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avril 2024

En montagne, les températures diminuent avec l’altitude. Le réchauffement climatique entraine la migration de la flore et de la faune en altitude afin d’y trouver un climat plus clément. Le phénomène est connu et documenté, mais une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un nouvel éclairage à ces deux phénomènes. Leurs travaux mettent en lumière la vulnérabilité des espèces des sommets à la rapidité des changements de température. En effet, selon les chercheurs, la vitesse de migration des espèces est plus lente. Le CNRS, dont un scientifique a pris part à ces travaux conduits par une équipe taiwanaise, écrit : « plus la vitesse de migration verticale des isothermes est élevée, supérieure à 5 m/an, et plus les chances sont faibles pour les espèces d’ajuster leurs répartitions en altitude, suggérant un retard de migration. » La migration vers le haut de certains isothermes de montagne peut atteindre les 8 mètres par an. Dans l’hémisphère nord, l’isotherme augmente de 6,29 mètres par an au niveau
La liste rouge des espèces menacées en France s’allonge ce mercredi 3 avril en intégrant pour la première fois des champignons, victimes de la destruction des habitats naturels et du changement climatique.

mars 2024

Chaque année, nous pousserions près de 1500 espèces animales à l'extinction : connaissez-vous ces espèces éteintes à cause de l'Homme ?
Des associations environnementales ont toutefois regretté, jeudi, que certains changements effectués en 2019 par le président républicain aient été laissés intacts.
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
Où sont passés les oiseaux ? L'évolution du modèle agricole industrialisé et intensif a conduit à une augmentation dramatique de l'usage des pesticides et des engrais, avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité.

février 2024

Le chat serait le seul animal domestique à vivre en liberté, faisant de lui un prédateur dangereux pour les oiseaux et la faune sauvage.
L'activité humaine a mené à l’extinction de 1430 espèces d’oiseaux, soit deux fois plus que précédemment estimé. Cela signifierait qu’il existe un grand nombre d’espèces disparues non découvertes.
Un rapport historique des Nations Unies révèle la situation alarmante de la vie sauvage : les espèces animales migratrices sont en déclin et le risque d’extinction à l’échelle mondiale s’accroît
Des pays du monde entier se réunissent à partir de lundi et jusqu'au 17 février en Ouzbékistan pour se pencher sur le sort de ces espèces, qui incluent les tortues marines et les baleines. Albatros, tortues ou esturgeons... La situation d'espèces migratrices se détériore, alerte un rapport inédit publié lundi 12 février sous l'égide de l'ONU. Parmi les espèces répertoriées par la Convention de Bonn de 1979 sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, qui publie le rapport, une sur cinq est menacée d'extinction et 44% voient leur population décroître. A titre d'exemple, 97% des 58 espèces de poissons répertoriées sont menacées d'extinction. Ce rapport est publié alors que les pays du monde entier signataires de la Convention de Bonn – plus de 130 nations mais pas les Etats-Unis ou la Chine – sont réunis pour une conférence (COP14) dans la cité historique de Samarcande en Ouzbékistan jusqu'au 17 février pour se pencher sur le sort de ces espèces migratrices.
Alors que s’ouvre lundi en Ouzbékistan la 14e COP sur les espèces migratrices, l’ONU publie un rapport inquiétant sur le déclin de ces animaux voyageurs dont le rôle est pourtant crucial pour la planète et la survie de l'Homme.

décembre 2023

Rien qu’en Australie, les chats tueraient plus de 300 millions d’animaux chaque année, d’après une étude de l’ONG Invasive Species Council. Les chats ne font pas la fine bouche. Compagnons de vie adorés des êtres humains, les matous représentent pour autant une réelle menace pour la faune sauvage, d’après les ...
L’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour ce lundi 11 décembre, à la veille de la fermeture de la COP28, sa «liste rouge» des espèces menacées dans le monde.
La liste rouge mondiale des espèces menacées mise à jour lundi met en lumière les conséquences du réchauffement...

novembre 2023

Selon une nouvelle analyse, il y a environ 2 millions d’espèces menacées dans le monde, soit le double de ce qui a précédemment été estimé par l’ONU.

