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Clément
Dans une note publiée le 25 juin, le Haut-commissariat au plan appelle à changer drastiquement nos usages de l'eau pour faire face au risque de sécheresse et à la crise climatique. Seule une transition vers la sobriété pourra protéger la France, selon le rapport.
La directive Green Claims visant à lutter contre le greenwashing devrait être retirée, malgré des années de travail en trilogue, a annoncé la Commission européenne vendredi 20 juin. La réunion prévue ce lundi 23 juin pour finaliser le trilogue a ainsi été annulée. Déjà, eurodéputés et associations dénoncent une décision "absolument inexplicable", alors que le greenwashing reste omniprésent en Europe.
Il y a dix ans entrait en vigueur la loi relative à l'économie sociale et solidaire (ESS), dite loi Hamon, qui a défini le périmètre de cette économie solidaire, démocratique et à lucrativité limitée. A cette occasion, Novethic a rencontré celui qui fut l'instigateur de cette loi, Benoît Hamon, ancien ministre et désormais président d'ESS France, pour évoquer l'importance de ce secteur, face aux dérives du capitalisme contemporain.
Depuis plusieurs années, les lobbys des industries de la pêche œuvrent en coulisses contre les normes de protection des océans. C'est ce que révèle un rapport d'experts publié par Influence Map, qui éclaire les pratiques d'influence des industriels, en pleine Conférence internationale sur les océans.
De violents incendies ravagent le Canada depuis quelques jours, menaçant notamment les industries pétrolières du pays. Des industries qui ont largement contribué à alimenter la crise climatique, et en sont aujourd'hui les victimes.
Une écrasante majorité des citoyens français plaident pour mieux encadrer les pratiques des grandes entreprises, notamment en matière sociale et écologique, selon un récent sondage. La France et l'Europe sont au contraire engagées dans un vaste mouvement de dérégulation.
ONU, Banque mondiale, OCDE : les instances internationales travaillent de plus en plus sur des indicateurs économiques alternatifs au PIB. Une conversion lente, qui n'a toujours pas permis de détrôner l'indicateur roi.
Alors que l'heure est au backlash en matière environnementale, les discours du secteur privé en Europe sont de plus en plus alignés avec les objectifs climatiques, selon un rapport publié par Influence Map. Malgré tout, les associations professionnelles comme le Medef continuent de pousser contre la transition climatique et énergétique.
Près de 63 000 emplois auraient déjà été détruits ou menacés depuis l'investiture de Donald Trump, dont la politique repousse les industriels des clean techs aux Etats-Unis. Energies renouvelables, véhicules électriques, hydrogène, capture du carbone : tous les secteurs sont affaiblis. Une crise qui provoque déjà une hausse des impacts climatiques américains.
Alors que l'Union européenne annonce sa volonté de sortir du gaz russe, l'Europe est face au défi de construire enfin sa souveraineté énergétique. Un objectif qui pourrait aller de pair avec la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles, pour construire une triple autonomie stratégique : énergétique, géopolitique et écologique.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
De la société civile aux entreprises, en passant par les Etats ou les villes, la résistance s'organise face aux attaques de Donald Trump sur le climat ou les droits humains. Une résistance de l'ombre mais toujours plus active pour contrer la dérive autoritariste du président américain.
La directive Green Claims, visant à limiter le greenwashing en Europe, est discutée en ce moment par l'Union Européenne. Elle pourrait cependant bien être la prochaine victime du mouvement de dérégulation. Attaquée par les acteurs industriels depuis plusieurs semaines, elle pourrait être affaiblie lors des négociations en trilogue, qui se poursuivront à partir du 24 avril.
La désinformation climatique se "normalise" dans les médias français, selon un rapport publié par un consortium d'ONG spécialisées. Sud Radio et CNews représentent à eux seuls la moitié des cas de désinformation identifiés.
Peu de participants à la Fresque du Climat changent vraiment leurs habitudes, selon une récente étude. Face à ce constat, l'association envisage de refondre en partie son célèbre atelier, pour pousser davantage les participants à l'action.
L’Union européenne a fait de la sécurisation de son approvisionnement en matières premières critiques une priorité stratégique. Face à la dépendance croissante envers des fournisseurs étrangers, notamment la Chine, l’Europe a décidé de prendre les devants en soutenant des initiatives visant à renforcer son autonomie industrielle. La labellisation de 47 projets stratégiques ces derniers jours dans le cadre du Critical Raw Materials Act (CRMA)(1) représente une avancée notable. Mais alors que ces projets marquent une étape importante, des questions subsistent : comment transformer ces initiatives en réalité opérationnelle ? Quels défis restent à surmonter ? Et surtout, cette stratégie permettra-t-elle vraiment d’assurer la souveraineté de l'Europe en matière de ressources critiques ?
