense qu’il arrivera à ses fins : il est improbable que les élections présidentielles de 2028 ne soient autre chose qu’un plébiscite au candidat unique : un fils de Donald Trump. Sous le pseudonyme de Mencius Moldbug, ce blogueur-philosophe californien théorisait dès 2007 la faillite inéluctable et programmée de la démocratie libérale, qu’il jugeait faible, inefficace et corrompue. Face à ce constat, il propose une destruction méthodique, c’est-à-dire un redémarrage complet du système.
Le spécialiste des Etats-Unis revient dans une tribune au « Monde » sur la longue histoire d’une rhétorique d’extrême droite : l’ennemi intérieur. Le président Trump a, selon lui, fait de ce narratif un véritable mode de gouvernement, à même de justifier une politique autoritaire et une militarisation croissante, jusqu’à redéfinir le territoire américain en champ de bataille.
Le président américain, Donald Trump, a appelé mercredi à emprisonner le maire de Chicago, Brandon Johnson, ainsi que le gouverneur de l'Etat, JB Pritzker, accusant les deux élus démocrates de ne pas protéger les membres de la police de l'immigration (ICE)
Le président américain Donald Trump a intensifié lundi la pression sur l'Etat de l'Illinois et la ville de Chicago en évoquant un possible recours à l'état d'urgence pour surmonter l'opposition des autorités locales et des décisions de justice contre le déploiement de la Garde nationale.
Face à la contestation des autorités de Chicago et Portland et des tribunaux, le président américain a invoqué l’Insurrection Act, une loi de 1807 qui permet de mobiliser certaines forces armées contre des citoyens américains.
Aux États-Unis, des agents du Service de l’immigration et des douanes (ICE) ont utilisé du gaz lacrymogène, des projectiles au poivre et des balles en caoutchouc contre des protestataires rassemblés à l’extérieur d’un centre de détention pour immigrants dans la banlieue de Chicago, le 26 septembre. Des observateurs ayant participé au rassemblement estiment que ces méthodes constituent une violation flagrante de la liberté d’expression.
La Maison Blanche n'a pas l'intention de rémunérer tous les fonctionnaires fédéraux qui ne travaillent pas en raison du shutdown, rapportent les médias américains CNN et NBC.
Près de 200 militaires doivent être déployés dans cette grande ville de l’Oregon où ont lieu des manifestations contre la police de l’immigration. Les responsables locaux, tout comme une juge fédérale, affirment qu’il n’y a pas « d’insurrection à Portland ni de menace pour la sécurité nationale ».
La juge conservatrice Karin J. Immergut a rendu un avis juridique qui démonte les arguments de l'Administration Trump pour recourir aux forces armées dans les villes américaines
Donald Trump a signé samedi un décret pour l'envoi de 300 gardes nationaux à Chicago, au moment où une juge fédérale a bloqué celui qu'il a ordonné à Portland, deux villes démocrates ciblées par le président américain.
Le président américain voit dans l’arrêt d’une partie des activités gouvernementales provoqué par le désaccord budgétaire entre républicains et démocrates une aubaine pour démanteler encore un peu plus l’État fédéral et remporter la guerre de la communication face à ses opposants.
Forte de ses 20 000 fonctionnaires, la police de l’immigration américaine multiplie les descentes musclées dans tout le pays, agissant souvent au mépris des droits des personnes interpellées.
La comédienne de 87 ans et des centaines de célébrités hollywoodiennes ont relancé mercredi 1er octobre le «Comité pour le Premier Amendement» fondé par Henry Fonda en 1947, estimant que l’administration américaine la menaçait à nouveau.
Devant près de 800 généraux et amiraux convoqués pour l’occasion, le président américain et son secrétaire à la défense ont exposé leur vision d’une armée débarrassée de ses supposées composantes « woke ». Sa principale mission serait désormais de combattre les ennemis de l’intérieur, à commencer par les villes démocrates.
Nouvelle salve de censure aux États-Unis : vendredi, le Bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables a reçu pour consigne de bannir plusieurs mots tels que «réchauffement climatique» ou encore «émissions» de ses futurs rapports.

