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Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
La Lituanie a célébré vendredi l'acquisition formelle d'un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL), une nouvelle étape sur le parcours de ce pays balte visant à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.Baptisé Independence, le terminal a déjà été exploité pendant dix ans sur la base d'un contrat de location. Il est considéré dans ce pays balte comme une pierre angulaire de sa stratégie de sécurité énergétique.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le Koweït a annoncé lundi la signature d'un nouvel accord d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec le Qatar, visant notamment à répondre à la hausse de la demande d'électricité dans le pays du Golfe.3 millions de tonnes par an à partir de 2025Le contrat signé entre Kuwait Petroleum Corporation (KPC) et Qatar Energy prévoit la livraison de 3 millions de tonnes de GNL qatari par an à partir de 2025, sur une période de 15 ans, a indiqué la compagnie publique koweïtienne.
Des images satellite montrent que deux méthaniers ont accosté, en août, au port d’Arctic LNG 2, un méga-projet russe de production de gaz naturel liquéfié (GNL) sanctionné par les États-Unis. Transmission de fausses coordonnées GPS, liens avec des sociétés opaques supposément basées à Dubaï : ces navires pourraient faire partie d’une “flotte fantôme” en développement pour exporter le GNL et contourner les sanctions. Le 23 août, les États-Unis ont ajouté les deux méthaniers à leur liste de sanctions. 
Le Canada dispose actuellement de 7 projets d'infrastructures pour exporter du gaz naturel liquéfié (GNL). Une contradiction avec les objectifs climatiques du pays qui présente de nombreux autres risques selon une note d'Ember publiée ce 9 juillet.Une demande mondiale « incertaine »La consommation mondiale de gaz pourrait atteindre un pic d'ici la fin de la décennie, selon le scénario tendanciel « STEPS » de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) basé sur les politiques annoncées à ce jour.
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Extension de droits d'extraction de gaz, usine de liquéfaction et parc solaire pour l'alimenter: TotalEnergies a annoncé lundi des investissements supplémentaires dans le sultanat d'Oman pour produire du GNL, avec à la clé un contrat de plus de 500 millions d'euros pour Technip Energies.Depuis 2021, TotalEnergies s'est allié à la compagnie pétrolière nationale de ce pays stratégique du Golfe, OQ, pour créer une coentreprise qui produit du gaz naturel à partir du champ Mabrouk North-East, sur lequel elle aura désormais des droits jusqu'en 2050, selon un communiqué.
Seize Etats américains dirigés par des républicains ont annoncé jeudi avoir saisi la justice pour obtenir l'annulation d'un moratoire sur les nouveaux projets d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) décrété par l'administration Biden.Le président démocrate avait annoncé le 26 janvier un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de GNL, invoquant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.
Les autorités congolaises et le groupe italien d'hydrocarbures Eni ont lancé mardi près de Pointe-Noire (sud du Congo) la production de gaz naturel liquéfié (GNL), en grande partie destiné à l'exportation, a constaté un journaliste de l'AFP.Sur le site de Litchendjili, près de la capitale économique et pétrolière du Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou-Nguesso, en compagnie du PDG d'Eni Claudio Descalzi, a ouvert une vanne, symbolisant le démarrage de cette production.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
Le Qatar a annoncé dimanche de nouveaux projets visant à augmenter la production du plus grand gisement de gaz naturel au monde, pour porter sa capacité à 142 millions de tonnes par an d'ici 2030.La nouvelle expansion du champ offshore North Field, baptisée "North Field West", ajoutera 16 millions de tonnes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) par an aux plans de développement actuels, a déclaré le ministre qatari de l'Energie, Saad al-Kaabi, lors d'une conférence de presse.
La décision de Joe Biden de retarder les nouveaux projets d'infrastructures gazières au nom de la "menace" climatique n'aura pas d'effet à court terme pour l'Europe, accro au gaz américain depuis la guerre en Ukraine, mais pourrait avoir des effets dans la prochaine décennie.Applaudi comme une "victoire" par les ONG anti-énergies fossiles, le plan a été accueilli froidement par une industrie gazière en pleine euphorie.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
C'est une victoire majeure pour le climat. Joe Biden a annoncé ce vendredi 26 janvier qu'il instaurait un moratoire sur les nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) en raison notamment de l'impact de cette énergie fossile sur le climat. Alors que les États-Unis sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, cette décision lance la campagne présidentielle sur le thème de l'écologie.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), le temps d'évaluer notamment leur impact sur l'environnement, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."A mesure que les exportations augmentent, nous devons examiner les demandes d'exportation à la lumière des analyses les plus récentes sur le plan économique, environnemental et de la sécurité nationale", a déclaré la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une conférence téléphonique.
Le transport de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) "sera affecté" par l'escalade en mer Rouge, a affirmé mardi le Premier ministre du Qatar, estimant que les frappes américano-britanniques n'arrêteraient pas les attaques des rebelles Houthis du Yémen."Le GNL est (...) comme toutes les autres cargaisons marchandes, il sera affecté" par la "dangereuse escalade" dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, a déclaré Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, lors du Forum économique mondial à Davos (est de la Suisse).
L'Europe pourrait se retrouver avec des capacités d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) surdimensionnées par rapport à l'augmentation modérée de la demande de gaz, avertit le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) dans un rapport publié mardi.
Le géant russe Gazprom a annoncé vendredi avoir livré à la Chine pour la première fois du gaz naturel liquéfié (GNL) via la route maritime du Nord, dans l'Arctique, désormais plus facilement navigable du fait de la fonte des glaces entraînée par le réchauffement climatique.
Les importations européennes de GNL russe ont par ailleurs augmenté de 40% depuis l'invasion en Ukraine.
Parti d'Algérie, le vaisseau s'approche des côtes françaises, rejoint par deux remorqueurs: le Lalla Fatma N'Soumer déchargera bientôt 130.000 m3 de gaz liquéfié (GNL) sur la jetée du terminal de Fos Cavaou (Bouches-du-Rhône). Après une année 2022 inédite, le site est encore très sollicité pour faire le plein de gaz avant l'hiver.Dans le tanker, long de 250 m et visible de loin avec ses quatre cuves sphériques, il y a assez de gaz pour couvrir "la consommation annuelle d'une ville comme Montpellier", explique Arnaud Catoire, directeur du terminal.
Le président russe Vladimir Poutine a donné jeudi à Mourmansk le coup d'envoi de la première chaîne d'Arctic LNG 2, gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l'Arctique, dont le français TotalEnergies s'est retiré en 2022.
Le Japon est toujours le 5e consommateur mondial d'énergie malgré une baisse de sa consommation au cours de la dernière décennie.
Le géant français des hydrocarbures TotalEnergies a annoncé mercredi s'associer à l'américain NextDecade et Global Infrastructure Partners pour investir dans le projet du terminal texan Rio Grande, une usine de liquéfaction de gaz naturel (GNL). "TotalEnergies détiendra une participation de 16,7% dans la première phase" du projet Rio Grande, "composée de 3 trains de liquéfaction", a indiqué l'entreprise dans un communiqué, sans dévoiler le montant de son investissement.
Le Nigéria est l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures du continent africain, le pétrole et le gaz naturel constituant les « piliers de l’économie nationale » de ce pays de près de 220 millions d'habitants, souligne l’EIA américaine (Energy Information Administration) dans le rapport ci-après publié fin avril.
La compagnie gazière émiratie ADNOC Gas a annoncé lundi un accord d'au moins un milliard de dollars avec le français TotalEnergies pour l'approvisionner en gaz naturel liquéfié, les pays européens cherchant à diversifier leurs fournisseurs afin de se passer de la Russie.Cet accord, valable pour trois ans, pèse entre 1 et 1,2 milliard de dollars (entre 900 millions et 1 milliard d'euros), a affirmé dans un communiqué ADNOC Gas, filiale du géant pétrolier émirati Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).
L’activiste texan John Beard, ancien salarié de la pétrochimie, dénonce les dégâts causés par l’envolée de la production gazière sur la santé et l’environnement, et le cynisme des géants occidentaux du secteur.
Le think tank IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) a lancé ce 22 mars un « tracker » sur la situation du gaz naturel liquéfié en Europe : capacités de regazéification en construction, sources et volumes des importations, prévisions de la demande, etc. Les données y seront actualisées tous les trimestres. Les importations européennes de GNL en 2022
Cette forte demande de l'Europe a tiré les prix vers le haut, conduisant le marché mondial du GNL à doubler de valeur.
En 2022, les importations de GNL en Europe ont augmenté de près de 64% au cours des 10 premiers mois par rapport à la même
Il y a un an, bientôt jour pour jour, l’armée de Vladimir Poutine pénétrait sur le sol ukrainien et bouleversait l’échiquier géopolitique. Pour échapper à la dépendance russe, les dirigeants de l’Union européenne ont cherché de nouvelles sources d’approvisionnement énergétique. Ainsi, en douze mois, les importations de gaz russe par gazoduc se sont effondrées de 74 %. Pour les compenser, les vingt-sept ont misé sur le gaz naturel liquéfié (GNL). La France est même devenue la plus grande importatrice de GNL (...)