septembre 2023

La présence en Europe de la fourmi de feu a, pour la première fois, été récemment attestée par une équipe de scientifiques. Cette fourmi fait partie du top 10 des espèces invasives les plus nuisibles, d’après le dernier rapport de référence en la matière.
Une étude publiée lundi 11 septembre révèle que la fourmi de feu a été identifiée en Sicile. C’est l’une des espèces les plus invasives au monde, qui peut rendre certains milieux « infréquentables ».
Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur l'ensemble de la planète et les poissons subissent eux aussi des chamboulements dus à l'augmentation des températures.
Les espèces exotiques envahissantes ne sont pas seulement néfastes pour la biodiversité. Elles engendrent également des coûts colossaux, bien plus élevés par exemple que ceux liés aux catastrophes naturelles. Et pourtant, elles font bien moins parler d'elles. La France n'est pas épargnée.
Sur terre et dans la mer, les espèces invasives détruisent les écosystèmes, propagent des maladies et causent des centaines de milliards de dollars de dégâts chaque année, selon un rapport historique publié lundi par l'IPBES, panel international d'experts travaillant sous l'égide de l'ONU.
Le 4 septembre 2023, le résumé pour décideurs l’évaluation mondiale sur la problématique des espèces exotiques envahissantes (EEE) a été officiellement publiée par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce rapport rappelle l’importante et croissante pression que font peser les EEE sur la biodiversité et présente également les principales pistes pour gérer cette menace.
Les espèces exotiques envahissantes dans le monde représentent un coût économique estimé à plus de 423 milliards de dollars par an, un montant qui quadruple tous les dix ans depuis 1970, indique lundi l'IPBES, l'équivalent du Giec pour la biodiversité.
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoile son nouveau rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Cette menace mondiale majeure risque de s’accentuer en l’absence d’outils de lutte efficaces.
C'est la synthèse "la plus complète" jamais réalisée sur le sujet. Après quatre ans de travail, des chercheurs travaillant sous l'égide de l'ONU ont publié lundi leur rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Il appellent le monde à "se réveiller" face à ce fléau. Entretien.
D’ici 2050, si aucune mesure n’est prise, le nombre d’espèces envahissantes à travers le monde pourrait augmenter de 36 % par rapport à 2005 et les coûts économiques pourraient quadrupler, selon un nouveau rapport de l’ONU.
Dans un rapport publié lundi 4 septembre, le « Giec de la biodiversité » alerte sur la gravité des impacts créés par les espèces invasives. Ces invasions sont favorisées par l’érosion de la biodiversité.
Des centaines d’espèces exotiques prolifèrent et causent des dégâts croissants à l’environnement, la santé humaine et l’économie, alerte Arnaud Albert, de l’Office français de la biodiversité, qui déplore un «manque de moyens humains».
Ils sont à nos portes et menacent nos cultures… "Ils", ce sont les insectes nuisibles qui ont fait leur apparition en Europe de l’Ouest et qui font des incursions occasionnelles sur notre territoire. Exemple : la Bactrocera dorsalis.

août 2023

Alors qu’un million d’espèces animales et végétales sont déjà ou seront prochainement menacées de disparition, certaines bénéficient d’un répit grâce à des programmes de préservation et de réintroduction.
L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.
Jusqu’à présent, nous pensions qu’environ un quart de la biodiversité évoluait principalement dans le sol. Dans le cadre d’une étude, des chercheurs ont néanmoins récemment réévalué ces résultats en considérant davantage de groupes d’espèces. Finalement, pour plus de la moitié d’entre elles, le sol est un habitat essentiel.

juillet 2023

Chats, rats, moustiques, plantes ou champignons, les espèces soi-disant invasives ne sont pas uniquement végétales ou animales. L’homme est lui aussi souvent considéré comme une espèce invasive…
À Nouméa, M. Macron parlera-t-il des requins ? Après plusieurs attaques, la capitale de l’archipel a en effet décidé de procéder à des « prélèvements », au grand dam des associations écologistes.
Selon l’OMS, un variant de ce type de virus a entraîné depuis 2020 un nombre sans précédent de morts d’oiseaux sauvages et de volailles dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
le traitement des trames écologiques par le Cerema

juin 2023

Une étude, publiée jeudi, quantifie les différents usages que les hommes font des animaux et leur impact global sur la biodiversité.
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches. "L'augmentation des dépôts d'azote d'origine humaine modifie la qualité des sols dans les écosystèmes naturellement pauvres en nutriments", ont expliqué les scientifiques. En Flandre, ce phénomène est principalement dû à l'agriculture. "En conséquence, les conditions de vie des espèces végétales et animales changent également. Les plantes qui bénéficient d'un surplus d'azote deviennent souvent dominantes, ce qui conduit à l'enherbement des landes ou à la présence de ronces dans les zones boisées."
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti mardi que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches.
La Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et est entrée dans la "zone de danger", non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être des êtres qui y vivent. C'est le constat alarmant d'une nouvelle étude internationale.

mai 2023

Le podcast Nouveau Départ de cette semaine parle de santé, d’environnement et d’économie. Dans un ouvrage éclairant intitulé Le Suicide de l’espèce (Éditions Denoël, 2023), Dr Jean-David Zeitoun explique comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies et pourquoi nous devrions mieux réguler les industries responsables de l’offre de risques (industries fossiles, chimie, agro-alimentaire…). Les dépenses engendrées par les maladies (dont les cancers et les maladies cardio-vasculaires) augmentent plus vite que l’économie mondiale. Pour la première fois depuis deux siècles, les progrès épidémiologiques pourraient être en train de s’inverser…
Près de 9.000 otaries, manchots, loutres et petits cétacés sont morts depuis le début de l'année au Chili de la grippe...
On observe un vrai déséquilibre, avec des niveaux de déclin d'espèces dépassant largement les niveaux d'augmentation pour tous les groupes.
Un nouveau rapport sur l’ampleur de la perte de biodiversité à travers la planète nous révèle que près de la moitié des espèces animales sur Terre sont actuellement en déclin. Selon les chercheurs, cet épuisement des populations est en grande partie dû à la dégradation des habitats liée aux activités humaines. Toujours selon ce document, seulement 3 % des espèces voient leur densité de population augmenter, tandis que 49% se stabilisent. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Biological Reviews.
Le corps de la dernière femelle connue de cette espèce de tortue a été découvert le 21 avril sur les rives d'un lac.