septembre 2025

Un juge fédéral a bloqué lundi le projet du gouvernement Trump visant à licencier des centaines d’employés de Voice of America (VOA), une agence de presse étrangère des États-Unis. Dans un jugement cinglant, il accuse les fonctionnaires de mépriser et de bafouer la justice, écrit le New York Times.
Le président américain a pris la parole ce mardi lors d’un rassemblement sans précédent de haut gradés près de Washington. Avant lui, le secrétaire à la Défense a fustigé «des décennies de déclin» liées à la diversité et à l’inclusion dans l’armée américaine. […] Dans un discours d’une rare violence politique, Donald Trump a appelé mardi les généraux et amiraux américains à se mobiliser contre «l’ennemi de l’intérieur», en attaquant les immigrés sans papiers, la presse et ses opposants politiques. L’initiative prise par le ministre de la Défense Pete Hegseth de rassembler les plus hauts gradés américains à Quantico (Virginie) était déjà très inhabituelle, la tonalité de la longue allocution du président américain l’a été encore plus.
Face à la menace d’un déploiement militaire à Portland, l’Oregon riposte en justice et dénonce une instrumentalisation politique de l’armée par le président américain.
Après Los Angeles, Washington et Memphis, le président américain a décidé qu’il était temps de remettre au pas la capitale de la contre-culture de l’Ouest américain.
Le clanisme et le climat de peur instauré par Donald Trump dès son retour à la Maison Blanche grippent les « freins et contrepoids » autrefois exemplaires qui garantissent le bon fonctionnement de la démocratie américaine.
Le président américain a déjà fait déployer ce corps militaire de réserve à Memphis, Washington ou Los Angeles, dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes américaines dirigées par les démocrates.
Un rapport, publié jeudi, souligne la « dégradation profonde et structurelle de l’environnement dans lequel la société peut s’exprimer et agir », avec des restrictions successives des libertés publiques.
Des médias rapportent que des centaines de personnes détenues dans le centre de rétention pour immigrés en situation irrégulière, situé en Floride et connu sous le nom d'"Alcatraz des alligators", ont disparu de la base de données en ligne de la police américaine de l'immigration (ICE). Selon des associations de défense des droits des immigrés, il n'est ainsi plus possible de les localiser.
Mis à l’écart après ses critiques sur la récupération politique par Donald Trump de la mort de Charlie Kirk, le célèbre présentateur reprend l’antenne ce mardi 23 septembre.
La décision de Donald Trump relance le débat sur la définition même de ce que recouvre le terme « antifa » et sur la responsabilité de la gauche dans la montée des violences politiques américaines.
Haine de l’Etat, foi aveugle dans la technologie, eugénisme… Dans « Apocalypse Nerds », les journalistes Nastasia Hadjadji et Olivier Tesquet analysent le projet antidémocratique des barons de la tech.
Le deuxième mandat présidentiel de Donald Trump marque le retour en force de la religion aux États-Unis. Une montée en puissance en politique et dans l’espace public comme en témoignent les 65.000 personnes rassemblées dans le stade de Gendale en Arizona pour rendre hommage au "martyr" Charlie Kirk. Trump a séduit les électeurs évangéliques et une partie des chrétiens conservateurs. Il est soutenu par l’extrême droite antisémite mais aussi par la droite juive pro-israélienne, une "synthèse que seul Trump est capable de faire". Le 47e président américain a réussi à convaincre cet électorat malgré sa personnalité extravagante, éloignée des préceptes religieux. Calcul politique ? À n’en pas douter. Et depuis son investiture, le conservatisme religieux se déploie.
Donald Trump accentue la pression sur la Justice et réclame des poursuites contre des adversaires politiques accusés de fraude. […] Le président américain multiplie les offensives directes et les coups de pression depuis son retour à la Maison Blanche, déclenchant des inquiétudes sur un risque de remise en cause de la séparation des pouvoirs.