Javier Milei, Elon Musk, Donald Trump... En quelques décennies, les méthodes de management autoritaires issues du monde de l'entreprise se sont importées dans la société et dans le monde politique, au nom de l'efficacité. Des modes de gestion parfois violents, qui deviennent désormais la norme et interrogent.
Derrière l'omnibus et le mouvement de simplification du Green Deal, c'est l'action coordonnée des lobbys européens contre la régulation qui opère.
« L’administration Trump poursuit son détricotage des normes en matière de transparence financière »
- Solène Clément,Patrick LefasEn mettant fin à l’obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs – le nom des détenteurs de sociétés –, les États-Unis tournent le dos à la transparence financière, constatent Solène Clément, avocate, et Patrick Lefas, président de Transparency International France, dans une tribune au « Monde ».
La dérégulation du Green Deal et de la CSRD pourrait s'accélérer dans les prochaines semaines alors que les discussions commencent au Parlement européen.
Réviser en profondeur le Green Deal, c'est ce que propose l'Union européenne. Une "dérégulation massive" dénoncée par les professionnels et ONG.
La Cour européenne des Droits de l'Homme vient de condamner l'Italie pour inaction face à la pollution et reconnait une "violation du droit à la vie".
Schneider Electric, Sims et Vestas Wind Systems composent le podium de ces grands groupes, selon le média Corporate Knights.
La France va-t-elle faire capoter le Green Deal ? La posture défendue par le ministère de l'économie prône en tout cas une dérégulation massive.
Vers une suppression de la CSRD ? Les annonces de Stéphane Séjourné dans la presse laisse entendre que la directive pourrait être remise en cause.
Le Science based targets network devrait publier d'ici mi-2025 ses premières cibles "fondées sur la science" pour la protection des océans.
La stabilité mondiale est menacée par la désinformation et la crise écologique. C'est ce que pointe le rapport 2025 du Forum Economique de Davos.
Avant une renégociation probable de la CSRD, le Collège des Directeurs du Développement Durable appelle l'UE à maintenir le cap.
Bornéo, Amazonie, bassin du Congo… Les grandes forêts primaires qu’il reste sont toujours menacées par la déforestation. Une pratique néfaste qui a bien souvent des origines coloniales.
A peine entrée en vigueur, la CSRD est déjà menacée par l'un des principaux dirigeants européens. Dans une lettre à la présidente de la Commission européenne, le chancelier allemand Olaf Scholz demande officiellement la révision de la directive sur la durabilité des entreprises. Une posture qui inquiète les professionnels de la transition écologique et sociale.
Selon plusieurs études, le changement climatique pourrait augmenter le risque de séismes dans le monde. En cause, la fonte des glaces, la montée des eaux et la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, qui déstabiliseraient les plaques tectoniques.
Que retenir de 2024 en matière de transition et de RSE ? De l'échec des COP aux débats sur la CSRD, on fait le bilan d'une année difficile.
D'après les chercheurs, nous ne sommes pas assez préparés pour faire face à ce phénomène rare et dévastateur.
Les Ateliers Planète, c'est le nouveau format collaboratif pour engager les entreprises vers une décarbonation concrète de leurs activités.
La droite européenne menace de revenir sur l'interdiction des véhicules thermiques en 2035. Objectif : limiter les contraintes.
Comment expliquer que l’écologie échoue encore à se définir comme une véritable force politique et une cause sociale ? Analyser les rapports de classes pourrait-il nous aider à comprendre ce qui retarde la bifurcation écologique ? Une politique de planification écologique qui ne pourra se faire sans les classes populaires.
Les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et climatiques ont atteint les 300 milliards d'euros en 2024.
Coca-Cola renonce à réduire les emballages plastiques à usage unique. Une "masterclass de greenwashing" dénoncée par les associations.
Plus de 540 hectares d'arbres natifs du Mexique ont été plantés près du Colorado, fleuve complètement asséché par l'agriculture intensive et les loisirs. Les oiseaux migrateurs sont désormais de retour.
Cela va faire bientôt six mois que Paul Watson a été arrêté et enfermé dans une prison au Groenland, dans l'attente d'une possible extradition vers le Japon. Six longs mois pendant lesquels toute la rédaction de Vakita s'est mobilisée pour médiatiser le sort du capitaine, qui a fêté son 74e anniversaire le deux décembre dernier, loin des siens.
Franchir les points de bascule écologiques aurait un coût économique gigantesque, selon plusieurs études scientifiques récentes. Des données qui rappellent l’urgence d’atténuer la crise écologique avant d’être face à des conséquences irréversibles en cascade.
Indicateurs alternatifs aux PIB, débat sur la comptabilité de la croissance avec les limites planétaires... Le Cese et l'Insee ouvrent-ils la porte à la décroissance ?
Sous l’impulsion de Jordan Bardella, le parti d’extrême droite s’oppose à toutes les mesures visant à lutter contre le réchauffement de la planète, à l’exception du développement du nucléaire. Une manière de « coller » à l’évolution de l’électorat, chez qui le climatoscepticisme augmente.
Les acteurs des énergies fossiles déploient de nouveaux lobbying pour bloquer la transition climatique. A la COP29, ils sont plus de 1770.
Les terribles inondations de Valence illustrent à quel point l'urbanisation et la bétonisation des espaces rendent nos villes vulnérables.
Même si le groupe de travail officiel a refusé la proposition de créer une nouvelle époque géologique nommée anthropocène, le débat n’est pas clos pour autant.
Les contours du PNACC , plan d'adaptation au changement climatique, sont enfin dévoilés, avec 51 mesures pour adapter la France à +4 degrés.
Mettre l’écologie à la Une est une gageure que peu relèvent avec autant de succès que le journaliste Hugo Clément. Mais son choix de tendre la main à l’extrême droite fait polémique. L’urgence écologique est-elle soluble dans le programme du RN ? Faut-il vraiment «dépasser les clivages» pour faire avancer la cause ? Et L’écologie a-t-elle «besoin de tout le monde» ? Deux experts répondent.
Le chancelier Olaf Scholz a annoncé aux organisations patronales sa volonté de "réduire à la tronçonneuse" les obligations de vigilance
Véronique Dham, experte française auprès de l'IPBES, alerte sur la mode des méthodes "régénératives" et "nature positives" pour la biodiversité.
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver.
Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (paru aux éditions du Seuil le 11 octobre), Clément Sénéchal, ex porte-parole de Greenpeace, explique comment l’écologie s’est constituée comme un objet de lutte pour privilégiés avides de happenings médiatiques. Et esquisse des pistes pour bâtir l’écologie du futur, résolument ancrée dans les réalités sociales. Entretien.
Auteur d’un essai fustigeant notamment l’écologie du spectacle, le spécialiste des questions climatiques Clément Sénéchal revient sur l’urgence de retravailler la question écologique à partir des inégalités réelles.
Après avoir passé plusieurs années en tant que porte-parole climat chez Greenpeace, Clément Sénéchal dénonce la vacuité du travail effectué par les ONG environnementales. Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (Seuil, 2024), il analyse cet échec comme la conséquence d’une trop grande proximité entre ONG et multinationales, qui seraient les deux versants d’une même médaille.
"Pourquoi les gouvernements ne font rien ?" Face à la catastrophe climatique, Clément Sénéchal se demande pourquoi l'écologie perd toujours ...
Après près de dix ans de militantisme chez Greenpeace, Clément Sénéchal, diplômé de de sociologie et de philosophie politique, s’interroge : pourquoi l’écologie essuie-t-elle encore tant d’échecs ? Pour y répondre, l’heure est venue de plonger dans les coulisses d’une “écologie spectacle” en marche depuis les années 1970. Récupérations néolibérales, impasses stratégiques et intellectuelles des ONGs et mouvements de lutte…
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
L'érosion de la biodiversité, menace pour la stabilité financière et économique de l'Europe ? C'est l'alerte faite par la Banque Centrale Européenne.
Les mines de quartz de Spruce Pine en Caroline du Nord sont arrêtées à cause des dégâts liés à l’ouragan Hélène, et ce blocage pourrait impacter lourdement le secteur de la tech ou encore de la fabrication des panneaux solaires. Ces mines représentent en effet 80% de la production mondiale de quartz à haute pureté. Une crise qui illustre la fragilité de nos économies face aux crises climatiques.
Augmenter la taxe sur les billets d'avion permettrait de réduire les émissions de CO2 du secteur, et toucherait surtout les plus riches.
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Clément
Dans une note publiée le 25 juin, le Haut-commissariat au plan appelle à changer drastiquement nos usages de l'eau pour faire face au risque de sécheresse et à la crise climatique. Seule une transition vers la sobriété pourra protéger la France, selon le rapport.
La directive Green Claims visant à lutter contre le greenwashing devrait être retirée, malgré des années de travail en trilogue, a annoncé la Commission européenne vendredi 20 juin. La réunion prévue ce lundi 23 juin pour finaliser le trilogue a ainsi été annulée. Déjà, eurodéputés et associations dénoncent une décision "absolument inexplicable", alors que le greenwashing reste omniprésent en Europe.
Il y a dix ans entrait en vigueur la loi relative à l'économie sociale et solidaire (ESS), dite loi Hamon, qui a défini le périmètre de cette économie solidaire, démocratique et à lucrativité limitée. A cette occasion, Novethic a rencontré celui qui fut l'instigateur de cette loi, Benoît Hamon, ancien ministre et désormais président d'ESS France, pour évoquer l'importance de ce secteur, face aux dérives du capitalisme contemporain.
Depuis plusieurs années, les lobbys des industries de la pêche œuvrent en coulisses contre les normes de protection des océans. C'est ce que révèle un rapport d'experts publié par Influence Map, qui éclaire les pratiques d'influence des industriels, en pleine Conférence internationale sur les océans.
De violents incendies ravagent le Canada depuis quelques jours, menaçant notamment les industries pétrolières du pays. Des industries qui ont largement contribué à alimenter la crise climatique, et en sont aujourd'hui les victimes.
Une écrasante majorité des citoyens français plaident pour mieux encadrer les pratiques des grandes entreprises, notamment en matière sociale et écologique, selon un récent sondage. La France et l'Europe sont au contraire engagées dans un vaste mouvement de dérégulation.
ONU, Banque mondiale, OCDE : les instances internationales travaillent de plus en plus sur des indicateurs économiques alternatifs au PIB. Une conversion lente, qui n'a toujours pas permis de détrôner l'indicateur roi.
Alors que l'heure est au backlash en matière environnementale, les discours du secteur privé en Europe sont de plus en plus alignés avec les objectifs climatiques, selon un rapport publié par Influence Map. Malgré tout, les associations professionnelles comme le Medef continuent de pousser contre la transition climatique et énergétique.
Près de 63 000 emplois auraient déjà été détruits ou menacés depuis l'investiture de Donald Trump, dont la politique repousse les industriels des clean techs aux Etats-Unis. Energies renouvelables, véhicules électriques, hydrogène, capture du carbone : tous les secteurs sont affaiblis. Une crise qui provoque déjà une hausse des impacts climatiques américains.
Alors que l'Union européenne annonce sa volonté de sortir du gaz russe, l'Europe est face au défi de construire enfin sa souveraineté énergétique. Un objectif qui pourrait aller de pair avec la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles, pour construire une triple autonomie stratégique : énergétique, géopolitique et écologique.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
De la société civile aux entreprises, en passant par les Etats ou les villes, la résistance s'organise face aux attaques de Donald Trump sur le climat ou les droits humains. Une résistance de l'ombre mais toujours plus active pour contrer la dérive autoritariste du président américain.
La directive Green Claims, visant à limiter le greenwashing en Europe, est discutée en ce moment par l'Union Européenne. Elle pourrait cependant bien être la prochaine victime du mouvement de dérégulation. Attaquée par les acteurs industriels depuis plusieurs semaines, elle pourrait être affaiblie lors des négociations en trilogue, qui se poursuivront à partir du 24 avril.
La désinformation climatique se "normalise" dans les médias français, selon un rapport publié par un consortium d'ONG spécialisées. Sud Radio et CNews représentent à eux seuls la moitié des cas de désinformation identifiés.
Peu de participants à la Fresque du Climat changent vraiment leurs habitudes, selon une récente étude. Face à ce constat, l'association envisage de refondre en partie son célèbre atelier, pour pousser davantage les participants à l'action.
L’Union européenne a fait de la sécurisation de son approvisionnement en matières premières critiques une priorité stratégique. Face à la dépendance croissante envers des fournisseurs étrangers, notamment la Chine, l’Europe a décidé de prendre les devants en soutenant des initiatives visant à renforcer son autonomie industrielle. La labellisation de 47 projets stratégiques ces derniers jours dans le cadre du Critical Raw Materials Act (CRMA)(1) représente une avancée notable. Mais alors que ces projets marquent une étape importante, des questions subsistent : comment transformer ces initiatives en réalité opérationnelle ? Quels défis restent à surmonter ? Et surtout, cette stratégie permettra-t-elle vraiment d’assurer la souveraineté de l'Europe en matière de ressources critiques ?