Les organisations demandent une fin au contrat russe de Fluxys, notamment.
Quelque 163 navires de transport de gaz naturel liquéfié ont été commandés aux chantiers asiatiques en 2022
Les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe ont bondi de 60% en 2022 par rapport à 2021 en raison de la réduction significative des importations de gaz naturel en provenance de Russie, selon un rapport publié mercredi.La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).
Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
L'Allemagne se prépare à accueillir son premier terminal méthanier flottant chargé de gaz naturel liquéfié destiné à soulager la crise énergétique du pays privé de livraisons russes, ont annoncé les autorités vendredi. Le "Hoegh Esperanza" doit accoster à Wilhemshaven (Nord), dans les prochains jours, chargé d'une quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) nigérian équivalant "à la consommation de 50.000 foyers pendant un an", a déclaré une porte-parole du ministère de l'Economie.
Passer à des énergies décarbonées est devenu "un enjeu existentiel" pour l'Union européenne, confrontée à trop de risques et incertitudes sur son approvisionnement en gaz, estime le think tank Shift Project dans un rapport publié mardi. Alors que la reprise des livraisons de gaz russe est incertaine, l'UE doit se préparer à "une compétition sévère avec l'Asie", énorme importatrice de gaz, et même à des déficits chroniques sur le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), note-t-il. Car Chine, Bangladesh, Inde, Pakistan... tous veulent du gaz, pour sortir du charbon, et les besoins d'importation nette de l'Asie sont en train de dépasser ceux de l'Europe.
Si les 27 États membres ont réussi à réduire drastiquement leurs importations de gaz naturel russe à travers les gazoducs, la quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) acheminée par bateau jusqu’en Europe a, elle, nettement augmenté, constate “Politico”.
C'est au bout d'une jetée balayée par les vents de la mer du Nord que se trouve le chantier le plus stratégique d'Allemagne: la construction du premier terminal de gaz liquéfié du pays. Installée près du port de Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, cette plateforme pourra fournir, dès cet hiver, l'équivalent de 20% de ce que représentaient il y a peu encore les importations de gaz russe à l'Allemagne. Elles ont été stoppées dans le sillage de la guerre en Ukraine.
Les Emirats arabes unis et l'Allemagne ont signé dimanche à l'occasion d'une visite du chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi, un accord prévoyant la fourniture en 2022 et 2023 de gaz liquéfié et de diesel de ce pays du Golfe à Berlin. Le dirigeant allemand effectue depuis samedi une tournée dans des pays du Golfe pour nouer des partenariats énergétiques dans l'espoir de remplacer les approvisionnements russes et atténuer la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. Le ministre émirati de l'Industrie, Sultan al-Jaber, s'est félicité d'un "nouvel accord historique" qui "renforce le partenariat énergétique en pleine expansion entre les Emirats arabes unis et l'Allemagne" lors de la signature de l'accord, en présence du chancelier Olaf Scholz, selon l'agence de presse des Emirats arabes unis, Wam.
Les Etats-Unis profitent à plein de la fièvre du GNL. Cependant, les infrastructures peinent à suivre et l’envolée du prix du gaz soulève des inquiétudes.
Le gaz naturel liquéfié transporté par bateaux permet à l’Europe de s’affranchir du gaz russe et pourrait l’aider à passer la saison froide. Devenue stratégique, la ressource est l’objet de toutes les convoitises.
Pour mettre fin à sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne a choisi de tourner vers le gaz naturel liquéfié. Quatre terminaux méthaniers seront affrétés. Une décision dénoncée par des milliers d’activistes, réunis à Hambourg jusqu’au 15 août.
Souvent présenté comme une alternative idéale au gaz traditionnel, le GNL est en fait bien plus cher, dangereux pour l’environnement et nécessite la construction d’infrastructures très spécifiques.
Un cinquième projet de terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en Allemagne a été lancé mercredi avec la participation du groupe français TotalEnergies, alors que Berlin tente d'éviter une crise énergétique cet hiver sur fond de menaces de coupures du gaz russe. TotalEnergies et l'allemand Deutsche Ostsee ont "signé un accord pour l'installation et l'exploitation d'un terminal flottant à Lubmin", au bord de la mer Baltique, où arrive également le gazoduc Nord Stream, selon un communiqué des deux entreprises.
Le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) « continue de s'adapter à la demande croissante avec une agilité incroyable », souligne l’Union internationale du gaz (IGU) dans son rapport annuel sur la place du GNL dans le monde publié ce 6 juillet(1).
Le Japon a déclaré vendredi que ses intérêts énergétiques ne devaient pas être "entravés", alors qu'un nouveau décret du Kremlin prévoit le transfert à une société russe des droits d'un projet pétro-gazier dans lequel des sociétés japonaises sont impliquées. Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détiennent à eux deux 22,5% des parts du projet Sakhaline-2, situé dans l'Extrême Orient russe, et dont le gaz naturel liquéfié (GNL) est principalement livré au Japon. Peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, le géant britannique des hydrocarbures Shell a décidé de se séparer de ses actifs en Russie, y compris de sa part de 27,5% dans Sakhaline-2. Tout en se joignant aux sanctions occidentales contre Moscou, le Japon avait dit vouloir rester à bord de ce projet stratégique, en tant que pays très dépendant de ses importations d'énergies fossiles. Quelque 8% du GNL importé par le Japon provient de Russie. Le décret signé jeudi par le président russe Vladimir Poutine prévoit le transfert de l'inté
Le GNL (gaz naturel liquéfié) désigne le gaz naturel transformé sous forme liquide. Le transport du gaz naturel devenu GNL permet de diversifier les sources d’approvisionnement en gaz sans dépendre des gazoducs terrestres. Il se développe fortement à l’échelle mondiale : en 2021, 20 pays exportent du GNL dans le monde, dont 9 en Afrique et au Moyen-Orient.
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
Le gouvernement tanzanien a signé samedi un accord-cadre avec les géants gaziers britannique Shell et norvégien Equinor pour la construction d'un terminal de production et d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) d'une valeur de 30 milliards de dollars.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Face à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, la demande en gaz naturel liquéfié (GNL) devrait dépasser l'offre d'ici la fin de l’année, selon les recherches de Rystad Energy. La demande mondiale devrait ainsi atteindre 436 millions de tonnes en 2022, dépassant l'offre disponible qui est estimée à 410 millions de tonnes. "Une tempête hivernale parfaite pourrait se former pour l'Europe alors que le continent cherche à limiter les flux de gaz russes", préviennent les analystes. Ils affirment que le soulagement ne pourrait intervenir qu’après 2024.
Le marché du gaz naturel liquéfié (GNL), actuellement très recherché en Europe comme alternative au gaz russe, est marqué par un "déséquilibre structurel" entre la demande et l'offre, note l'association professionnelle du secteur dans un rapport publié jeudi. Les importations mondiales de GNL ont atteint 372,3 millions de tonnes en 2021, en croissance de 4,5% par rapport à 2020, indique le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL) dans son rapport annuel.
En 2021, les flux de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le monde ont augmenté de 4,5% par rapport à 2020, selon le rapport annuel du GIIGNL (Groupe international des importateurs de GNL) publié ce 5 mai(1).
Le groupe français Engie, qui cherche à diversifier ses approvisionnements gaziers hors de Russie, a signé un contrat d'approvisionnement de gaz naturel liquéfié (GNL) sur 15 ans auprès de l'américain NextDecade, a annoncé lundi ce dernier, attirant les critiques de défenseurs de l'environnement.
L'ONG bruxelloise Transport & Environnement (T&E) remet en cause le côté "vert" des navires propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL), prisés notamment par l'armateur français CMA CGM, car ils libèrent d'importantes quantités de méthane dans l'atmosphère, selon une enquête portant sur deux navires publiée mercredi.
La liquéfaction du gaz naturel (Gaz Naturel Liquéfié - GNL) permet de s’affranchir des frontières dans le transport du gaz, à l’image du transport mondialisé du pétrole. En effet, la construction d’un gazoduc international peut s’avérer infaisable pour des raisons économiques et/ou géopolitiques. Il serait ainsi compliqué de construire un gazoduc entre les États-Unis, le Nigéria ou le Qatar avec l’Europe. Le GNL nécessite beaucoup plus d’énergie pour son acheminement que le gaz transitant par gazoduc...
Avec 16 cargaisons livrées, la France a été en mars la première destination pour le GNL américain devant l'Espagne et le Royaume-Uni.
Pour assurer notre sécurité énergétique, l'Union européenne se tourne vers le gaz naturel liquéfié (GNL). La Commission européenne vient de signer un accord avec les États-Unis pour assurer un approvisionnement stable jusqu'en 2030. De nouvelles infrastructures vont ainsi voir le jour sur le continent. Mais le GNL a un impact carbone plus important que le gaz transporté par gazoduc. Cette stratégie pourrait donc mettre à mal nos objectifs climatiques.
L'Europe compte sur le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire sa dépendance à la Russie. Tour d'horizon sur ce produit qui a l'avantage de pouvoir se transporter par bateau d'un point du globe à l'autre, mais qui ne fera pas de "miracles".


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gaz gnl

décembre 2024

Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
La Lituanie a célébré vendredi l'acquisition formelle d'un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL), une nouvelle étape sur le parcours de ce pays balte visant à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.Baptisé Independence, le terminal a déjà été exploité pendant dix ans sur la base d'un contrat de location. Il est considéré dans ce pays balte comme une pierre angulaire de sa stratégie de sécurité énergétique.

novembre 2024

Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

août 2024

Le Koweït a annoncé lundi la signature d'un nouvel accord d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec le Qatar, visant notamment à répondre à la hausse de la demande d'électricité dans le pays du Golfe.3 millions de tonnes par an à partir de 2025Le contrat signé entre Kuwait Petroleum Corporation (KPC) et Qatar Energy prévoit la livraison de 3 millions de tonnes de GNL qatari par an à partir de 2025, sur une période de 15 ans, a indiqué la compagnie publique koweïtienne.
Des images satellite montrent que deux méthaniers ont accosté, en août, au port d’Arctic LNG 2, un méga-projet russe de production de gaz naturel liquéfié (GNL) sanctionné par les États-Unis. Transmission de fausses coordonnées GPS, liens avec des sociétés opaques supposément basées à Dubaï : ces navires pourraient faire partie d’une “flotte fantôme” en développement pour exporter le GNL et contourner les sanctions. Le 23 août, les États-Unis ont ajouté les deux méthaniers à leur liste de sanctions. 

juillet 2024

Le Canada dispose actuellement de 7 projets d'infrastructures pour exporter du gaz naturel liquéfié (GNL). Une contradiction avec les objectifs climatiques du pays qui présente de nombreux autres risques selon une note d'Ember publiée ce 9 juillet.Une demande mondiale « incertaine »La consommation mondiale de gaz pourrait atteindre un pic d'ici la fin de la décennie, selon le scénario tendanciel « STEPS » de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) basé sur les politiques annoncées à ce jour.

mai 2024

Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.

avril 2024

Extension de droits d'extraction de gaz, usine de liquéfaction et parc solaire pour l'alimenter: TotalEnergies a annoncé lundi des investissements supplémentaires dans le sultanat d'Oman pour produire du GNL, avec à la clé un contrat de plus de 500 millions d'euros pour Technip Energies.Depuis 2021, TotalEnergies s'est allié à la compagnie pétrolière nationale de ce pays stratégique du Golfe, OQ, pour créer une coentreprise qui produit du gaz naturel à partir du champ Mabrouk North-East, sur lequel elle aura désormais des droits jusqu'en 2050, selon un communiqué.

mars 2024

Seize Etats américains dirigés par des républicains ont annoncé jeudi avoir saisi la justice pour obtenir l'annulation d'un moratoire sur les nouveaux projets d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) décrété par l'administration Biden.Le président démocrate avait annoncé le 26 janvier un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de GNL, invoquant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.

février 2024

Les autorités congolaises et le groupe italien d'hydrocarbures Eni ont lancé mardi près de Pointe-Noire (sud du Congo) la production de gaz naturel liquéfié (GNL), en grande partie destiné à l'exportation, a constaté un journaliste de l'AFP.Sur le site de Litchendjili, près de la capitale économique et pétrolière du Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou-Nguesso, en compagnie du PDG d'Eni Claudio Descalzi, a ouvert une vanne, symbolisant le démarrage de cette production.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
Le Qatar a annoncé dimanche de nouveaux projets visant à augmenter la production du plus grand gisement de gaz naturel au monde, pour porter sa capacité à 142 millions de tonnes par an d'ici 2030.La nouvelle expansion du champ offshore North Field, baptisée "North Field West", ajoutera 16 millions de tonnes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) par an aux plans de développement actuels, a déclaré le ministre qatari de l'Energie, Saad al-Kaabi, lors d'une conférence de presse.

janvier 2024

La décision de Joe Biden de retarder les nouveaux projets d'infrastructures gazières au nom de la "menace" climatique n'aura pas d'effet à court terme pour l'Europe, accro au gaz américain depuis la guerre en Ukraine, mais pourrait avoir des effets dans la prochaine décennie.Applaudi comme une "victoire" par les ONG anti-énergies fossiles, le plan a été accueilli froidement par une industrie gazière en pleine euphorie.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
C'est une victoire majeure pour le climat. Joe Biden a annoncé ce vendredi 26 janvier qu'il instaurait un moratoire sur les nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) en raison notamment de l'impact de cette énergie fossile sur le climat. Alors que les États-Unis sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, cette décision lance la campagne présidentielle sur le thème de l'écologie.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), le temps d'évaluer notamment leur impact sur l'environnement, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."A mesure que les exportations augmentent, nous devons examiner les demandes d'exportation à la lumière des analyses les plus récentes sur le plan économique, environnemental et de la sécurité nationale", a déclaré la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une conférence téléphonique.
Le transport de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) "sera affecté" par l'escalade en mer Rouge, a affirmé mardi le Premier ministre du Qatar, estimant que les frappes américano-britanniques n'arrêteraient pas les attaques des rebelles Houthis du Yémen."Le GNL est (...) comme toutes les autres cargaisons marchandes, il sera affecté" par la "dangereuse escalade" dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, a déclaré Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, lors du Forum économique mondial à Davos (est de la Suisse).

octobre 2023

L'Europe pourrait se retrouver avec des capacités d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) surdimensionnées par rapport à l'augmentation modérée de la demande de gaz, avertit le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) dans un rapport publié mardi.

septembre 2023

Le géant russe Gazprom a annoncé vendredi avoir livré à la Chine pour la première fois du gaz naturel liquéfié (GNL) via la route maritime du Nord, dans l'Arctique, désormais plus facilement navigable du fait de la fonte des glaces entraînée par le réchauffement climatique.

août 2023

Les importations européennes de GNL russe ont par ailleurs augmenté de 40% depuis l'invasion en Ukraine.
Parti d'Algérie, le vaisseau s'approche des côtes françaises, rejoint par deux remorqueurs: le Lalla Fatma N'Soumer déchargera bientôt 130.000 m3 de gaz liquéfié (GNL) sur la jetée du terminal de Fos Cavaou (Bouches-du-Rhône). Après une année 2022 inédite, le site est encore très sollicité pour faire le plein de gaz avant l'hiver.Dans le tanker, long de 250 m et visible de loin avec ses quatre cuves sphériques, il y a assez de gaz pour couvrir "la consommation annuelle d'une ville comme Montpellier", explique Arnaud Catoire, directeur du terminal.

juillet 2023

Le président russe Vladimir Poutine a donné jeudi à Mourmansk le coup d'envoi de la première chaîne d'Arctic LNG 2, gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l'Arctique, dont le français TotalEnergies s'est retiré en 2022.
Le Japon est toujours le 5e consommateur mondial d'énergie malgré une baisse de sa consommation au cours de la dernière décennie.

juin 2023

Le géant français des hydrocarbures TotalEnergies a annoncé mercredi s'associer à l'américain NextDecade et Global Infrastructure Partners pour investir dans le projet du terminal texan Rio Grande, une usine de liquéfaction de gaz naturel (GNL). "TotalEnergies détiendra une participation de 16,7% dans la première phase" du projet Rio Grande, "composée de 3 trains de liquéfaction", a indiqué l'entreprise dans un communiqué, sans dévoiler le montant de son investissement.

mai 2023

Le Nigéria est l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures du continent africain, le pétrole et le gaz naturel constituant les « piliers de l’économie nationale » de ce pays de près de 220 millions d'habitants, souligne l’EIA américaine (Energy Information Administration) dans le rapport ci-après publié fin avril.
La compagnie gazière émiratie ADNOC Gas a annoncé lundi un accord d'au moins un milliard de dollars avec le français TotalEnergies pour l'approvisionner en gaz naturel liquéfié, les pays européens cherchant à diversifier leurs fournisseurs afin de se passer de la Russie.Cet accord, valable pour trois ans, pèse entre 1 et 1,2 milliard de dollars (entre 900 millions et 1 milliard d'euros), a affirmé dans un communiqué ADNOC Gas, filiale du géant pétrolier émirati Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).

avril 2023

L’activiste texan John Beard, ancien salarié de la pétrochimie, dénonce les dégâts causés par l’envolée de la production gazière sur la santé et l’environnement, et le cynisme des géants occidentaux du secteur.

mars 2023

Le think tank IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) a lancé ce 22 mars un « tracker » sur la situation du gaz naturel liquéfié en Europe : capacités de regazéification en construction, sources et volumes des importations, prévisions de la demande, etc. Les données y seront actualisées tous les trimestres. Les importations européennes de GNL en 2022

février 2023

Cette forte demande de l'Europe a tiré les prix vers le haut, conduisant le marché mondial du GNL à doubler de valeur.
En 2022, les importations de GNL en Europe ont augmenté de près de 64% au cours des 10 premiers mois par rapport à la même
Il y a un an, bientôt jour pour jour, l’armée de Vladimir Poutine pénétrait sur le sol ukrainien et bouleversait l’échiquier géopolitique. Pour échapper à la dépendance russe, les dirigeants de l’Union européenne ont cherché de nouvelles sources d’approvisionnement énergétique. Ainsi, en douze mois, les importations de gaz russe par gazoduc se sont effondrées de 74 %. Pour les compenser, les vingt-sept ont misé sur le gaz naturel liquéfié (GNL). La France est même devenue la plus grande importatrice de GNL (...)
Les organisations demandent une fin au contrat russe de Fluxys, notamment.

janvier 2023

Quelque 163 navires de transport de gaz naturel liquéfié ont été commandés aux chantiers asiatiques en 2022
Les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe ont bondi de 60% en 2022 par rapport à 2021 en raison de la réduction significative des importations de gaz naturel en provenance de Russie, selon un rapport publié mercredi.La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).

décembre 2022

Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
L'Allemagne se prépare à accueillir son premier terminal méthanier flottant chargé de gaz naturel liquéfié destiné à soulager la crise énergétique du pays privé de livraisons russes, ont annoncé les autorités vendredi. Le "Hoegh Esperanza" doit accoster à Wilhemshaven (Nord), dans les prochains jours, chargé d'une quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) nigérian équivalant "à la consommation de 50.000 foyers pendant un an", a déclaré une porte-parole du ministère de l'Economie.
Passer à des énergies décarbonées est devenu "un enjeu existentiel" pour l'Union européenne, confrontée à trop de risques et incertitudes sur son approvisionnement en gaz, estime le think tank Shift Project dans un rapport publié mardi. Alors que la reprise des livraisons de gaz russe est incertaine, l'UE doit se préparer à "une compétition sévère avec l'Asie", énorme importatrice de gaz, et même à des déficits chroniques sur le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), note-t-il. Car Chine, Bangladesh, Inde, Pakistan... tous veulent du gaz, pour sortir du charbon, et les besoins d'importation nette de l'Asie sont en train de dépasser ceux de l'Europe.

novembre 2022

Si les 27 États membres ont réussi à réduire drastiquement leurs importations de gaz naturel russe à travers les gazoducs, la quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) acheminée par bateau jusqu’en Europe a, elle, nettement augmenté, constate “Politico”.

octobre 2022

C'est au bout d'une jetée balayée par les vents de la mer du Nord que se trouve le chantier le plus stratégique d'Allemagne: la construction du premier terminal de gaz liquéfié du pays. Installée près du port de Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, cette plateforme pourra fournir, dès cet hiver, l'équivalent de 20% de ce que représentaient il y a peu encore les importations de gaz russe à l'Allemagne. Elles ont été stoppées dans le sillage de la guerre en Ukraine.

septembre 2022

Les Emirats arabes unis et l'Allemagne ont signé dimanche à l'occasion d'une visite du chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi, un accord prévoyant la fourniture en 2022 et 2023 de gaz liquéfié et de diesel de ce pays du Golfe à Berlin. Le dirigeant allemand effectue depuis samedi une tournée dans des pays du Golfe pour nouer des partenariats énergétiques dans l'espoir de remplacer les approvisionnements russes et atténuer la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. Le ministre émirati de l'Industrie, Sultan al-Jaber, s'est félicité d'un "nouvel accord historique" qui "renforce le partenariat énergétique en pleine expansion entre les Emirats arabes unis et l'Allemagne" lors de la signature de l'accord, en présence du chancelier Olaf Scholz, selon l'agence de presse des Emirats arabes unis, Wam.
Les Etats-Unis profitent à plein de la fièvre du GNL. Cependant, les infrastructures peinent à suivre et l’envolée du prix du gaz soulève des inquiétudes.
Le gaz naturel liquéfié transporté par bateaux permet à l’Europe de s’affranchir du gaz russe et pourrait l’aider à passer la saison froide. Devenue stratégique, la ressource est l’objet de toutes les convoitises.

août 2022

Pour mettre fin à sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne a choisi de tourner vers le gaz naturel liquéfié. Quatre terminaux méthaniers seront affrétés. Une décision dénoncée par des milliers d’activistes, réunis à Hambourg jusqu’au 15 août.

juillet 2022

Souvent présenté comme une alternative idéale au gaz traditionnel, le GNL est en fait bien plus cher, dangereux pour l’environnement et nécessite la construction d’infrastructures très spécifiques.
Un cinquième projet de terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en Allemagne a été lancé mercredi avec la participation du groupe français TotalEnergies, alors que Berlin tente d'éviter une crise énergétique cet hiver sur fond de menaces de coupures du gaz russe. TotalEnergies et l'allemand Deutsche Ostsee ont "signé un accord pour l'installation et l'exploitation d'un terminal flottant à Lubmin", au bord de la mer Baltique, où arrive également le gazoduc Nord Stream, selon un communiqué des deux entreprises.
Le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) « continue de s'adapter à la demande croissante avec une agilité incroyable », souligne l’Union internationale du gaz (IGU) dans son rapport annuel sur la place du GNL dans le monde publié ce 6 juillet(1).
Le Japon a déclaré vendredi que ses intérêts énergétiques ne devaient pas être "entravés", alors qu'un nouveau décret du Kremlin prévoit le transfert à une société russe des droits d'un projet pétro-gazier dans lequel des sociétés japonaises sont impliquées. Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détiennent à eux deux 22,5% des parts du projet Sakhaline-2, situé dans l'Extrême Orient russe, et dont le gaz naturel liquéfié (GNL) est principalement livré au Japon. Peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, le géant britannique des hydrocarbures Shell a décidé de se séparer de ses actifs en Russie, y compris de sa part de 27,5% dans Sakhaline-2. Tout en se joignant aux sanctions occidentales contre Moscou, le Japon avait dit vouloir rester à bord de ce projet stratégique, en tant que pays très dépendant de ses importations d'énergies fossiles. Quelque 8% du GNL importé par le Japon provient de Russie. Le décret signé jeudi par le président russe Vladimir Poutine prévoit le transfert de l'inté