Le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, a dénoncé dimanche le "chemin vers la dictature" que prend selon lui Donald Trump, après le coup de pression du président américain la veille afin que son ministère de la Justice poursuive des adversaires politiques.
Dans un message envoyé aux médias, le département de la défense américain menace de révoquer les accès au Pentagone si les correspondants ne se plient pas à cette règle.
Après avoir phagocyté le pouvoir législatif – au moyen de la particratie principalement -, les gouvernements successifs s'attellent depuis plusieurs décennies à affaiblir le pouvoir judiciaire.
Le ministère américain de la Défense a menacé vendredi 19 septembre au soir de révoquer les accréditations des journalistes s’ils ne font pas valider leurs publications à l’avenir.
Quelque chose a basculé. Donald Trump a repris la Maison Blanche, mais dans son sillage, d'autres figures ont pris place. Et si la Silicon Valley, longtemps perçue comme un bastion progressiste, était devenue le laboratoire d’une révolution autoritaire à l'échelle planétaire ? Nourris par d’obscurs penseurs étourdis de rêves fascistes ou monarchiques, des milliardaires de la tech appellent à la mort de l’État-nation et prophétisent la fin des démocraties libérales. Leur horizon politique : la sécession. Car la fin d’un monde, c’est surtout le commencement du leur. L’objectif de ces nerds de l’Apocalypse ? Imposer leur vision d'un futur privatisé, exclusif, fait d'enclaves libertariennes dirigées comme des entreprises. Bienvenue dans le Moyen-Age du futur.
Dans le débat démocratique, il est normal que les tenants de positions politiques différentes expriment leurs divergences avec une certaine virulence. Mais les États-Unis ont dépassé ce stade depuis longtemps. Le pays est en proie à une profonde « polarisation affective », c’est-à-dire que les deux grands camps politiques se considèrent non plus comme des adversaires qui méritent le respect, mais comme des ennemis. Charlie Kirk, qui avait de son vivant largement participé à ce processus, a été la victime de ce contexte délétère – un contexte que l’instrumentalisation de son assassinat par Donald Trump et ses partisans dégrade chaque jour un peu plus.
A la suite de la censure de l’animateur Jimmy Kimmel et face à la multiplication des attaques de l’administration Trump contre la presse et ses opposants, les élus démocrates entendent proposer un texte pour protéger « ceux qui sont ciblés pour des raisons politiques ».
L’ancien président américain Barack Obama a dénoncé jeudi une "cancel culture" sous le gouvernement de Donald Trump. L’ex-locataire de la Maison Blanche a réagi à la suspension de l’animateur de télévision Jimmy Kimmel pour des propos tenus durant son émission, jugés déplacés après l’assassinat de l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.
Sous la pression de la droite américaine, la chaîne ABC, propriété de Disney, a annoncé mercredi 17 septembre au soir priver d’antenne l’humoriste star «pour une durée indéterminée».
L’assassinat de Kirk est l’équivalent américain de l’incendie du Reichstag, et ses funérailles seront l’allumette portée à une dynamite politique qui va précipiter les États-Unis dans un système autocratique, voire pire, avec toutes les dérives que cela va entraîner. On commence par des délations, on termine avec des camps.
L’émotion qui a terrassé la base MAGA à l’annonce de la mort de cette figure de la jeunesse conservatrice américaine s’est transformée en inextinguible désir de vengeance, dressant l’un contre l’autre deux camps irréconciliables.
Donald Trump a signé lundi un décret pour déployer la Garde nationale et le FBI à Memphis, dans le Tennessee, sur le modèle de ce qui a été réalisé à Washington D.C. pour faire face selon lui à une flambée de criminalité. Le président américain a l'intention de mettre en place ensuite un système semblable dans la ville de Chicago.
Le vice-président américain, J. D. Vance, a pris la tête, lundi, d’une chasse aux sorcières visant « les gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.
Face aux critiques de l’opposition, qui accuse le gouvernement Zelensky de restreindre ses marges d’action, et après la crise politique de juillet, qui a révélé le manque d’indépendance du Parlement, les débats parlementaires seront à nouveau diffusés en direct.
Depuis la mort par balle de l'influenceur conservateur Charlie Kirk, de nombreux Américains ont perdu leur emploi. Le motif invoqué est souvent le même : des messages diffusés sur les réseaux sociaux.
Sur l’ensemble des assassinats commis par des «extrémistes» répertoriés depuis 2005, 347 meurtriers sont liés à des organisations d’extrême droite.
Une centaine de magistrats ont été limogés depuis janvier. Deux de ces ex-juges témoignent à «Libération» du démantèlement de l’Etat de droit américain et de la transformation de leurs tribunaux en «chambres d’enregistrement» de la dérive autoritaire de l’exécutif.
Tué par balles sur le campus d’une université mercredi, Charlie Kirk laisse derrière lui Turning Point USA, l’organisation qu’il a fondée en 2012 et transformée en machine de guerre idéologique pour séduire la jeunesse conservatrice américaine. Décryptage.
Donald Trump a annoncé vendredi déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee (sud), dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes démocrates du pays.
Cette gouverneure de la banque centrale américaine avait été révoquée fin août par la Maison Blanche, officiellement pour une potentielle fraude immobilière. Une juge fédérale de Washington vient d’annuler ce limogeage aux motivations très politiques.
Si l’accélération des modes de vie a commencé par rimer avec modernité, elle a pris des accents sulfureux avec le temps. Pour certains penseurs aujourd’hui, il s’agirait d’aller encore plus vite dans le développement industriel afin d’anéantir les institutions démocratiques déliquescentes du vieux monde libéral.
Unanimes, les juges formant la majorité conservatrice autorisent la reprise des arrestations basées sur la couleur de peau et l’accent à Los Angeles. Une décision qui transforme des millions de citoyens en suspects permanents.
L’administration Trump reproche aux autorités démocrates de l’Illinois d’avoir remis en liberté des personnes ayant commis de multiples crimes.
En refusant de se soumettre à l’« examen périodique universel sur la situation des droits humains » prévu en novembre par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les Etats-Unis se détachent un peu plus des instances multilatérales.
Dès 2020, la personnalité de l’actuel Président des États-Unis faisait parler d’elle. Narcissique malfaisant, psycho et sociopathe, l’homme est décrit comme ayant une personnalité dangereuse i. A peine installé pour son deuxième mandat, il produit des décrets à la pelle. Touchant à des domaines aussi variés que les pailles en papier ii ou le secteur de l’énergie éolienne iii. Dès les premières semaines, une structure inédite est mise en place avec pour objectif d’effectuer le plus de coupes budgétaires possible au sein de l’administration américaine… Armée de l’IA, Doge va utiliser des méthodes contestées pour licencier en masse dans les administrations. Si l’objectif de 1.000 milliards d’économie annoncé ne sera jamais atteint, l’attaque frontale contre les structures mêmes de l’État occasionne des dégâts potentiellement irréversibles iv.
La politisation de la science, actuellement à l’œuvre aux Etats-Unis, constitue une dangereuse régression pour un pays où nombre des vaccins aujourd’hui visés ont précisément été mis au point.
Dans quelques jours, je publie mon dernier essai « Donald Trump : le spectre d’un fascisme numérique ». C’est un texte qui traite, de manière profonde et historique, tout en le mêlant à mon histoire américaine, de cette gigantesque fracture américaine. En effet, le trumpisme n’est pas un phénomène de surface, mais l’expression percutante de fractures profondes qui fissurent la société du pays, amplifiées par les grandes entreprises technologiques et menaçant une dérive aux accents autoritaires.
Dans une plongée dans l’Amérique en clair-obscur, Bruno Colmant livre un recueil saisissant de chroniques forgées au fil de trois décennies d’observation des États-Unis, un pays à la croisée permanente de ses destins. Avec une plume à la fois intime et incisive, il décrypte les convulsions sociopolitiques, économiques et culturelles d’une nation fracturée par Donald Trump.


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