avril 2023

Pendant dix ans, des dizaines de scientifiques, épaulés par les dernières technologies, sillonneront les océans à la recherche de créatures non identifiées. “Une course contre la montre” avant que le réchauffement climatique et la pollution ne fassent disparaître une partie de cette vie marine.
Le président de la LPO (Ligue des protections des oiseaux) alerte sur les pénuries d’eau et leurs effets délétères sur la biodiversité.

mars 2023

L’urbanisation augmente en Wallonie au détriment des terres agricoles. Il faut réviser le Plan de secteur . Une chronique signée Agathe Defourny, experte ressources chez Canopea (anciennement Inter-Environnement Wallonie).
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.

février 2023

Ce livre est une tentative d’explication d’une anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter. La réponse courte à cette contradiction est que les risques environnementaux, comportementaux et métaboliques qui causent les maladies sont des conséquences de la croissance économique. Nous avons laissé se créer une offre et une demande de risques. La logique de l’offre est simple et son rationnel est économique : les entreprises vendent des risques ou les disséminent pour produire plus et moins cher. La logique de la demande est plus complexe et diversifiée : nous nous exposons aux risques ou nous les consommons par nécessité, par erreur ou inattention, par addiction ou par désespoir. La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de l’espèce humaine, qui n’a cependant rien d’une fatalité.

janvier 2023

Porte-parole de l’ONG de défense des océans Sea Shepherd, Lamya Essemlali alerte sur l’hécatombe de dauphins échoués sur les côtes atlantiques françaises. Et pointe les engins de pêche et l’inaction du gouvernement.
Si la déconnexion des individus vis-à-vis des espaces naturels et des espèces animales s’intensifie, des pistes existent pour renouer avec le non-humain.
L'astrobiologiste française Nathalie Cabrol traque les formes de vie dans l'univers au sein du centre de "Recherche d’intelligence extraterrestre" aux États-Unis. Dans "À l’aube de nouveaux horizons", elle explique notamment comment en étudiant d'autres planètes comme Mars ou Pluton, il est possible d'avoir des clefs pour comprendre et "ramener notre planète à l’équilibre".
Sur l’île africaine, la faune et la flore subissent les assauts des humains. Une récente publication alerte sur le déclin rapide et alarmant des espèces de mammifères.

décembre 2022

Préservation des espèces, meilleure séquestration du carbone, risques d’incendie diminués… Détaillant les atouts écologiques et socio-économiques des espaces en libre évolution de la nature, un collectif de scientifiques et de responsables d’association appelle, dans une tribune au « Monde », à accroître leur développement.
Le constat des experts est sans appel: la biodiversité est menacée et les humains doivent conclure de toute urgence un nouveau « pacte de paix avec la nature ». Mais quelles sont les données derrière cette conclusion alarmante? Revue des principaux chiffres au cœur des négociations de la COP15 sur la biodiversité qui se tient à Montréal.
La liste des espèces en voie de disparition s’allonge. L’Union internationale de conservation de la nature (UICN) a publié, vendredi 9 décembre, une version actualisée de sa « liste rouge », qui répertorie les espèces menacées d’extinction à l’échelle régionale et dans le monde. Résultat : 2 028 espèces animales et végétales ont été ajoutées à la dernière évaluation de l’UICN, qui datait de 2021. Au total, la survie de 42 108 espèces (a minima) est menacée. Cela représente 28 % des 150 388 espèces évaluées par l’UICN. La situation de millions d’autres espèces vivantes, non-étudiées par l’organisation, reste inconnue.
A la COP 15 biodiversité à Montréal, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a dévoilé ce vendredi une liste actualisée des espèces présentant un risque d’extinction.
C’est une COP sur la biodiversité qui va rassembler, à Montréal, des scientifiques, des représentants de la société civile, et les négociateurs de 196 pays différents. Elle aurait dû avoir lieu en Chine en 2020 mais crise du Covid, guerre en Ukraine et crise énergétique obligent, elle a été reportée et finalement déplacée au Canada.

novembre 2022

La surexploitation des espèces sauvages constitue l’une des causes majeures de disparition de la biodiversité, après la perte d'habitat et le changement climatique. C’est pourquoi la conclusion de la COP sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, vendredi 25 novembre, constitue une avancée majeure. Elle a permis de protéger des centaines d’espèces supplémentaires, parmi lesquelles les requins et les raies. Une première étape avant la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain.