Veille 2.1

OA - Liste

Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

Filtre :

Langue(3/3)
Médias(8/8)
filtre:
zoonose
Le virus responsable de la Covid-19 (SARS-CoV-2) aurait été acheminé à Wuhan, en Chine, par le biais du commerce d'espèces sauvages et non pas par les chauves-souris fer à cheval, ressort-il d'une étude menée par des scientifiques de l'Université libre de Bruxelles (ULB), de la KU Leuven et de trois autres universités étrangères, publiée mercredi. Les scientifiques estiment que les sarbecovirus, dont les chauves-souris sont les hôtes, "ont fait le saut vers l'homme par le biais d'événements de transmission entre une population animale et la population humaine", a expliqué l'ULB dans un communiqué.
Des chercheurs belges, britanniques et américains estiment que le virus ancêtre du Covid aurait été acheminé à Wuhan, non pas via son animal hôte les chauves-souris, mais avec d'autres animaux via le commerce d'espèces sauvages, comme lors de l'épidémie de Sras en 2002. Ce qui est aussi en adéquation avec une origine naturelle pour le virus de la Covid-19.
Il s'agit d'une petite fille de trois ans décédée dans l'État du Coahuila (nord), ont-elles précisé. Elle était le premier et le seul cas reporté de grippe aviaire chez l'humain au Mexique. L'enfant a succombé à la défaillance de plusieurs organes, a détaillé le secrétaire de la Santé du Coahuila, Eliud Aguirre. "Personne n'a été testé positif" au virus dans l'entourage et parmi le personnel médical ayant été en contact avec la jeune fille, a-t-il confirmé. Aucun autre cas suspecté de grippe aviaire n'a été détecté au pays, selon Aguirre.
Soudain, le président de l’Académie de médecine prend la parole, depuis son siège dans le public. «Le présent rapport a été adopté à 97 %», note Jean-Noël Fiessinger, il y a donc une «quasi-unanimité» des académiciens qui penchent pour une fuite de laboratoire dans la quête sur l’origine du Covid-19, conclut-il. L’institution a présenté son rapport, «De l’origine du Sars-CoV-2 aux risques de zoonoses et de manipulations dangereuses de virus», lors d’une conférence de presse ce mercredi 2 avril. Si Christine Rouzioux, virologue et coordinatrice du rapport, pense «qu’on n’aura jamais la réponse» à la question des conditions d’émergence de la pandémie qui a fait 168 000 morts en France, elle concède «une conviction» pour l’hypothèse d’une fuite de laboratoire, «soutenue par un faisceau de faits et d’arguments».
Les chauves-souris ne sont pas seulement des agents de dispersion de graines ou des contrôleurs naturels des populations d’insectes. Malheureusement, elles sont aussi des réservoirs de virus potentiellement dangereux pour l’Homme. Une récente étude au Brésil vient de mettre en lumière un nouveau coronavirus découvert chez ces animaux. Ce dernier présenterait des similitudes inquiétantes avec celui responsable du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Cette découverte soulève des questions cruciales sur la surveillance des virus zoonotiques et les risques qu’ils représentent pour les humains.
Des cas de grippe aviaire de type H7N9, une des principales souches à l’origine des contaminations humaines, ont été confirmés dans un élevage de poulets aux Etats-Unis, déjà confrontés à une flambée de H5N1.
Un foyer de grippe aviaire H5N9 hautement pathogène identifié en Californie Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène, le virus H5N9, a été identifié pour la première fois aux États-Unis, plus précisément dans un élevage de canards en Californie. Pour contenir l’épidémie, les autorités sanitaires ont procédé à l’abattage de près de 119 000 volailles.
Deux lignages différents circulent actuellement, l’un véhiculé par les oiseaux sauvages, l’autre infectant les élevages laitiers aux Etats-Unis. L’enjeu est de savoir à quel point le virus évolue pour s’adapter aux humains alors qu’un patient américain vient de mourir.
Un homme de 65 ans est mort début janvier après avoir contracté la souche H5N1 de la grippe aviaire en Louisiane. Les autorités sanitaires notent toutefois que la victime souffrait déjà d’autres maladies.
Soixante-six cas humains de grippe aviaire ont été détectés dans le pays en 2024, et des inquiétudes émergent concernant la manière dont l’administration Trump gérera la menace.
Le premier cas humain grave de grippe aviaire aux Etats-Unis est porteur d'un virus qui aurait muté à l'intérieur de son organisme pour s'adapter aux voies respiratoires humaines, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires américaines.
