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bombes

mai 2024

Alors que la COP 28 vient de conclure ses travaux et que le GIEC entame un nouveau cycle, les émissions de gaz à effet de serre demeurent au centre des débats sur les changements climatiques. Diverses zones riches en carbone organique, telles que le pergélisol ou les tourbières, sont affectées par les changements climatiques et contribuent à des émissions qui s'ajoutent à celles des combustibles fossiles. Afin de mieux appréhender les enjeux mondiaux liés à ces phénomènes, nous avons interviewé la Pre Sophie Opfergelt, géologue et maître de recherches FNRS à l'UCLouvain (Institut ELI), à propos de ses travaux sur le pergélisol en Alaska. Nous avons ensuite abordé le thème des tourbières tropicales avec le Pr Suspense Averti Ifo, enseignant-chercheur à ’Université Marien N'Gouab (Brazzaville, République du Congo). En fin de Lettre, l’agenda reprend des événements liés aux changements climatiques et aux activités du GIEC.

mars 2024

En entrant en dormance pendant des siècles, les plantes invasives pourraient être plus dangereuses pour l'écosystème que nous le pensions.
Engagée depuis des décennies pour protéger les civils des armes explosives, l’ONG Handicap International n'a de cesse de mettre en garde contre la contamination par les restes d’explosifs de guerre israéliens dans la bande de Gaza. Les conséquences sont très lourdes : pertes humaines, blessures complexes et invalidantes, traumatismes psychologiques, ou encore freins à l’acheminent de l’aide humanitaire et à la reconstruction...

février 2024

Dans l’enclave palestinienne menacée par la famine et pilonnée sans relâche, le bilan de la riposte israélienne ­à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre a franchi la barre des 30 000 morts. En grande majorité des femmes et des enfants.

décembre 2023

La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.

novembre 2023

Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Reporterre publie une carte inédite de près de 70 nouveaux projets fossiles amorcés par TotalÉnergies. Développés au mépris des recommandations de l’Agence internationale de l’énergie, ils emmènent l’humanité dans le mur.
Des dizaines d’obus de la Première Guerre mondiale sont réapparus de la terre après les inondations dans le Westhoek.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
Qui se cache derrière les « bombes carbone » ? Ces bombes sont des mégaprojets d’extraction de ressources fossiles dont les émissions de gaz à effet de serre sont estimées à plus d’un milliard de tonnes. Baptisées également « bombes climatiques », elles ont été référencées par Kjell Kühne, auteur d’une étude parue en 2022 dans la revue Energy Policy. Le Monde et un collectif de médias internationaux ont eu accès en exclusivité à des données fusionnées et analysées par les ONG Data for Good et Eclaircies (dont celles de Kjell Kühne). Les résultats de ce travail sont publiés sur CarbonBombs.org et révèlent l’implication des entreprises, banques et Etats dans le développement de ces bombes. A un mois de l’ouverture de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28), le 30 novembre, ces données permettent de montrer l’ampleur des bombes carbone en développement, et la constellation d’acteurs qui leur permettent d’aller de l’avant.
VIDÉO. Aucun des 422 sites d’extraction de pétrole, de gaz et de charbon qualifiés de « bombes carbone » ne se situe en France. Mais plusieurs entreprises françaises sont liées à ces projets ou les financent.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.

octobre 2023

De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
C'est une mine d'informations. La plateforme CarbonBombs, mise en ligne ce mardi 31 octobre, cartographie l'ensemble des 425 bombes climatiques présentes dans le monde, ces sites d'extraction de charbon, gaz et pétrole qui peuvent émettre chacun au moins un milliard de tonnes de CO2 et mettre en péril nos engagements climatiques. Elle permet aussi d'identifier les entreprises et les banques associées à ces projets climaticides.
Les gouvernements sont appelés à cesser d’octroyer de nouveaux permis d’extraction de charbon, de pétrole et de gaz, alors que dix pays concentrent plus des trois quarts des sites les plus émetteurs de CO2.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
À ce jour, 425 "bombes climatiques" - c'est-à-dire des gisements de gaz, charbon ou pétrole qui devraient causer chacun l'émission d'au moins un milliard de tonnes de CO2 - sont recensées dans le monde, en activité ou à l'état de projet.
Si le projet Eacop/Tilenga mené par Total en Ouganda et en Tanzanie fait régulièrement la Une, la major est en réalité impliquée dans de nombreux projets climaticides. L'ONG Greenpeace a recensé 33 bombes climatiques, des projets super-émetteurs à plus d'un milliard de tonnes de CO2, qui vont sérieusement mettre en péril l'objectif 1,5°C.
À travers le monde, TotalÉnergies est impliquée dans trente-trois projets super-émetteurs, qui risquent de « faire exploser le climat ». Tel est le résultat d’un rapport publié par Greenpeace, le 25 octobre, intitulé « Les bombes climatiques de TotalÉnergies, la forêt derrière l’arbre Eacop », qui liste les projets fossiles auxquels la major participe.

mai 2023

Sur fond de changement climatique, les incendies, sécheresses et autres catastrophes ont considérablement affaibli les forêts, qui perdent leur capacité d’absorption de CO2. Un désastre annoncé si l’exécutif ne revoit pas sa stratégie.
Des chercheurs ayant pris part à une étude internationale dont les conclusions ont été publiées le 17 avril ont estimé que la Terre avait piégé, en un demi-siècle, une énergie équivalente à 25 milliards de bombes atomiques.

février 2023

Le modèle productif, la compétition entre pays et les besoins de rentabilité des firmes ont tous contribué, à leur niveau, à la pénurie actuelle de médicaments. Des usages détournés de médicaments contre le diabète mis en avant par des influenceurs pour les effets amaigrissant perturbent également les approvisionnements. Au détriment des malades.

novembre 2022

Alors que les scientifiques ne cessent de marteler que la planète doit sortir de son addiction au pétrole, au gaz et au charbon pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, des projets d'exploitation d'hydrocarbures continuent à voir le jour. Plusieurs pays, villes et ONG appellent à la mise en place d'un traité de non-prolifération des énergies fossiles.

octobre 2022

Les 425 bombes climatiques qui pourraient réduire à néant la lutte contre le dérèglement climatique
Alors que la menace d’utilisation d’armes nucléaires grandit, que ce soit du côté de la Russie ou de la Corée du Nord, la discussion tourne essentiellement autour du recours aux bombes dites "tactiques". Une famille d’armes nucléaires présentées comme "moins puissantes". Au risque de rendre plus acceptable l'utilisation d'armes de destruction massive ?

septembre 2022

Avec 141 projets d’extraction de combustibles fossiles, la Chine est le pays qui compte le plus de “bombes climatiques” sur son territoire.

juillet 2022

L’extension du Terminal 2 de l’aéroport de Nice vise à accueillir d’ici 2030 plus de 20 millions de passagers, soit une hausse de 50 % de la fréquentation. Le projet, toujours d’actualité malgré la crise sanitaire, est vivement contesté pour son impact climatique, avec une projection de plus de 28 millions de tonnes équivalent CO2 émis sur trente ans. Toute la semaine, Novethic vous propose un tour de France des projets les plus climaticides, en s’appuyant sur l’étude "Projet local, impact global" publiée en mai dernier par le cabinet BL Évolution et l’association Terres de luttes*.
"Montagne d’Or bis". C’est comme cela que les opposants au projet de mine d’or Espérance en Guyane l’ont rebaptisé. Situé dans le nord-ouest du pays, en plein cœur de la forêt, il est encore aujourd’hui au stade de la recherche. Mais s’il venait à voir le jour, il serait l'un des projets les plus émetteurs de gaz à effet de serre actuellement menés dans l’Hexagone. Toute la semaine, Novethic vous propose un tour de France des projets les plus climaticides, en s’appuyant sur l’étude "Projet local, impact global" publiée en mai dernier par le cabinet BL Évolution et l’association Terres de luttes*.

juin 2022

TotalEnergies vient d’être choisi par le Qatar comme premier partenaire étranger pour développer le plus grand champ de gaz naturel au monde. Selon une enquête du Guardian, publiée en mai dernier, ce gisement constitue aussi la plus importante bombe climatique, émettant plus d’un milliard de tonnes de CO2. Pour le spécialiste Alexandre Joly, il s’agit là d’un actif échoué si on veut être cohérents avec les objectifs de l’Accord de Paris.
La séquestration de carbone est-elle menacée en République démocratique du Congo (RDC). On peut tenter de répondre par l’affirmative. En effet, la RDC prévoit d’ouvrir au marché 16 blocs d’exploration pétrolière à partir du mois prochain. On estime que ceux-ci contiennent 16 milliards de barils de réserves de pétrole brut. D’après Bloomberg qui donne l’information et repris par comprendre.media, cette décision menace certains des puits de carbone les plus importants au monde. Elle pourrait également compromettre l’accord de préservation des forêts de 500 millions $, adopté lors de la COP26 à Glasgow en Ecosse.

mai 2022

Alors que resurgit le spectre des bombes nucléaires, on oublie qu’il en existe d’autres, moins expéditives mais tout aussi meurtrières. On les appelle les « bombes carbone » et elles se révèlent particulièrement pernicieuses. Cerise sur le gâteau, elles agissent en toute impunité si l’on en croit une enquête menée durant 5 mois et publiée le 11 mai dernier dans la revue Energy policy et la très sérieuse rédaction britannique du Guardian.
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
“Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects, a study by Kjell Kühne, from the School of Geography is referenced in a Guardian special report on climate breakdown
(Québec) Le Canada compte 12 « bombes carbones » qui pourraient faire échouer tous les efforts en vue de limiter les dérèglements climatiques dans les prochaines années.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Des chercheurs ont identifié des projets d’extraction de charbon, pétrole et gaz, déjà en opération ou encore en construction, dont les émissions de CO₂ cumulées feraient exploser le budget carbone mondial.
EACOP, ce nom est inconnu pourtant c’est l’un des projets les plus climaticides en cours. EACOP c’est “l’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est” : un méga projet pétrolier porté principalement par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie. S’il voit le jour, ce sera le plus long oléoduc chauffé au monde : 1443 km de long et il contribuera à émettre 34 millions de tonnes de CO2 par an, soit 6 fois les émissions de l’Ouganda.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.

avril 2022

La Russie n’a jamais reconnu avoir utilisé ces deux types d’armes, interdites par la Convention de Genève, dans la guerre qu’elle mène en Ukraine depuis le 24 février. Pourtant, les autorités ukrainiennes et des ONG accusent sans détour Moscou de faire usage d’armes à sous-munitions et de bombes thermobariques sur le territoire de son voisin.

mars 2022

Ces bombes incendiaires qui causent, notamment, d’atroces brûlures, ne sont pas interdites par les traités internationaux. En revanche, leur utilisation contre les populations civiles est strictement prohibée.
Interdites dans la plupart des pays au monde et régies par une convention internationale, ces armes tuent quasi exclusivement des civils. Elles ont pourtant été utilisées au moins à deux reprises par la Russie la semaine dernière.

février 2022

L’armée russe a pénétré sur le territoire ukrainien depuis quatre points d’entrée principaux, et tente de s’emparer d’un aéroport stratégique aux portes de la capitale.

janvier 2022

Les températures océaniques viennent de battre un nouveau record pour la sixième année consécutive. Dans le monde entier, la température des océans augmente à un rythme effréné alors que l’homme continue de modifier l’atmosphère qui les entoure. En 2021, selon une nouvelle synthèse de deux ensembles de données internationaux, la vague de chaleur dans nos océans a atteint un nouveau pic, éclipsant l’influence des épisodes régionaux plus frais.

septembre 2021

Ce 21 septembre, Journée internationale pour la paix, 112 villes et communes belges arborent le drapeau de la paix contre les armes nucléaires, à l’initiative de la CNAPD, Coordination nationale d’action pour la paix et la démocratie, et la coalition belge contre les armes nucléaires.

août 2021

Les bombes atomiques larguées par les États-Unis sur les villes d’Hiroshima et de Nagazaki, les 6 et 9 août 1945, firent entrer le monde dans le premier âge nucléaire. Puis, l’Union soviétique se dota à son tour de telles armes, ce qui permit d’établir un « équilibre de la terreur » entre les deux puissances rivales d’alors. D’autres pays s’engagèrent sur cette voie. Tel fut le cas de la Grande Bretagne, de la France et de la Chine.

juillet 2021

La Royal Navy pratique des explosions sous-marines pour désactiver ces engins. Des militants écologistes l'accusent d'endommager l'ouïe des animaux.
Des munitions, des épaves pleines de carburants fossiles ou de cargaisons dangereuses gisent au fond de nos mers. Des opérations ponctuelles de dépollution ont bien lieu, mais la masse de ces déchets et leur impact environnemental sont effrayants.

janvier 2021

août 2020

avril 2020

janvier 2019

Les générations futures risquent de devoir faire face à la "bombe à retardement" des nappes phréatiques, dont l'alimentation va se trouver elle aussi affectée par le dérèglement climatique, met en garde une étude publiée lundi. Les eaux souterraines sont aujourd'hui la première source d'eau potable de la planète, et deux milliards de personnes en dépendent pour boire ou pour l'irrigation.