Javier Milei, Elon Musk, Donald Trump... En quelques décennies, les méthodes de management autoritaires issues du monde de l'entreprise se sont importées dans la société et dans le monde politique, au nom de l'efficacité. Des modes de gestion parfois violents, qui deviennent désormais la norme et interrogent.
Derrière l'omnibus et le mouvement de simplification du Green Deal, c'est l'action coordonnée des lobbys européens contre la régulation qui opère.
« L’administration Trump poursuit son détricotage des normes en matière de transparence financière »
(19/03) - Solène Clément,Patrick LefasEn mettant fin à l’obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs – le nom des détenteurs de sociétés –, les États-Unis tournent le dos à la transparence financière, constatent Solène Clément, avocate, et Patrick Lefas, président de Transparency International France, dans une tribune au « Monde ».
La dérégulation du Green Deal et de la CSRD pourrait s'accélérer dans les prochaines semaines alors que les discussions commencent au Parlement européen.
Réviser en profondeur le Green Deal, c'est ce que propose l'Union européenne. Une "dérégulation massive" dénoncée par les professionnels et ONG.
La Cour européenne des Droits de l'Homme vient de condamner l'Italie pour inaction face à la pollution et reconnait une "violation du droit à la vie".
Schneider Electric, Sims et Vestas Wind Systems composent le podium de ces grands groupes, selon le média Corporate Knights.
La France va-t-elle faire capoter le Green Deal ? La posture défendue par le ministère de l'économie prône en tout cas une dérégulation massive.
Vers une suppression de la CSRD ? Les annonces de Stéphane Séjourné dans la presse laisse entendre que la directive pourrait être remise en cause.
Le Science based targets network devrait publier d'ici mi-2025 ses premières cibles "fondées sur la science" pour la protection des océans.
La stabilité mondiale est menacée par la désinformation et la crise écologique. C'est ce que pointe le rapport 2025 du Forum Economique de Davos.
Avant une renégociation probable de la CSRD, le Collège des Directeurs du Développement Durable appelle l'UE à maintenir le cap.
Bornéo, Amazonie, bassin du Congo… Les grandes forêts primaires qu’il reste sont toujours menacées par la déforestation. Une pratique néfaste qui a bien souvent des origines coloniales.
A peine entrée en vigueur, la CSRD est déjà menacée par l'un des principaux dirigeants européens. Dans une lettre à la présidente de la Commission européenne, le chancelier allemand Olaf Scholz demande officiellement la révision de la directive sur la durabilité des entreprises. Une posture qui inquiète les professionnels de la transition écologique et sociale.
Selon plusieurs études, le changement climatique pourrait augmenter le risque de séismes dans le monde. En cause, la fonte des glaces, la montée des eaux et la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, qui déstabiliseraient les plaques tectoniques.
Que retenir de 2024 en matière de transition et de RSE ? De l'échec des COP aux débats sur la CSRD, on fait le bilan d'une année difficile.
D'après les chercheurs, nous ne sommes pas assez préparés pour faire face à ce phénomène rare et dévastateur.
Les Ateliers Planète, c'est le nouveau format collaboratif pour engager les entreprises vers une décarbonation concrète de leurs activités.
La droite européenne menace de revenir sur l'interdiction des véhicules thermiques en 2035. Objectif : limiter les contraintes.
Comment expliquer que l’écologie échoue encore à se définir comme une véritable force politique et une cause sociale ? Analyser les rapports de classes pourrait-il nous aider à comprendre ce qui retarde la bifurcation écologique ? Une politique de planification écologique qui ne pourra se faire sans les classes populaires.
Les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et climatiques ont atteint les 300 milliards d'euros en 2024.
Coca-Cola renonce à réduire les emballages plastiques à usage unique. Une "masterclass de greenwashing" dénoncée par les associations.
Plus de 540 hectares d'arbres natifs du Mexique ont été plantés près du Colorado, fleuve complètement asséché par l'agriculture intensive et les loisirs. Les oiseaux migrateurs sont désormais de retour.