juin 2022

Le GNL (gaz naturel liquéfié) désigne le gaz naturel transformé sous forme liquide. Le transport du gaz naturel devenu GNL permet de diversifier les sources d’approvisionnement en gaz sans dépendre des gazoducs terrestres. Il se développe fortement à l’échelle mondiale : en 2021, 20 pays exportent du GNL dans le monde, dont 9 en Afrique et au Moyen-Orient.
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
Le gouvernement tanzanien a signé samedi un accord-cadre avec les géants gaziers britannique Shell et norvégien Equinor pour la construction d'un terminal de production et d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) d'une valeur de 30 milliards de dollars.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).

mai 2022

Face à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, la demande en gaz naturel liquéfié (GNL) devrait dépasser l'offre d'ici la fin de l’année, selon les recherches de Rystad Energy. La demande mondiale devrait ainsi atteindre 436 millions de tonnes en 2022, dépassant l'offre disponible qui est estimée à 410 millions de tonnes. "Une tempête hivernale parfaite pourrait se former pour l'Europe alors que le continent cherche à limiter les flux de gaz russes", préviennent les analystes. Ils affirment que le soulagement ne pourrait intervenir qu’après 2024.
Le marché du gaz naturel liquéfié (GNL), actuellement très recherché en Europe comme alternative au gaz russe, est marqué par un "déséquilibre structurel" entre la demande et l'offre, note l'association professionnelle du secteur dans un rapport publié jeudi. Les importations mondiales de GNL ont atteint 372,3 millions de tonnes en 2021, en croissance de 4,5% par rapport à 2020, indique le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL) dans son rapport annuel.
En 2021, les flux de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le monde ont augmenté de 4,5% par rapport à 2020, selon le rapport annuel du GIIGNL (Groupe international des importateurs de GNL) publié ce 5 mai(1).
Le groupe français Engie, qui cherche à diversifier ses approvisionnements gaziers hors de Russie, a signé un contrat d'approvisionnement de gaz naturel liquéfié (GNL) sur 15 ans auprès de l'américain NextDecade, a annoncé lundi ce dernier, attirant les critiques de défenseurs de l'environnement.

avril 2022

L'ONG bruxelloise Transport & Environnement (T&E) remet en cause le côté "vert" des navires propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL), prisés notamment par l'armateur français CMA CGM, car ils libèrent d'importantes quantités de méthane dans l'atmosphère, selon une enquête portant sur deux navires publiée mercredi.
La liquéfaction du gaz naturel (Gaz Naturel Liquéfié - GNL) permet de s’affranchir des frontières dans le transport du gaz, à l’image du transport mondialisé du pétrole. En effet, la construction d’un gazoduc international peut s’avérer infaisable pour des raisons économiques et/ou géopolitiques. Il serait ainsi compliqué de construire un gazoduc entre les États-Unis, le Nigéria ou le Qatar avec l’Europe. Le GNL nécessite beaucoup plus d’énergie pour son acheminement que le gaz transitant par gazoduc...
Avec 16 cargaisons livrées, la France a été en mars la première destination pour le GNL américain devant l'Espagne et le Royaume-Uni.

mars 2022

Pour assurer notre sécurité énergétique, l'Union européenne se tourne vers le gaz naturel liquéfié (GNL). La Commission européenne vient de signer un accord avec les États-Unis pour assurer un approvisionnement stable jusqu'en 2030. De nouvelles infrastructures vont ainsi voir le jour sur le continent. Mais le GNL a un impact carbone plus important que le gaz transporté par gazoduc. Cette stratégie pourrait donc mettre à mal nos objectifs climatiques.
L'Europe compte sur le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire sa dépendance à la Russie. Tour d'horizon sur ce produit qui a l'avantage de pouvoir se transporter par bateau d'un point du globe à l'autre, mais qui ne fera pas de "miracles".