La Californie a déclaré l'état d'urgence dans la crise de la grippe aviaire. Dans le même temps, un premier cas grave de contamination humaine au virus H5N1 a été détecté en Louisiane. L'analyse de l'épidémiologiste Marius Gilbert et du virologue Steven Van Gucht.
Le gouverneur de l’Etat de Californie (sud-ouest des Etats-Unis) a déclaré mercredi l’état d’urgence afin de mieux lutter contre la propagation de la grippe aviaire, désormais répandue également parmi les bovins. Avec plus de 300 vaches laitières contaminées ces 30 derniers jours, la Californie est devenue l’épicentre de la maladie, rapporte le média public NPR.
Un patient a été hospitalisé en Louisiane en raison d'une infection par le virus de la grippe aviaire, le premier cas grave aux États-Unis, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires américaines.
Un adolescent au Canada et un enfant en Californie sont tombés malades sans que l’on sache comment, après une première personne dans le Missouri. Les épidémiologistes redoutent une circulation à bas bruit du virus qui est à l’origine d’une épizootie parmi les vaches laitières aux Etats-Unis.
Ce nouveau cas est le deuxième détecté en Amérique du Nord et suscite de vives inquiétudes.
Au Canada, les responsables de la santé sont actuellement en état d’alerte. L’Agence de la santé publique Canadienne a confirmé le tout premier cas humain de grippe aviaire H5N1 au pays. Le sujet concerné est un adolescent qui a été admis aux urgences en Colombie-Britannique. Selon les chercheurs, la souche qui a infecté l’adolescent est différente de celle impliquée dans l’infection chez les vaches laitières.
Chercheurs et responsables internationaux s’inquiètent du manque de communication de la part des autorités sanitaires américaines à la suite d’un premier cas humain sans aucun contact avéré avec un animal infecté dans l’Etat du Missouri.
Un homme du Missouri, contaminé par le virus H5N1, est devenu le premier patient pour lequel il n’a pour l’instant pas été possible de comprendre la voie de transmission. De quoi réveiller le spectre d’une contagion de la grippe aviaire entre les humains. Mais les experts interrogés par France 24 estiment qu’il est encore tôt pour s'inquiéter d'une pandémie.
Le clade 1b est à l’origine de l’épidémie de mpox actuelle, considérée depuis le 14 août comme une urgence mondiale de santé publique par l’OMS. Voici ce qu’il faut savoir à son sujet.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. Identifiée en 1958, cette maladie n’a rien de nouveau. Pourquoi suscite-t-elle de nouvelles inquiétudes ? France 24 fait le point.
L’OMS a déclenché mercredi son niveau d’alerte le plus élevé. Pékin va renforcer ses contrôles vis-à-vis des personnes et des biens susceptibles d’avoir été en contact avec la variole du singe.
L’OMS s’inquiète de la flambée d’un variant plus contagieux et plus dangereux du virus de la mpox, auparavant appelée “variole du singe”. Les cas se multiplient en Afrique, dans des pays qui n’avaient jamais connu la maladie. Un premier cas a été annoncé en Suède, un autre au Pakistan.
Industriële veeteelt is geen wondermiddel tegen de opkomst van nieuwe ziekten - integendeel. In de realiteit kan het net hun opmars versnellen, stelt Brits onderzoek.
usqu’au troisième quart du XXe siècle, un virus de la grippe aviaire qui se serait propagé à un poulet ou à un porc domestique se serait rapidement retrouvé dans une impasse. Presque tous les poulets étaient élevés dans des fermes familiales, dans des troupeaux de quelques dizaines d’unités: 400 formait déjà un très grand élevage. Les porcs étaient élevés en nombre beaucoup plus restreint. Par conséquent, même si le virus était très contagieux, il aurait rapidement manqué de nouveaux hôtes à infecter. Les choses ont changé avec ce que l’on a appelé «l’altération la plus profonde de la relation entre l’animal et l’homme depuis 10 000 ans» [6], à savoir l’expansion rapide d’exploitations d’alimentation animale concentrée (CAFO), plus précisément appelées «fermes industrielles».
Pour les autorités sanitaires, l’évaluation du risque pour la population américaine reste toutefois «faible».
Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.
L’Organisation mondiale de la santé a fait part ce jeudi 18 avril de sa crainte face à la propagation croissante de la souche H5N1, au «taux de mortalité extraordinairement élevé», à de nouvelles espèces, y compris les humains.
Vendredi dernier, les CDC ont émis une alerte concernant le premier cas aux États-Unis de transmission à l'Homme du virus H5N1 par un mammifère (bovin).