Cela va faire bientôt six mois que Paul Watson a été arrêté et enfermé dans une prison au Groenland, dans l'attente d'une possible extradition vers le Japon. Six longs mois pendant lesquels toute la rédaction de Vakita s'est mobilisée pour médiatiser le sort du capitaine, qui a fêté son 74e anniversaire le deux décembre dernier, loin des siens.
Franchir les points de bascule écologiques aurait un coût économique gigantesque, selon plusieurs études scientifiques récentes. Des données qui rappellent l’urgence d’atténuer la crise écologique avant d’être face à des conséquences irréversibles en cascade.
Indicateurs alternatifs aux PIB, débat sur la comptabilité de la croissance avec les limites planétaires... Le Cese et l'Insee ouvrent-ils la porte à la décroissance ?
Sous l’impulsion de Jordan Bardella, le parti d’extrême droite s’oppose à toutes les mesures visant à lutter contre le réchauffement de la planète, à l’exception du développement du nucléaire. Une manière de « coller » à l’évolution de l’électorat, chez qui le climatoscepticisme augmente.
Les acteurs des énergies fossiles déploient de nouveaux lobbying pour bloquer la transition climatique. A la COP29, ils sont plus de 1770.
Les terribles inondations de Valence illustrent à quel point l'urbanisation et la bétonisation des espaces rendent nos villes vulnérables.
Même si le groupe de travail officiel a refusé la proposition de créer une nouvelle époque géologique nommée anthropocène, le débat n’est pas clos pour autant.
Les contours du PNACC , plan d'adaptation au changement climatique, sont enfin dévoilés, avec 51 mesures pour adapter la France à +4 degrés.
Mettre l’écologie à la Une est une gageure que peu relèvent avec autant de succès que le journaliste Hugo Clément. Mais son choix de tendre la main à l’extrême droite fait polémique. L’urgence écologique est-elle soluble dans le programme du RN ? Faut-il vraiment «dépasser les clivages» pour faire avancer la cause ? Et L’écologie a-t-elle «besoin de tout le monde» ? Deux experts répondent.
Le chancelier Olaf Scholz a annoncé aux organisations patronales sa volonté de "réduire à la tronçonneuse" les obligations de vigilance
Véronique Dham, experte française auprès de l'IPBES, alerte sur la mode des méthodes "régénératives" et "nature positives" pour la biodiversité.
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver.
Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (paru aux éditions du Seuil le 11 octobre), Clément Sénéchal, ex porte-parole de Greenpeace, explique comment l’écologie s’est constituée comme un objet de lutte pour privilégiés avides de happenings médiatiques. Et esquisse des pistes pour bâtir l’écologie du futur, résolument ancrée dans les réalités sociales. Entretien.
Auteur d’un essai fustigeant notamment l’écologie du spectacle, le spécialiste des questions climatiques Clément Sénéchal revient sur l’urgence de retravailler la question écologique à partir des inégalités réelles.
Après avoir passé plusieurs années en tant que porte-parole climat chez Greenpeace, Clément Sénéchal dénonce la vacuité du travail effectué par les ONG environnementales. Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (Seuil, 2024), il analyse cet échec comme la conséquence d’une trop grande proximité entre ONG et multinationales, qui seraient les deux versants d’une même médaille.
"Pourquoi les gouvernements ne font rien ?" Face à la catastrophe climatique, Clément Sénéchal se demande pourquoi l'écologie perd toujours ...
Après près de dix ans de militantisme chez Greenpeace, Clément Sénéchal, diplômé de de sociologie et de philosophie politique, s’interroge : pourquoi l’écologie essuie-t-elle encore tant d’échecs ? Pour y répondre, l’heure est venue de plonger dans les coulisses d’une “écologie spectacle” en marche depuis les années 1970. Récupérations néolibérales, impasses stratégiques et intellectuelles des ONGs et mouvements de lutte…
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
L'érosion de la biodiversité, menace pour la stabilité financière et économique de l'Europe ? C'est l'alerte faite par la Banque Centrale Européenne.
Les mines de quartz de Spruce Pine en Caroline du Nord sont arrêtées à cause des dégâts liés à l’ouragan Hélène, et ce blocage pourrait impacter lourdement le secteur de la tech ou encore de la fabrication des panneaux solaires. Ces mines représentent en effet 80% de la production mondiale de quartz à haute pureté. Une crise qui illustre la fragilité de nos économies face aux crises climatiques.
Augmenter la taxe sur les billets d'avion permettrait de réduire les émissions de CO2 du secteur, et toucherait surtout les plus riches.