Les élevages sont sous haute surveillance pour freiner le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques. Mais les organisations internationales se heurtent à l’explosion du modèle d’élevage industriel.
Dans l’est de la RDC, à la lisière d’un parc naturel dévasté par le braconnage et la déforestation, médecins, vétérinaires et environnementalistes s’allient pour prévenir le risque de voir émerger un nouveau pathogène de la faune sauvage, sur le mode du Covid-19. Médecins du Monde et Vétérinaires sans frontières, deux ONGs belges et leurs partenaires congolais, misent sur la formule “Une seule santé” pour éviter l’émergence d’une telle pandémie. Reportage.
Les pangolins indonésiens sont très prisés en Chine, alerte la version indonésienne de “The Conversation”. Depuis la pandémie de Covid-19, Pékin a pourtant interdit l’utilisation des écailles et de la viande de ce petit mammifère pour concocter des remèdes de médecine traditionnelle.
Selon l’OMS, un variant de ce type de virus a entraîné depuis 2020 un nombre sans précédent de morts d’oiseaux sauvages et de volailles dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.
L’élevage industriel et le commerce d’animaux aux États-Unis représentent un « risque sérieux de [déclencher de] futures pandémies, et le gouvernement américain n’a pas de stratégie globale pour faire face à ces menaces ». C’est le message d’alerte lancé par un rapport, publié le 6 juillet par des chercheurs étasuniens de la Harvard Law School et de l’université de New York.
Variole du singe, Sras, Mers, Ebola, grippe aviaire, zika, VIH et sans doute Covid-19... Les zoonoses, maladies transmises à l'homme par des animaux, se sont multipliées ces dernières années, laissant craindre de...
Une chercheuse française a mis la main sur des données brutes provenant du marché de Wuhan en 2020. Des éléments supplémentaires pour alimenter une origine animale du Covid-19.
Une analyse de séquences génétiques liées au marché de Huanan (Wuhan) suggère que des chiens viverrins infectés ont contribué à déclencher la pandémie de COVID-19, renforçant l'hypothèse que des animaux vendus au marché ont propagé le virus. Cela ne prouve pas que ces animaux ont déclenché la pandémie, mais cela rend cette théorie plus plausible. Les détails sur l'analyse génétique n'ont été révélés que récemment, ce qui soulève des questions sur la raison pour laquelle les données ont été retenues par la Chine.
En Espagne, un élevage de visons a été contaminé par la grippe aviaire. Un événement très inquiétant, car cette espèce est très proche de l’humain, et que le virus circule de plus en plus. Pneumonie, museau en sang, tremblements, élévation brutale de la mortalité. De drôles de symptômes ont touché les visons d’une exploitation intensive de production de fourrure, début octobre 2022, dans la province espagnole de Galice. Le principal suspect, le Covid-19, a été écarté. C’est un virus bien plus dangereux qui a (...)
Depuis plus d’un an, la grippe aviaire décime les élevages et les oiseaux européens. Les experts craignent qu’une série de mutations déclenche une pandémie chez l’humain. L’épidémie de grippe aviaire progresse. Depuis un an, les annonces de foyers d’infection pleuvent. Les élevages français, anglais, hongrois sont décimés. Les oiseaux sauvages aussi. Les autorités sanitaires procèdent à des abattages massifs d’élevages infectés, en vain. Alors que l’épidémie persiste, l’humain est-il le prochain sur la liste (...)
Alors que les épidémies de variole du singe et de coronavirus continuent leur progression, un nouveau virus a récemment été détecté en Chine. Selon la revue médicale "The New England Journal of Medicine", une nouvelle zoonose, une maladie infectieuse se transmettant de l'animal à l'homme, a été observée dans les provinces chinoises de Shandong et Henan. Plus précisément, il s'agit d'un nouveau henipavirus, dont les formes les plus connues sont le Nipahvirus et le Hendravirus. Le premier est particulièrement létal, avec un taux de mortalité oscillant entre 40 et 75%, selon l'OMS. Trente-cinq cas de ce nouveau virus, dénommé "Langya" par les experts, ont pour l'heure été enregistrés. Les patients atteints de Langya ont développé différentes sortes de symptômes, dont la fièvre (100 % des patients), la fatigue (54 %), la toux (50 %), la perte d'appétit (50 %), les douleurs musculaires (46 %), les nausées (38 %), les maux de tête (35 %) et les vomissements (35 %).
Une analyse de l’ensemble des études publiées sur le sujet est parue le 8 août dans la revue « Nature Climate Change ».
Deux études publiées mardi dans la prestigieuse revue Science concluent que la pandémie de Covid-19 a commencé sur le marché de la ville de Wuhan, en Chine, pointant ainsi vers une très probable origine animale du virus.
Près d’une centaine de cas de variole du singe dans douze pays hors des foyers traditionnels de la maladie ont été confirmés, samedi, par l’Organisation mondiale de la Santé. Les autorités et les scientifiques rappellent que le risque de propagation de ce virus est faible, mais reconnaissent que la chaîne de transmission est très inhabituelle.
Une étude américaine récente montre que le dérèglement climatique contraindra de nombreuses espèces animales à migrer vers des écosystèmes plus accueillants. Or, cela devrait augmenter les risques de transmission virale entre espèces et du même coup les risques concernant les humains.
Les changements climatiques devraient accélérer les transmissions virales entre les espèces animales, selon une étude publiée la semaine passée dans la revue Nature. Au moins 15 000 nouvelles transmissions pourraient être comptabilisées d’ici à 2070, ce qui nécessitera à terme la mise en place de protocoles de surveillance.
Une vague de grippe aviaire sans précédent touche actuellement la France. Dans le Grand Ouest, 20 à 30 millions d’animaux contaminés ou susceptibles de l’être ont déjà été tués, dont 5 millions en Vendée. Plus de 500 clusters y ont été détectés en quelques semaines. Le gouvernement est débordé. Les associations alertent sur des risques sanitaires et environnementaux de long terme.
Le virus H5N1 touche de manière dramatique ces oiseaux qui font halte chaque hiver dans la réserve naturelle du lac Hula, lors de leur périple migratoire.
Des centaines d’animaux en cage entassés les uns sur les autres, c’était l’image tristement banale d’un marché d’animaux sauvages comme il en existe beaucoup dans le monde. Mais celui de Wuhan, en 2020, a jeté un tout nouveau regard sur les conditions sanitaires de ces lieux de promiscuité.
At least eight types of bird flu, all of which can kill humans, are circulating around the world’s factory farms – and they could be worse than Covid-19
Zoonoses, pandémies, tout semble indiquer que la fréquence des catastrophes sanitaires provoquées par la modernité industrielle va s'accélérer au cours des prochaines décennies. Faut-il alors parler de Pathocène pour désigner notre temps?
Le virus Ebola est identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC, à l'époque Zaïre). Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) doit son nom à une rivière du Nord du pays, près de laquelle la première épidémie a éclaté.
Et si la protection de la biodiversité était le meilleur antidote aux épidémies virales ? C’est l’objet de l’enquête menée par Marie-Monique Robin auprès de soixante-deux scientifiques pour son ouvrage La Fabrique des pandémies. La journaliste d’investigation y décortique les liens entre biodiversité et santé. Elle appelle ainsi à repenser notre rapport à la nature pour éviter une « épidémie de pandémies ».
La santé des humains et celle des écosystèmes sont directement liées et les pandémies sont une conséquence de la destruction des milieux naturels, selon le dernier rapport de l’IPBES. Le congrès de l’UICN est donc l’occasion de convaincre de nouveaux pays d’adhérer à l’alliance internationale sur les zoonoses créée par la France en janvier dernier.
Le Sénat a rejeté une proposition de loi visant à améliorer le bien-être animal dans l’agriculture : les bêtes s’entassent et s’entasseront toujours. Balayée, l’éthique. Oubliées, les pandémies causées par les élevages industriels. La recherche de profits est la plus forte.
The root cause of pandemics – the destruction of nature – is being ignored, scientists have warned. The focus of world leaders on responding to future outbreaks overlooks the far cheaper and more effective strategy of stopping the spillover of disease from animals to humans in the first place, they have said. The razing of forests and hunting of wildlife is increasingly bringing animals and the microbes they harbour into contact with people and livestock. About 70% of new infectious diseases have come from animals, including Covid-19, Sars, bird flu, Ebola and HIV.
La Chine a rapporté ce mardi un premier cas mondial chez l’être humain de grippe aviaire H10N3, un virus de la famille influenza frappant les oiseaux sauvages. Les autorités chinoises assurent que le risque d’une épidémie est "extrêmement faible".
Que dit la philosophie de notre manière de gérer épizooties et zoonoses ? Questions et réponses avec Virginie Maris, qui signait récemment « La Part sauvage du monde. Penser la nature dans l’anthropocène ». À rebours des conceptions fondées sur la cohabitation harmonieuse entre animaux sauvages et activités humaines, elle prône une approche plus inconfortable invitant à prendre au sérieux, quand il s’impose, le repli stratégique.